[T] Terre de feu. + BONUS

Han, mon amour de Soleil...

T'es complètement folle. Et qu'est-ce que je t'aime, sérieux.
Vraiment, quoi.

Parce que parallélépipède et ses dérivés, ce sont les plus beaux mots d'amour que je connaisse.

J'veux continuer à faire ça, j'veux écrire encore. J'veux y arriver. Tu crois en moi et c'est l'plus beau des cadeaux, mon Evi rien qu'à moi [ou presque =p].

Oui, il le fallait.

Bon de dieu, qu'est-ce que je t'aime, vraiment, j'me l'demande.
C't'amour a pas de fin, ou quoi ?
=]

Je t'aime.

Couleur Soleil-pissenlit-lumière dans la nuit.
Couleur toi.

Parce que c'est un manque, je crois bien.
Un énorme.

Entamons les bonus !
J'espère que ça vous fera plaisir. =]

Moi ça me rend toute tremblante [mon émotivité me perdra xD]

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Les pas cognent les carreaux du sol, leur écho retentit, bruit sourd dans ce couloir long et abandonné de toute vie. Les murs semblent noirs, la perspective sans fin, la vue se brouille, mais lui ne prend même plus la peine d'avoir mal.

On dirait un îlot sur une mer ravageuse, mais ça serait une erreur de le considérer comme un havre de paix, au contraire, toutes les peines et les inquiétudes du monde sont là, tellement ramassées qu'on n'en distingue plus une seule. En s'en rapprochant, on ne comprend plus, tout ce qu'on sait c'est que l'air n'est plus à même de rentrer dans les poumons et que la peau s'assèche, ou pas, de toutes façons ici-bas et surtout à cet endroit précis, tout n'est qu'illusion.

Il s'est assis, là, sur ce banc abandonné, et quelque part plus loin, il y a une pièce dans laquelle des hommes se battent pour vaincre la mort. Des cris se font entendre mais d'où viennent-ils au juste ? Il n'y a plus de lieu, dans cet univers anesthésié, et lui a coupé les ponts.

Et s'est assis, là, et il a disparu. Sa tête est posée entre ses mains et il appuie, fort, comme pour broyer ce sentiment de manque. Fucking life, dit-il souvent, ça n'a jamais semblé plus vrai. Il est recroquevillé comme un foetus, impression de protection naïve qui s'estompe dès le clignement de l'oeil.

Les pas se rapprochent de lui et le rendent sourd. Il connaît déjà les mots qui vont être dits, ces mots qui se répercuteront contre les murs pendant l’éternité à venir. Il le sent bien, lui, qu’il manque une partie à son âme, que rien ne sera plus jamais pareil et que la vie s’apprête à devenir mort.

« Monsieur Kaulitz » appelle la voix aseptisée. Lui relève la tête et tourne ses yeux vides en apparence vers le visage aux traits tirés de l’infirmière.

Allez, vas-y… Appuie sur la détente, que mon cerveau tire sa révérence pour de bon.

« Je suis désolée, nous avons fait tout ce que nous avons pu… Mais votre frère est tombé dans le coma. »

Et maintenant laisse-nous crever, connasse.

Il s’effondre en sanglots, les mots le torturent. Il maudit l’espoir qui gardait farouchement une place dans son cœur. Bill ne vit plus.

Tom pleure, parce que le pire, c’est qu’il n’est même pas mort. Tout s’est brisé, il n’y a plus rien de supportable. Il n’y a plus rien du tout, à part une infinité de jours à venir.

Bill ne sourit plus. Bill ne chante plus. Bill ne regarde plus. Bill ne sent plus. Bill est perdu et Tom se sent s’effondrer quelque part dans le néant lui aussi.

Les pas s’éloignent et il redevient la seule chose vivante dans ce couloir morbide. On dirait un îlot sur une mer ravageuse mais c’est juste son âme qui s’est brisée. Jusqu’au jour où… Il y a toujours un jour comme ça, il paraît…

Tom s’accroche de toutes ses forces à la pensée que ce jour-là, Bill ouvrira les yeux, qu’il comprendra, que tout rentrera dans l’ordre.

Parce que, vraiment, l’espoir ne meurt jamais.

On dirait un îlot sur une mer ravageuse et en vérité c’est son cœur qui s’éteint lentement en attendant le prochain rayon de lumière qui viendra le réveiller.

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saleté de gamine ><



Calligramme moi mon amour.

<3



C'est partit pour les bonus ^^

Putain de beauté de fucking life. C'est là qu'on s'rend vraiment compte qu'elle l'est.

:X

Et comme d'habitude je me retrouve...sans rien, ah si. Je me retrouve avec des illuminations plein la tête, et des sensations plein le corps.


C'est fou la vie hein ?

c'est vraiment trop beau déjà tout à l'heure rien qu'en allant voir dans mes messages Terre de feu. + BONUS j'ai xplosé de joie

Nao a écrit:

Vous voulez pas essayer les pancartes, comme pour Tokio Hotel ?
Je veeeeuuuuux !!!!!!

xDDDDD

Si je peux faire la page Word je dois être capable de faire la pancarte aussi mais, je crois que je suis pas assez grande ni assez large (pour une fois) pour écrire tout ce qu'il faudrai.

Ce bonus, je crois que tu me l'avais déjà fait lire, enfin en tout cas ça m'a rappelé quelque chose et c'était beau.
Je suis désolée je sais pas faire les beaux et longs messages mais je sais pas m'exprimer.
Pardon.

T'es fière de toi sérieux ?

Je pleure comme une gosse devant ca ...

Bouleversée, retournée, émerveillée ...

Merci Nao ...

Merci mais a un point inimaginable

C'est si fort! Si fondant...^^
MERCIIIIIIIIIII

Quelqu'un qui lit ça et qui ne te connait pas il dirait : "Bha merde alors, un ange... Faut qu'elle retourne sur sa lune cette demoiselle."



<33

Waga !

J'me noie
Nao , Jme noie

Jme noi dans tes mots
Mais putain s'que sa fait du bien
<3


Encore <333

JE VOUS AIIIIIIIIME !

<3333333333333333

Nous aussi ,

<33


[ Pressé que la fic que tes en train de faire sois fini ,
Jpref la lire une fois fini , pour avoir tout d'un cou ,
Toute les émotions d'un coup
Tout toi , tout sa
D'un seul tret
<33 ]

Huhu, pour ça va falloir attendre un peu quand même, hein ><

eh Nao (L)

Putain Nao...
Ton Tom, quoi ton Tom.
Et surtout toi, mon dieu, Toi.
Magique.
Tes doigts, ton esprit, tout toi...
Tu brilles, Nao, tu brilles.

C'est fou, incroyable. Ca me fait presque peur tellement tes mots ont de l'impact sur mon ptit coeur. En à peine 30 lignes, tu me ramène toute ton histoire en pleine figure, en à peine 30 lignes tu t'attaques sauvagement à mon ptit coeur. On dit d'Agatha Christie que si elle l'avait voulu, elle aurait pu faire mourir quelqu'un de peur, d'angoisse, rien qu'à la lecture d'un romans, je pense que toi, tu pourrais tuer quelqu'un de chagrin, de tout, par tes simples mots, tellement il sont bouleversants. C'est pourquoi j'ai peur, oui-oui peur, de lire une autre de tes histoires, parce que j'appréande la souffrance qu'elles me procureront, et la Madeleine que je vais devenir. Mais je doit surrement être mazo, ou completement folle, parce qu'avec le bonus que j'ai lu, je retombe amoureuse de tes mots et je ne vais plus pouvoir m'empêcher de te lire..
alors à bientôt
et merci.

Pardonne-moi.
Pardonne-moi.
Pardonne-moi.

PARDONNE-MOI !

L’écho se perd dans le vide absolu d’un soir d’automne, sur le carrelage d’une vie ratée laissée en vrac dans un coin du système. Vague erreur dans l’équation d’une existence abandonnée. Forte impression de désolation, souffrance au bord des larmes de sang qui perlent de quelques lames d’acier.

Fin d’une vie, fin d’un temps.

Pardonne-moi.

Voilà les deux mots inscrits en rouge sur les murs, on ne voudrait pas savoir ce qui a servi d’encre tellement c’est évidemment affreux. La lumière électrique des spots toujours trop forts éclaire cette vaste scène d’adieu éternellement désolante.

C’est un message d’amour rempli de culpabilité qui trouvera sa place dans l’âme de celui à qui il est destiné et le rongera toujours plus chaque jour qui passera. C’est un poison déversé avec le sang qui ne s’effacera jamais.

Pardonne-moi.

Depuis quelques temps, il est là, le cœur au bord du vide même s’il a déjà sauté. Il ne regrette pas mais il est plein de remords. Ça lui fait si mal de vivre qu’il sait à quel point son frère souffrira lui aussi quand il le découvrira baignant dans son sang.

Je crois que ça fait longtemps qu’il est mort, tu sais, je crois que ça fait longtemps qu’il n’a plus goût en rien. Quand les masques tombent, c’est toujours tragique. Pleurons l’éphémère bonheur qui s’enfuit bien trop tôt pour laisser place à l’amertume et le mal qui ronge bien trop tôt les coeurs adolescents. Mais qui es-tu, toi, perdu dans ce cauchemar mordant de tristesse ? Pauvre de toi.

Il s’appelle Bill, et ce soir il a décidé d’en finir. Les lames ont coulé sur la peau de ses poignets et le sang a tranché le blanc trop pur de la baignoire. L’eau a monté et s’est mêlée au rouge.

De sang et d’eau, chanterons les satans de l’autre côté du réel. Il aimait trop la vie sans le savoir, à trop se déchirer à espérer quelque chose on finit par le haïr, le temps est venu de prendre ses clic et ses clacs et de s’envoler.

Pardonne-moi.

Pardonne-lui, oui, il comprendra ses erreurs un jour ou l’autre, il rencontrera quelqu’un qui le sauvera, ne le blâme pas, ce sera plus douloureux pour lui que pour tous les autres.

Il croyait connaître la solitude, il croyait avoir été abandonné de toute envie. Il se trompait, mais il lui faudra encore quelques années de ténèbres pour en prendre finalement conscience. Dieu réserve une punition des plus sévères aux enfants qui ne profitent pas de ses cadeaux inestimables. Il leur faut bien finir par apprendre la richesse d’une vie.

C’est étouffant, c’est écrasant et ça broie le cœur, c’est sûr, mais tu sais il est mort et en même temps il demeurera quelque part, ne t'en fais pas tant pour lui, il sera là, quelqu’un part dans l’infini d’un rêve oublié entre deux sommeils. Tu penses à quelque chose ?

Mars, pourquoi pas… C’est vrai que là-bas il pourrait apprendre ce que veut dire espoir, oui, je crois que c’est une bonne idée, tu as raison. Mars. Une terre de feu où son âme couleur cendre pourrait retrouver ses couleurs et regagner l’horizon des beaux jours.

Le crépuscule se perd sur les idées nébuleuses d’histoires fantastiques de mort et d’amour mélangés. L’espoir est toujours là, ne te fie pas à l’apparence trompeuse de ce corps blanc baignant dans une eau bien trop écarlate.

Son âme ira sur la terre rouge et errera. Un jour nous mettrons sur sa route quelqu’un d’assez illuminé pour lui donner envie d’aimer. Ça sera beau, tu verras…

Croisons les doigts.

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[Parce que décidemment, je n'arrive pas à m'en défaire :p]

Putain,

Purée,

Touchée,

J'ai le coeur au bord des yeux,

Des ptites larmes..

Faites que ca ne cesse jamais