[T]BaD G!r{ : Le Dawua Chez les Sœurs

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Une longue suite très en retard



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Ces derniers temps je m’était affaiblie, j’alternais les moments de déprimes, et les sourires hypocrites. Le départ sur cette île paradisiaque était pour moi un grand souffle d’air frai, des vrai vacances, et Bill m’aidait à reprendre des forces, je m’était senti bien. La veille pour la première fois depuis longtemps je n’avais pas eu besoin de somnifère pour dormir, juste de fermer les yeux et de voir son visage apaisant. Mais je savais que je n’avais pas le courage de me battre contre Christ. Elle connaissait mes points faibles, et même si elle n’arrivait pas à l’avoir, elle ferrait tout pour que personne ne l’ai et surtout pas moi.

Je restait dans ma chambre toute l’après midi, le soleil et le paysage que j’avais trouvé magnifique la veille, m’étouffait maintenant. Je préférait être allongé sur mon lit à écouter de la musique en fermant les yeux, les stores baissé, la pièce envahie d’une lumière grise. Il valait mieux ça plutôt que de sortir et d’affronter Christ.

Dans le salon
Christ : On va à la plage ?
Tom : Ok
Bill : Je vais prévenir Lola.
Christ : nan c’est pas la peine, elle se sentait pas bien, elle préfère rester ici.
Bill : Je vais rester avec elle alors au cas où.
Christ (en lui attrapant le bras) : mais nan c’est pas la peine, c’est rien, tu vas pas te priver pour elle.
Bill : Mais je
Christ : Viens ! allez on est parti.

Sur la plage, Lus, George, Gustave et Tom, faisaient un beach volley. Bill, lui restait allongé sur sa serviette de bain à écouter de la musique, il n’avait pas envie de s’amuser, pas tant que Lola serait seule dans sa chambre.

Christ était rester avec lui espérant se rapprocher de lui, mais toutes ses tentatives de conversations restaient vaines, il répondait à ses questions, sans lui proposer d’ouverture de réponses.

Christ prit son portable quelques instants et envoya un texto.

Christ : Tu vas cramer comme ça, attends je vais t’étaler de la crème solaire.

Avant que Bill ne puisse rejeter sa proposition, Christ était déjà à califourchon sur son dos, et lui étaler une épaisse couche de graisse sur le corps. Bill se retourna tant bien que mal et lui attrapa les poignet pour qu’elle arrête son numéro, il était loin d’être dupe.


Dans la chambre de Lola

Bzzzzz Bzzzzz
Nouveau message de Christ :
« Tu devrais prendre l’air au balcon, profites du paysage… »

Je me levais et allait ouvrir les volets pour voir de quel paysage elle parlait.

Je sorti et les chercha des yeux, je vis alors Christ à califourchon sur Bill, qui lui était allongé sur le dos. Le rire cristallin de Christ me déchira les tympan, résonant dans ma tête. Jamais je n’aurais pensé qu’elle l’aurait aussi facilement, que Bill se laisserait avoir comme ça. Pas après hier soir, après ce matin, où j’avais cru je ne sais pas pourquoi qu’il éprouvait quelque chose pour moi. Je retournais dans la chambre, les larmes aux yeux, ma vu se brouillait, des vertiges me prenait. Ce n’était pas mon égaux qui était blessé, c’était un mal encore plus fort. Ce mal qui vous empêche de penser, de bouger, qui vous fait perdre toutes vos forces, qui rend votre respiration douloureuse, l’air que vous avaler est comme un poison qui s’insinue dans votre corps. Comme une c***** j’étais retombé dans le panneau, je m’était laissé piégé, je n’avais pas seulement cru qu’il avait des sentiments pour moi, j’en avais à mon tour éprouvé pour lui. Je devrais presque remercier Christ, car Bill ne parait finalement pas si différent des autres. Il a du s’intéresser à mes écrits, juste pour mieux m’atteindre, pour plus de souffrance. J’essaya de traîner ma carcasse jusqu’à ma commode, j’ouvrit le tiroir, et cherchait à tâtons une boite de médoc. Je tira violemment sur le tiroir afin de le retirer de la commode, il tomba par terre, vidant son contenu sur le carrelage. La seule boite était vide, je fouilla dans toute ma chambre, mes bagages, mon sac à main, rien. Toujours en pleure, mais sans vraiment m’en rendre compte. Je m’adossa contre un mur, les genoux replié contre ma poitrine, j’entendis des pas dans l’escalier, aucune idée de l’heure qu’il était, j’étais comme ça depuis longtemps.


Sur le plage

Bill : C’est bon j’ai pas besoin de ton aide, dégage !
Christ : Quoi ? ah ah ah ah oh mais je sais que tu rigoles Biill
Bill : Nan je rigole pas

Il la fit valser sur le côté, se leva et reparti en direction des bungalows.


Dans la chambre

Toc Toc Toc

Moi : Qui es-ce ?
Christ : C’est moi Christ, je peux entrer ?
Moi : Oui

Elle rentra dans ma chambre et vint s’assoire près de moi.

Christ : hé ma chérie, je suis désolé, vraiment. Mais tu vois, c’est mieux comme ça. C’est pas un mec bien, il te ferait du mal je suis sure, je l’ai repoussé. Il jouera pas avec toi, je suis désolé, c’est lui tu sais, il faut plus qu’on laisse un mec se mettre entre nous.
Moi : Oui tu l’as vraiment repoussé ?
Christ : Bien sure ! quand j’ai compris qu’il jouait avec nous deux en même temps.

Christ était venu au départ pour me demander de l’aider. Mais quand elle me vis, elle comprit que je n’avais pas assisté à la scène ou Bill l’avait littéralement envoyer valser. Elle se dit alors qu’elle avait largement gagné la partie, même si elle n’avait pas eu Bill elle non plus. Elle m’avait fait souffrire, elle m’avait prouver, même si les fait était autre, qu’elle avait toujours ce qu’elle voulait. Elle s’assurait ainsi ma total obéissance. Elle était comme femme qui venait de se faire élire miss univers, et qui enlacerait la perdante en disant que l’autre méritait tout autant de gagner. Mais qui serait trahi par son large sourire hypocrite qui dirait clairement « t’avais aucune chance contre moi, je suis la meilleur, tu seras jamais que la deuxième ». C’est dans cette hypocrisie total, qu’elle me prit dans ses bras. Même si je savais que c’était le mal incarné qui me susurrait de ne pas m’inquiéter, qui m’aida à me refaire une beauté, et qui insista pour qu’on aille ne boite, je la suivais. J’aimais danser avec la mort.


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