[T]La vie comme le battement d'aile d'un papillon

Maso ?
Ouais, complètement.

Et fière de l'être en plus, :p

(encore ! XD)

Merci les gens, je vous (L)(L) Très très fueeeerte !!
___
Ok, ok, je sais, c'est pas beaucoup, mais j'ai préféré mettre ce p'tit bout avant de partir dans les aventures fulgurante de Lol ... J'm'égare :].
Bisous le peuple !
*Putain le nouveau système de réponse affiche les messages de manière Très chiante...*
___



Par la suite, les journées étaient riches en Schwarz, en Tokio Hotel, mais aussi en fièvre et en migraines. J’en étais venue à être complètement paranoïaque et sur un coup de tête, j’ai appelé Mix. Sur un coup de tête, comme ça. La voix automatique m’a vaguement fait pensé à celle d’une actrice de porno, et elle m’a demandé d’appuyer sur une touche entre zéro et cinq. J’ai tapé quatre. Malchance, fallait taper trois. Alors j’ai rappelé une seconde fois, et toujours la même voix me posant toujours la même
question. J’ai tapé trois. Malchance, il fallait taper cinq.


Tout ça pour dire, que je n’ai donc jamais reussi à parler à cet abruti de présentateur, et que je n’ai jamais pu gagner le paquet, mais une petite voix dans le fond de mon crâne me répétait sans cesse :

« Tu vas crever sans voir vu Tokio Hotel-euh, Tu vas crever sans voir vu Tokio Hotel-euh.»

Tout ce que je voulais, c’était lui prouver combien elle avait tort, cette voix. Elle avait tort. Tort. Tort. Tort !

Quelques jours après, le matin du concert, je me suis rendue à Frankfurt. J’avais préparé un sac dans lequel j’avais mis un tas de chose plus ou moins importantes pour vivre quelques jours hors de chez moi.

J’ai ouvert la porte de ma maison et la, le vent frais m’a griffé à la gueule comme une grosse gifle au visage. Tu es. Je suis. Je suis Là.
Je suis sortie de la maison.

J’ai fermé la porte derrière moi, comme j’ai fermé cette vie de souffrance à la maison, recroquevillée sous ma couverture. J’ai fermé cette porte comme j’ai fermé cette vie à la maison, mes parents, ma douleur qui s’y trouvait encore à l’intérieur. Je dirais même que j'ai claqué tout cela.

Je déclare le bonheur a état permanent.

J'ai resserrée un peu plus le sac sur mon épaule, et j'ai fais un pas. Deux pas. Trois pas.
Et j'suis partie.

Y'a pas. J'aime, tout simplement.

J'pourrais pas t'en dire des tartines, tout ce que je pense est là : j'aime.

(encore !)

Vous croyez que je vous aviez oublier ? Et ben Nooooooon :] ...

Bon j'avoue, je sais vraiment mais Vraiment pas ce que j'ai foutu, là. J'ai laissé mes doigts divagués comme ça leur plaisait... Et puis, on verra bien ce que ça donnera !

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J’sais pas tellement ce que j’avais fait, mais je crois bien que j’ai traîné ma carcasse jusqu’à la gare pour casser ma tirelire, et acheter une allée pour l’Allemagne.
Quoi qu’il en soit quand je me suis réveillée, j’étais sur les Terres Germaniques. À Frankfurt. Dans le même pays. Dans la même ville que eux.

Je me suis renseigné sur le lieu du concert. Le lieu où avec un peu de chance, je pourrais connaître les gens qui berçait ma tête. Mes oreilles. Mes journées.

Et puis la chance, c’était pas tellement mon truck en même temps. Des parents pourraves avec un revenu bidon. Des amis drogués avec de la
poudre plein le nez. Des rêves incompréhensibles et irréalisables. Et un sang dégueu qui rap’tissait ma vie.

Ma chance j'ai fini par l'avoir.

Il y avait cette file énorme, avec ces gens. Des sourires dans les yeux. Des étoiles entre les cils. Des couleurs sur les lèvres.

Ce que j’ai fait ? J’ai fermé les yeux, et j’ai
courus… Et quand je les ouvert, j’étais à quelques mètre de la scène. Quelques mètres du bonheur. Quelques mètres d’eux.

Une lumière a illuminé la scène. Une explosion de couleur et de joie à balle d’hurlements qui sentaient le rire à plein nez. Qui sentait. Le rire. Les larmes. Le bonheur. Oublier ces problèmes et espérer une chance.
Oublier et admirer. Oublier et écouter. Oublier et flotter sur son nuage qui
faisait semblant d’être tout blanc, même si tout le monde savait bien qu’il était tout gris de larmes.

Et Bill qui est arrivé en trombe. Dans des pétards de Tout ça sourd. Son micro à la main, et sa joie dans les yeux.

À quelques mètres de Bill.

Le concert a duré 1h30. 1h30 à jouer à saute mouton avec les étoiles. 1h30 à voir cet ange noir s’amuser avec sa baguette magique pour nous jeter la tête la première dans la lumière. 1h30 qui a passé comme ça. 1h30
de chance. De rêve. De bonheur.
De bonheur.

« Die Unendlichkeit isnt nicht mehr weit Die Unendlichkeit ist jetzt mehr weit »

Mais oui, Bill. À jamais. Pour toujours. Infini. Merci.

Et sur cette dernière note, Tom a enlevé sa casquette et l’a jeté en l’air. Je crois bien qu’elle s’est prise un astéroïde dans la gueule, car je ne l’ai jamais vu redescendre. Georg a passé la main dans ses cheveux, et Gustav et
envoyer ses baguettes rejoindre la casquette.

Avec du remerciement plein les poches, des sourires dans les mains, et des gouttes sur les tempes, ils sont partis.

J’ai finis par partir moi aussi. Partir de cet endroit où l’énorme concentration de bonheur commençait à m’étouffer. Main dans les poches, avec des rêves entre les fibres du tissu. Ma première nuit dehors qui s’entamait...

J’ai marché un peu parce que je savais pas trop quoi faire d’autres. J’avais froid, et j’allais devoir dormir dans cette humidité de pré-neige. J’suis passé devant ce putain d’hôtel plein d’étoile.


Des étoiles, partout. Partout après un moment comme ç’lui-là.
Dans le ciel blanches comme les p’tites perles qu’on trouve dans les moules,
qui avait finit par faire la paix avec le noire de la nuit. Dans mes yeux,
partout dans mes yeux, dans le bleus et le jaunes de mes yeux, sur mes lèvres
qui les déformait en un sourire bizarre qui n’avait pas levé le nez depuis un
bail, dans mes poches et entre mes doigts, plein d’espoirs paranoïaques, de rêves schizophrènes et d’un tas d’autres choses, et aussi dans mes rêves, parce que j’avais finit par m’assoupir sur un banc devant l’hôtel plein d’étoiles.

« Hé, Regarde… »
« Quoi ? »
« Là, sur le banc. »
« Un clodo ? »
« Tu crois ? On dirait une fille… »
« Une fille ? »
« Mais oui. Regarde bien. Elle est mignonne, non ? »
« Merde, elle va mourir de froid aussi. »
« Elle finira bien par mourir de toute façon. »
« Oui. Mais c’est pas encore le moment. »

Et la, j’ai ouvert difficilement les yeux.
Et c’était beau.
Et c’était plus beau que jamais…

Et moi aussi je t'aime, ma Cindy <3

Rah, on n'espérait plus ! (ou presque)

Quel bonheur de voir une suite !

Et puis bon, j'aime. Et là je veux vraiment la suite parce qu'il y a comme un petit suspence, tu vois ? (lol, enfin de toutes façons comme c'est aussi bien écrit et prenant que tu arrives à le faire, on a toujours envie d'avoir la suite d'un texte :p)

Alors, s'il te plaît... ^^

<3
Je vous promet rien parce que j'avoue que je suis pas la plus rapide pour écrire des suites... Mais je vais essayer ;]

Waouuuuu *___* Tu écrit trop trop bien !! Je suis accro à ta fanfic ! Mets vite la suite avant que je meure XD

LA SUITE LA SUITE LA SUITE

J'vous kiffe, les gens (L)

Paoooooo ! Comment t'as pu m'faire ça ?! Comment t'as pu oublier d'me dire que t'avais écris... c'te merveille ?
J'ai envie d'prendre ta fic dans mes bras et d'la serrer très fort tu sais ? Je sais qu'c'est débile mais... Vouah O__O

C'est dingue comme c'est génial. Merci merci merci pour ça, Pao. Merci. Vraiment. Continue vite vite vite ^_____^

J't'aime. Argh j't'aime, ma Pao.

Ouuuuh merci So0shkaa et BillyMax =).
Merci ma Floflinou, je t'aimeuuuuuh ^___^

la suite s'teuplé!!

Tu sais quoi t'écris vraiment bien elles ont raison les filles j'la kiff ta fix lool!!

Alors peux tu nous mettre une s'per suite!!? ? XD

o ca fait longtemps qu'on a pas eu la suite, snif

Bravo !

Mais olalala, De rien, et surtout merci à vous :]
J'vous met la suite quand j'ai une bouffé d'inspi.
Pour l'moment ma tête est tout simplement trop occupé par un Lui, malheureusement...

ah les Lui sa occupe toujours beaucoup l'esprit...j'adore comme tu ecris ! cest magnifique!!!la suite.suiteuh...tout de suite...suiteuh

Là, vous voyez, c'est juste un grand bordel qui est sortit de ma tête sur le moment. Autant vous dire qu'j'en suis pas super fière, mais bon.

Merci à vous tous, j'voudrais tout simplement vous prendre dans mes bras là. <3

C'est court, mais bon =S

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J’ai ouvert les yeux.

Il y avait des bruits dans l’couloir. Des gens marchaient.
D’autres parlaient. Il faisait jour.
Dans la fenêtre, y’avais un ciel bleu brillant, et d’la lumière dans mes yeux.
… Il y avait aussi un papillon. Oui, un petit papillon
aux ailes rose bonbon. Peut-être de la taille de la paume de ma main. Un
papillon.

L’arrêt d’une chose. Le début d’une autre.

J’étais dans un hôtel… Et je ne me souvenais plus
vraiment pourquoi j’étais là…

Que c’était-il passé la veille ?

Ah, oui. Ma venue en Allemagne, le concert et…
Hein ?

J’me suis levé du lit, j’avais les vêtements crades de la veille. Mon maquillage avait coulé, et c’était drôle parce qu’il me faisait à présent penser à des larmes noires sous mes yeux verts.

Je m’appelle Lol.
J’ai seize ans et je n’atteindrais jamais les dix-sept.
J’ai des cheveux noirs très bouclés et des yeux verts. J’ai une peau très blanche... Ah ! Et j’ai aussi la leucémie.

Je me suis alors mise à rire bêtement.
Pourquoi j’riais ? J’en sais rien.
J’me parlais à moi toute seule… À tout ceux qui m’écoutais, c'est-à-dire à ce petit papillon rose qui faisait du bruit contre la vitre avec ses ailes sucrées.

« Vole petit papillon. Vole. Sois libre. Et n’oublies pas que tu es en vie. »

Qu’est-ce que je foutais dans cet hôtel ?

J’suis allée faire un tour dehors. C’était drôle, parce qu’y’avait Tom qui attendait l’ascenseur quand j’suis sortie. Il était là, bras ballant, des vêtements un peu trop grands pour lui, avec des dreads blondes et noire qui couvrait ses épaules.

Quand il a entendu des pas sortant de la porte, il s’est retourné.

Tout. Ses yeux bruns. Ses lèvres joliment dessinée. Son piercing qui faisait comme une petite étoile sur sa peau couleur caramel.

Ce que j’ai fait ?

Je suis venue. J’me suis approchée, et il a passé ses bras autour de ma taille pendant que j’entourais son cou des miens.

Juste là, en quelque secondes, la respiration qui se
brusque au niveau de la poitrine, et les petits pieds attentifs qui ratent la
marche. Chaud soleil. Froid Himalaya. Piquant comme un bonbon. Doux comme sa peau… Comme tout.

Tom.
Tom Kaulitz.
Tom Kaulitz guitariste de Tokio Hotel.
Autant vous dire que je l’ai aimé toute une vie. Toute une éternité.

« Faut jamais dire toujours ! »

… Qui a bien pu dire ça ?
Parce qu’en faite, moi, je l’ai toujours, toujours aimé, Tom. Toujours.

Wow.
Honte à moi, j'avais raté deux suites !
Heureusement j'me suis rattrapée =p

Pao. C'est merveilleux. Ca m'fait rêver, j'touche plus terre quand j'te lis, carrément. J'me sens toute bizarre et j'arrive pas vraiment à trouver les mots, j'essaierai peut être quand j'me serais remise de mes émotions =p.
<3

Un grand bordel ?
Un beau bordel, à la limite.

J'aime comme en un rien de temps on quitte le sol.
J'aime la simplicité de ton texte qui l'rend encore plus... intense, à défaut d'autres mots.

C'est juste bon. A vivre.
Pour le moment. Toujours.
Même si y'aura pas de 17 ans.

Hey, Pao...
La suite ! ^^

C'est bizarre tes mots...
Quand on te lit c'est doux comme des bonbons, comme les schroumphf qui laissent la langue bleue.
Et pourtant ça fait mal. Rien que d'lire "Ah ! Et j’ai aussi la leucémie."
Ca m'a tué ça.
Tu sais quoi Pao ?
T'aurais eu un succès fou à Woodstock j'crois bien.
<3