[T] Rêve éveillée.

SUITE

Ouaah ouaah ouaah ... !
Bon je sais c'est pas très construit comme phrase mais bon je fais comme je peux .Je fais avec ce qui me vient à l'esprit au moment ou mes doigts tapotent sur les touches de mon ordinateur.
C'est juste pour moi , devenu indispensable de venir tous les jours voir si un autre écrit à été mis .
Et mon sourire est revenu ce matin , quand je suis arrivée sur ta fic et que j'ai vu que tu avais posté

J'ai vraiment aimé le premier paragraphe , sur l'art du dessin .
Il était vraiment très bien écrit .
Bon tout est bien mais en particulier les dernières phrases : " Je tire les dés , à son tour .Sauf qu'il y a une chose qu'il ne sait pas .Il perdra.Le six l'emportant sur le un .Minable un "

Mon message est minable aussi , oui ...
Je ferais mieux la prochaine fois .

Bisous
ta droguée qui pense le mot au plus haut point .
(L)

Anais : J'avoue, la tentation est à sn comble quand c'est Tom. Tout le monde sombre, du moins moi. Et toi. Alors on à qu'à dire qu'on est tout le monde =)

Ma droguée : Ton message n'est pas minable loin de là. Je pense le mot à m'en broyer la cervelle (L)

Je vous suis reconnaissance pour tous ces " suites " ! Tenez.

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Il s’approche, me touche les lèvres avec les siennes. Au bout de quelques minutes il passe sa douce main sous mon t-shirt. Mon dos se cambre à la sensation de sentir ses doigts se balader dans le creux de mes reins. Je me mets sur la pointe des pieds, il glisse un sourire. Je lui embrasse le cou et sans qu’il le voie, une larme perle de mes yeux pour atterrir sur son t-shirt. Il m’ôte mon haut noir et sa casquette tombe à terre. Son t-shirt XXL rejoint le mien. J’admire avec regret ses abdos et pectoraux. Deux belles joues. Mes mains les caressent, mon jean glisse à terre, suivi du sien. Nous nous allongeons sur le lit bien confortable. Nos corps s’enfoncent. Son membre se durcit et il ôte le peu de tissu qu’il reste sur ma peau. Je fais de même. Une douce nuit de folie s’entame. Ses baisers ont le goût du sucre, les miens de sel. Un mélange sucré salé qui s’accorde à merveille, pour des papilles des plus gastronomiques. Je suis à califourchon sur lui et les vas et viens ne cessent. Ils s’accélèrent, s’accentuent. Je sais pourtant qu’il ne me fait pas l’amour. Il me baise, comme toutes ces autres. But recherché. Mon corps se cambre, je le domine, ma tête vire en arrière, la bouche entre ouverte. Une larme coule sur mes joues, encore une, mais je l’efface très vite. Ses yeux fixent les miens et descendent sur mes seins. Regarde les bien, tu ne les verras sans doute plus jamais. J’arrive au moment extrême. Ses mains sur mes hanches, instant suprême. J’atteins l’orgasme avec excellence. C’est vrai que c’est un bon coup. Il a raison de s’en vanter. Il sourit en entendant mes gémissements de plaisir. Alors que ma jouissance est achevée, la sienne n’est pas encore atteinte. Ce que je voulais. Parfait. Je me retire de lui, ne lui laissant pas le temps d’atteindre l’extase.

TOM : Qu’est ce que tu fais ?

Il est surpris, désagréablement surpris. Ce soir, il ne goûtera pas à l’orgasme. Il ne jouira pas, monsieur. J’enfile mes habits. Un regard de peste a pris possession de mes yeux. Je le regarde allongé sur le lit les mains se tenant comme s’il tenait encore mes hanches, l’air niais. Il à l’air d’un abruti. Je pourrais presque voir son sexe me dire « Et moi ? C’est quand que je crache ? » Pauvre chou, pauvre con. Dommage pour lui, point pour moi. Je le regarde à nouveau.

MOI : C’est vrai que tu es un bon coup.
TOM : Mégane bordel qu’est ce que tu fous ? Tu m’as coupé en plein dedans !
MOI : J’en ai rien à foutre. J’ai bien jouis, moi.

Je lui donne un sourire narquois et pars de la chambre, de l’appartement. Je me l’imagine encore sur le lit, ne sachant pas comment réagir. Je l’ai laissé en plan en seulement trois minutes. Record. Monsieur séduit les filles et en profite. Monsieur charme les demoiselles et couche avec une autre le soir même. Monsieur fait son salaud, à présent qu’il voit ce que ça fait, se sentir con.

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Là , je dois avouer qu'elle est très futée ^^
Le laisser en plan comme ça , lui faire comprendre qu'il ne domine pas toujours , c'était une très bonne idée .

Pour une fois , il va peut être réfléchir sur la façon dont il traite les filles ....

Encore et toujours du plaisir en te lisant .
Sa ne s'arrêtera jamais , je le sais .
Tes mots sont gravés en moi pour l'éternité .

Tes mots me touchent comme jamais personne n'a réussi à le faire .Rien que pour ça , une fois de plus , je te donne toute ma reconnaissance et tout mon bonheur ,pour que tu saches ce que je peux ressentir en te lisant .

Ta droguée
(L)

Encore. Le dialogue dans cette suite, est plus important que d'habitude.

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Je rentre chez moi, on toque. Il m’a suivit. J’ouvre et il entre avec colère. Une de ces colères que je n’avais jamais douté pouvoir être auparavant. Il est encore plus séduisant quand il s’énerve, le pauvre chou mal baisé. Il claque la porte et reste immobile face à moi. Moi, je fais la fière. Je fais l’indifférente. La surprise.

TOM : T’es qui pour me faire ça ? Tu m’expliques pourquoi tu m’as fait ce coup ?
MOI : Et t’es qui pour croire que t’es quelqu’un ? T’es qu’un merdeux Tom. Je t’expliquerai après que tu m’aies expliqué pour cette pimbêche que tu traînais aux bras hier soir après m’avoir fait ton coup charmeur de la guitare.

Il baisse la tête. Touché, bientôt coulé. Iceberg en vue, il va droit au naufrage. Plus un bruit, plus un seul. Ca deviendrait presque troublant. L'opposé de la mer qui se tient dans ses yeux, elle, si calme.

MOI : Expliques moi Tom. Vas-y. Portes ce que tu as entre tes jambes. J’ose espérer que les journaux à scandale mentent, mais voyant ta réaction, ils ne disent que trop vrai.
TOM : C’est vrai j’étais avec elle hier. J’ai couché avec elle. Rien de plus.
MOI : Parce que c’est pas assez suffisant pour monsieur le grand tombeur ?
TOM : Mégane on est pas ensemble à ce que je sache !
MOI : A qui la faute ? Monsieur est dans un lit différent chaque soir. Monsieur se croit toutes les avoir. Il en faut au moins une qui te montre la réalité en face. Une qui te montre que tu n’es qu’un pauvre abruti. Je suis cette une. Je ne suis pas une de ces niaises prête à coucher avec la première star venue non. Je ne suis pas un garage et encore moins une dépanneuse. J’avais espéré qu’en restant avec toi, tu oublierais un peu toutes les autres. Sotte que j’ai été. J’avais espéré comme un peu toutes ces filles, que tu ne veuilles que moi et que tu me le prouves. Tu l’as bien fait jusqu’à hier. A me faire le coup du chasseur qui veut sa proie et qui ne la lâcherait pas. A m’emmener dans cet endroit peu connu où vous répétez. A me faire le coup de la soirée DVD. Tu leur fais à toutes ? Tom, si tu n’étais pas guitariste, j’aurais pu jurer que tu sois comédien. Un acteur hors norme. Mais en attendant, tu es le plus bel enfoiré de guitariste que je connaisse. Maintenant sors de chez moi. Et ne retentes pas un de tes coups minables dans lequel je suis désespérément et joyeusement tombée. Je ne ferais pas deux fois la même erreur. Tes beaux yeux ne me feront plus d’effet. Tes beaux yeux sont vides à présent. Et tes couilles toujours pleines. Dégages de là.

Je pleure. Il ne m’a pas lâché du regard et ne me lâche toujours pas. En quelques jours, je me suis aperçue être tombée sous son charme, irrésistible. Et maintenant, j’ai envie de me mordre les doigts à m’en arracher les phalanges. Sa respiration s’est accélérée, la mienne est saccadée. Maintenant il sait. Il sait que la fille qui se tient devant lui ne lui est pas indifférente. Que son cœur lui a ouvert ses portes pour mieux les refermer. Un coup de poing et voilà que ces portes se fracassent sous cette force. Sentiment incontrôlable. Je m’étais pourtant juré de ne rien ressentir pour ce bel étalon. Jamais. J’ai juré et pêché. Mon cœur s’est emballé dans la folie d’un souffle court. Mes larmes ne cessent de couler. Je me mets dos à lui. La fierté est toujours là, il ne dira pas un mot ce soir. Pas un. Il tourne ses talons et s’en va. Le fracas de la porte résonne encore dans mes tympans. Porte de mon cœur, porte de chez moi : elles hurlent toutes et ne demandent qu’une chose. Qu’on les ré ouvre pour y laisser entrer l’amour. J’attends. Encore. J’espère. Je pleure. Il ne reviendra pas. Normal. J’espère mais espère en vain. Je me crois dans un film américain où l’homme revient et serre la fille dans ses bras, lui demandant de le pardonner. Sauf qu’on est en Allemagne ici. Et qu’on ne tourne pas Le destin de Lisa. Alors j’attends et tombe à genoux. Mes sentiments ne se contrôlent plus. Mon cœur me crie de lui courir après et de demander pardon. Ma raison l’inverse. J’écoute ma raison, au risque de le regretter à jamais. Je préfère montrer à Tom qu’il en fait souffrir plus d’une. Bien que je me foute des autres, il m’a fait souffrir moi en me charmant. On jouait un jeu, il me charmait, je ne succombais pas. Bientôt il savait qu’il allait m’attraper dans ses filets mais s’en est pourtant allé jouer avec une autre. Cette fois. C’est moi. Moi qui avais perdu.

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Voilà pour vous.
J'espère ne pas vous décevoir..
Dites le moi, sinon.

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Le soleil se couche puis se lève. Il m’éblouit. Je lui demande d’aller un peu plus loin, rien à faire. Il refuse. Forcée de me lever à mon tour. Je n’ai cours que l’après-midi aujourd’hui. Je repense alors au cours d’anglais que je dois donner ce matin. Vite, je suis en retard. Je me douche. Enfile des habits. Sors. J’arrive et voilà que le cours commence. Il se termine. Je ne veux pas rentrer chez moi, j’en profite pour faire un peu de lèche vitrine. Une robe rose noire et blanche. Sublime. Arrivant quelques centimètres plus haut que le genou. Le prix, cent quarante-trois euros. Je ne la porterais que dans mon imagination, ça me conviendra. Je rentre finalement chez moi. Un bout de papier déchiré se tient dans cette boîte aux lettres. Un pass accompagne le papier. Sur ce dernier est écrit « Dans deux jours. Tom » Il était venu. J’avais compris son message. Je le déchire. L’envie de déchirer le pass me vient. Envie qui me susurre à l’oreille de le faire. Trouble. Perdition. Je ne le fais pas. Je garde ce pass qui me servira de clef pour la porte de la déchéance. Avec ce pass, j’ouvrirai mon cœur pour mieux qu’il le brise. L’idée de le voir à nouveau me fait frémir. Frémir d’envie. Frémir de peur. Doute perpétuel.

Mes cours se déroulent bien. Le soir je me retrouve allongée sur le canapé, prête à m’endormir devant une de ces séries à mourir d’ennui. Mon téléphone sonne. Il me sort de cet état, mi endormi, mi réveillé. C’est un homme. Je ne le connais pas mais bien vite j’apprends que c’est le propriétaire du magasin de musique où j’ai déposé mon CV. On parle, je bafouille. Il rigole. Me dit oui. Oui. Un oui qui me donnera de l’argent. Un oui qui me donne le sourire. Je travaillerais selon mon emploi du temps. Je décide de me rendre immédiatement à ce magasin, en pleine ville. Nous parlons. Je travaillerais durant le temps où je n’ai pas cours, la journée se finissant à 19h30. Parfait.

Les heures s’écoulent, les journées aussi. Nous sommes « dans deux jours ». Ce soir, ils se produisent dans une grande salle. Les filles de mon cours ne m’adressent plus la parole, mon agressivité se faisant aussi grande que mes pensées. C'est-à-dire, immense. Il est temps. Souffle court, je m’y rends. La salle est remplie. L’oxygène manque, toutes ces filles le savent bien. Quelques unes se hissent du haut de leur pointe des pieds et penchent leur tête en arrière. Aspirer le peu de molécules d’oxygène. Voilà ce qui les hante. Respirer. Il faut respirer, le temps qu’ils arrivent. Je n’utilise pas ce pass, je suis derrière. Je les ai déjà vu. Je laisse les autres se bousculer jusqu’au premier rang pour avoir l’espoir d’obtenir un regard de l’un des quatre musiciens. Futilité. Tout va trop vite, je ne perds pas une miette. Un pigeon affamé ne ferait pas le poids contre mes oreilles. Je picore toutes les miettes de ce concert. Rien pour le pigeon. Le voilà mort. Mort de ne pas avoir goûter à cette miette. La fin sonne. Je m’approche de la scène tandis que tout le monde s’en éloigne. Il me sert, ce pass. Un vigil m’emmène non sans rapidité. Un couloir. Long couloir illuminé. Mon cœur bat si fort qu’il se déplace. Le mien n’est plus à gauche mais à droite. Une porte dont ce que je tiens est la clef. Il la pousse. Je les vois. Les rires se transforment en silence. Surprise. De mauvais goût peut-être. Tom se lève. Regarde les autres. Ils s’en vont, me glissant un bonsoir accompagné d’un sourire. Je leur rends. Ils nous laissent. Tous les deux. Les miroirs reflètent nos silhouettes, face à face.

TOM : Des explications s’imposent.
MOI : Je crois oui.

Son sourire n’est plus. Il mord ses lèvres de l’intérieur. Anxieux ? Nous nous asseyons. Ca commence. Paquet de pop corn à la main j’écoute ce qu’il dit. Si seulement j’avais eu ce paquet. Ca m’aurait évité de me manger les phalanges.

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