[T] Flash-Back, Des Photographes Et De La Musique...

"Cap ou pas cap"

Ah Okay x)
Jme Souvenais Plus Que Tu La Lisais, Désolé x)

Nan mais t'inquiètes c'est un peu normal je laisse presque jamais de message sur cette fic' alors que je la suis assidument, c'est une de mes préférées !!!

Ah Ba Merci Embarassed

Voila ta fiction est de nouveau en ligne Wink

Bonne continuation

Merci Beaucoup I love you

Bon Les Filles, Me Revoilà Avec La Suite, Et Avec La Fin x)
En Espérant Que Vous Voulez Toujours Me Suivre Ici, A Tout De Suite :gd-sourir:

Edit : Voilà Une Suite Pour Fêter La Remise En Ligne De Ma Fic x)
Bonne Lecture =)

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Flash-Back
Des Photographes Et De La Musique...

Tout était noir. Et un tunnel de lumière s’ouvrit devant moi.
Je vois mes grands-parents, ma mère… et Bill. Ils me faisaient signe de les rejoindre. Je fis un pas. Puis un autre. Et me rapprochais de plus en plus d’eux.
Une lumière blanche encore plus éclatante s’abattit sur mon ami et me fit fermer les yeux. Il leva le visage en l’air avant de poser son regard sur moi. Il me sourit. Et s’éleva en l’air. Je courus pour le rattraper mais il était déjà loin. C’était tellement haut… je voulais partir avec lui mais je n’y arrivais pas. Je baissa le visage et versa une larme. Pourquoi je pouvais pas ?

« _ Erika… je sais que tu m’entends ! Reviens je t’en supplie ! Fit alors la voix d’Imke, secouée par les sanglots.
_ Reviens… fit alors la voix d’Alex, venant de là où était partit Bill.
_ Tu es sauvé… » murmurais-je à l’adresse d’Alex, même si j’étais persuadée qu’il ne m’entendait pas.

Je me sentais bizarrement bien. Je tourna le visage vers ma famille. Ils me souriaient mais avaient l’air tristes.
Je m’avança vers eux.

« _ Ne viens pas. Il faut que tu repartes.
_ Mais… pourquoi ?
_ Ton ami m’a raconté. Et il est hors de question que tu meurs aujourd’hui et d’une façon aussi bête que ça.
_ Mais… t’as vu ce qu’Alex a fait à cause de moi ? Et ce qu’a fait Bill ?
_ Et tu crois qu’ils ne recommenceront pas si tu ne repars pas ?
_ Je… j’ai trop peur de leur faire mal de nouveaux…
_ Tu es lâche Erika. Il ne faut pas se défiler comme ça.
_ Je… je sais… mais je peux pas…
_ Tu les entends te parler. Me dit-elle. il faut que tu retourne là-bas.
_ Mais… qu’est-ce que tu fais là toi ?
_ Je…
_ Tu… tu n’es pas morte maman ? Dis moi que tu n’es pas morte !
_ Je suis désolé ma chérie…
_ Mais… mais pourquoi ?
_ Ton… ton beau-père m’a…
_ Après les filles il s’attaque à la mère ? Criais-je entre mes larmes. C’est dégueulasse ! Dégueulasse ! Je vais le buter cet ordure !
_ Non ma chérie. Il ne faut pas se venger. Ça ne sert à rien.
_ Retourne là-bas. Me fit alors mon grand-père d’un ton sec.
_ Mais…
_ On a pas besoin de toi ici. Eux ils ont besoins de toi. Retourne là-bas. Me dit plus doucement ma grand-mère.
_ Mais… je veux pas…
_ Erika. Pense à toutes les personnes qui souhaiteraient revenir dans le monde des vivants et qui ne le peuvent pas ou qui ne le peuvent plus. Ne pense pas qu’à toi. Et profite de la chance que tu as.
_ Je… »

Je baissa la tête. Elle avait raison. Mais j’avais peur… de ce qui pouvait se passer après.

« _ D’accord. Finis-je par dire.
_ Tu as fais le bon choix. Me dit ma mère en souriant.
_ Mais… je… je peux te serrer une dernière fois dans mes bras ? »

Elle ne me répond pas, interrogeant mes grands-parents du regard, visiblement gênée.

« _ Je… je ne sais pas si ça serait… bien. Finit-elle par dire.
_ Comment ça ?
_ Si tu t’approche trop tu ne pourra pas repartir…
_ Et bien viens toi. Tu ne peux pas revenir de toute façon… » dis-je, une larme coulant le long de ma joue.

Elle s’approche alors de moi et je me jette dans ses bras. Je la serre contre moi. Elle n’a jamais été là pour ma sœur et moi. Mais ça ne nous manquait pas plus que ça en fait. On était libres, on faisait ce qu’on voulait et ça nous plaisait. Mais maintenant que j’ai pris conscience qu’elle ne sera plus jamais là… je me rend compte qu’on a loupé pleins de choses…

Je me sentis alors quitter ses bras, comme tirée en l’air.

« _ Dis à Imke et à ton père que je les aimes ! » Me cris ma mère pendant qu’une lumière m’aveugle de nouveau et que je suis tirée à une vitesse énorme en arrière, observant le tunnel se refermer.
Et tout redevint à nouveau noir.

Tout était noir. Et tout resta noir pendant encore plusieurs jours. 2, 3, 4 jours, je n’avais plus la notion du temps. Je ne voyais rien, mes yeux restaient fermés, mais j’entendais tout.

Et ce jours là…
Une personne s’écroula à terre devant mon lit et saisit ma main dans les siennes en criant.

« _ Erika !! »

Oh je suis trop contente !!! Enfin une suite, en plus super émouvante !!!

Il faut qu'elle se réveille complètement, on aura une autre super suite lol

Vivement la prochaine Very Happy

Je Suis Contente De Te Retrouver Là ^^
Voilà Une Suite, Rien Que Pour Toi Visiblement Vu Que Personne D'autre N'est Revenu Pour L'instant x)
*Et Méga Longue En Plus What a Face

*

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Flash-Back
Des Photographes Et De La Musique...

« _ Erika mon ange qu’est-ce qui t’as pris ? Se mit à sangloter une voix masculine. Après ta mère tu ne vas pas me quitter non plus hein ? Je n’ai plus que toi et Imke maintenant… vous êtes mes deux seuls anges restants… j’en mourrais si l’une de vous deux partait… je t’en supplie mon ange, réveille toi… »

Je connaissais cette voix. Mais où l’avais-je déjà entendue ? Papa ? C’est toi ? Alors c’était pas un rêve ? Maman est bien morte ? Papa si tu savais ce que j’ai sur le cœur… papa, tu m’as tellement manqué…

Une deuxième personne rentra alors dans la pièce, faisant résonner le son de ses chaussures sur le carrelage.

« _ Docteur ! On ne peut pas la réveiller ?
_ Hélas non. Elle seule peut décider de se réveiller. Elle est sortie du coma déjà. Mais en ce qui concerne son sommeil, c’est autre chose. C’est assez étrange d’ailleurs. Mais c’est pareil pour son ami.
_ Que lui est-il arrivé ?
_ Il a sauté avec elle.
_ …
_ Ca va monsieur ?
_ Oui… enfin non pas vraiment… docteur, pouvez vous tout me raconter ?
_ Je ne sais pas si je…
_ Je vous en supplie.
_ Bon d’accord. Soupira le médecin. Je ne vais pas rentrer dans les détails. Mais un de ses amis a fait une tentative de suicide et j’ai eu la mauvaise idée de lui dire qu’il avait perdu beaucoup de sang et que s’il s’en tirait s’en relèverait du miracle. Alors elle a tenté de sauter du haut du Muséum, j’ignore pourquoi mais ce ne sont pas mes affaires. Son ami qui est là à tenté de l’en empêcher et il a réussit à la retenir jusqu’à ce que les pompiers arrivent… elle ne serait plus de ce monde s’il n’y était pas parvenu…
_ Merci docteur… »

Je n’entendis plus rien pendant plusieurs minutes à part les bips incessants de l’appareil mesurant les pulsions de mon cœur et celles de Bill.

« _ Bill il s’appelle ?
_ Oui. » répondit alors la voix du médecin.

Des bruits de pas, le bruit d’une porte qui se ferme…

« _ Bill… je ne sais pas si tu m’entends… mais je suis le père d’Erika et… et je veux te dire que je te serais éternellement reconnaissant pour ce que tu as fait pour elle… sans toi elle ne serait probablement plus là… merci mon garçon… merci… »

J’entendis ensuite un « Oh ! » de surprise puis mon père, probablement se ruer à l’extérieur de la chambre.

« _ Docteur !
_ Qu’il y a-t-il ?
_ Je… j’ai parlé à Bill… et il a bougé les lèvres…
_ Ah oui ? Et bien il faut prendre ça comme un signe positif alors ! »

Puis de nouveau plus rien.

[…]

Quand je me réveilla la fois suivante, il y avait beaucoup de bruit dans la pièce. Enfin, quand je dis « réveillée »… mon esprit seulement sentait ce qu’il se passait autour de moi… mon corps était incapable de faire quoi que ce soit…
J’entendais les voix de mes amis qui me disaient qu’ils avaient besoin de moi. Je savais que c’était faux d’une certaine façon mais bon…
Les paroles des membres de ma famille me revinrent alors en tête.
Il fallait que je revienne. Et que mon corps arrête de n’en faire qu’à sa tête.
Je vis alors deux anges noirs se diriger vers moi. Ils voulaient m’emmener. Mais moi je ne voulais pas. Je ne voulais plus partir. Je me débâtis. Et une lumière blanche s’abattit de nouveau sur moi, m’aveuglant.

« _ Erika ! Erika tu m’entends ?
_ Oui… lâchais-je d’une voix sourde et enrouée.
_ Oh Erika tu est enfin revenue si tu savais ce que j’ai eu peur ! Fit ma sœur en se jetant sur moi.
_ Comment… Bill… il…
_ Il va bien ne t’inquiète pas, il s’est réveillé ce matin. Mais là il dort. Il va être content quand il saura que tu es enfin réveillée, il se serait ennuyé tout seul sinon… Oh si tu savais à quel point j’ai eu peur ! Ne refais jamais ça !
_ Non… »

J’ouvris les yeux. Mais la lumière du soleil se reflétant sur les murs blancs m’aveuglèrent. Je porta immédiatement ma main à mon visage et tira en même temps sur les perfusions. Ça me fit mal. Mais je crois que c’est rien comparé à ce que je pouvais ressentir dans mon dos en ce moment. Je sentis alors quelqu’un prendre ma main. J’essaya de voir son visage. Alex. Il était là.

« _ Alex…
_ Oui je suis là… je suis désolé… mais t’aurais pas du faire ça.
_ Si je…
_ Non ! Me coupa-t-il. Tu n’aurais pas dus. »

Alors je me tus.

« _ Bon… on devrait peut-être y aller non, ça va être la fin des visites… » fit alors une voix venant de l’autre côté de la pièce.

Je tourna la tête et aperçus Tom, la main dans celle de son frère.

« _ Oui… à bientôt ! Fit Johannes.
_ Salut… » fis-je d’une voix faible.

Ils me saluèrent tous et quittèrent la pièce. Ma sœur m’embrassa et partit à son tour. Je me retrouva alors seule dans la pièce, avec Bill dormant dans le lit d’à côté. Vivement qu’il se réveille…

[…]

« _ Erika ?
_ Mmm…
_ Erika !?
_ Moui quoi ?
_ Oh tu es réveillée ! Super. J’allais pas pouvoir attendre longtemps moi ! »

J’ouvre les yeux avec difficulté et tourne la tête. Sur le moment j’ai cru que c’était Tom qui me parlait mais je reconnus que c’était son frère grâce à ses cheveux ^^
De toute façon je savais bien que c’était Bill… enfin bref.

« _ Ca va ? Lui demandais-je
_ Oui… enfin ça pourrait aller mieux… j’ai… affreusement mal au dos.
_ Pareil…
_ Dis, j’ai fais un drôle de rêve…
_ Ah ouai ? Moi aussi…
_ Oui… j’étais avec ma famille… et puis j’me suis retrouvé avec une femme… je lui ai parlé… et après je t’ai vu…
_ Oh…
_ Quoi ?
_ Rien. C’est juste que… j’ai fais à peu près le même.
_ Ah ouai…
_ C’était peut-être pas un rêve…
_ Peut-être pas… »

[…]

15 juin.

« _ Allez, tenez enfilez ça ! Vos amis vont venir vous chercher ! Nous fit une vieille infirmière acariatre en nous balançant des vêtements que ma sœur et le frère de Bill nous avaient apportés.
_ Ah ba c’est pas trop tôt ! Je supporte pas remettre des trucs déjà portés après la douche ><
_ Oh ba vous êtes pas à l’hôtel ici !
_ J’avais remarqué. Fis-je entre mes dents.
_ Mais euh, ici ? Demanda Bill.
_ Ba oui pourquoi ?
_ Oh euh, pour rien. »

Et l’infirmière sortie de la chambre. Je regarda ce que je venais de me prendre limite en plein visage. Un boxer Dim. Depuis quand j’ai ça moi ? 0o je me souviens pas d’avoir mit un truc comme ça un jour ! Je le tiens alors en face de mon visage pour le regarder de loin quand je vois Bill faire exactement le même geste que moi. Je baisse les mains et le vois avec un soutient gorge noir tendu entre les deux mains et un large sourire accroché au visage.

« _ C’est à moi ça !
_ Oui je crois avoir deviné, je n’ai pas assez de poitrine pour devoir en mettre. »

Me sentant rougir, je me dirigea vers lui et lui arracha des mains tout en lui balançant son boxer en plein visage. Je récupère mes vêtements et retourne derrière mon lit.

« _ Bon, je suis pas mécontente de partir d’ici, la bouffe est dégueulasse.
_ Ouai. »

Je m’apprêtais à retirer la chemise moche que j’avais sur moi quand je me tourna vers lui.

« _ Dis, tu t’habille ou tu préfère garder cet horrible machin ? Parce que si tu sors comme ça, ta vie sociale est foutue et je te préviens, je te connais plus !
_ Oui, oui ! »

J’enfila mon boxer et mon short en toile blanche.

« _ Tu peux arrêter de me mater aussi hein, éventuellement ! »

Je le vis rougie de la tête aux pieds. Ba ouai coco, ya un miroir en face de moi donc je te vois xD non pas que je vais te regarder t’habiller par contre uu’
J’enfila un débardeur et fis le tour de mon lit, arrivant derrière lui. Pendant qu’il fermait la ceinture de son pantalon je passa mes bras autour de son torse tout en posant mon menton sur son épaule.

« _ Dis, c’est vrai ce que tu m’as dis l’autre jour ?
_ Quand ?
_ Quand… quand j’ai sauté du haut du Musée…
_ Oh, je t’ai dis pleins de choses à ce moment là… »

Je le lâcha. Je ne sais pas comment je devais interpréter cette phrase. Est-ce que par ça il voulait dire « je ne me souviens plus trop » ou plutôt « je disais n’importe quoi, tout ce qui pouvait t’empêcher de sauter » ?

« _ Abruti.
_ Quoi ?
_ T’es un abruti.
_ Qu’est-ce que j’ai fais encore ?
_ Tu le sais très bien.
_ Non.
_ Si ! T’es un abruti et c’est tout !
_ Répète pour voir ?
_ T’ES UN ABRUTI !! A-BRU-TI !! »

Mon amertume s’était envolée et je lui souriais pendant qu’il enfilait son t-shirt à la vas-vite avant de me courir après. J’ouvris la porte de la chambre et partis en courant dans les couloirs. Je tournais à droite, à gauche, je ne savais pas où j’allais mais je m’en moquais totalement, je descendis des escaliers… et je me mangea quelqu’un…

Merci pour cette longue suite Very Happy

Je suis contente que les deux se soient réveiller, il va y avoir de l'action maintenant lol

Je parie qu'à la fin, c'est dans Tom qu'elle rentre (j'ai tort ?)

Une autre suite please ^^

Coucou !
Désolé pour le retard =/
J'essaie de poster au plus vite =)

J'ai écris un nouvel OS si jamais tu veux aller jeter un coup d'œil Wink

« Dis, tu me raconte comment ça s’est terminé ? »

Bisous bisous et encore désolé du retard =/
Merci de me lire I love you

SUITE et des que je peux je vais lire ton os !

Okay ^^
Je pense poster une suite demain soir =)

Vivement alors !

Flash-Back
Des Photographes Et De La Musique...

Mon amertume s’était envolée et je lui souriais pendant qu’il enfilait son t-shirt à la vas-vite avant de me courir après. J’ouvris la porte de la chambre et partis en courant dans les couloirs. Je tournais à droite, à gauche, je ne savais pas où j’allais mais je m’en moquais totalement, je descendis des escaliers… et je me mangea quelqu’un…

Je releva le visage. Alex. Je le serra dans mes bras. J’avais eu tellement peur…

« _ T’aurais pas dus faire ça. Me reprocha-t-il.
_ Toi non plus !
_ Moi j’avais une raison.
_ C’était pas une raison ! » rétorquais-je.

Il posa alors ses lèvres sur les miennes. J’avais l’impression de me retrouver plusieurs années auparavant. Mais je repris vite conscience de ce qu’il se passait. Je m’éloigna de lui rapidement.

« _ Merde je… excuse moi… j’ai pas finis de… enfin faut que j’y aille… »

Je fis demi tour en courant. Et quand j’arriva dans la chambre, Bill était là en train d’enfiler une mitaine en cuir noir. Comme si il en avait besoin avec la chaleur qu’il faisait.

« _ Ah ba te v’là ! Me fit-il avec froideur.
_ Quoi ? Qu’est-ce que j’ai fais ?
_ Rien. »

Okay…
Alex se pointa

« _ Il arrive quand Tom ? Demanda Bill.
_ Dans 5 minutes maximum je pense. Lui répondit Alex.
_ Ok. »

Il referma d’un coup sec la fermeture éclaire de son sac et quitta la chambre en nous lançant un « je vous attends en bas ».

« _ Bon, je descends aussi, j’aime pas les hôpitaux.
_ Oui je sais.
_ Tu te grouilles ?
_ Oui, oui. »

Il quitta alors la pièce, me laissant seule avec mes sacs et mes affaires posées un peu n’importe où.

[…]

Je venais de vérifier qu’il ne me manquait rien et je m’apprêtais à quitter la pièce quand j’aperçus une feuille posée sur la table de nuit à côté du lit de Bill. Je reposa mes sacs et fis le tour de la pièce. J’attrapa la feuille et lus.

Das Fenster öffnet sich nicht mehr ; hier drin’ist es voll von dir - und leer
Und ver mir geht die letzte Kerze aus…
Ich muss durch den Monsun - hinter die Welt, as Ende der Zeit, bis kein Regen mehr fällt ; Gegen den Sturm - am abgrung entlang - und Wenn ich nicht mehr kann, denk’ich daran ; irgendwann laufen wir zusammen - Durch den Monsun… dann wird alles gut…
‘n halber Mond versinkt vor mir ; war der eben noch bei dir, une hält er wirklich was er mir verspricht ; Ich weiß, dass ich dich finden kann - hör deinen Namen im orkan, Ich glaub noch mehr dran glauben kann ich nicht…

Je ne savais pas vraiment ce que c’était. Poème, chanson… mais le texte était magnifique.

« _ Erika ! T’es où ? Fit alors la voix de ma sœur.
_ Ici j’arrive ! »

Je rangea rapidement la feuille dans mon sac avant de le lancer sur mon dos et rejoindre ma sœur dans le couloir. Elle me serra dans ses bras et nous descendîmes rejoindre les autres.

On était en chemin vers la maison des jumeaux quand ma sœur brisa le silence.

« _ Tu sais, vu que l’autre n’a toujours pas été retrouvé… j’ai emménagé chez Tom… »

J’acquiesça en silence. Puis je me souvins de mon rêve, ou plutôt de cette vision bizarre que j’avais eu le jour de mon accident.

« _ Imke… t’es au courant pour… pour maman ? »

Elle baissa le visage.

« _ Oui, c’est papa qui me l’a dit quand on s’est croisés à l’hôpital…
_ Tu sais… tu vas me prendre pour une folle mais j’ai vu maman… le jour où j’ai eu l’accident… je l’ai vu… et je lui ai parlé… enfin, après c’était surement pas réel hein… mais elle m’a dit de te dire qu’elle t’aimait…
_ C’est vrai ? Me demanda-t-elle, les larmes aux yeux.
_ Oui. »

Tout en me regardant, je vis une larme couler le long de sa joue avant de s’éteindre sur ses lèvres qui souriaient légèrement..

[…]

« _ Tu veux rester chez nous ? Me demanda Bill
_ Ba… uniquement si ça vous dérange pas…
_ Si ça me dérange mais je te propose quand même ! --’ » railla Bill.

Je lui répondis un « Hinhin » accompagné d’une belle grimace quand Tom s’amena auprès de moi.

« _ Bon, tu t’installe dans la chambre de Bill ? Me demanda-t-il.
_ Ba…
_ Nan mais en fait t’as pas le choix ! Ajouta Tom tout en ricanant. Tu connais le chemin ! »

Il repartit alors avec ma sœur en riant pendant que moi je me dirigeais vers la chambre de son frère en grommelant.

[…]

« _ Tu fais la gueule ? » Demandais-je au brun au bout d’un moment.

Mais aucune réponse.

« _ Très bien. Répondis-je, limite vexée. Je vais à la cuisine. »

[…]

En début de soirée, j’étais retournée dans la chambre chercher des vêtements quand j’avais retrouvé Bill qui était en train de tout retourner dans sa chambre.

« _ Merde, merde, meeeeeeeeeeeeeerde !
_ Qu’est-ce qu’il y a ? T’as perdus quelque chose ?
_ Oui, et j’ai peur que ce soit à l’hôpital… merde ! »

J’eu alors un flash et me dirigea vers mon sac. Je l’ouvris et chercha à l’intérieur la feuille que j’avais trouvé dans la chambre quand on était partis.

« _ C’est ça que tu cherches ? »

Il se retourna vers moi, près à me rembarrer genre « J’ai déjà cherché partout j’suis pas con non plus » mais ses yeux se mirent à pétiller quand il reconnu son écriture sur la feuille.

« _ Tu… tu l’as trouvé où ?
_ Dans la chambre à l’hôpital.
_ Ah… merci.
_ Y’a pas d’quoi. »

Il récupéra sa feuille et retourna dans son coin.

« _ Dis, c’est quoi ?
_ Ça ?
_ Oui.
_ Les paroles d’une chanson.
_ De qui ?
_ De moi. Me répondit-il amusé.
_ C’est vrai ?
_ Oui ^^
_ Ba c’est super beau ^^
_ Merci ^^
_ Et t’en as d’autre ? Lui demandais-je.
_ Oui, j’te les montrerais demain si on a le temps.
_ Okay =) »

Je sortis de ma chambre et alla dans la salle de bain me changer. une fois cela fait, j’alla trouver ma sœur et Tom qui étaient en plein débat pour leur souhaiter une bonne nuit et retourna dans la chambre de Bill.
Je pris un manga dans mon sac et la couverture posée sur la table avant de m’enrouler dedans et de m’allonger confortablement dans le canapé.
Le brun me rejoignit alors 5 minutes plus tard.

« _ T’es impossible --’
_ Merci mais j’aime bien ce canapé, il est confortable !
_ Le lit l’est quand même plus ! Et il est plus large aussi.
_ Justement.
_ Quoi justement ?
_ Haha.
_ Okay --’ des fois t’es limite pire que mon frère !
_ Bien sur, qu’est-ce que je devrais dire alors !
_ Rien, je suis un ange (a)
_ Mon cul oui ! Un jour je te trouverais pire que ton frère !
_ En perversité nan je ne pense pas !
_ On paris ?
_ Okay, comme tu veux. »

Il s’approcha de moi, je frappa dans la main qu’il me tendait et il alla s’enrouler dans ses couvertures avant de s’endormir presque immédiatement.

[…]

3 jours plus tard, le 19 juin, sur le coup de 11h, mon portable sonna, me réveillant et Bill aussi par la même occasion.
Alors je me leva et décrocha…

etttt ?????
Suite Very Happy

Ah j'adoooore !!!!

Je suis sûr Bill est jaloux, il a vu Alex l'embrassé et il n'aime pas ça !!!! Dis moi que j'ai raison où alors j'ai rien compris lol

Je veux une suite please !!!!!!! Very Happy

Suite !!!

Cette semaine c'est la dernière avant les vacances pour moi... Mais c'est aussi une semaine de bac blanc x_x
Donc je suis sensée réviser.
Mais au lieu de ça, j'ai tapé la suite x)
On dit merci qui ? What a Face

Mini-suite avant... mercredi je pense =)
Bonne lecture Very Happy

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Des Photographes Et De La Musique...

3 jours plus tard, le 19 juin, sur le coup de 11h, mon portable sonna, me réveillant et Bill aussi par la même occasion.
Alors je me leva et décrocha…

« _ Ouai ?
_ J’te réveille ? Me demanda Susi.
_ Nan, j’étais en train de faire un jogging --’
_ Très drôle --’
_ Alors ?
_ Tom m’a demandé de sortir avec lui.
_ Sérieux ?
_ Ouai.
_ Et tu vas dire quoi ?
_ Ba… je pense que je vais dire oui.
_ Okay…
_ Ouai, tu t’en fous !
_ En gros oui. Désolé mais je viens juste de me lever et moi le matin hein --’
_ Ouai, on en reparles plus tard !
_ Ouai =)
_ Bonne journée !
_ Oui toi aussi. »

Je raccrocha. Je retourna dans la chambre et m’aperçus que Bill n’était plus dans son lit. Il était caché dans l’armoire --’

« _ C’était qui ?
_ Susi.
_ Ah… et qu’est-ce qu’elle te voulait ?
_ Me dire que ton frère lui avait demandé de sortir avec lui.
_ Sérieux ?
_ Ouai.
_ Waa… je l’avais pas vu venir celle là.
_ Ah bon ? Il t’en a jamais parlé ?
_ Non… je pensais plutôt qu’il avait des vues sur ta sœur…
_ Ah bon ? O_O
_ Ouai.
_ Qu’est-ce qui te faisait dire ça ?
_ Ba, la façon dont il était avec elle quand t’étais encore dans le coma…
_ Mouai, simple soutient. Ya rien de louche là dedans !
_ Nan mais bon. Et vu que c’est mon frère…
_ Ba quoi ? Il saute sur tout ce qui bouge je sais mais bon.
_ Ba c’est mon frère jumeaux quoi, je pensais aussi qu’il… enfin non.
_ Dis.
_ Non.
_ Allez !
_ Non, non, c’est pas important.
_ Accouches !
_ Nan j’te dis ! »

Un regard presque prédateur, je me dirigea vers lui et arracha d’un coup la porte qui le cachait, ce qui le fit sursauter. Il me regardait avec les yeux exorbités.

« _ Mais… mais… PUTAIN MAIS T’ES MALADE !
_ Non. Allez dis !
_ SI T’ES MALADE !
_ Alleeeeeeeeeeez !
_ Nan O_O
_ T’allais dire quoi ? Que vu que c’est ton frère jumeaux, tu pensais qu’il ressentirait la même chose que toi ?
_ Euh je… »

Je le vis bredouiller des choses incompréhensibles tout en tordant ses doigts.

« _ Naaaaaaaaaaaan… t’aime ma sœur ?
_ Nan ! Naaan ! Qu’est-ce que tu vas t’imaginer !
_ Prouves le !
_ De quoi ?
_ Que t’es pas amoureux de ma sœur !
_ Haha très drôle ! Et tu veux que je fasse ça comment ?
_ Ba je sais pas moi, trouve quelque chose !
_ Facile à dire ! Tu veux que je fasse quoi? Que je sorte avec une autre fille ?
_ Pourquoi pas oui !
_ Nan, je suis pas comme ça !
_ Genre !
_ Ba oui !
_ Ba prouves le !
_ Que je le prouve ? T’as vraiment de ces idées !
_ Allez !
_ Mais…
_ Haha, je t’ai piégé ! XD
_ Ouai --’
_ Alors, tu me prouves que t’es pas amoureux de ma sœur ?
_ Mais je vais pas demander à…
_ Mais qui te demande d’aller demander à quelqu’un ? Le coupais-je tout en me rapprochant de lui.
_ Que… »

Il déglutit difficilement tout en reculant au maximum contre la penderie.

« _ Pfeu, mauviette --’ »

Je me retourna et repartis mais il saisit mon poignet et m’attira à lui. Il prit mon menton dans sa main droite et plongea son regard dans le mien avant de pencher son visage vers moi.
Son souffle cognait contre ma bouche et je sentais sa main trembler autour de mon poignet.
Et je sentais également mon cœur s’accélérer. Est-ce que finalement la peur de mourir m’avait fait dire des choses que je ressentais réellement ?

Merci merci pour cette suite !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Tu es géniale lol

J'adore trop !!!! Allez Bill embrasse la !!!!!!

Je veux la suite !!!!!!!!!!!!!!!

Ah j'adore J'ai bien ris lol
Suite !

Bonne nouvelle les filles ! Very Happy

J'ai enfin terminé de taper ma fic sur mon ordi ! =D
Et j'ai même rajouté tout un passage !
*On dit merci qui ? *

So', j'ai découpé ce qu'il restait en... 6 chapitres.
J'en poste un ce weekend, et après je pense que ça sera mercredi, puis le weekend...
Enfin bref voilà ^^
Bisous I love you

ah bah vite alors :p
suite !

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Des Photographes Et De La Musique...

« _ Bill ! Erika ! Vous êtes où ? »

Je me décolla alors de Bill d’un coup et il retourna se planquer dans son armoire quand la porte de la chambre s’ouvrit sur Tom.

« _ Vous pourriez répondre quand on vous appelle. Bref, j’voulais dire que je partais en ville.
_ Okay. Répondit son frère en mode ‘‘rien à faire’’. Tu pars seul ?
_ Euh… ouai. Répondit le dreadé, mal à l’aise. Bon, à tout à l’heure.
_ C’est ça ! »

Et il partit alors, rejoindre probablement Susi.

« _ J’vais avaler un truc, tu viens ? Me demanda Bill.
_ Je me change et j’arrive. »

[…]

« _ Oh, pendant que j’y pense, tu veux toujours voir mes autres textes ? »

Je releva le visage de ma canette d’ice-tea et le dévisagea. À ce moment là, je ne voyais pas du tout de quoi il me parlait.

« _ Tu sais, je t’avais dis que je te les montrerais hier mais j’ai oublié…
_ Ah oui…
_ Alors, tu veux toujours les voir ?
_ Oui, oui, amènes-les. »

Il se leva alors de son tabouret, partit dans sa chambre et revint avec un cahier vert corné. Il le posa devant moi et retourna s’asseoir devant son coca.
Je feuilleta rapidement les pages.
Leb’ die Sekunde, Jung und nicht mehr Jugendfrei, Mädchen aus dem all, Durch den Monsun, Gegen meinen Willen, Udentlichkeit, Ich bin nicht ich, Wenn nicht mehr geht, Beichte…
Les titres se suivaient sans s’arrêter.

« _ Ca fait combien de temps que t’écris ?
_ Hum… 5 ans je crois.
_ A ouai…
_ Tu dois surement te demander pourquoi ça ne se suit pas…
_ Euh, entre autre ouai.
_ En fait, quand j’ai une idée, je la note où je trouve de la place donc j’écris sur la première page qui s’ouvre.
_ Mouai, pas très pratique pour en retrouver une en particulier.
_ Ouai mais bon, moi j’ai l’habitude. »

J’acquiesça en silence et, tout en le fixant, j’ouvris le cahier à une page au pif. Pas de bol, page blanche. Je recommença. Wenn nicht mehr geht. Le titre m’interpella. Et il collait bien avec ma situation actuelle.

« Keiner mehr da der mich wirklich kennt.
Mein Welt bricht grad’zusammen - und es läuft’n happy end
Um dich weinen soll ich nicht
Ich weiß unsterblich sind wir nicht - aber du hast mal gesagt

Wenn nicht mehr geht
Werd’ich ein Engel sein - für dich allein
Und dir un jeder dunklen Nacht ershein
Und dann fliegen wir weit Weg von hier
Wir werden uns nie mehr verlier’n

Bis du mir das erste mal Erscheinst
Stell’ich mir vor dass du von oben
Mit den Unendlich lang auf dich
Doch so Unendlich ist es nicht
Denn du hast mal gesagst

Wenn nicht mehr geht
Werd’ich ein Engel sein - für dich allein
Und dir un jeder dunklen Nacht ershein
Und dann fliegen wir weit Weg von hier
Wir werden uns nie mehr verlier’n

Nie mehr verlier’n
Wenn nicht mehr geht

Denk nur an mich und du siehst
Den Engel der neben dir fliegt
Denk nur an mich und du siehst
Den Engel der neben dir fliegt

Wenn nicht mehr geht
Werd’ich ein Engel sein - für dich allein
Und dir un jeder dunklen Nacht ershein
Und dann fliegen wir weit Weg von hier
Wir werden uns nie mehr verlier’n

Wenn nicht mehr geht, wenn nicht mehr geht
Wenn nicht mehr geht, wenn nicht mehr geht »

« _ C’est magnifique…
_ Merci…
_ Non mais franchement… j’en ai presque les larmes aux yeux… cette chanson est vraiment magnifique…
_ Arrêtes tu vas me faire rougir. » ironisa-t-il.

Les phrases du refrain résonnaient encore dans ma tête.

« _ Je peux t’emprunter un bout du cahier ? Me demanda-t-il tout d‘un coup.
_ Euh ba oui oo »

Je tourna la cahier vers lui tout en continuant de lire ses textes, qui étaient tous aussi beaux les uns que les autres.

« _ Dis, quand t’écris quelque chose et que finalement tu te rends compte que c’est nul, qu’est-ce que tu fais ?
_ Pourquoi ? Tu trouves qu’il y en a une qui est nulle ?
_ Non… c’est juste que je me posais la question… t’arrache pas la page, tellement tu as honte ? XD
_ Non, jamais. Ce cahier est sacré pour moi. Jamais j’arracherais une page.
_ Okay… parce que justement il n’y avait aucune page arrachée. Je me demandais si c’était parce que tu avais super confiance en toi et que tu trouvais tout tes textes géniaux.
_ Et bien c’est peut-être le cas.
_ Humhum… »

Il me regarda alors d’un air soupçonneux comme si j’allais déchirer une page de son précieux cahier sournoisement.

Quand j’avais finis de tout lire, je m’apprêtais à lui dire quelque chose quand je remarqua qu’il était en train de griffonner je ne sais pas quoi sur le cahier.
Je fis alors je tour de la table et observa par-dessus ses épaules.

« Zum ersten mal alleine in unserem Versteck
Ich seh doch unsere Namen an der Wand und wisch’sie wieder Weg.
Ich hollt’ dir alles anvertrauren.
Warum bist du abgehauen ?
Komm zurück… »

« _ Hey ! »

Je recula d’un coup et pris un air innocent.

« _ Quoi ?
_ Quoi ? Fais pas genre tu regardais pas !
_ Je regardais pas ! »

Il posa son stylo et s’approcha de moi. Il attrapa mes poignets et colla son front contre le mien.

« _ Tu te fous de moi !
_ Moi ? Nan, jamais (a) »

Il s’apprêtait à me répondre quand son portable sonna. Ouf, sauvée par le gong. Quoi que, je ne vois pas franchement ce qu’il aurait put me faire.

Quand il eu finit sa conversation, il me demanda :

« _ Tu sais jouer de la guitare toi, nan ? »

Suite j'aime !!!

Bon, c'est bien parce que t'insiste x)
Suite pas avant mercredi par contre x)
Bonne lecture x)

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Flash-Back
Des Photographes Et De La Musique...

« _ Tu sais jouer de la guitare toi, nan ?
_ Oui pourqu…
_ Parfait ! Me coupa-t-il. Suis moi ! »

Il attrapa ma main et m’entraina en dehors de chez lui après avoir piqué la guitare de son frère qui trainait au salon.

[…]

On venait d’arriver chez Georg, et Bill m’entraina dans une sorte de garage où Gustav - je crois - était en train de monter sa batterie.

« _ Où est Tom ? Demanda-t-il alors à Bill.
_ En séance drague. Répondit-il du tac-au-tac.
_ C’est pas vrai ! Et on fait comment sans guitare ? Tu pouvais pas me le dire plus tôt ? Grogna Georg.
_ J’ai ramené une guitariste ! Elle peut peut-être nous aider.
_ Qui ? Moi ? Lui demandais-je. Tu m’as rien demandé !
_ S’il te plait ! Me supplia Bill. Il faut à tout pris qu’on essaye un nouveau morceau ! »

Il me regardait avec les yeux brillants comme les personnages dans les mangas. Ou comme si il me suppliait pour que je lui avance de l’argent pour le nouvel eye-liner Gemey Maybelline.

« _ Bon d’accord. Finis-je par dire. Mais vous réjouissez pas trop, j’ai aucune idée de ce que vous voulez jouer et encore moins si j’y arriverais.
_ T’inquiète pas, Tom n’est pas si doué que ça alors il n’écrit pas des mélodies très compliquées ! »

Bill foudroya alors Georg du regard qui décida d’aller chercher de l’eau immédiatement - bizarrement - et je reporta mon attention sur le brun.

« _ Et tu veux que je joue avec la guitare de ton frère ?
_ Ba avec quelle autre ? C’est hors de question qu’on aille chercher la tienne chez toi !
_ Pourquoi, t’as peur ? Lui fis-je avec ironie.
_ Bien sur que non ! Répondit-il, offusqué.
_ Alors ?
_ Bon okay, on y va. »

J’attrapa alors son poignet et le fis se retourner vers moi.

« _ Non mais je rigolais hein ! »

Il ne semblait pas avoir apprécié la « blague » et alla emmerder ma sœur et Andreas qui étaient en train - visiblement - de passer le temps de façon assez agréable dans un coin de la terrasse à côté de la piscine.
À ce moment, Georg revint alors avec des feuilles dans les mains. Du papier à musique.

« _ Tiens. C’est-ce que Tom a composé pour cette chanson.
_ Okay merci. »

J’attrapa la guitare de Tom qui était posée contre le mur du garage et m’assis sur un tabouret, les partitions posées sur un pupitre.
Je fis résonner la corde de Ré quand je manqua de lâcher un petit cri. Je fis résonner les cordes une par une tout en faisant une sorte de grimace d’horreur. Pour un type qui se dit guitariste, avoir une guitare toute désaccordée c’est un peu la honte. Si jamais il a joué avec sa guitare dans cet état là pour écrire la musique, ça risque de donner quelque chose de beau tiens.
Je la réaccorda rapidement à l’oreille quand Bill se pointa en face de moi.

« _ Quoi ?
_ Rien, je viens juste voir comment tu t’en sors.
_ Je m’en sors pas du tout, je réaccorde la guitare de ton andouille de frère.
_ Ah.
_ Et ouai. »

Et il ne bougeait pas celui là !

« _ Dis, tu bouge ?
_ Pourquoi ?
_ Parce que tu me gêne.
_ Moi ?
_ Oui toi.
_ Ba tu vois ce que ça fait hein !
_ De quoi ?
_ Quand quelqu’un observe ce que tu fais. »

Et paf. Ça, c’était pour tout à l’heure. Je lui tira la langue et il fit demi tour en ricanant.

« _ Au fait, tu fais quoi toi ? Lui demandais-je.
_ Moi ?
_ Nan le pape imbécile --’
_ De la batterie.
_ Avec ta force ? Laisse moi rire !
_ De la guitare alors !
_ Avec tes ongles ?
_ Tu verras.
_ Tu m’énerves.
_ Oui mais tu m’aime quand même, ne dis pas le contraire ! »

Je ronchonna dans mon coin pendant que les autres s’installaient derrière leurs instruments.

« _ Ca va ? Me demanda Georg.
_ Oui, tu avais raison. Ce n’est pas très difficile. »

Je sentis le regard tueur de Bill dans mon dos mais ne me retourna pas.

« _ Bon et bien on commence alors. »

Gustav fit le décompte et je commença accompagnée de sa batterie et de Georg à la basse.
Et à la levée de la 3ème mesure, une voix s’ajouta à nous.

« _ Das Fenster öffnet sich nicht mehr, hier drin’ist es voll von dir, und leer… »

Je releva le visage et tourna la tête vers Bill. Évidemment. Ça me semblait tellement évident maintenant ! Lui qui est toujours en train de fredonner quelque chose et d’écrire des paroles. J’avoue que je me sens bête sur le coup.

[…]

Une bonne heure plus tard, Tom et Susi déboulèrent, complètement essoufflés.

« _ On a croisé votre… votre beau père à la plage… commença Tom.
_ Il nous a reconnu… rajouta Susi.
_ Mais on a réussit à…
_ À le semer… » termina Susi.

Je ressentais une boule dans mon ventre. Imke ne se sentais pas bien. Je comprenais pourquoi. Je saisis sa main et la serra. Et elle me souris.

[…]

Le lendemain était un lundi et Bill et moi devions donc retourner au lycée, après ces nombreux jours d’absence.
On commençait par maths. La deuxième heure, c’était allemand. Ma sœur et Andreas arrivèrent à ce moment là. Mouai, aucun commentaire.
J’étais donc assise au fond de la salle avec ma sœur, les deux jumeaux étaient sur la table d’à côté, Johannes et Alex devant eux et Susi et Mäximillian devant nous.
En troisième heure, on avait physique. Je ne vous cache pas qu’on a fait que 10 minutes dans la salle. De toute façon, Bill et moi étions complètement largués alors bon…
À la fin de la journée, on avait sport. Mais finis les cours de judo, c’était badminton maintenant. Et ma sœur est super douée pour ce sport. Et ça, le prof ne le savais pas.
Il avait donc voulu la mettre contre tous. Sauf qu’elle les avait tous battus. Et le prof le digérait pas, traitant tout le monde de « nuls », d’ « incapables » et de pleins d’autres trucs dans le genre.

[…]

« 15-6 ! fis-je.
_ Ta gueule ! Me répondit le prof.
_Hey, vous lui parlez pas comme ça ! Fit Susi.
_ Est-ce que je t’ai sonné ?
_ Mais il va se calmer ! Fit Tom.
_ C’est à moi que tu parles Kaulitz ?
_ Ouai !
_ Alors dégage ! »

Pendant ce temps, moi je continuais.

« _ 19-9 ! continuais-je.
_ Dehors Kölern !
_ D’accord ! Lui répondis-je avec un grand sourire.
_ Nan mais tout de suite ! »

J’étais en train de partir tranquillement vers les vestiaires quand j’entendis le prof grogner une fois de plus.

« _ 20-9 !
_ DEHORS ! »

[…]

J’étais dehors avec les jumeaux quand le prof gueula un magnifique « PUTAINNN ! »

« _ 23-11 !
_ Nan, 24-11 ! Me répondit une voix à l’intérieur.
_ DEHORS !
_ Vous êtes sur que vous ne voulez pas abandonner monsieur ? Demanda ma sœur.
_ Non, je vais te battre tu vas voir, je vais remonter !
_ Comme vous voulez. »

Quelques minutes plus tard, Andreas nous rejoignit à l’extérieur du gymnase.

« _ Bon les gars, vous faites ce que vous voulez mais moi je dégage d’ici, ce lycée me rend malade.
_ Ba on vient avec toi ! Me fit Tom.
_ Comme vous voulez.
_ Mais… et moi ? Fit Andreas.
_ Ba viens avec nous andouille ! >< »

J’envoya un message à ma sœur et ils me suivirent tous les trois vers le parc.

[…]

« _ C’est eux qui font ce bruit là ? Demandais-je à Bill en me laissant tomber à côté de lui dans le canapé.
_ Qui veux-tu que ce soit ? Me demanda-t-il, sarcastique. Ah, et ne me regarde pas avec ces yeux là ?
_ J’ai rien fais ! » Lui répondis-je en rigolant.

[…]

« _ C’EST PAS BIENTOT FINIT LA ? » Gueula Bill.

Je commença à rire bêtement avant de complètement exploser de rire quand la voix de Tom se fit entendre.

« _ C’est à nous que tu parles petit frère ?
_ Ba, à qui veux tu qu’il… commençais-je, avant que la main de Bill se plaque contre ma bouche.
_ C’était aux voisins ! Lui répondit Bill avec un grand sourire hypocrite.
_ Les voisins sont en vacances.
_ an-a-ouche !
_ Quoi ? Ah oui désolé.
_ En gros, j’ai dis « mange ça » xD
_ Ouai bon. Puisque c’est comme ça et que personne ne m’aime, je vais prendre ma douche.
_ Ah nan c’est à moi !
_ Nan moi ! Je suis chez moi d’abord !
_ Oui mais c’est les invités en premier !
_ La douche est assez grande pour deux ! Nous fit Susi.
_ Qui t’as dis que je voulais la prendre avec LUI ? Lui répondis-je, offusquée.
_ Mon petit doigt xP
_ Bien sur --’
_ Mais vous avez qu’à fermer la vitre centrale bande de crétins. Nous fit Tom.
_ Ah parce que vous l’avez ouverte ? » demanda alors Bill, les yeux ronds comme des pogs.

Sa question lança un froid.

« _ Mais… mais vous êtes dégueulasses ! Rajouta-t-il, choqué.
_ Oh c’est bon, fait pas le coincé Bill. Fit Tom, vexé.
_ Nan mais… ARGH X_x
_ Dégagez prendre votre douche ou je vous y envoie avec un coup de pied au cul ! » lança Tom, l’air menaçant et la main en l’air, signe qu’on s’en prendrait une si on continuait.

Alors je partis avec Bill en courant vers la salle de bain.

[…]

La chanson de Nena retentit alors dans la salle de bain. Je me dépêcha de me rincer et ouvris la porte teintée pour me saisir de mon portable quand je remarqua que Bill, à côté faisait également la même chose.

« _ Niqué, c’est le mien. Lui dis-je. »

Lui envoyant une serviette dans la gueule, je décrocha.

« _ Hééé !
_ Range tes yeux, merci.
_ Mais j’ai rien fais !
_ Mon cul oui.
_ Hein ? Me fit alors Imke à l’autre bout du fil.
_ Nan c’est l’autre qui me matte alors que je suis dans ma douche. Bref, qu’est-ce qu’il y a ?
_ Non je… je te rappelle tout à l’heure.
_ T’es sure ?
_ Oui… à tout à l’heure. »

Et elle raccrocha.

« _ Je t’avais dis que je te trouverais pire que ton frère !
_ Quoi ? Mais j’ai rien fais !
_ Bien sur.
_ Tu le prends comme ça !?
_ Effectivement. »

Comprenant ce qu’il voulait faire, j’attrapa ma serviette et l’enroula autour de mon corps avant de débloquer la porte centrale. Il se jeta alors sur moi et me plaqua contre la paroi gelée, mes poignets emprisonnés dans ses mains vernies.
On se fixait, sans rien dire, nos fronts collés l’un contre l’autre.

« _ Pff, pervers. Finit-je par dire.
_ Désolé. »

Il plaqua alors sa bouche contre la mienne et m’embrassa passionnément. Il relâcha mes poignets et posa ses mains dans mon dos pendant que je passais les miennes dans ses cheveux. Ses lèvres descendirent dans mon cou quand quelqu’un frappa à la porte...

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