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| [T] Ich suche nach meinem Regenbogen | |
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+7QueenOfSuburbia x-sadie-x *Ondine* Exotik Rob' Sunshine_. Olakolai 11 participants | |
Auteur | Message |
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Exotik Ich Bin Da
Nombre de messages : 2848 Age : 35 Ma localisation : Suivez le son de l'Ocarina... Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [T] Ich suche nach meinem Regenbogen Mer 29 Sep 2010 - 16:30 | |
| As-tu eu le temps de le mettre à l'écrit depuis ?
On l'attend avec grande impatiente x) | |
| | | Lysanxia Modératrice
Nombre de messages : 6949 Age : 124 Ma localisation : Dans un kinder surprise. Date d'inscription : 05/04/2007
| Sujet: Re: [T] Ich suche nach meinem Regenbogen Ven 1 Oct 2010 - 23:15 | |
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| | | Olakolai Heilig
Nombre de messages : 4257 Age : 31 Ma localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 02/05/2010
| Sujet: Re: [T] Ich suche nach meinem Regenbogen Dim 3 Oct 2010 - 10:14 | |
| J'ai comemencé, oui ! Je vais essayer de la poster aujourd'hui... ! | |
| | | Exotik Ich Bin Da
Nombre de messages : 2848 Age : 35 Ma localisation : Suivez le son de l'Ocarina... Date d'inscription : 11/04/2007
| | | | Olakolai Heilig
Nombre de messages : 4257 Age : 31 Ma localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 02/05/2010
| Sujet: Re: [T] Ich suche nach meinem Regenbogen Dim 3 Oct 2010 - 10:26 | |
| Ce midi, ça devrait le faire. Voir avant. Bref, j'y retourne - Spoiler:
Je viens de relire l'épilogue que j'ai écrit il y a des mois... ça m'a fait bizarre. J'ai des frissons. C'est très prétentieux ce que je dis, mais tant pis. J'ai hâte de pouvoir vous le faire lire. Ca sera bientôt. Ce chapitre, deux autres, et voilà. EDIT : Pardon pour le double post : | |
| | | Olakolai Heilig
Nombre de messages : 4257 Age : 31 Ma localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 02/05/2010
| Sujet: Re: [T] Ich suche nach meinem Regenbogen Dim 3 Oct 2010 - 11:06 | |
| Kapitel 15
Je suis insupportable. Je le sais, ils me le disent tous les jours. Mais comment est-ce que je pourrais faire autrement ? Je n’ai plus rien. Plus rien. Plus que des textes à écrire et à mettre en musique, des textes bourrés de hurlements et d’appels au secours pour qu’ils reviennent tous les deux. Je n’ai plus que la musique, de nouveau. Je n’ai plus que la musique pour eux.
- Mais vous le faites exprès ou quoi! hurlé-je à en faire sursauter les musiciens. Ca fait cinquante fois que je vous dis : "Ralentissez à la fin mais sans baisser le son"! - Oh ça va, moi je me casse, tu me soûles Bill
Nous nous tournons tous vers Georg, et je sens comme un poids qui tombe dans mon estomac. Pour que lui en vienne même à tout lâcher, à ne plus en pouvoir, c’est que, vraiment, ça va trop loin. Il a la tête baissée pendant qu’il range sa basse dans sa housse et le voile de ses cheveux cache son visage. Mais quand il se redresse, ses yeux verts flamboient, ses lèvres sont pincées et, sans un mot, il débranche son ampli, enroule un peu le fil et sort de la salle, sa basse sur le dos. Andreas affiche une mine contrariée, et Gustav semble plus exaspéré qu’autre chose. Moi, je vais mal. Georg est très important pour ma petite personne, et au fil des mois, il est devenu un peu comme un grand frère… et de le voir si déçu de moi, c’est très difficile. Je n’ai plus aucune fierté, je n’ai plus rien dont je puisse être fier, d’ailleurs. Je raccroche mon micro et cours à la suite de Georg.
- Georg, attends !
Il ne devait pas s’y attendre, mais son visage est encore trop marqué par la colère pour pouvoir laisser toute autre expression s’afficher. Il se retourne, se fige, et me fixe de son regard noir.
- Ecoute… je suis désolé. Tu me connais, c’est pas contre vous. C’est juste… - C’est pas le problème, Bill. On sait bien que c’est pas contre nous, mais ça change rien. T’es quand même tout le temps en train de nous gueuler dessus et à la fin ça devient vraiment lourd. On peut pas travailler comme ça, tu nous stresses! - Je vais essayer de faire un effort.
Je me sens tellement petit… Un enfant qui a fait une bêtise, tout simplement. Un peu comme quand Tom et moi faisions les fous à la maternelle et que le soir maman nous réprimandait. C’est pas marrant de faire des bêtises seul, Tom… Le visage de Georg se radoucit. Il pose sa basse et tend la main. - Donne-moi ton portable. - Pourquoi ?
Il ne répond pas mais ne bouge pas et attend. Je sors mon téléphone de ma poche et le pose dans sa main aux doigts cornés. Il prend le téléphone – comment ça se fait qu’il arrive à le manier aussi bien aussi vite ? C’est pas un modèle commun, pourtant…-, cherche quelque chose, puis le met à son oreille. - Bonjour, c’est Georg. Tu vas bien ? Oui oui, nous ça va. Je te dérange ?… Ah bah ça tombe bien alors. Ecoute, Bill nous a un peu parlé de toi et on voudrait savoir s’il serait possible de te rencontrer… Tu pourrais venir dès demain ? … Ah non mais on t’invite, on te paie le billet, bien sûr. Même l’hôtel si tu veux, mais si tu préfères je pense que Bill ne verrait pas d’inconvénient à t’accueillir… C’est vrai ? Ben écoute c’est super. Tu nous tiens au courant sur tes horaires de train ? Ok. Ok, ça marche. A demain, alors.
Il sait très bien que j’ai compris à qui il parlait. Il le sait très bien, et il en joue, en plus. Ca me rend fou de savoir qu’il lui parle et qu’elle lui répond, alors que ça fait plus de quatre semaines que je n’ai pas entendu le son de sa voix. Et à qui la faute, après tout? A moi. Pourquoi ne l’ai-je pas appelée? Je n’en sais rien. J’attendais qu’elle le fasse, je crois. Et rien. Sauf que là, ça change tout. Georg raccroche et glisse le téléphone dans sa poche. - Non mais t’es pas bien, toi! crié-je, reprenant un peu mes esprits. - Quoi ? - Tu l’invites comme ça, sans prévenir ? Mais t’as pensé à moi… ? - Oui, justement. - Et… et aux autres ? ! - Encore plus. T’arrêteras de nous faire chier, comme ça. Allez, viens, on y retourne.
Le traître ramasse son instrument et fait demi-tour avec un sourire satisfait. Je pivote sur moi-même, la bouche grande ouverte. J’hallucine. Ca fait des jours que je ne pense qu’à elle. A elle qui m’avait fait un peu oublier que j’avais perdu la moitié de moi-même. Son visage, sa voix, sa simplicité… tout en elle me plaisait. Même notre histoire a eu quelque chose d’unique. Et tout s’est brusquement arrêté, encore une fois. J’aurais du y être préparé, mais non. Elle arrive demain. Au moins, elle n’a pas été difficile à convaincre. Et elle a décroché en voyant mon numéro. Bon. Je secoue la tête, me tire de ces réflexions qui me donnent déjà le trac. Ce trac féroce que je ressentais avant chaque scène. J’avais oublié la sensation que cela fait. Wow, ça fait bizarre. Tom, je voudrais que tu sois là, je voudrais te raconter tout ça. Je voudrais que tu te moques de moi parce que je suis trop sentimental. Mais toi aussi tu l’as été, Tom, non ? Toi, ça t’a détruit. Moi, elle me redonne un peu de vie. Je rejoins le groupe dans la salle de répétition. L’ambiance est plus détendue, les mecs sont de bonne humeur. - Donc en gros, t’es en train de nous dire qu’il faut que la chanson soit prête pour demain? résuma Andreas. - Ouais, c’est à peu près ça, acquiesça Georg. - Bon ben on s’y met. - Attendez, attendez, interviens-je, de quelle chanson tu parles, là? - De celle-là.
Georg sort une feuille pliée de sa poche intérieure, et je reconnais mon écriture. Non, il n’a pas fait ça… - T’as fouillé dans mes affaires?! Rends-moi ça!
Comment a-t-il osé ? Ce texte a été écrit en plusieurs étapes. Le soir du départ de Stéphane, deux semaines après, trois semaines après… il a suivi les étapes de mon désarroi, mes réactions, mon manque. C’est horriblement personnel, entre moi et moi-même, et Georg n’avait pas le droit. Je comprends maintenant pourquoi je ne le trouvais plus… - Je savais que tu m’en voudrait, admet-il en tenant la feuille hors de ma portée. Mais je t’ai rarement vu écrire quelque chose d’aussi beau, Bill. Alors je l’ai prise et avec les garçons on a essayé de faire une musique qui y corresponde. Et demain, elle et toi, vous allez chanter dessus.
Je suis planté, là, outré. - Et c’est non négociable, ajoute-t-il. Point final.
Dernière édition par Olakolai le Dim 3 Oct 2010 - 11:28, édité 1 fois | |
| | | Exotik Ich Bin Da
Nombre de messages : 2848 Age : 35 Ma localisation : Suivez le son de l'Ocarina... Date d'inscription : 11/04/2007
| | | | Sunshine_. Heilig
Nombre de messages : 4101 Age : 30 Ma localisation : Paris Date d'inscription : 28/04/2010
| Sujet: Re: [T] Ich suche nach meinem Regenbogen Dim 3 Oct 2010 - 11:28 | |
| J'aime Georg. Il est trop génial! Je comprenne aussi qu'ils n'en puissent plus. Je sais que c'est dur pour Bill, mais il aurait pu la rattraper, ne pas la laisser partir, se raccrocher a elle parce que c'était la seule chose avec la musique qui le raccrochait a la vie. Mais heureusement que Georg est la. J'ai hâte de voir ce que la chanson donne vraiment, et comment Stéphane va réagir en apprenant tout ça . Finalement, on a bien fait d'attendre ! Suite! | |
| | | Olakolai Heilig
Nombre de messages : 4257 Age : 31 Ma localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 02/05/2010
| Sujet: Re: [T] Ich suche nach meinem Regenbogen Dim 3 Oct 2010 - 11:35 | |
| Je suis en train de suiter alors que j'ai des tonnes de révisions , je ne m'arrête plus et limite j'ai envie de vous donner la fin de l'histoire aujourd'hui, ce qui est... possible. Eventuellement. | |
| | | Exotik Ich Bin Da
Nombre de messages : 2848 Age : 35 Ma localisation : Suivez le son de l'Ocarina... Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [T] Ich suche nach meinem Regenbogen Dim 3 Oct 2010 - 11:36 | |
| Ben écoutes, même si c'est pas bien me mettre tes tonnes de devoirs de côté
Je suis preneuse !!! | |
| | | Sunshine_. Heilig
Nombre de messages : 4101 Age : 30 Ma localisation : Paris Date d'inscription : 28/04/2010
| Sujet: Re: [T] Ich suche nach meinem Regenbogen Dim 3 Oct 2010 - 11:45 | |
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| | | Olakolai Heilig
Nombre de messages : 4257 Age : 31 Ma localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 02/05/2010
| Sujet: Re: [T] Ich suche nach meinem Regenbogen Dim 3 Oct 2010 - 12:12 | |
| Lol je fais ça, là. J'écris. J'aimerais bien la finir assez vite parce que c'est mon petit bébé et je veux qu'elle soit en entier... parce que ça voudra dire que c'est la première fic que je finis ^^ Et je pourrai continuer "Kein Zurück" comme ça. Bref, ça avance, ça avance. | |
| | | Lysanxia Modératrice
Nombre de messages : 6949 Age : 124 Ma localisation : Dans un kinder surprise. Date d'inscription : 05/04/2007
| Sujet: Re: [T] Ich suche nach meinem Regenbogen Dim 3 Oct 2010 - 12:54 | |
| georg est genial parfait, extraordinaire .... il fait tout comme il faut, la chanson doit être belle il me tarde de lire le retour de stephane, la fin j'imagine que la mere des enfants à tom va mourir, et que bill en aura la garde un truc du genre je sais pas, il me tarde de te lire zuiiiteee | |
| | | Olakolai Heilig
Nombre de messages : 4257 Age : 31 Ma localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 02/05/2010
| Sujet: Re: [T] Ich suche nach meinem Regenbogen Dim 3 Oct 2010 - 13:04 | |
| Kapitel 16 Je suis dans un état de nerfs relativement ingérable. Je viens de rentrer du cimetière, Stéphane arrive dans deux heures et demi, j’ai la voix encore endormie et, comme par hasard, mon armoire est vide. J’ouvre la fenêtre et hurle à l’intention d’un des gardes du corps. - Hey! Donald ou Albert, peu importe! Il m’en faut un d’urgence pour repasser un truc, là! Vite! Les deux benêts se regardent et un des deux se décide enfin à monter sur le perron, avec une lenteur exaspérante. Je fouille dans ma pile de linge propre-mais-pas-en-état-d’être-porté et trouve de quoi m’habiller. On évite le cuir au mois d’août. J’opte pour un pantalon de jean, un T-shirt Dsquared et, dans ma boite d’accessoires, je démêle quelques colliers et en sors une grande chaîne, lourde et longue. Je descends avec mes vêtements et les balance à Ronald ou Jean-Jacques en lui indiquant que la planche à repasser est dans le grand placard. Je monte à l’étage en passant par la cuisine où j’attrape une cannette de coca et arrive, essoufflé, dans ma salle de bains. La respiration courte, j’ouvre la cannette. Et Pschiiiiiit. - Putain de bordel de merde ! Je dégouline de soda et de sueur, je colle. Immonde. Je me déshabille et grimpe dans la douche. Au moins, le coca m’a réveillé. Mais beurk, c’est dégueu. En m’habillant – au moins, Garfield a servi à quelque chose, c’est pas si mal repassé-, j’essaie de fredonner la chanson. Je dois bien admettre que la musique que les garçons ont composée est magnifique. Je suis sûr qu’Andreas a été inspiré par Tom… ou alors peut-être que notre histoire était si unique qu’il n’y avait également qu’une seule manière de la mettre en musique. Quoi qu’il en soit, même si je connais les notes par cœur, j’ai l’impression qu’il y a quelque chose que je n’arrive pas à saisir. Et ça m’angoisse. Je réalise que je porte presque la même tenue que celle que j’avais là dernière fois que j’ai vu Stéphane. A un détail près. Je fouille de nouveau dans la boîte et trouve le collier que j’avais mis. Je le mets au-dessus de l’autre, me regarde un peu – mon dieu, que je suis maigre…- et commence à me maquiller. Lorsque j’ai fini de me coiffer, il ne reste plus que trois quarts d’heure avant que je ne doive être à la gare pour récupérer Stéphane avec les garçons. Mon téléphone sonne. - Allô? fais-je en enfilant une chaussette. - C’est Gustav. On est dans la voiture en bas de chez toi, grouille.
- J’arriiiiive!
J’enfile l’autre chaussette en glissant mon téléphone dans uns sac que j’attrape au passage. Je choisis une paire de bottes assez soft et descends bruyamment les escaliers sur lesquels mes talons de fer claquent. Je prends une veste sans manche – tant pis, c’est du cuir- et sors quelques secondes au soleil avant de m’engouffrer dans la voiture. C’est Andreas qui conduit, ça vaut mieux. - Dis-donc, je rêve ou t’es à l’heure, là ? demande Gustav. - Ben quoi, ça t’étonne Gusty ? répond Georg, rayonnant.
- Oh ça va, hein. Démarre, Andreas.
Nous sommes lundi, et il y a beaucoup, beaucoup trop de circulation pour un lundi. Normalement, la gare n’est qu’à une demi-heure en voiture, mais c’est sans compter tous ces vieux qui roulent dix fois plus vite qu’ils ne marchent, ce qui revient quand même, au final, à une vitesse relativement ridicule. Si je n’avais pas pris depuis longtemps l’habitude de ne pas le faire, je crois que je me rongerais les ongles. Les garçons sont détendus, ils discutent de tout et de rien, mais je reste silencieux, la jambe agitée par un mouvement incontrôlable. Dans ma tête, je me répète encore et encore la musique et les paroles, je cherche désespérément ce qui manque à la chanson. Cet effort de concentration m’a finalement fait supporter le trajet et Andreas se gare devant la gare. Le train de Stéphane est déjà arrivé, et il est très difficile pour moi de ne pas me retenir de courir vers elle. Un peu de tenue, Bill. Elle est là, sur le quai, en robe légère blanche coupée par une fine ceinture ocre et avec des bottes marron assorties à son sac. Ses cheveux aux reflets auburn ondulent sur ses épaules étroites, et un joli trait de maquillage irisé met ses yeux en valeur plus que jamais. J’ai envie de l’embrasser, comme en juillet, mais je me retiens. Et si ce n’était rien ? Lorsque nous arrivons à sa hauteur, elle sourit et nous lui déposons tous un baiser sur la joue. Sans perdre de temps dans la gare bondée, nous retournons à la voiture, en direction de chez moi. - Tu as fait bon voyage? Ca ne t’a pas paru trop long? demande Georg.
- Non non, ça a été. Vu que je m’accorde quelques jours de pose dans les révisions en venant ici, j’ai lu un peu mes cours. Ca me fait plaisir de vous voir. Ca fait bizarre.
Elle est toute gênée, et sa peau de soie contre ma jambe me trouble profondément. Lorsque l’on arrive chez moi, elle trouve mon appartement comme nous l’avions laissé, plus ou moins, et Gustav monte sa valise à l’étage. Pendant ce tend, Andreas n’hésite pas. - En fait, on avait besoin de toi.
Stéphane est surprise, et je foudroie mon ami du regard. Va-t-il oser lui dire que je suis insupportable sans elle ? - On voudrait que tu chantes un duo avec Bill, poursuit-il.
Stéphane se tourne vers moi et souris. Je vois beaucoup de choses dans son regard. De la joie, de la timidité. Et en cet instant précis, une complicité mêlée de reconnaissance. Elle se tourne vers Andreas. - Ce sera avec grand plaisir. J’espère ne pas vous décevoir mais oui, j’accepte! Je n’en reviens pas…
- Alors si tu es d’accord, on y va tout de suite, dit Gustav en redescendant.
Georg lui fait signe de le suivre et nous repartons tout de suite chez Gustav. Elle ouvre grand les yeux, essaie de réaliser l’endroit dans lequel elle se trouve. Les musiciens se mettent en place et je branche le micro. - Tiens, voilà les paroles, dit Georg. Toi tu chantes ce qui est entre crochets. Bill va la chanter une fois et puis après on commencera. Prêt, Bill ?
- Prêt.
Je mens toujours aussi mal. L’intro commence, et j’ai l’impression que je n’arriverai jamais à la fin de la chanson. J’ai la gorge serrée, mais j’entame malgré tout le couplet, puis le reste. - Spoiler:
Je déteste pour toujours, je crois Le jour où tu as du partir Aussi inaccessible que tu sois J’aurais du te retenir. T’assoirais-tu encore sur une marche A attendre que je descende ? Appelle-moi, mon ange Je ne sais plus attendre Encore un soir à tes côtés Allongés sur le canapé Ta tête contre moi Ce n’est pas qu’une histoire Rien que pour un soir Plus jamais sans toi Des jours entiers sans pouvoir Composer ce numéro dans ma main Et à attendre sans savoir Si tu as oublié le mien Encore un soir à tes côtés Allongés sur le canapé Ta tête contre moi Ce n’est pas qu’une histoire Rien que pour un soir Plus jamais sans toi Tu sais là où nous sommes allés Et où je retourne chaque nuit? Tu sais, au coin de l’allée Sur la pierre où il est écrit Qu’il est parti Je pense à toi…
La chanson s’achève sur quelques notes au piano de Georg, et un frisson le long de mon échine. Je n’ai pas pu regarder Stéphane, et encore maintenant, je ne peux me tourner vers elle. C’est trop tôt, c’est trop vrai. - Qu’en penses-tu? demande Georg.
- C’est… très joli.
Elle ne ment pas, mais elle a compris, je suis piégé. Je ne vois pas comment je pourrais chanter ça avec elle… je te hais, Georg. - Alors on réessaie avec toi si tu veux bien. Ne t’inquiète pas, détends-toi.
Stéphane acquiesce, sourit nerveusement et prend le micro que Gustav lui tend. Je tourne furtivement la tête vers elle et nos regards se croisent alors que la musique commence. J’entame le premier couplet, la voix chevrotante. Puis c’est le refrain, où nos deux voix se mêlent. L’harmonie est stupéfiante, et la voix de Stéphane me pétrifie. Elle chante le second couplet seule… et je crois que c’est à cet instant que je réalise que ce qu’il manquait à la chanson, c’était elle, tout simplement. Elle, et elle seule. Et je cois que c’est à cet instant que je glisse, aussi, un " Je t’aime " à son adresse. Lorsque la chanson s’achève, personne n’ose parler. Nous n’avions jamais ressenti quelque chose de tel sur une chanson en répétition. C’est irréel. C’est poignant. Nous n’avons pas le courage de poursuivre plus, tant l’émotion emplit la pièce. Andreas nous dépose à la maison, Stéphane et moi, et nous donne rendez-vous le lendemain. Je me retrouve enfin seul avec elle, mais je n’ose la regarder. Nous sommes dans le salon, et je perds de précieuses minutes avec elle à me taire, comme je le fais depuis quatre semaines. - Pourquoi ne m’as-tu pas appelée ? chuchote-t-elle.
Je sursaute en la voyant s’approcher de moi. Elle m’embrasse doucement. - Pour la même raison que toi? réponds-je, timidement.
-Je crois, oui.
Je porte ma main à ses cheveux, et glisse l’autre au bas de son dos… | |
| | | Sunshine_. Heilig
Nombre de messages : 4101 Age : 30 Ma localisation : Paris Date d'inscription : 28/04/2010
| Sujet: Re: [T] Ich suche nach meinem Regenbogen Dim 3 Oct 2010 - 13:31 | |
| Ouah. J'ai besoin de mouchoirs. Vite. J'ai jamais autant eu les larmes aux yeux sur une fiction. Juste ouah. C'est beau, tout est beau. La précipitation de Bill, la beauté de Stéphane, ce qu'ils ressentent, la chanson, la chanson, l'enregistrement, l'émotion, ouah.
Chapeau bas, tu m'époustoufle a chaque fois! | |
| | | Olakolai Heilig
Nombre de messages : 4257 Age : 31 Ma localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 02/05/2010
| Sujet: Re: [T] Ich suche nach meinem Regenbogen Dim 3 Oct 2010 - 13:39 | |
| Si su savais comme vous me faites plaisir à commenter comme ça... J'ai décidé de la finir aujourd'hui. J'écris le dernier chapitre, puis ce sera l'épilogue. J'ai trouvé comment tout lier... Je voudrais écrire plus vite. Restez connectées ^^ | |
| | | Sunshine_. Heilig
Nombre de messages : 4101 Age : 30 Ma localisation : Paris Date d'inscription : 28/04/2010
| Sujet: Re: [T] Ich suche nach meinem Regenbogen Dim 3 Oct 2010 - 13:42 | |
| Je suis connectée toute la journée ! | |
| | | Lysanxia Modératrice
Nombre de messages : 6949 Age : 124 Ma localisation : Dans un kinder surprise. Date d'inscription : 05/04/2007
| Sujet: Re: [T] Ich suche nach meinem Regenbogen Dim 3 Oct 2010 - 13:47 | |
| cette chanson est trop belle, vraiment les deux sont vraiment très amoureux ça se sent !! je suis contente pour bill mais tout n'est pas finie !! allez zuiiiteeee | |
| | | Olakolai Heilig
Nombre de messages : 4257 Age : 31 Ma localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 02/05/2010
| Sujet: Re: [T] Ich suche nach meinem Regenbogen Dim 3 Oct 2010 - 15:00 | |
| Merci pour la chanson, j'ai galéré un peu ^^ Bon, les filles, je vous annonce que l'ULTIME CHAPITRE (avant l'épilogue) arrive. Et pardon, il est assez long... | |
| | | Olakolai Heilig
Nombre de messages : 4257 Age : 31 Ma localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 02/05/2010
| Sujet: Re: [T] Ich suche nach meinem Regenbogen Dim 3 Oct 2010 - 15:12 | |
| Kapitel 17
Stéphane est repartie, mais ce n’est plus comme avant. Nous savons tous les deux à quel point nous tenons à l’autre. On s’appelle tous les soirs, et entendre son accent à l’autre bout du téléphone me fait le plus grand bien. Tout le reste de sa personne me manque, cependant. Je pense que j’irai en France pour quelques temps. Nous avons enregistré rien que pour nous la chanson de notre rencontre. Les garçons comprennent que c’est personnel… et je ne sais comment les remercier pour tout ce qu’ils ont fait pour moi. Surtout Georg… que serais-je sans lui aujourd’hui ? Est-ce qu’il vient te voir, Tom ? Sûrement, mais pas la nuit. Et Alina, est-ce qu’elle vient encore ? J’ai vu qu’elle t’a laissé une photo des petits… ils sont beaux, je sais de qui ils le tiennent. Je comprends maintenant ce que tu as ressenti en voyant Alina, je sais ce que c’est que de tomber amoureux et de ne plus voir rien d’autre que ça. Je sais que je mourrais pour elle… Je regarde l’écran de mon téléphone et vois la dernière minute du 31 Août s’éteindre. - Joyeux anniversaire, petit frère…
Je passe mes doigts sur notre date de naissance et l’embrasse furtivement. Je dois déjeuner avec la famille et les garçons tout à l’heure, mais je veux rester avec toi cette nuit. J’espère que de là haut tu célèbres ça dignement. Je n’aurais jamais cru passer un anniversaire sans te serrer dans mes bras… comment ai-je tenu jusque là ? Bonne nuit, Tom. * Je ne suis plus habitué à me réveiller en grelottant, mais Septembre a amené avec lui une fraîcheur matinale très désagréable pour mes bras nus. Je ramasse mon sac, dis au revoir à Tom et rentre à la maison me préparer en vitesse. A midi pile, maman sonne à la porte et je vais lui ouvrir, les cheveux enroulés dans une serviette. - Bon anniversaire, dit-elle en me tendant mon cadeau, rayonnante.
- Merci maman. Tu peux le poser sur la petite table et t’installer sur le canapé. Sers-toi à boire si tu veux. Je termine de me préparer et j’arrive. Ah oui, et si quelqu’un sonne, tu peux ouvrir et leur dire ce que je viens de te dire.
Elle fais oui de la tête et un signe de main qui doit vouloir dire "Vas-y, vas-y, dépêche-toi". Je remonte me coiffer et me maquiller et lorsque je redescends –près d’une heure plus tard, je dois le dire-, tout le monde est dans le salon et une pile de cadeaux est dressée sur la petite table. Je ne sais pas ce que ça peut être, je ne sais pas où ils ont pu trouver des idées. Je n’ai besoin de rien de matériel. J’ai le droit à un "Joyeux anniversaire!" collectif et d’une tonalité plutôt grave, puisque les seules femmes présentes sont ma mère et la copine de Georg. Ils savent tous que j’ai horreur d’ouvrir les cadeaux devant les gens, alors nous passons simplement à table. Pour l’occasion, j’ai demandé les services d’un traiteur – "sans légumes verts, s’il vous plaît" - et maman a acheté un dessert. Ma journée s’écoule donc agréablement, entouré de presque tous ceux auxquels je tiens le plus – Stéphane m’a appelé ce matin, ce qui explique aussi mon retard- et lorsque maman dit qu’elle doit partir – déjà partir -, nous n’avons aucune notion de l’heure. Georg et Tania partent aussi et Gustav et Andreas restent passer la soirée avec moi. Nous décidons de sortir dans un bar du coin. Vers cinq heures du matin, nous décidons de rentrer. Andreas, qui n’a pas bu, ramène Gustav chez lui, puis me dépose chez moi. - Bill, dit-il en se garant, tu vas voir. Il y a un cadeau de ma part et… et les lettres de Tom. Il m’avait demandé de te les remettre pour ton anniversaire. Voilà… Bonne nuit.
Je claque la portière et vois la voiture s’éloigner. Je rentre chez moi en passant entre les deux gardes du corps et devant les fans rescapées qui sont venues me souhaiter un joyeux anniversaire. Je lance un vague "merci" avec un faible sourire, un signe de main et je rentre chez moi. Là, sur la table, j’essaie d’ouvrir les cadeaux dans l’ordre, mais je lorgne sans cesse le petit calepin avec une lettre sous un élastique. C’est son écriture. Tant pis, après la montre que m’a offert ma mère et la ceinture de Gustav, je prends le calepin et lis la lettre. " Je sais que tu n’as pas compris ce que j’ai fait, petit frère. Je t’avoue que parfois moi-même je me pose des questions. Tout le temps, en fait. Je me demande comment cela aurait pu être sans elle et sans tout ça. C’est trop tard maintenant, c’est pour ça que j’affiche toujours cette mine de positivisme. Je ne veux pas t’imposer mes tourments, enfin, pas plus que tu ne peux le supporter. Je sais que tu es fort, petit frère. Tu es né dix minutes après moi, s’il te plait, vis deux fois notre vie. Je t’attendrai, crois-moi. Tu seras toujours le premier dans mon cœur, le premier avant tout. Pardonne-moi cette erreur, ce faux pas que je ne peux pas retirer. J’ai voulu jouer au con, Bill, comme d’hab. Voilà, ce sera ma signature dans ce monde. Tom Kaulitz, le jeune con qui s’est brûlé les ailes. Je t’aime. Tom." Ces mots de lui me ramènent brusquement plusieurs mois en arrière, jusqu’au moment où je lisais ses premiers mots. Ma gorge se serre, j’ai mal au ventre. Je veux tout garder de lui, et en même temps tout découvrir. C’est le dernier mot que j’ai de lui écrit de sa main. D’ailleurs, son écriture est plus laborieuse. J’ouvre le calepin et tombe sur la première date. " Dimanche 11 Novembre Je suis à l’hôpital et Bill vient de partir. Je dicte tout à Andreas, même si ça fait un peu bizarre. S’il se moque de moi, je le taperai. Je demanderai à l’infirmière de le faire, en tous cas. J’ai demandé à Georg de prévenir Alina, quand même. Même si Bill ne voudra pas la voir. J’aimerais bien ne pas rester à l’hôpital, mais je n’y crois pas trop. J’ai peur, je suis fatigué. " En parcourant le journal, je réalise qu’il y a des lettres pour presque tous les jours. Elles sont assez courtes, en général. Je décide de lire un message par jour, je ne peux pas supporter plus. Je sais que c’est comme une drogue… mais maintenant, il y a Stéphane. Je continue à ouvrir les paquets. * Il commence à faire vraiment froid dehors. L’automne est arrivé, et ça devient très difficile de dormir au cimetière ; les nuits sont froides. Dans le journal, Tom est arrivé à Noël. Il a détesté passer les fêtes à l’hôpital, et moi aussi. Mais comment aurait-il pu en être autrement ? Il a perdu la notion des jours de la semaine; ils se ressemblent tous, à l’hôpital. " 26 Décembre C’était horrible. Bill n’a pas supporté que j’ai insisté pour que Aline vienne, et moi je n'ai pas supporté le visage sombre de maman toute la journée. Mais qu’est-ce que je fous là ? Il n’y a que Andreas qui ne me juge pas, alors que c’est lui qui le pourrait le plus vu qu’il écrit ce que je lui dicte. On verra si au Nouvel An ça se passe mieux, mais ça s’annonce mal. Je n’ai pas assez d’énergie pour motiver tout le monde. C’est à eux de faire un effort, un peu. " Je continue d’appeler Stéphane tout les soirs. Je ne lui raconte pas en détails ce que Tom dit, mais seulement ce qui en ressort le plus. Et souvent, c’est de la souffrance, de la tristesse. Ca me fait mal. Heureusement qu’elle est là, elle. Elle sait trouver les mots. * Je ne sais plus vraiment à quelle date nous sommes, mais pour Tom, c’est la fin Janvier. Il va de plus en plus mal, les messages sont brefs et n’évoquent presque que sa souffrance. Lorsque je vois un message de lui parlant de moi, j’ai le courage de lire le lendemain. " 20 Janvier J’ai tellement mal. J’arrive à peine encore à tenir une conversation avec ceux qui viennent me voir. Quand c’est Bill, ça va. On n’a jamais eu besoin des mots et de la voix pour se parler. Je vois qu’il a du mal, lui aussi, mais il vient encore. Il faut que je le remercie pour ça, demain… "D’après mon portable, nous sommes le 9 Novembre. Il y a presque un an, il entrait à l’hôpital. Je perds de nouveau le goût à tout. Georg est parti en vacances avec sa copine pour trois semaines, alors il n’y a plus de répétitions. Je n’ai rien d’autres à faire pour occuper mes journées que de tourner en rond, de lire le message de Tom et d’attendre que Stéphane ait fini sa journée de cours. * Je réalise que je me suis remis à boire…mais il me faut au moins ça pour supporter sa souffrance. Lorsque je vais sur sa tombe le soir, je ne sais pas quoi dire. J’ai l’impression de savoir des choses que je ne devrais pas savoir. Je découvre tout ce qu’il m’a destiné et caché pour m’épargner. Je n’ose pas imaginer dans quel état j’aurais été si j’avais lu cela plus tôt. Il a tout prévu… Nous sommes le 18 Novembre, ce qui veut dire le premier Février pour Tom. C’est bientôt la fin, et je frissonne à l’idée que cette fois, ce sera fini. Pour de bon. En rentrant du cimetière, je passe par le supermarché pour faire le plein d’alcool et de deux ou trois choses qui pourraient être utiles à mon corps. Shampoing, steaks de soja, tomates, yaourts, pâtes. Pommes. En arrivant à la maison, je vois mon téléphone sur la commode de l’entrée. Apparemment, je l’avais oublié. Lorsque j’allume l’écran, je vois un nouveau message de Stéphane. " Ecoute, Bill. Nous deux, c’était très bien, mais la distance, c’est difficile. J’ai rencontré quelqu’un à l’école, alors voilà, c’est fini. Désolée. " Une seconde... et je m’effondre. Une des bouteilles de vodka se brise lorsque mon sac de courses tombe avec moi. Je ne peux pas. Elle ne peut pas. Comment est-ce possible? Ne me connaît-elle pas? J’aurais encore préféré qu’elle me mente. J’aurais pu ne jamais savoir qu’il y avait quelqu’un d’autre. Pourquoi est-elle honnête? Pourquoi est-elle si parfaite? Ma main tremble , je lâche mon téléphone dans la flaque d’alcool qui se répand sous moi. J’empeste le mal-être et la vodka. J’empeste la vie, la réalité. Et le sel de mes larmes qui ne change rien au goût amer que j’ai dans la gorge… Et le message qui ne s’efface pas, qui ne change pas d’émetteur. Oui, c’est bien elle. Et maintenant, je ne suis plus rien. Je rampe jusqu’à la table basse où j’attrape lourdement le carnet de Tom. Il n’y a plus que le message pour aujourd’hui, et pour deux jours ensuite. Et après, ça sera fini, et je laisserai tout derrière moi. J’ai tout perdu.
Dernière édition par Olakolai le Dim 3 Oct 2010 - 15:49, édité 5 fois | |
| | | Exotik Ich Bin Da
Nombre de messages : 2848 Age : 35 Ma localisation : Suivez le son de l'Ocarina... Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [T] Ich suche nach meinem Regenbogen Dim 3 Oct 2010 - 15:13 | |
| C'est trop trop trop mignon !!
Kyaaa (hystérie général lol)
Ahh je veux la suite x)
C'est cétait pour le chapitre d'avant
Erf... La j'ai des frisson est j'ai faillais pleurer Non !! Après tout il rechute A cause des lettres de Tom qui sont super triste
Stéphane le laisse tomber Oo
Aïe aïe ça sent la mauvaise fin
Dernière édition par Exotik le Dim 3 Oct 2010 - 15:20, édité 1 fois | |
| | | Olakolai Heilig
Nombre de messages : 4257 Age : 31 Ma localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 02/05/2010
| | | | Exotik Ich Bin Da
Nombre de messages : 2848 Age : 35 Ma localisation : Suivez le son de l'Ocarina... Date d'inscription : 11/04/2007
| Sujet: Re: [T] Ich suche nach meinem Regenbogen Dim 3 Oct 2010 - 15:20 | |
| Oui tu as du posté en même temps, j'ai réédité T-T
Envoie l'épilogue Merde j'espère qu'il va pas faire de connerie
Dernière édition par Exotik le Dim 3 Oct 2010 - 15:22, édité 1 fois | |
| | | Olakolai Heilig
Nombre de messages : 4257 Age : 31 Ma localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 02/05/2010
| | | | Sunshine_. Heilig
Nombre de messages : 4101 Age : 30 Ma localisation : Paris Date d'inscription : 28/04/2010
| Sujet: Re: [T] Ich suche nach meinem Regenbogen Dim 3 Oct 2010 - 15:34 | |
| TU TE FICHES DE MOI LA ???? MAIS...ELLE PEUT PAS!!! Elle peut pas le laisser comme ça, elle sait qu'il a besoin d'elle elle peut pas faire ça!!! L'anniversaire est émouvant, vraiment. Les lettres de Tom, encore plus. C'est une partie que j'adore, vraiment. La description que tu fais de Bill après le message est...ouah quoi. J'ai eu l'impression de me voir en fait, et ça fait tout drôle. Vite l'épilogue! | |
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| Sujet: Re: [T] Ich suche nach meinem Regenbogen | |
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| | | | [T] Ich suche nach meinem Regenbogen | |
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