[T.] Une ombre dans la nuit.

Mais connecte toi salope. Tu veux que je te frappe ou oik.

Hu', ça c'est fait.
Peut-être une autre ce soir.. <3
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Des pieds nus qui fuient l'avenir, glissant entre les grains de sable fin. Des odeurs marines jusque dans le ventre, et du sel dans les yeux. Les vagues chantent l'insolence cachée dans ce coeur qui court trop vite, et l'écume comme une fatalité pour lui rappeler que tout acte se paye -de sa peau. Ses cheveux humides qui dansent au vent et sa robe blanche qui pleure entre ses mollets blancs. Une peau délicate et des mains tremblantes, un regard perdu -quelque part. Et son voile se fracasse dans sa nuque avec autant de violence qu'un coup de hache. Des larmes sèches qui coulent entre ces perles liées à ses poignets. Un galet dans une main, la mer ne le fait pas ricocher, couler est bien plus -facile. Le soleil aveuglant qui gueule son égoïsme sur les toits de ce Monde -mort. La plage et déserte, mais l'océan est là -lui. Des mouettes qui planent et le vent qui murmure un SOS inaudible. La digue creusée par la mer, voyez-vous, même l'océan doit supporter des limites. Une fleur, peu importe la couleur, s'envole de ses mèches blondes encadrant son visage rebelle. Et le souvenir de son amant perdu qui lui oppresse la gorge. La vie de couple n'était pas pour elle, pardonne-la Gustav, mais elle ne reviendra pas -jamais. Les menottes du quotidien la menaçaient trop fort, et même si tu en détenais la clé, elle ne voulais pas en avoir les traces. Un coquillage qu'elle porte à son oreille, et puis le jette contre un rocher, pourquoi écouter la mer dans un vulgaire cailloux alors qu'on la en face de soit ? Parce que la fuir est bien plus -facile. Son regard n'ose l'affronter, et elle se perd dans la contemplation du phare. L'horizon n'est pas droit et c'est tant mieux, car les bateaux s'amusent sur les vagues un peu trop hautes. Une nuit de noce en solitaire, une alliance qui coule aussitôt -entre deux algues. Le vent fait l'amour à la mer et le spectacle est invisible, quoi de plus frustrant ?

L'eau jusqu'à la taille, elle finit par s'incliner devant l'immensité qui s'offre à elle. Elle se met à genoux même, dans l'eau piquante et pas très claire, elle se prosterne. Signe d'obéissance, et quand le mer lui ordonne de la rejoindre, de venir l'embrasser de plus près, elle exécute sans broncher. Bien dommage que tu n'es pas eu le temps de lui apprendre à nager Gustav.


Et Tom empreinte un labyrinthe pour rentrer chez lui -s'il en a un. Paris est atroce de nuit -comme de jour. Les champs sont gerbants, et ces putains de lumières à en devenir fou -de rage. Pas le temps pour du lèche-vitrine, il a mieux à faire. Pas de question, les réponses sont trop évidentes -inexistantes. Une main dans une poche, le froid entre les dents, il fixe le sol -à la recherche de diamants peut-être.

Un trottoir immonde, mais il l'embrasse quand même, ne lui permet-il pas de survivre ? Non, mais peu importe, il le berce avec amour, entre deux feuilles mortes et une haleine lourde d'alcool, Gustav s'endort par terre, dans une ruelle peu fréquentée.

Un. Deux. Trois. Georg n'y arrive plus, c'est trop dûr, la solitude le tiraille. Claque sur la chaise, coup de pied dans le mur, les yeux contre la vitre -close, toujours. A jouer un rôle toute la journée, on finit par s'encrer son personnage dans les veines. Et Georg ne sait plus vraiment lequel est lui et lequel ne l'est pas. Une double vie, trop dûre à jouer. Il faut en abandonner une, mais laquelle ?

[...]

Claque dans la chaise, coup de pied dans le mur, les yeux contre la vitre -close, toujours. Jamais un décision n'a été plus ardente. Georg vient de tirer un trait sur son avenir, la folie véritable lui pourrit déjà les yeux.

Et danse Esmiralda, et baise Tom, et délire Bill.

Espèce de conasse, je veux pas écrire et te parler en même temps.
M'en vais bouffer, et bosser un peu.
J'reviens ce soir, muaha, tu vas crever sur msn sale cornichon j'vais te -me- flinguer. <3

C'est toi que j'vais flinguer espèce de saucisse.


Putain c'est fou ce que tu écris, se prosterner devant la mer, mais putain, personne l'avait fait ça.
[La mer ne supporte pas de limite, c'est elle qui se les créee]
Je sais même pas quoi dire n_n C'est trop bien.

Yaha ... je vais me taire une fois de plus ...

Et admirer ... admirer ... admirer ...

Parce que c'est trop beau !!

Je t'aime !!

J-9 (presque 8 chez moi) !!
=D

Ta gueule Vénus tu deviens somptueuse.
Tu me vole sale conne.

La saucisse clame que le cornichon n'est autre qu'une salope, et que la flinguer ne servirait à rien, si ce n'est bouffer l'air d'une odeur de vengeance imminente. .
Muak, ben moi je le fais tu vois. n___n
[Tagueule,dansmonhistoirelameradeslimites.]

Beup, t'es pas au lit mamoiselleJ-presque8.
Sale conne, va bouffer ton coiffeur, et laisse moi tranquille, je compte combien il y a de seconde en 8 jours. .

Je n'oserais pas ma mie, vous êtes bien trop importante mon coeur de merde pour que je puisse même imaginer vous voler, voyez-vous. Ma gueule Folle. .

Je suis toujours pas au lit même si mes yeux menacent de se fermer xD

J'ai aucune envie de dormir ... ce soir chui seule alors je fait la fête ^^

Sans blague si mes parents rentrent je suis morte ... x]

Et mon coiffeur je vais le bouffer après la coupe ... pas avant parce sinon je suis sur qu'il se vengera sur la coupe ...

Yes chez moi c'est J-8 maintenant ... et toi J-9 ... xD

Je t'aime fort !!
=D

Beup, espèce de conasse tu triches avec le décalage horrair. .
Le pire c'est que quand tu seras dans l'avion tu feras que dormir, moi j'pourrais pas pask j'aurais trop peur que tu t'écrases. x)
J-... 9. --'

Arff
J'suis accro de tes Môts ...
C'ey grave docteur?

Mon Dieu. oÔ.
Bordel coca, t'es une taré hein.
Noie toi, j'en suis flattée vois-tu. <3


[Suite demain sales cacahuètes décortiquées. ]

Ah ma saucisse tu m'as pas dis au revoir je vais te noyer tu vas voir.
T'as interêt a voir posté une suite quand je vais me réveiller (aux alentours de trois heures vu l'heure actuelle)
Et puis ta mer, elle est nulle.

[ C'est quoi des Barbituriques?]

Marie. a écrit:

Beup, espèce de conasse tu triches avec le décalage horrair. .
Le pire c'est que quand tu seras dans l'avion tu feras que dormir, moi j'pourrais pas pask j'aurais trop peur que tu t'écrases. x)
J-... 9. --'

Je triche pas avec le décalage ... mais de toute façon maintenant c'est J-8 chez nous deux !!

Nan mais tu rigole toi ... moi dormir dans l'avion ... jserai trop exiter à l'idée de te revoir pour pouvoir fermer un oeil ... jdors jamais dans l'avion !!

Et faudra prier pour pas que l'avion s'écrase j'ai envie de te revoir moi !!

Bisous je t'aime trop fort !!

=]

SUITE !!

Espèce de patate cramée, vient par là que je te découpe en rondelle. Je t'ai pas dit au revoir mon cul oui. Je t'ai envoyé des mess msn, débile. .
Ma mer, elle t'emmerde.
Muaha, j'suis pas là cet' aprèm' espèce de cornichon volant, je poste ce matin. =)
[Qu'est-ce que j'en sais moi ?
J'parle pas le Georg hein. ]

Mo'. Toutes façons, si tu t'écrases, je te défoncerais tellement tagueule que tu pourras même plus t'excuser. . Alors, t'as pas intérêt, hein. Passe le bonjour et l'adieu à ton coiffeur de ma part. xD
J-8. Huhu'. <3

Ok je passe le bonjour a mon coiffeur xD

Suite !!

=]

Hu', parce que les personnages me hantent depuis trop longtemps. <3
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Une voix douloureusement sublime s'élève dans le lointain, et Bill en prend la direction, pris d'une jalousie farouche. Là-bas, sur le pont, une ombre dans la nuit. Fantôme du futur, la folie rend les drogués curieux. Et toujours ces notes qui lui glissent dans l'oreille, un goût d'éternité auquel il n'aurait jamais du goûté. Car quoi qu'on en dise, le fond du gouffre n'est jamais vraiment atteint. Funambule sur ce fil qu'elle tient du bout des doigts, cette ombre perchée sur la barrière crie sa rage avec douceur.

- Putain, ta gueule.
- Les véritables étoiles sont invisibles.
- Wai, c'est ça, pas de chance je te vois.
- J'suis pas une étoile.
- T'es quoi alors ?
- Artémis.
- Hein ?
- J'm'appelle Artémis.

Un fou rire qui s'échappe des comissures de Bill pour aller se poser sur le bout d'un doigts qui cherche le folie à l'aveuglette. Des yeux ouverts, sans aucune saveur, d'un gris déconcertant. Bill s'assied à ses pieds, et sort un briquet, à qui se brûlera en dernier. Artémis sourit, sans savoir pourquoi, les yeux dans le vide -toujours. Le brun saisit une feuille morte et la réduit en cendres, un incendie flamboyant dans le creux du ventre -sensation inexpliquable.

- C'est quoi cette odeur ?
- Merde, j'ai plus de gaz.
- Comment ?
- T'as pas un birquet ?
- Le feu me répugne.
- A wai ? Moi j'aime jouer avec, mes bras en portent les traces -à jamais.
- Mes yeux également.

Bill lève la tête pour apercevoir une quelconque flamme, vraiment, il ne sait pas ce qu'Artémis a voulu dire par là, aucune lueur dans ce gris infini, d'une laideur absolue. Rien. Le néant. Ses.Yeux.Sont.Morts.


Une claque sur la chaise un coup de pied dans le mur, des yeux contre la table -jamais. Une main qui tremble nerveusement, et une tête secouée de spasmes [ir]réguliers. Un gémissement sourd brise le silence trop lourd à porter, et le 'toc-toc' d'une porte souillée par les adieux. Le regard attiré par ce rituel brisé, Georg reste subjugé par cette petite tête blonde d'une quizaine d'année.

- Bonjour Georg, Sybil m'a dit que quelqu'un de fascinant couchait dans la chambre près de la sienne, alors je suis venue me rendre compte.

Des boucles frisant sur ses épaules délicates et des yeux de la même couleur -ou presque. L'or resplandissant de son être, on l'aurait comparé au Soleil. Seulement, une vision aprofondie vous aurait prouvé qu'elle était la Lune elle-même en perdition.
Pas de réponse, un râlement dur et froid.

- Oui, elle m'avait bien dit que tu n'étais pas très bavard.
- ..
- Moi c'est Sybil.
- Bill ?
- Sy-bil.

Une alure lunatique et des gestuels lunaires. Un regard perdu dans l'au delà, la Lune elle-même vous dis-je.
Une claque sur la chaise, un coup de pied dans le mur, les yeux contre Sybil -à jamais.


Esmiralda dans un cimetière hantée par la mort. Un bruissement de feuillage et dans un sourire fraternel un homme surgit de la pénombre, des caresses entre les doigts. Esmiralda se crispe, les yeux dans ceux qui leur font face, un amour déterré, cimetière d'une âme envolée. Un baiser dans le nuit comme une giffle dans le jour, des doigts qui se lient -à n'en plus finir- et la douceur d'une odeur retrouvée. Le culte sans borne qu'elle voue à cet homme enfoui dans son coeur, la tendresse l'aveugle. Et elle prend par la main ses bras musclés par l'effort, et tire par le bout du nez ce visage marin. Une odeur salée de vagues enragées flotte -coule- dans l'air -irrespirable. Une étreinte qui n'est finit pas et des questions refoulées. Quelques minutes partagées. A dans deux ans mon bien aimé.

M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E

Même ce mot est faible ...

Je t'aime à la folie ...

Sybil ... j'adore ce prénom (=D) ^^

SUITE