[T.] Une ombre dans la nuit.

Oublier le présent et vivre le passé, créer un futur décapité.


Pk? pourquoi tes mots me font cet effet là? pourquoi je ne peux pas m'en passer? Simplement pck moi je suis une droguée de tes mots à l'inverse de bill qui est un drogué [de la vie]...

Oh putain de merde. Comment tu fais, dis ? Y'a personne qui m'a autant retourné l'coeur avec de simples mots ...

- Dis quelque chose..
- Je t'aime.
- Non, quelque chose que tu penses vraiment.
- Je n't'aime pas.
- Quelque chose de moins dûr.
- Je n't'aime plus.
- Parle moi de la pluie et du beau temps, alors.
- J'sais pas faire ça.
- Et qu'est-ce que tu sais faire ?
- Pas grand chose.

Une porte qui claque, et le décor qui tombe en ruine, Tom en a marre de jouer, la vérité lui brûle les tripes, et il ne manie pas le feu comme son frère. Aussi, sa main attrapant au vol celle de Sophie -parce qu'elle s'appelle Sophie- et son pied tapant nerveusement le plancher fatigué du temps qui passe, il crache son venin sur le futur. Sans l'envisager, ou plutôt, en l'ignorant, il s'apprête à crier ces réponses sans questions à sa Sophie, en y glissant un ou deux baisers d'adieu, peut-être, et puis, le pas mal assuré il s'éloignerait et l'oublierait sûrement.

- Sophie, je..
- Tu restes, parce que je te le demande, parce que tu n'peux pas m'abandonner à cet endroit miteux, les pieds au bord du gouffre et le regard dans le vide, parce que Tom, t'as pas le droit d'me faire une chose pareille.
- ..
- Embrasse moi.

Il a oublié son texte, elle a improvisé, un service qu'elle lui rend, et leurs lèvres se brisant dans une étreinte faussement intense, ils se trouvent comme ils ne se sont jamais trouvés. Une main habituée à gratter des cordes -anciennement- qui glisse le long d'une joue baignée de -fausses- larmes. La vie est un théâtre, et Paris est sa scène -comme dirait l'autre.

Se prendre une claque, de temps en temps, et puis tendre l'autre joue.

Bill chante la délicatesse de ses lèvres au cou de son Artémis -car oui, il a décidé qu'elle lui appartenait. Et les yeux partout sauf dans ceux de sa belle, le brun lui souffle un arc-en-ciel en noir et blanc dans le creux de l'oreille. Baiser volé -encore un- et il s'eclipse sans un mot, sans une crainte. Les adieux sentent trop fort pour qu'on les ignore, ceci n'en était pas un, et Bill le savait dans le fond de ses veines -vides.

Remplir ce vide inter-galactique d'une folie vertigineuse.

Et No man's land lui tend les bras. Bill rit à gorge déployée, les mains grattant le trottoir qui porte les séquelles de son rituel quotidien. Du bleu a dit Tom, et Bill se noie.

se taire à jamais et lire toujours lire et se laisser engloutir <3

Bordel, tu sais pas quoi ? J'avais loupé une suite . L'air con. Donc j'en ai eu deux pour le prix d'une. Alors, tu parles, c'était encore plus bon. Tes putains de mots Marie.
Ca m'fait un mélange étrange d'assemblement et d'apocalypse au creux de mon épaule.

(L).

Mais bordel ... Pourquoi je trouve jamais rien à dire ?
Peut-être parce que c'est trop intense, peut-être parce que je me plonge trop dans cette histoire, peut-être aussi que c'est seulement qu'il n'y à rien à dire, et juste à admirer.
Ouais, ça doit être pour ça.

Marjo - Se laisser engloutir ? Muaha, heureuse que ça te fasse cet effet là vois-tu. n___n. <3

Bouffie - [Waiwaimargauxtut'esbienreconnue.xD]. Hu', tu viens d'employer l'un des mots qui compose ma pauvre ridicule petite bible et devise, et en plus à mon égard, alors flattée, vraiment.

Chaa' - C'est moi qui t'aime plus fort d'abord. .

Camiiille. - Que tu te plonges trop dans cette histoire ? Muaha que de bonheur d'entendre sa, jamais trop je crois, te savoir ici, hu', sa m'donne envie d'une crêpe j't'ai dis. .
<3

Meiro - Merci, vraiment. =). Beaucoup trop fort ? Hu', sérieux vous êtes toutes dingues. <3

Nan merci, ça commence à bien faire tes conneries là Vénus.
<3.

swytheu stp!!!!<3

Pas ce soir. Désolée.
Mais il y a du nouveau et c'est par ici :
[un coup de folie sans intérêt sûrement..]
Un futur décapité.

<3

Je m'étais pourtant promis de ne pas laisser celle-là. oÔ
J'suis désolée, mais j'avais moins d'idées que pour l'autre fiction, donc..
Bref, je reprend, pour ne plus arrêter. <3

_____________________________________

- Tu ris ?
- Oui.
- Pourquoi ?
- Je joue.
- Un rôle ?
- Peut-être.
- Et ?
- Et je voudrais qu'on me jette des roses Sophie, le vide témoigne de mon manque de talent.
- Bien moi, j'y crois.
- ..
- Ton jeu est immense Tom, je n'y vois que du feu.
- Adresse toi à Bill, je n'ai rien à voir avec les flammes.

Une porte qui se claque et les murs en tremblent encore. Une larme roule sur la joue d'un des deux -pseudos- tourteraux -on n'se souvient plus lequel. Les coulisses, lieu dit le plus palpitant dans un théâtre -une vie. Ce qu'on ne voit pas est toujours plus attirant. Comme une porte close depuis des lustres, qu'on n'ose pas vraiment ouvrir de peur que les alentours ne s'éfondrent des secrets qu'elle dissimule. Une curiosité démesurée dans le coeur de chacun. Elle les détruira.

Gustav rit à gorge déployée, et les murs en tremblent sûrement. Une folie qui n'est pas la sienne prend possession de ses tripes et l'envoie balader entre deux eaux. Un miroir dont la poussière recouvre chaque milimètre semble vomir sa saleté sur Gustav et son visage marqué par la nuit. Il se relève et pose ses mains sur son crâne -l'océan s'y déchaine. Une porte qui lui chante une ancienne mélodie -une de celle qui le portait au septième ciel autrefois.. Il la pousse et ne retient pas ce cri dément qui s'échappe de ses lèvres, entremêlé de souvenirs brusquement déterrés. Une basse, là-bas dans le coin, et Gustav se serait bien pendue avec une de ses cordes, seulement elles avaient déjà servies à raccrocher Georg à la vie. La musique flote dans la pièce et la guitare jetée sous la chaise crie depuis trop longtemps pour qu'on continue de l'entendre. Pourtant Gustav s'en approche et la caresse du bout des doigts. Une insolence sortie des ténèbres, car c'était interdit d'y toucher dans le temps.. Il se serait bien fait exploser la cervelle avec si seulement elle n'avait pas perdu son immensité entre les cuisses de son propriétaire. Des yeux qui tourbillonnent et soulèvent des ouragans de notes -de mots. Le tabouret sous la fenêtre, toujours tourné vers la Ciel, et Gustav revoit encore Bill et son inspiration démesurée s'y asseoir en riant. Les yeux vers l'au-delà, à cette époque, le brun ne voyait déjà que du bleu. Et il se serait bien noyé dans les esquisses de chansons déposées ça et là, si seulement elles n'avaient pas été volée par le temps -qui file. Un soupire qui souffle la mélancolie ailleurs qu'ici. Et Gustav se met à trembler aussi fort que les murs lorsqu'il apperçoit sa batterie. Les baguettes glissées entre deux planches du parquet, il se serait bien crevé les yeux avec si seulement elles n'avaient pas trop rythmé son amour -perdu. Et c'est allongé sur le sol, attendant le coup fatal que Gustav se perd dans les méandres de cette -ancienne- vie.

Tu ne te rends même pas compte de c'que tu as au bout des doigts.
(L)

[...]

C'est magnifique.

Toujours aussi prenant

Toujours aussi perdue

<3

Blanc.
Vide.
J'en reste sur le cul de tes écrits, je crois bien que jamais je ne m'en relève même car à force de tomber je préfere ne pas me remettre sur pieds.
Vide.
Blanc.
C'est ma vacuité qui déborde par ta faute.

c'est bouleversant mais tellement magnifique à la fois...A chaqun de tes mots des sentiments étranges s'emparent de moi.Merci

J'ai commencé (et j'suis arrivé à la page 15). Mais...comment te dire...Il y a des choses que j'ai du mal à comprendre. Surtout les relations entre les personnages...J'sais pas, l'histoire me paraît bien floue. Peut-être est-ce dû à cette nuit, je n'en sais rien. Toujours est-il que j'me perds parfois dans les méandres de tes mots. Bref. On verra après si ça va mieux.

Suite Ma Neytwale.

Bizzzzzz
Milie