[T] Pensées Nocturnes

:'(
<3
jss tte triste, c'est trop bien t'a fix !
dis moi qu'cest pas la fin s'il te plait...

Ca ferait une belle fin non ?

J'hésite...

Comme j'aime ... ! <3
T'écris terriblement bien ... !

Ca fait une belle fin, c'est vrai ... Mais dans ce cas, on veut une autre fic =)

(Abraço = Câlin. Mais j'aime mieux le mot abraço ^___^ )

...
Je viens de tout lire d'un coup, et j'ai la tête qui tourne...
Je...
...
Merci.
C'était magnifique, c'est magnifique. Parce que ce sera jamais fini, parce que je ne pourrais jamais oublier.

Enfin, le dernier chapitre est peut-être pas celui-là ? S'il l'est, ça fait une belle fin, mais je ne serais pas contre une suite.
Ca fait tellement de bien, de se laisser porter par les mots, comme ça...

C'est doux, mais c'est violent en même temps.
C'est... mystique. Il y a une froce interdite dans tes mots qui nous entraîne dans leur spirale.

Encore une fois merci ! De tout mon coeur.
Merci merci merci.

Moi j'aime ce qui est bizarre et là franchement...pfff j'sais même pas quoi dire. C'est vrai que ca serait une belle fin...Mais j'sais pas...j'crois qu'il manque encore un truc pour que ça soit une fin parfaite mais c'truc je sais pas c'que c'est...

Ouah comme vous m'faites trop plaisir.
Toutes autant qu'vous êtes.
J'vous aimeuh. =) <33

J'continue, finalement. J'ai un peu d'inspi, et j'veux surtout pas finir comme ça, je sais pas, comme tu dis Aqua y'a... Un truc. Qui manque.

Yatta ! Une suite !

J'en trépigne d'impatience, tu n'imagines pas à quel point ! ^___^

C'est vrai que pour finir une fanfic aussi magistrale, ça serait bien d'avoir le truc en question.
Je crois que ça doit être la chose la plus dure à trouver.

Mais t'en es capable, je le sens ! ^_~

hihi ^^^
merci merci merciii ^^

J'viens de rattraper mon retard.
Ta fix est tellement... Tellement tout. J'me gave de tes mots. De c'qui en ressort. De tout c'que t'arrives à m'faire ressentir, ces sensations que j'ressens nul part ailleurs. Alors j'te remercie. <3

Merci vous toutes <3
Voilà. =)




J’ai décidé de faire le point. Alors je suis rentrée chez moi. Ou plutôt, je suis retournée chez ma mère. Pour réfléchir. Je suis entrée dans la maison, Bill sur mes pas, et je n’ai pas jeté un seul coup d’œil autour de moi. Je n’avais pas envie de savoir qui vivait encore ici, et surtout, je n’voulais pas savoir si j’aurais pu survivre encore longtemps ici, dans ce taudis enfermée entre ces quatre murs qui vomissaient le désespoir. Je suis montée directement dans ma chambre. Là, y’avait rien de plus que quand je l’avais quittée. Il y avait même encore la boite vide de cachets. Je me suis assise sur le lit. Bill, debout, en face de moi.
Je regardai sa grande silhouette. Il m’observait, la tête un peu penchée comme la première fois que je l’avais vu. Il souriait. Il semblait heureux, au beau milieu de l’endroit où j’avais appris à mourir pendant cinq ans.

Et puis une explosion.
Et le monde renaît.
Les couleurs reviennent. Plus d’noir et blanc, juste d’la vie plein la chambre, et puis les images reviennent, et mes murs restés vides si longtemps redeviennent bariolés, les photos de ma sœur petite, de ma mère souriante, de moi heureuse, des photos de mes amis, Matteo et les sourires en sachet, Liola et les nounours en guimauve, Maël et les cigarettes en chocolat…
Bill, il est rentré ici, et il a tout chamboulé. Finalement, j’ai fais le point entre deux papillons qui virevoltaient autour de mon visage, j’ai fais le point avec des soleils accrochés au plafond, et des nuages gavés d’amour au dessus de ma tête. J’ai fais le point, perdue dans les yeux de Bill. Perdu dans la chaleur qui régnait soudain dans cette pièce qui avait enfin oublié d’ressembler à une chambre d’hôpital. Bill, avec un rien il fait un tout. Bill il découpe des étoiles dans du carton et il les accroche dans les cœurs.
Et ici, c’est le cœur de ma maison qui s’est remit à battre.

« Tu vois, c’est pas si compliqué.
- Quoi ?
- De sourire sans raison. »

Et du sourire je passai au rire. Et des larmes coulaient le long de mes joues, des larmes si douces sur mon visage, que je me demandai un instant si ce n’était pas simplement les papillons qui me chatouillaient. Mais non, je pleurais. Et j’étais bien. Et la Terre recommence à tourner…

Oh mon dieu j'veux vivre ça moi aussi. (l)

Et c'est pas si compliqué de retrouver ses mots.
C'est pas compliqué de vivre juste dans ses mots.
Fin ou pas moi j'trouve ça absolument époustouflant. Vraiment.
Comme si chaque mot était une étoile filante vers toujours.

<3
Comme j'aime le Bill de ta fix <3
Comme j'aime ta fix... <3
la suite, s'il te plaît, parce qu'il nous plairait, à nous, je crois...

...
J'suis tellement heureuse pour toi, Lino... !

Et toi, là, j'aime toujours tellement ces mots que tu sais si bien assembler. Je me nois toujours avec autant de bonheur dans leur mer d'étoiles filantes.
(je t'aime :p)

<3

J'adore...

Voilà j'me suis motivée pour une petite suite et yen a une autre qui viendra bienôt. Merci pour tous vos compliments.
<3 A toutes^^







J’ai décidé d’aller voir mon père finalement. Bill et moi, aveugles comme deux enfants qui aiment tellement la vie qu’ils ne la connaissent plus vraiment, on s’est présentés, main dans la main, devant le seuil de son appartement. J’crois que, sur ce coup là, Blin’, sans ses yeux, aurait mieux vu que nous l’arnaque. Parce que j’avais à peine mis un pied dans le hall que déjà deux caïds m’avaient sauté dessus et m’injectaient je ne sais quelle substance dans le corps de peur que je m’échappe.
J’me suis débattue. J’ai pas compris sur le coup. Mais c’était évident. J’étais partie sans rien dire, dans l’état ou j’étais, c’était normal. J’avais rêvé un peu trop fort cette fois…
J’ai regardé Bill, les yeux brouillés par les larmes mais aussi parce que j’commençais à sombrer, et j’me suis dis que, tout compte fait, on en revient toujours à la même chose. J’aurais jamais dû quitter le hangar. Là bas c’était un autre monde. Ici ça respirait l’normal et je détestais ça.

« Papa… Attend, j’vais t’expliquer…
- Pas d’explication, Lina. Tu es partie trois jours et tu n’as donné aucune nouvelle. Tu as l’air complètement ivre, en plus. »

Ivre ?

Ivre de bonheur. Ivre d’amour. Ivre de savoir ce que c’est, que d’rire et d’profiter. Ivre de tendresse. Et puis ivre de ces putains d’calmants qui me mettaient dans les veines. J’ai vu l’image se brouiller peu à peu. Bill était là, à essayer d’me libérer de l’étreinte des infirmiers mais c’est pas tous les papillons du monde qui allaient les empêcher d’m’emmener. Dans ces moments là, rien ne marche, à part la violence. Malheureusement…

« Allez ma belle, on te ramène à l’hôpital.
- Mais… J’vous ai rien fait…
- Non mais on veut pas qu’tu te refasses du mal.
- Vous m’en faites, là, du mal… »

J’parlais à demi mots mais j’arrivais toujours à trouver quelque chose à dire. J’voulais pas m’endormir, j’voulais pas quitter Bill des yeux. J’voulais surtout, surtout pas retourner à l’hôpital.

« Laissez moi tranquille…
- Oooh non, n’espère pas ça.
- Allez. Met là dans l’ambulance. »

Ambulance ? On aura tout entendu. Les ambulances, normalement, c’est pour les gens qui ont besoin d’aide. Et c’est pour qu’on les sauve. Mais moi, j’avais plus besoin d’aide. J’me sentais revivre, et de toute façon, Bill, Tom, et les autres m’avaient déjà sauvée. J’me sentais partir dans un de mes rêves, ceux qui n’sont pas beaux parce que Bill n’y est pas. J’ai lâché prise. J’pouvais plus résister. Bill m’a serré la main et à murmuré quelque chose. Espoir, peut être. Oui, espoir… J’vais essayer de me raccrocher à ces ridicules petites lettres. Pour survivre.

Evidemment.
Ca pouvait pas continuer, ce sentiment de plénitude absolue, ce bonheur sans borne.
Il fallait qu'il se passe quelque chose, ce quelque chose qui vient toujours quand tout va bien, trop bien ?
Je le savais.
Mais pourquoi ça fait si mal ?

Et je continue de te suivre Lino, n'abandonne pas. Parce que Bill est encore là, et que de toute façon les étoiles ne meurrent pas si facilement, n'est ce pas ?

Et toi, là, avec ton clavier et tes mots !
Oui, toi, là !
Tu sais quoi ?
Je t'aime ! :p

<3

Arrête de m'faire pleurer Laure...

Te fais pleurer moua ? o_Ô

Ben, on va dire que c'est ma revanche alors :p

Fichtre !!
Ca fait un paquet de mots, tout ça xD J'espère que ça vous plaira toujours autant. =)



Quand j’me suis réveillée, j’me suis sortie écrasée par l’air glacial de la chambre. J’pouvais pas imaginer vivre ici encore dix huit jours, ou même dix, cinq, pas même une heure. C’était impossible. J’ai cherché toutes les solution pour m’en aller, mais d’ici, c’était irréalisable. Dans cette chambre là, y’avait des barreaux aux fenêtres. Contre tout attente, j’ai posé la tête contre l’oreiller et j’me suis endormie. J’crois que, depuis quelques temps, c’est bien le seul moyen de m’échapper.

« Tu vois Bill, ça fini toujours comme ça.
- C’est loin d’être fini Lino.
- Bill, j’ai mal au cœur.
- J’le sens bien. Ça m’fait mal.
- Excuse moi.
- C’est pas grave.
- J’trouvais ça beau, notre vie.
- J’trouve ça beau. Parle pas au passé.
- Mais… J’veux rêver, Bill.
- Tu rêves, là.
- Non, parce que dans les rêves on n’a pas mal. »

Bill souriait toujours. Il avait sûrement compris que sans ça, j’tombais totalement dans l’abîme. Sans son sourire, ça devenait impossible. J’avais troqué mon désespoir contre le sourire d’un ange. Devenue dépendante et en manque de lui.

« Bill…
- Oui, Lino.
- Qu’est c’qu’il a, Tom ?
- Tom ?
- Oui.
- Tom… Tom il a trop mal. Depuis trop longtemps. Tom il meurt un peu plus chaque jour, à faire semblant de vivre. J’connais pas sa maladie mais un jour… Ca l’tuera. Parfois j’essai de prendre un peu d’son poids sur mes épaules mais souvent, c’est lui qui m’aide à m’sentir plus léger, et qui aide tous les autres.
- Mais toi, tu fais la vie, Bill.
- Oui mais Tom il connaît trop la mort. Et un jour ou l’autre il connaîtra plus qu’ça. »

J’le voyais se renfermer, et son visage commençait à se creuser. Mais Tom… Lui aussi c’est un peu la vie, non ? Avec ses dreads indisciplinées. Avec ses yeux qui rigolent. Avec ses habits qui partent un peu dans tous les sens. Avec ses mots, avec ses mains qui dansent sur son instrument. Tom il vit quand il joue. Il s’envole et on n’sait pas trop s’il va revenir. Il est ailleurs, et c’est comme si sa guitare et lui étaient seuls au monde.

« Oui mais Tom il vit tellement par la musique qu’il finira par s’y perdre.
- Comme vous tous.
- Peut être… »

J’avais peur pour Tom. Je crois que je pressentais un mauvais truc. Et c’était pire que tout de ne rien pouvoir faire.

« Lino. Quand il partira. J’sais pas… J’sais pas si j’aurai la force. »

Mais Bill…
Non.
J’étais paniquée, piégée entre mes draps qui s’cramponnaient comme des pieuvres. J’me débattais mais rien n’y faisait. J’voulais partir d’ici et aller voir Bill, Tom, tous, et ne plus jamais les quitter.

« Bill tu peux pas…
- J’resterai. Mais… Faut qu’t’y arrive, Lino.
- A faire quoi ?
- A m’soutenir. »

J’savais pas si j’pourrais mais je crois que j’aurais tenté n’importe quoi, pourvu que l’sourire de Bill s’efface jamais de ce monde. De mon monde.

« Et Blin‘…?
- Blin’ s’en sortira je crois. Elle l’a déjà fait. Je crois… »

Mais je savais bien qu’il mentais. C’était terriblement sombre, tout ça. J’avais l’impression que tout s’écroulais alors que j’n’avais même rien construit avec eux.

« On peut pas mourir quand on a encore pas tout vécu. Quand on a pas encore tout vu . Y’a trop de choses à voir, à découvrir. Ensemble on les découvrira Bill. Et Tom avec nous. Il faut qu’on aille sur le Mont Everest. Il faut qu’on marche sur les nuages. Il faut qu’on trouve comment faire pour rapprocher un peu la Lune. Faut qu’on fasse du vélo sur les étoiles, faut qu’on apprenne à manger des beignets à la framboise sans les mains, faut qu’on aille voir Paris ensemble, même si Paris c’est une illusion. Faut qu’on fasse le tour du monde en montgolfière. Faut qu’on voit les sept merveilles du monde même si elles n‘existent plus, et même les milles autres que personne ne connaît. Il faut…
- Lino. Tom va mieux.
- Quoi ?
- Tom va mieux.
- Comment ça ?
- Il vient de t’écouter, Lino, il a écouté mon coeur, pendant que tu parlais. Et il va mieux. »

Et là, j’sais pas pourquoi, j’sais pas comment, j’ai sentis autour de mes épaules une étreinte si forte que j’ai failli étouffer. Pourtant j’dormais, seule dans ma chambre. Mais j’sentais le parfum de Tom. Ce parfum amer d’la vie qui s’en va. Mais ce parfum était un peu différent cette fois. Ça faisait penser au printemps, quand tout renaît après un long sommeil.

...
Pas Tom, pas Bill, pas Blin', pas Lino... Je t'en prie.

Mais Lino, elle va bien finir par comprendre qu'en tant qu'étoile elle peut irradier de lumière les gens qui l'entourent, recevoir leur lumière et la partager... Après tout une étoile, c'est la diffusion de la vie, non ?
Elle sortira bien un jour.
Et ensemble, ils les trouveront, les merveilles qui sont sous leurs yeux.

(je t'aime
et j'attends la suite avec beaucoup d'impatience)