[T.] Playing Dead.

Wouaouh...euh...Tu me laisses relire stp???

[...]

Nao. Nao. Nao. J'suis sublimée par ton art (euh...je sais plus trop maintenant si la phrase que je viens de dire a un rapport avec ce que je voulais te faire comprendre...foutu mot, ce "sublimé"...mdr)

Nao, j't'aime à en crever, tu sais? J'aime tellement tes mots, tu vois, c'est ma drogue. Ils me font oublier mes gros problèmes du moment, parmi lesquels ce putain de tpe qu'on doit rendre dans deux semaines et qui tourne en rond...

Nao, t'es un génie. Je sais pas comment tu fais. Mais tu me redonne de l'espoir, avec tes mots. ça devrait pourtant faire l'effet inverse. A croire que j'suis une folle moi aussi, et que je fais tout à l'envers...

Je...je sais pas quoi dire. Mon com tourne en rond, tout comme mon tpe...j'ai l'impression d'avoir parlé pour ne rien dire au final...ça me tue.

Dsl, mes coms deviennent de plus en plus pourraves...bourrés de HS, pour finalement rien dire d'intéressant ><.

Suite stp (ça doit être les seuls mots qui valent la peine dans ce concentré de n'importe quoi...)

Bizzzz
Milie
Je t'aime. Tu le sais? Tu me tues.

c'est peut-ê
tre con, mais la fin me donne une impression de Noël dans les rues

sinon...

- On envoie l'inéluctable se faire foutre ?
- Et encore plus que ça. Le monde entier. Nous trois, et le reste on s'en fout.
- Allez sourions, la vie et moche mais au moins on le sait. C'est ça ?
- C'est ça.
- Fais attention, Bill.
- ... ?
- Sinon c'est toi qu'on enfermera.


<3333

J'avais la ferme intention de laisser un commentaire digne de tes mots. Hurler la vie comme tu le fais si justement. Mais finalement, je n'irai pas jusque là. D'une part, parce que je ne sais pas le faire, d'autre part, ça ne rimerai à pas grand chose. J'inscris içi mon adulation à découvert, mon coeur est à toi, et rien qu'à toi. Playing dead donne envie de se jeter dehors, sauter dans les flaques, rire à tout bout de champ et embrasser les passants.
Merci Nao.
Le monde est plus beau lorsque c'est toi qui le dessine.
<3

Dieu sait que ça fait du mal de te lire, Dieu sait qu'avec ses [re]lectures je ne distingue plus le bien du mal, et Dieu sait que je n'en ai rien à foutre. Bordel de merde, c'est incroyable, pourtant tes mots sonnent comme une évidence dans le creux de mes veines. Tu sais, là où les vagues ensanglantées s'écrasent contre cette barrière de corail qu'est la liberté. Parce que de nos jours, la liberté est une limite. Et personne ne l'a franchit je crois, mais moi, j'ai tellement l'impression de le faire lorsque je m'envole avec tes mots au creux de ventre. Dieu sait que ça n'a aucun sens, et Dieu sait que je m'en balance royalement. (L')

Envoyer le monde se faire foutre, ça a l'air tellement simple, quand ça sort de leur bouche.
Là, tu vois, je donnerai tout pour tomber dans le coma et me reveiller avec les yeux comme ceux de Tom, comme ceux d'eux trois.

Merci, c'est...enfin, tu sais quoi.

[L]

Suite Nao, s'il-te-plait ^^

Bizzzzzz
Milie

Ta fic me met tellement à l'ouest que j'en oublie mes mots pour te dire ce que je ressens.
Mais regarde le ciel au dessus de toi, imagine celui de Paris, tu viens d'm'y projeter d'un seul coup.
Alors si t'arrives à voir ça, t'auras tout compris.

J'ai repris ma place habituelle comme si rien ne s'était jamais passé, les dépassant sans faire vraiment attention à eux, du moins en apparence. En vérité chacun de leur souffle avait de l'importance, comme si la moindre de leur inspiration pouvait changer la face du monde. Et dans une certaine mesure, c'était tout à fait justifié. Je me suis allongée en étoile sur la tapis du salon, dans la pénombre et en refusant d'allumer la lumière. Je l'avais toujours aimé, ce tapis. Il avait des poils longs, blancs, le genre dans lequel on perd son visage, qui chatouille le ventre qu'on découvre en levant les bras. Ceux qui te donne l'impression de t'installer sur les poils d'un berger des Pyrénées et tu vois, c'est le seul vestige d'un chien que je n'ai jamais eu. Ça a l'air ridicule mais quand tu t'en allais le soir, à l'époque où Tom était encore à l'hôpital, enfouir mes mains dans sa douceur, c'était bien le seul réconfort que j'arrivais à trouver, c'était bien la seule présence qui arrivait à me soulager.

J'ai fixé le plafond et j'ai entendu vos mouvements autour de moi, le bruit des froissements de vos vêtements et le choc sourd de vos pieds sur le parquet grand luxe du salon. Je me disais qu'un jour, peut-être, tu m'expliquerais comment tu pouvais être aussi pété de tunes et pourtant n'avoir jamais rien dans les poches. Aussi riche et aussi démuni. Il n'y avait aucune hésitation dans vos gestes, c'est ce qui m'a d'abord frappée. Aucun arrêt. On aurait dit le temps qui se remet en marche. Tant que ça, oui. Tom a enjambé mon bras droit en me lançant un grand sourire, je ne savais pas vraiment ce que ça voulait dire, puis il est allé s'installé sur le bureau qui faisait le coin de la pièce, le visage tourné vers la vitre et le ciel. Il a croisé les bras sur sa poitrine, dans la posture parfaite et nonchalante du mec qui a déjà tout vu et qui pourtant regarde encore.

Je me courbais le dos pour le contempler, la tête renversée en arrière, vu que j'étais sur le dos. Je le voyais à l'envers, et je l'ai trouvé beau. Les rues de Paris, sept étages au dessous, éclairaient le côté droit de son visage, rendant l'autre à l'osbcurité. Ça lui donnait un air d'hybride, ange d'un côté démon de l'autre. Un air sur le fil. Prêt à tomber mais bien accroché. Le piercing qu'il avait à la lèvre arrivait tout juste à la frontière entre les deux mondes qui se battaient ses traits et brillait d'une façon qui le sublimait. Alors, oui, la tête à l'envers moi je le trouvais beau. Ce genre de personne, dans ce genre d'endroit et dans ce genre de situation, ça doit forcément être beau, je pense. Seulement tu en connais beaucoup, toi, des gens comme Tom ? Je sais bien que non. Et tu vois, en le voyant comme ça, je me suis dit qu'après tout, peut-être qu'on allait vraiment y arriver. A voir autre chose, je veux dire.

Tu t'es assis sur le canapé en face de moi, juste à mes pieds. Je t'ai jeté un coup d'oeil mais tu le regardais. Alors, sans dire un mot, je suis retournée à ma contemplation et on est resté comme ça des minutes entières, je ne saurais pas dire combien mais le tic tac de l'horloge au mur m'agressait les tympans.

- C'est douloureux, Caho ?
- De quoi, Tom ?
- Le temps qui passe.
- Je crois que c'est plus une angoisse qu'un mal.
- Où est la différence ?
- La douleur s'estompe. L'angoisse reste.
- Pourtant, le temps n'est pas ton ennemi. C'est toi qui lui fermes ta porte.
- Si tu le dis.
- Oh, ce n'est pas moi qui le dis. J'écoute ce que disent les étoiles, c'est tout.
- Tu parles avec les astres ?
- Qui a jamais prononcé le mot parler ? Non, je ne leur parle pas. J'ouvre mes yeux et je vois leurs paroles s'écrire dans la voie lactée.
- ...
- Oui, je délire. Je délire, c'est vrai. Je suis en perpétuel délire, il paraît. C'est ce que disent les psys de Sainte Anne, en tout cas. J'hallucine en permanence, mais je n'ai aucun signe de schizophrénie. Sans me vanter, je crois que mon cas les intéressait beaucoup. Tout comme vous.
- Sauf que je n'ai pas envie de te disséquer, moi.

Il a ri, tu as souri en baissant la tête. Je voyais tes yeux pétiller mais tu ne disais rien. Tu avais les mains posées sur tes cuisses et les jambes croisées. Tu nous écoutais, simplement. Tu me laissais faire la connaissance de ce frère que tu aimais tant, tu le redécouvrais derrière nos mots étranges. Je crois que je ne me suis jamais sentie aussi fière qu'à cet instant-là. C'était la plus belle preuve de confiance que tu pouvais me faire.

- Tom ?
- Oui ?
- Qu'est-ce qu'elles racontent, alors, les étoiles ?
- Des mensonges, comme tout le monde.
- Ah ?
- Oui. Elles racontent ce que les hommes veulent bien leur faire dire, tu sais. Elles expliquent les constellations, décrivent les exploits de tous ces héros qui n'ont jamais existé. Elles dépeignent le règne d'un Dieu qui, s'il est bien là, quelque part, s'est détourné de nous depuis longtemps déjà, car le pardon de ce père ne s'adresse pas aux fils indignes, c'est bien connu. Elles pourraient même conter la douleur de toutes les femmes qui payent au nom d'un sacrilège qu'une des leurs a commis pour le bien de tous. Imagine-toi un monde sans plaisir et sans connaissance, nous serions tous des bêtes. Oui, tu vois, cette étoile légèrement teintée de rouge, là-haut, c'est cette injustice qu'elle dénonce. Le mal de celles qui ont fait de nous des hommes.
- Peut-être qu'ignorants, nous ne souffririons pas autant.
- Raison de plus pour que Dieu nous aide, au lieu de nous tourner le dos. Mais qu'importe. Elles racontent les peines, les enfants qui manquent d'eau dans tous ces pays d'Afrique, elles nous rapportent ces maux d'ailleurs, mais personne ne les regarde. Elles s'éteignent, parfois. Avec des milliers d'âmes dans leur sillage. Les étoiles nous accablent, tu sais. Elles nous surveillent, nous soutiennent et nous écroulent. Parce que les étoiles, malgré tout leurs efforts, ne pourraient pas comprendre nos coeurs.
- Nous aiment-elles ?
- Non. Je crois qu'elles nous haïssent.
- Elles ont raison.
- Je le pense aussi. Mais tu sais, je n'en ai rien à foutre. Je les regarde, c'est tout. Pour palier à mon ennui. Là-bas, c'est tout ce que je pouvais faire, Caho. Me taire et observer. Inventer. Le monde a l'air moins terne si on lui imagine des couleurs. C'est à nous de faire ce pas, je crois.
- ...
- Tu le feras ?
- Tu m'apprendras ?
- Je t'apprendrai.

Fous. C'est fous que nous deviendrions. Et pourtant cette promesse tacite, je l'ai désirée comme je n'avais jamais rien voulu. Tu le sais, n'est-ce pas ? Après tout, c'est cela qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui. Sa folie. Son charisme. Son insolence. Sa beauté. Ses mains. Sa musique. Ses histoires. Son imagination. Ses paroles. Ses murmures. Ses rêves. Ses cauchemars.

Sa folie.

*

Je voudrais vous répondre, à toutes. Mais je n'en ai pas le courage.
Mais merci, vous savez.
Merci de me suivre dans ce délire.
Merci d'être là.
Pendant que je tangue.

Bordel, deuxième suite dans la soirée, celle là m'a scié sur mon siège. J'en reste encore tremblante, le regard de Tom "de celui qui a tout vu mais qui regarde encore "j'ai l'impression de le sentir sur moi. Ca parait idiot hein ? Mais voila, je l'ai dit et je le redis, tu faire vvire les choses bien mieux que tout le monde.

Camille, certainement pas mieux que toi. Na. trtm.
Je t'aime. Oh oui, je t'aime.

Humf, soufflée.
Je crois aussi que mon coeur a eu un raté au regard de Tom de celui qui a tout vu mais qui regarde encore.. je me suis dit que c'était le summum du délire de cette suite, et puis, je me suis rendu compte que je me mettais le doigt dans l'oeil, je pouvais même l'enfoncer jusqu'au cerveau tellement je me trompais Nao. Un truc de fou comme ce qui suit n'a été que pire. Un truc de dingue comme la folie, sa folie, mais surtout ta folie est délicieuse. (L')

Je.. heu.. ben.. je sais plus alors... j'ai lu quoi.

Marie, oui, moi j'ai ce regard dans la peau et je ne sais pas comment faire pour l'éviter. J'ai l'impression que le personnage que j'ai créé me fixe depuis qu'il est né et j'ai peur qu'il me haïsse.
Le délire, dis-tu ? Oui, nous sommes en plein dedans.

Margaux, =) Merci d'me faire confiance à ce point.

Lucky, muahahah tu as rarement été aussi loquace. (L)

- Caho ?
- Tom ?
- D'où tu viens, toi ?
- ...
- J'ai entendu tes histoires, tu sais. Je sais ce que ta mère vous a fait, à ton frère et à toi. Mais, d'où viens-tu ? Est-ce que tu as toujours vécu ici ? Et ton père ? Ta mère, c'est le catalyseur. Je veux savoir l'énergie. Alors, Caho, d'où tu viens ?

Ça faisait quelques dizaines de minutes qu'aucun de nous ne pipait mot, savourant l'accalmie insensée d'une hystérie à peine apaisée. J'avais fermé les yeux dans ce courant calme et salvateur, dans cette illusion d'une infinie douceur. Je les ai rouverts abruptement avec ces mots, me traitant de tous les noms. Comment j'avais pu oublier ? Comment j'avait pu penser que mes origines seraient balayées ? On est ce que l'on est. On vit ce que l'on fait. Il nous faut des bases pour construire. Pour se prendre la main, il faut connaître la main de l'autre et pour l'aider, il faut en savoir les lignes par coeur, il faut pouvoir imaginer ses articulations. J'aurais dû savoir que la question allait sortir de sa bouche sans pitié d'un moment à l'autre.

- Tu sais, Tom. Je crois qu'il n'y a pas grand chose à dire de plus.
- Tu crois vraiment ?
- ...

Je me suis relevée, assise sur la tapis. Je me suis retournée, juste assez pour que mon visage lui fasse face et pour croiser ses yeux. Il me regardait avec la même expression que lorsqu'il regardait les étoiles, tu sais. J'hésitais entre m'en sentir honorée ou vexée.

- Non, non. Tu n'es pas un simple sujet d'étude pour passer le temps, Caho. Tu es la fille qu'a choisie mon frère. C'est tout à fait différent. Même si tout ça me paraît bien lointain à présent.
- ...
- ...
- Qu'est-ce que tu veux que je te dise, Tom ?
- S'il n'y a pas des choses derrière toi que tu ferais mieux de régler avant de t'embarquer dans un voyage sans retour.
- Je n'ai rien dans mes poches et je suis vide, Tom. Je n'ai pas de souvenir qui vaille la peine et je n'ai pas d'attaches. Ils peuvent bien crever, cette mère, ce frère, ça ne me ferait plus ni chaud ni froid.
- Menteuse.
- Qui es-tu pour dire ça ?
- Il suffit de te regarder en face, Caho...
- Je ne veux plus me soucier d'eux, Tom. Depuis toutes ces années, je respire un air viscié de leur présence, depuis toutes ces années je me fais l'effet d'être en perpétuelle asphixie. Je voudrais arrêter tout ça, Tom.
- ...
- Je n'ai rien. Je n'ai rien, tu sais. Je n'ai pas de jolies histoires à raconter, pas d'amour à divulguer. Je suis vide, parce que la femme qui m'a mise au monde m'a rejetée dès mon premier souffle. Je suis vide, je suis vide et depuis bien trop longtemps alors laisse-moi revivre sans me retourner. S'il te plaît ?
- Tu es perdue, Caho. Non. Sans Nom. Tu es perdue, Sans Nom.

Il s'est relevé et il s'est rapproché de moi. Je comptais chacun de ses pas, le regardant rentrer dans mon espace vital peu à peu. J'ai vu sa chemise d'hôpital à carreaux complètement décalée se fripper et ses bras arriver à hauteur de mes épaules. Et pourtant, je n'arrivais pas à comprendre. Il m'a pris le visage dans les mains et il m'a fait te regarder, je sentais son souffle contre mon oreille et ses os trop saillants contre mes clavicules.

- C'est là d'où tu viens.
- ...
- C'est là.

J'ai plongé mes yeux dans les tiens et ça semblait clair, d'un coup. Il n'y avait aucune expression sur ton visage, aucun pli sur ta bouche. Il n'y avait rien mais ce n'était pas vide. J'ai plongé mes yeux dans les tiens et j'ai senti tous les océans s'y battre et j'ai voulu m'y noyer moi aussi, seulement ça faisait des années que j'y étais, perdue quelque part entre deux de tes vagues. Oui, c'est de là d'où je viens, Bill, c'est dans tes yeux que je suis née et je n'attendais que ta main pour me ramener sur la terre ferme. Je n'attendais que ça et c'est ça mon histoire. Mon histoire. Tout sauf vide.

- Tu as raison. Cent fois raison.
- ...
- Tom, dis-moi que tu ne t'en iras plus.
- Bien sûr que si. Un jour, je partirai.
- ...
- Mais pas maintenant. Pas encore.
- Merci.

*

Nao je suivrai ta folie ou que je sois.

Quelle folie douce...

Tes mots encore tes mots....

Douce mélodie dans le noir ....

Suite

Oh oui, nous nageons en plein délire, mais quoi de plus beau ? Vraiment, vraiment te dis-je, je suis folle de ces noyades perpétuelles. Un besoin vital il me semble. Curieux, non ? Un besoin vital de se noyer, les plus normaux ne comprendrais pas, mais on sait toutes les deux que tu es bien plus folle que normal puisque c'est toi même la créatrice de ce délire sans fond. Alors je t'en prie Nao, encore. <3

Comme j'aimerais partir avec Tom, habitée par tes mots, suivre tes pas sur le sol et me perdre dans un infini insondable avec toi. Mais au fond, je suis déjà perdue au milieu de tout ça, puisque cet infini c'est tes mots, puisque maintenant ils font partie de tous les océans qui m'entourent.

Oh, Nao, j'aime de trop ...

Même que je sais plus quoi dire pour qualifier ces deux suites...

(Mieux vaut me taire dans ce cas...)

Bizzzz
Milie

Ca paraîtra peut-être stupide de faire attention à ces petits détails autant qu'au reste mais étant une ex-S (mouhaha) tu me fais toujours rire avec tes mots scientifiques disséminés un peu partout. ^^

(Ca va, je suis plus loquace là? Difficile de faire moins tu me diras XD)