[T]BaD G!r{ : Le Dawua Chez les Sœurs

***********************************************************


Et comme promis, une énormissime suite !


***********************************************************

Point de vue externe :

Lus’ et Christ’ attendait morte d’inquiétude, le retour de leur amie, au bout de longues minutes, elles entendirent un hurlement, et se précipitèrent dehors. A peine passé la porte, elle s’arrêtèrent, choqué par le spectacle qui s’offrait à elle…



***********************************************************



Elle virent Lola allongée par terre, tordue de rire, avec deux personnes au tour d’elle en train de lui étalé une substance mousseuse un peu partout sur le corps. Et une secondes plus tard, Gustave et George, bombe à la main, les aspergeait de mousse à rasé. Elles rentrèrent en courant dans la maison, et sautèrent sur le frigo pour prendre une bombonne de ketchup, de mayonnaise et de moutarde, épargnant la chantilly. Elles ressortirent prêtes à l’attaque pour essayer de sortir leur amie des griffes de Tom et de Bill qui ne la lâchait pas, tout en évitant de se prendre des giclées de mousse à rasé dans la figures. Lola arriva enfin à se relever et saisi au vol la bombonne de ketchup que Lus’ lui lança. La bataille faisait rage, et ils se retrouvèrent bien vite tous recouverts de rouge, jaune, blanc. A cours de munitions, les quatre garçons se dispersèrent pour se cacher un peu partout dans le jardin… Lus’ trouva les deux G près du garage, Lola courrait après Tom, derrière un massif d’hortensia, et Christ’ n’avait qu’une seule idée en tête, retrouver Bill la première… Mais ce dernier semblait s’être bien décidé à se cacher. La pluie s’était calmé, et il n’y avait plus trace d’orage, mais le ciel restait quand même menaçant.



Au détour d’un arbre, les deux G ainsi que Lus’ tombèrent tous sur Tom, les trois garçons se liguèrent alors contre elle. Je me demandait qui il fallait aidé, quand je remarqua deux yeux brillant dans le noir, derrière un buisson. Je fis alors comme si de rien n’était, et fit le tour afin de surprendre Bill, et de me venger à mon tour. Celui était plié de rire, en train de regarder les membres de son groupes torturer de chatouille Lus’. Je me plaça derrière lui, et l’appela.

Moi : Bill ?

Il se retourna surpris et n’eu pas le temps de réaliser, qu’il se retrouvait aspergé de ketchup. Je continuait de presser la bouteille et lui essayait tant bien que mal de se protéger, en reculant. Mais j’arriva bien vite à cours de munition moi aussi, quand il s’en aperçut je vis alors un large sourire se dessiner sur ses lèvres. Il me sauta dessus et envoya le ketchup au loin. Le terrain était en pente, et en bas de cette pente, se trouvait la piscine. Et ce qui devait arrivé arriva, on roula sur toute la longueur de la pente, mais par je ne sais quelle miracle on s’arrêta juste à une roulade de la piscine. Bill se tenait alors au dessus de moi, et me tenait les poignets plaquer contre la terre au dessus de ma tête.

Moi : Tu sais que là, il suffit que je te fasse basculer vers la droite et tu tombes dans la piscine ?
Bill : Oui mais en attendant faudrait que t’y arrive.
Moi : Parce que tu crois que j’en suis pas capable ?
Bill : Je pense pas, et puis en plus si tu le fait, je te promet que t’y vas avec moi.

J’essayai de le repousser comme je pouvais, et de le faire tomber dans la piscine, mais au fond de moi, je savais que je n’y mettais pas toutes mes forces. J’avais envie de rester là, en dessous de lui, en espérant qu’il approche ses lèvres des miennes. J’aimais être sous son emprise, celle de ses mains, de son corps, de ses yeux.

Bill : Alors qu’es que t’attends ?
Moi : Heu… je sais pas je…AIE
Bill : Ca va ?
Moi : Oui

Il avait un peu trop serré mes poignets, et ceux ci me faisait à présent mal, là où j’avais sculpté mes maux. Il jeta un coup d’œil au dessus de moi, vers mes bras.

Bill : T’es sure ?

Son regards avait alors changé, je n’y lisait plus le jeu, mais la surprise et même peu être de l’inquiétude. Il desserra l’emprise de ses mains, et se redressa. Il s’assit alors face à moi, je me redressa mon tour, et il pris mon poignet entre ses mains.

Bill : Tu t’es fais ça comment ?
Moi : C’est rien, c’est mon chat.

Il ne parut guère satisfait de ma réponse, il haussa un sourcil, et son front se plissa légèrement.

Bill : Tu crois que je vais croire ça ?
Moi : Je sais pas moi essaye.

Je n’avais pas envie de lui dire la vérité, pas envie de lui parler de ce que je ressentais. Pas envie qu’il me comprenne.

Bill : Tu sais si t’as besoin de parler je…

Je le coupa dans sa phrase.

Moi : Pourquoi veux-tu que je te parles, tu crois qu’une fille comme moi à des choses à te dire ?
Bill : Ca veut dire quoi ça ?
Moi : Rien laisses tomber, désolé

Je me relevait, et m’apprêtait à partir, mais il me retint par le poignet.

Bill : Attends, dis moi !
Moi : Je sais très bien ce que tu penses de moi, je sais ce que Christ’ t’as dis, et si tu veux la croire tant mieux.

Je me défit de son étreinte et commença à partir, il me couru après et m’attrapa encore une fois le bras.

Bill : Et qu’es qui te dis que je l’ai cru ?

Je ne savais pas quoi lui répondre, je me sentais bête, après tout, je savais juste ce que Christ’ lui avait raconté sur moi, pas ce qu’il lui avait répondu, ou ce que lui pensait de moi.

Bill : George m’a prévenu que Christ’ avait des vues sur moi, et qu’elle pouvait était prête à tout pour avoir ce qu’elle voulait. Et j’ai aussi entendu ce que Gus dit sur toi. Lui je le connaît, et si y en a un des deux que je dois croire, ça sera lui. Et ce que lui m’a dit de toi, ça n’a rien à voire avec l’image que Christ’ veut me donner de toi.

Après ce long discours, où elle s’était perdu dans ses yeux, elle aurait voulu se jeter sur lui et l’embrasser, elle aurait voulu être dans ses bras, et y passer la nuit, peut être plus. Mais elle savait que ce n’était pas le meilleur moyen pour que Christ’ perde la partie. Et justement cette dernière arrivait droit sur eux.

Christ’ : Hé ! Qu’es que vous faites vous deux ? On vous cherchait ! Les autres sont en train de se passer le tuyau d’arrosage sur la tronche pour enlever toute les saleté qu’on s’est mis dessus, vous venez.

Elle s’empressa d’attraper le bras par lequel Bill me tenait toujours, et de le tirer vers elle. Elle l’entraînas vers la maison. Moi j’alla directement dans la salle de bain de ma chambre, sous la douche. Dix minutes plus tard je sortait enroulé dans une serviette de bain, toute propre, de la salle de bain, pour aller enfiler des vêtements dans ma chambres. Là je vis Bill assis à mon bureau en train parcourir les centaines de feuilles qui s’entassaient dessus. Tout ce que j’avait écris, rentrait dans sa tête.

Moi : Hé ! Qu’es que tu fais ?!

Toujours plongé dans sa lecture de ma vie, il me répondit brièvement qu’il cherchait du savon.

Moi : Nan mais je peux savoir ce que tu fais dans MA chambre, en train de fouiller dans MES affaires ?

Tout d’un coup il leva la tête l’air ahuri, comme si il venait seulement de réaliser ma présence. Il me regarda surpris et balbutia quelques mots.

Bill : Heu je suis désolé, c’est juste que je t’attendais et que je me suis assis, et puis j’ai commencé à regarder et voilà… et puis bah… hé mais t’es en serviette de bain !
Moi : Ah t’as remarqué ? Oui tu vois j’avais pas prévu que y aurait un fouineur qui viendrait dans ma chambre ! Bon maintenant que tu t’es bien marré à regarder ce que j’ai écris tu pourrais peut être redescendre nan ?

Il resta sur place surpris par le ton agressif que j’avais pris. Personne n’avait jamais pris la peine de lire ce que j’écrivais. D’un côté c’était trop personnel, pour que n’importe qui le lise, mais d’un autre, j’aurais aimé avoir quelqu’un avec qui partager ça. Et je ne savais de quel type de personne faisait parti Bill, ceux devant qui je voulais être forte, ou si il était celui devant lequel j’avais juste envie d’être moi même… J’alla prendre un savon dans la salle de bain, et lui balança dessus, il le rattrapa de justesse.

Moi : ET MAINTENANT SORS !

Il me regarda, avec un air de chien battu, mais pas de celui qu’on fait pour obtenir quelque chose, celui de quelqu’un de vraiment déçu. Il se dirigea vers la porte, et à peine l'avait il franchit que je m'éffondrait à terre, tombant en sanglots.C’était la deuxième fois ce soir là, que je l’envoyait balader, alors qu’il ne voulait que m’aider la première fois, et mieux me connaître la seconde…


***********************************************************

Alors vous en pensez quoi ???

trop bien la longue suite
moi aussi je veux savoir ce qu'elle a dans la tête Lola , parce que Bill il est adorable tout gentil avec elle

suite