|
| [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) | |
|
+17Love-twins Love48 a-j Suga'Girl Catharsis. agathe2007 Law' <33. maurane-TH a-mens July. sephrenya Nao °ChTitE-ToRtUe° Hell. tomforever92 Laurène. Milietrom 21 participants | |
Auteur | Message |
---|
Love48 Komm
Nombre de messages : 8271 Age : 31 Ma localisation : Un pti village pomé x) Date d'inscription : 07/04/2007
| Sujet: Re: [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) Mer 9 Juil 2008 - 4:42 | |
| Oukii pas de problemes =) J'avais déja envie de lire vos fictions ^^ je vais peut etre me laisser tentés d'ici la fin des vancances qui sait =D BzouxXxX <3 | |
| | | July. Automatisch
Nombre de messages : 14743 Age : 33 Ma localisation : New-York. [ 27 ] Date d'inscription : 19/02/2007
| | | | Milietrom Hyperaktiv
Nombre de messages : 1572 Age : 33 Ma localisation : Dans mon monde (973) Date d'inscription : 07/08/2007
| Sujet: Re: [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) Ven 1 Aoû 2008 - 10:45 | |
| Salut tout le monde ! Voilà, j’ai profité de cette semaine où j’ai eu accès à internet (un vrai miracle, c’était pas du tout sensé se produire) pour faire fonctionner mon imagination reposée et vous taper mon OS basé sur le mot « pot d’échappement ». Dedans, j’ai réussi à caser un lemon, et c’était pas pour me déplaire parce que je trouvais l’intrigue propice à cette forme d’écriture. Je ne vous parle pas des conditions dans lesquelles je l’ai écrit, qui étaient assez inconfortables pour me rendre parano : un ordi pour cinq DANS LE SALON (risques de lectures « accidentelles » doublés). Je sursautais à chaque bruit, j’ai mis le texte en mode masqué et j’ai planqué mon cahier de brouillons au fond de mon sac, mais j’avais toujours peur qu’on découvre ce foutu passage hot >< en plus mon pauvre père qui me demande gentiment de quoi ça parle ce texte, et qui en profite pour me rappeler que je ne lui fait jamais lire ce que j’écris… Arf, je garderai un souvenir atroce de l’écriture de ce premier lemon XD Je vous préviens tout de suite, je ne suis pas satisfaite de ce lemon. Je trouve qu’il manque quelque chose qui fait qu’il n’est pas aussi bien que je ne l’aurais imaginé (peut-être qu’un peu plus de complicité entre les deux amants aurait été meilleur, je sais pas, je sais plus ce que je veux ><). Il est possible cependant que vous ne partagiez pas du tout mon avis. Dans ce cas, engueulez mon perfectionnisme maladif et pardonnez mon stress qui a pris des proportions catastrophiques pour les raisons citées plus haut ^^ Bonne lecture à tous et à toutes en tout cas, et à bientôt ! Bizzzzzzz Milie Ps : le prochain mot est « désherbant ». Bonne chance Ez’ !!! _______________ Le coup de la panne
Cela faisait deux jours que Gustav était revenu dans la ville où il avait passé la majeure partie de son enfance. Il profitait de la semaine de congé que David avait accordée au groupe entre deux tournées pour revoir ses proches, sa famille, ses amis. Et surtout Klara.
Klara, c’était la jeune fille avec qui il passait le plus clair de son temps, avant qu’il ne rencontre Georg, puis Bill et Tom. Malgré la célébrité et l’éloignement du batteur, ils étaient restés très proches. La belle brune était toujours là pour le soutenir, dans les moments de passage à vide comme dans les jours de joie.
Une confidente et une amie fidèle, donc. Pourtant, il aimerait qu’elle soit plus que cela. Klara lui plaisait, même s’il avait du mal à se l’avouer. Et timide comme il l’était, il préférait laisser les choses dans l’état où elles étaient plutôt que d’avouer ses sentiments.
Ce jour-là, ils avaient décidé de partir tous les deux en randonnée, dans les montagnes situées à une trentaine de kilomètres de la ville. S’ils ne se perdaient pas, ils tomberaient sur un lac au bout de leur balade le long des sentiers sinueux. Ils rentreraient ensuite chez eux en fin d’après-midi, au plus tard après le coucher du soleil.
La promenade se déroula calmement. Tout en marchant, les deux camarades se racontaient les derniers mois qu’ils avaient passés loin de l’autre, les petites anecdotes qu’ils avaient oublié de se dire au téléphone, ou encore celles qu’ils préféraient se dire à présent qu’ils étaient enfin réunis.
Le soleil faisait rayonner le lac. Aucune présence humaine n’était détectable, excepté la leur. Ils aimaient cette solitude et ce silence, troublés de temps à autre par un cri d’aigle, ou l’arrivée discrète d’une biche et de son petit venus s’abreuver sur les rives opposées. Cela faisait bien longtemps qu’ils n’avaient pas goûté une telle paix.
Heureux d’être là, ils retardèrent leur départ autant que possible. Mais la nuit menaçant de tomber les fit plier bagage à leur plus grand regret. Ils avaient tout de même pu rester jusqu’à 21h, car c’était l’été. Ils avaient donc pu profiter un peu plus longtemps que d’habitude de leur petit bout de paradis.
Le retour fut silencieux. Ils ne savaient quoi se dire et préféraient garder ce silence paisible entre eux.
Ils remontèrent par la suite dans la voiture de Klara, qu’ils avaient laissée sur le bas-côté de la route au tout début de leur promenade. Le trajet aurait dû être sans encombres. Seulement, après quelques kilomètres, la petite Corsa fit des bruits suspects et s’arrêta sec, sur l’accotement. - Allons donc, qu’est-ce qu’elle nous fait encore cette vieille carriole ? s’exclama Klara en sortant rapidement de la voiture. - Vu l’odeur, pensa à voix haute le batteur en se penchant à l’arrière de cette dernière, je dirais que t’as un soucis avec le pot… Ouais, confirma-t-il, ton pot d’échappement s’est décroché. Ce dernier se trouvait à quelques mètres d’eux, tout cabossé. La jeune femme le ramassa. - On ne pourra plus rien en faire, déclara-t-elle en faisant la moue. J’appelle le garagiste. Elle prit son portable, composa le numéro, et activa le mode haut-parleur. Après quelques sonneries, un homme répondit : - Garage Sandors, j’écoute ? - Bonsoir Ralph, c’est Klara. Je suis tombée en panne avec mon Opel Corsa près du chemin qui mène au lac aux Truites. Le pot d’échappement est mort. Tu peux venir me dépanner ? - Là je t’avoue que je suis un peu coincé au garage. J’ai encore une bagnole à réparer avant de fermer et ça ne peut vraiment pas attendre. A la rigueur je peux t’apporter un pot neuf dès que j’aurai fini, mais tu devras attendre au moins deux bonnes heures… Klara regarda Gustav. Ce dernier haussa les épaules. - Au point où on en est, murmura-t-il, on peut bien attendre. Il suffit juste de dire aux autres de ne pas s’inquiéter. Elle acquiesça en soupirant. - D’accord, on attendra Ralph. Mais essaye quand même de faire vite. Je ferai mon possible, promis. Je t’appelle dès que je quitte le garage. - Ok. A tout de suite. Elle raccrocha et s’appuya contre la voiture. - Bon et bien je crois qu’on est bloqués ici tous les deux pour un petit moment… C’est pas plus mal finalement, on passera encore un peu plus de temps ensembles… Gustav s’avança vers elle et mit ses mains sur ses épaules frêles. - Avoue-le, tu as fait exprès de me faire le coup de la panne, n’est-ce pas ? demanda-t-il sur le ton de la plaisanterie. Elle rit doucement et joua le jeu. - Bien sûr, c’est une aubaine de se retrouver coincée dans un endroit désert avec le batteur du groupe allemand qui a le plus de succès au niveau international… Combien de fans rêveraient de vivre la même chose ? C’est comme la chanceuse qui a été bloquée dans l’ascenseur d’un hôtel avec Tom pendant trois heures ! - A la différence que Tom avait tout fait pour que l’ascenseur se bloque, fit remarquer Gustav en se caressant le menton, songeur. La demoiselle en question l’avait vraiment intéressé. - Ce n’est pas ton cas ? l’interrogea Klara en souriant doucement. Gustav la regarda, étonné. Il ne s’était pas attendu à cela.
Cette question, apparemment innocente, ne laissait pourtant pas de place à l’hésitation quant à sa signification. Mais le jeune homme n’était pas sûr de bien comprendre. Ou plutôt, il ne croyait pas aux explications que son cœur lui donnait.
Il se perdait dans ses prunelles aussi brunes que ses cheveux. A cet instant plus que jamais, elle était magnifique. Belle, et surtout plus réceptive que d’habitude aux pensées qui trottaient dans la tête du jeune homme depuis des mois. C’est sans doute cela qui le décida à se rapprocher encore plus d’elle, jusqu’à ce que leurs nez se touchent presque. - Non, répondit-il finalement, ce n’est pas mon cas. Tom était intéressé par cette jeune femme juste parce qu’il voulait s’envoyer en l’air avec elle dans l’ascenseur, alors que moi, je suis intéressé parce que je voudrais au contraire construire une relation durable avec la belle demoiselle qui se tient devant moi. Est-ce mal de penser ainsi ? - Non, souffla Klara en l’embrassant sur le bout du nez. Tu n’as pas tort, et je suis même rudement contente que tu penses de cette façon. Gustav était heureux, sans bien comprendre pourquoi Klara partageait ses sentiments. Pris dans un élan de courage qui ne lui était pas habituel, il s’empara doucement des lèvres tièdes de son amie.
Klara ne le repoussa pas. Au contraire, elle passa ses mains autour de la nuque du blond, pour que leurs deux corps se touchassent de plus près. Ce premier baiser, tendre et sincère, fut rapidement suivi par d’autres, plus fougueux et emplis d’un désir auparavant refoulé dans les tréfonds de leurs pensées, et qui refaisait surface au moment présent.
Ils étaient transportés dans un autre monde, le leur. Plus rien ne les rattachait au monde extérieur, enfermés comme ils l’étaient dans leur bulle. Cependant, ils se rendirent rapidement compte que leurs battements de cœur s’accéléraient ainsi que leurs respirations. Ils étaient prêts, dans leur tête comme dans leur corps, à franchir le pas tous les deux. Alors, Klara ouvrit la porte arrière de la voiture d’une main, sans rompre leur étreinte, et entraîna Gustav devant celle-ci. Ce dernier se raidit légèrement. Elle s’en aperçut et resta un instant interloquée. - Tu n’en as pas envie ? lui murmura-t-elle à l’oreille. - Ce n’est pas ça, souffla-t-il, frissonnant sous la caresse chaude du souffle de son amante. Je pense juste qu’on aurait pu trouver mieux que l’arrière d’une voiture pour une première fois. Elle se détendit, rassurée, et eut un sourire enjoué. - Tu sais, j’ai toujours eu envie d’imiter Kate Winslet, de reproduire sa nuit de débauche dans la 2CV parquée dans la soute du Titanic… - Seulement, on n’est pas vraiment sur la mer en ce moment, fit remarquer Gustav en s’asseyant sur le siège, les pieds encore à l’extérieur du véhicule. - Tant mieux, rétorqua la jeune femme en s’asseyant sur les genoux du batteur. Au moins, je ne te laisserai pas couler avec le bateau, et tu ne mourras pas de froid cette nuit. Sauf si je me révèle aussi froide qu’un iceberg, mais je pense qu’on peut écarter cette hypothèse… Elle avait un air si sérieux en disant cela que Gustav ne put s’empêcher de rire. Il se mit ensuite dans le bon sens sur le siège et referma la portière avant de rediriger toute son attention sur Klara.
- Spoiler:
Celle-ci déboutonna la chemise du batteur et la déposa sur le siège avant, sans la froisser. Gustav n’eut pas autant de délicatesse avec son débardeur à elle, qui atterrit sur le volant roulé en boule, laissant entrevoir son ventre plat et son soutien-gorge en dentelle rouge des plus attrayants. - Pourquoi cacher autant de beauté sous des vêtements qui déforment votre silhouette parfaite ? Vous nous faites vraiment rater quelque chose vous les femmes… La jeune femme ne semblait pas de cet avis. - Les hommes sont des éternels rêveurs, et aiment deviner les secrets qui font de la femme un mystère. Or, les sous-vêtements sont les secrets qu’ils cherchent le plus souvent à découvrir. Si on dévoilait ce secret, l’intérêt qu’ils nous portent partirait en fumée. Gustav resta pensif à ces paroles. Il se ressaisit au bout de quelques instants et lui sourit malicieusement. - Qu’importe le « mystère » reprit-il en embrassant le creux de son épaule, puisque tous ces attirails s’ôtent de la même manière. Il avait passé ses mains dans le dos de sa belle en disant cela, et ses doigts adroits enlevèrent lentement les agrafes dudit soutien-gorge. Il fit alors glisser doucement les bretelles finement travaillées le long des bras de Klara, et admira un instant sa poitrine, certes plus menue que celle des conquêtes de Tom, mais qu’il adorait déjà.
Puis, leurs baisers reprenant leur cours, il laissa ses mains vagabonder librement sur ses hanches, ses côtes, ses clavicules, autour de son petit nombril ; il traça des cercles sur ses mamelons rosis, ses tétons déjà durcis, et se perdit entre ses seins. Klara soupirait, frissonnante de plaisir.
Elle était toujours sur ses genoux, et il commençait à trouver cette position inconfortable. Alors, il l’allongea tant bien que mal sur la banquette étroite et retira son short de randonnée beige avant de reprendre ses caresses. Ses lèvres jouaient avec la clavicule de son amante et descendaient lentement vers d’autres courbes plus en chair, sans cesser leur avancée.
Alors qu’elles s’attardaient sur son petit ventre moelleux, sa main s’amusait avec l’élastique de son boxer, tout aussi rouge que le soutien-gorge lancé à l’avant de la voiture. Ce geste parut décider la jeune femme, qui parvint à allonger Gustav à sa place tandis qu’elle le chevauchait. - Ҫa suffit maintenant, déclara-t-elle avec un sourire, la respiration très saccadée. A ton tour de te faire chouchouter. Gustav eut une moue amusée puis il se mit les mains derrière la tête avec un regard qui se voulait attentif, l’air de dire : tu as le champ libre.
Elle fut tout aussi méticuleuse que lui dans ses caresses, et ce n’était apparemment pas pour déplaire au jeune homme, dont la respiration était devenue rauque, et qui laissait échapper de temps à autres des gémissements difficilement retenus.
Voyant que son pantalon devenait trop étroit pour lui, elle le lui retira, mais en s’y prenant le plus lentement possible, pour le faire languir. Il protesta mollement, le plaisir le rendant incapable d’agir en quoi que ce soit. Elle promena sa main sur son caleçon, avant de la passer en dessous pour caresser l’objet oblong qui y résidait.
Elle ôta ensuite ledit vêtement, et ce fut sur un Gustav nu qu’elle fit preuve de l’étendue de sa capacité à faire languir ses compagnons de couche. Elle caressa lentement son bas-ventre, ses fesses et l’intérieur de ses cuisses, en faisant cependant exprès de négliger sa verge, qui réclamait pourtant le plus ces cajoleries ô combien jouissives.
Gustav était impuissant face à autant de sadisme, et se contentait de gémir sourdement en la priant de cesser son jeu. Klara sembla finalement se lasser de son petit manège. Aussi excitée que lui, elle pensait qu’il était temps de satisfaire leur désir commun d’unir leurs corps. Elle reprit alors leurs baisers, à présent fougueux. - Est-ce que tu as une capote ? lui demanda-t-elle soudainement en enleva son boxer. - Dans mon portefeuille, répondit-il d’une voix très rauque. J’en ai toujours un de secours, au cas où une occasion inattendue se produisait. Elle fouilla alors les poches de son pantalon, les doigts tremblants sous l’effet du désir. Elle eut l’air surprise en ouvrant le portefeuille, puis se mit finalement à rire. - Quoi ? lui demanda Gustav, étonné par ce changement d’attitude. Elle lui montra un bout de papier qu’elle lut rapidement : - Désolé Gus’, je n’en avais plus et ça ne pouvait pas attendre. Tu en as moins besoin que moi va… Je te le rendrais quand il sera l’heure pour toi de mettre tes capacités sexuelles au goût du jour. Tom. - Quel enculé ! s’exclama le batteur. Il me pique les miennes maintenant ! Il va voir ce que je ferai de ses capacités sexuelles à lui quand je le reverrai… Klara eut un nouveau rire en voyant son air dépité. Puis, elle se mit au-dessus de lui et le regarda dans les yeux. - Dis, t’as pas le Sida ou une autre saloperie de ce genre ? Il lui lança un regard déçu. - Je te l’aurai dit avant si c’était le cas… Bien avant. Elle lui sourit. - Tant mieux, parce que moi non plus. En plus, je prends la pilule, et je n’ai pas fait d’oubli ce mois-ci. - Et donc ? - Et donc l’absence de préservatif n’est pas le moins du monde un problème pour moi, ni pour toi. Il la regarda, puis l’embrassa à nouveau ardemment, sans pour autant être trop virulent dans ses caresses.
Ils étaient complètement nus l’un contre l’autre, en sueur, les yeux rendus brumeux par le désir. Inconsciemment, ils faisaient des mouvements avec leurs bassins qui leur arrachaient des soupirs envoûtés.
| |
| | | Milietrom Hyperaktiv
Nombre de messages : 1572 Age : 33 Ma localisation : Dans mon monde (973) Date d'inscription : 07/08/2007
| Sujet: Re: [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) Ven 1 Aoû 2008 - 10:50 | |
| - Spoiler:
Puis, le plaisir montant toujours en flèche, l’envie d’aller encore plus loin les saisit. Klara repositionna donc son bassin et guida Gustav d’une main. Il attendit un instant, voulant être certain qu’elle était sûre d’elle. Il la pénétra ensuite très doucement, comme si elle était la femme la plus précieuse qu’il ait jamais eue dans les bras. Elle soupira de satisfaction et entama de longs va-et-vient sur le sexe de son partenaire. Gustav l’accompagnait en bougeant son bassin au même rythme qu’elle.
Le temps passait, et leurs gémissements se faisaient plus bruyants, leur étreinte plus pressante. Le plaisir atteignant son apogée, ils poussèrent ensembles un dernier cri de jouissance avant que Klara ne s’affaisse sur le corps de son bien-aimé, à bout de souffle, secouée des derniers tremblements de plaisir.
Petit à petit, leurs battements de cœurs se calmèrent et leurs respirations se firent plus régulières, comme apaisées par leur désir assouvi.
Ils restèrent un long moment collés l’un à l’autre, s’embrassant tendrement, avant que le téléphone de Klara ne sonne. Celle-ci sortit à contrecoeur des bras de Gustav et chercha son short à l’avant de la Corsa, dans lequel se trouvait son portable. - Allô ? - Rebonsoir Klara, c’est Ralph. J’en ai enfin fini avec la voiture à réparer. Je t’apporte le pot d’échappement, et je serai là d’ici une vingtaine de minutes. - Ok, merci encore de faire des heures supplémentaires pour moi. - Tu rigoles, ça ne prendra qu’un instant à te changer ça… Tu ne me fais pas bosser plus que ça, et puis en même temps, c’est mon métier hein ! J’espère juste que l’attente n’aura pas été trop longue. - Pas du tout, j’avais quelqu’un pour me tenir compagnie, répondit la jeune femme en lançant un sourire un brin sensuel à Gustav, qui était en train de se rhabiller. A tout à l’heure Ralph. Elle raccrocha et se rhabilla rapidement à son tour. - Il vient nous dépanner dans moins d’une demi-heure, précisa-t-elle tout de même à Gustav. - Ok, acquiesça-t-il en s’étirant. Il fit une grimace de douleur. - Putain, j’ai le dos détruit, affirma-t-il en sortant de la voiture. Ils n’avaient pas montré ce côté négatif de la chose dans Titanic. Je crois que je vais porter plainte contre le producteur pour déformation de la vérité. Klara rit aux larmes à ces paroles. Elle traça ensuite un petit cœur sur la vitre arrière de la voiture avant de fermer la portière et de s’appuyer contre le torse du batteur. - Pour la buée, le film ne mentait pas en tout cas, termina-t-elle, un brin songeuse. Elle ferma les yeux et se laissa bercer par le souffle chaud de Gustav. Ce dernier regardait les étoiles qui scintillaient au-dessus de leurs têtes.
Ils ne savaient pas ce qui allait découler de cette nuit, pas plus qu’ils ne savaient comment ils pourraient allier la célébrité de Gustav et leur nouvelle relation. Mais au fond, ils s’en moquaient. Ils profitaient de l’instant présent, comme toujours. ___________________ Scuzez-moi pour le double post, la longueur de mon OS dépassait la limite autorisée ( çe devient une habitude tiens ><) Oubliez pas de me donner votre avis, surtout... j'en ai besoin pour avancer ^^ Je crois qu'on ne se reverra pas avant le 25 août malheureusement. Mais on fera avec hein? J'vous aime toutes très fort en tout cas. A bientôt ! Bizzzzzzz Milie Bizzzzzzzz Milie | |
| | | July. Automatisch
Nombre de messages : 14743 Age : 33 Ma localisation : New-York. [ 27 ] Date d'inscription : 19/02/2007
| Sujet: Re: [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) Sam 2 Aoû 2008 - 13:39 | |
| Wouah. J'ai adoré ma Filante. Et pour un premier lemon, il est très réussi. Et je suis sur qu'on ne te dira pas le contraire. C'était vraiment un très joli OS. Je te félicite. Tu peux être fière de toi ma belle. Plein de gros bisous. Et reviens vite surtout. Je t'aime. | |
| | | Laurène. Ich Bin Da
Nombre de messages : 3482 Age : 30 Ma localisation : Vosges. Date d'inscription : 01/02/2007
| Sujet: Re: [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) Sam 2 Aoû 2008 - 14:08 | |
| Huhu, ça fait longtemps que je suis pas venue ici, désolée Oo.
J'ai ratraper quelques OS, j'aime beaucoup, comme d'habitude hein.
Milie, j'timaginai bien en train d'essayer de cacher ton lemon aux autres xDDD
& Esthelle celui ou Georg se casse une côte m'a vraiment trop fait rire x) | |
| | | Hell. Heilig
Nombre de messages : 7498 Age : 32 Date d'inscription : 29/03/2007
| Sujet: Re: [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) Lun 4 Aoû 2008 - 18:37 | |
| J'aime l'allusion à Titanic =) J'aime ce côté de Gus J'aime le mess de Tom J'aime ton OS <3
Je m'attaque au mien en rentrant ! Jeux thème Docki <3
PS: sorry j'ai plus de crédit T_T | |
| | | agathe2007 Ich Bin Da
Nombre de messages : 2238 Age : 31 Ma localisation : la ou le vent m'emporte Date d'inscription : 29/03/2007
| Sujet: Re: [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) Jeu 7 Aoû 2008 - 17:55 | |
| j'en ai marre avec toi j'ai l'impression de me répété ! tout se que je dit c'est que c'est génial !! lol franchement j'adore ! t'as un don ! ... vivement le prochain OS !! jt'adore ... <3 | |
| | | sephrenya Heilig
Nombre de messages : 6642 Age : 35 Ma localisation : 91 Date d'inscription : 22/03/2007
| Sujet: Re: [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) Sam 16 Aoû 2008 - 16:26 | |
| | |
| | | Love-twins Ich Bin Da
Nombre de messages : 3352 Age : 32 Ma localisation : In Nantes ♥ Date d'inscription : 15/12/2006
| Sujet: Re: [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) Dim 17 Aoû 2008 - 21:16 | |
| Wahou sa fait tellement de bien de te lire c'st ouf ! merci beaucoup et encore un Os magnifique <3 Vivement le prochain | |
| | | Hell. Heilig
Nombre de messages : 7498 Age : 32 Date d'inscription : 29/03/2007
| Sujet: Re: [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) Mer 26 Nov 2008 - 15:16 | |
| | |
| | | July. Automatisch
Nombre de messages : 14743 Age : 33 Ma localisation : New-York. [ 27 ] Date d'inscription : 19/02/2007
| Sujet: Re: [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) Mer 26 Nov 2008 - 20:30 | |
| | |
| | | Hell. Heilig
Nombre de messages : 7498 Age : 32 Date d'inscription : 29/03/2007
| Sujet: Re: [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) Dim 30 Nov 2008 - 14:15 | |
| Excusez-moi de la nullité de ce récit... Je suis légèrement guimauve, en ce moment. A écouter avec :N'oublie jamais - Allie & NoahLove is gone - D. GuettaEt à nouveau Allie & Noah Pot d'échappement "à" changer ou "pour" changer ?
Elle* était en retard. Les larmes avaient coulé, cette nuit encore, sur ses joues jadis rondes & rosées. Elle* n'arrivait pas à se remettre de cette perte, de ce vide qui prenait toute la place dans son corps, dans son coeur, dans sa tête. Il faudrait qu'un jour elle le remplisse de nouveau, mais pour l'instant, le ciel était toujours gris, le soleil toujours caché, et il pleuvait. Il pleuvait et elle* venait bien sûr de marcher dans une flaque, mouillant son pied à peine protégé dans son soulier noir.
Elle* soupira, exaspérée. Tout ne pouvait-il pas aller ? Tout ne pouvait-il pas être beau et rose ? Elle* en avait assez bavé, quoi, à la fin ! Quand elle* était petite, il était simple de sourire quand Barbie épousait Ken. Quand elle* était adolescente, il était simple de sourire quand elle entrait dans un photomaton avec ses amies. Quand elle* était jeune adulte, il était simple de sourire quand elle sortait de boîte au bras d'un "BG", voire d'un "BCBG". Mais il ne fut plus si aiser d'être heureuse, quand il lui brisa le coeur. Lui, cet enfoiré qui lui avait arraché le coeur, l'avait jeté par terre, et l'avait écrabouillé à coups de parapluie Hermès avant de le jeter dans la cuvette dorée d'un hôtel cinq étoiles. C'était il y a cinq ans, huit mois, une semaine et deux jours.
Elle* ne s'en était pas rendue compte, mais elle* s'était arrêtée, et les larmes coulaient en harmonie avec la pluie. Dans un accès de fureur, elle repoussa ses longs cheveux bruns qui lui tombaient sur le visage et, dans un cri, donna un grand coup de pied dans la première chose qui lui tomba à portée de talon. Un pot d'échappement. Le pot d'échappement d'une Cadillac. Qui s'écrasa au sol. Elle* hoqueta.
- Putain !!!!! entendit-elle* dans son dos. Un peu ahurie de la violence dont elle avait fait preuve - et inquiète des conséquences à venir - elle* se retourna. Et tomba sur lui*. Lui* cet enfoiré. Lui* cet être pourtant ô combien adoré. Lui* dont les actes régissaient sa vie, qu'elle* observait à travers un écran de télé, ou sur des photos qui commençaient à se faner à force d'être manipulées.
- T... toi ? Ici ? Elle* manqua de défaillir au son de sa voix. Et lui* aussi. En trois pas, il fut vers elle. Instinctivement, elle* leva la main à son visage comme pour se protéger, rempart entre lui* et elle*, contre toute atteinte physique ou morale. - Je... je t'en prie... regarde moi. Avec une extrême douceur, il lui fit baisser la garde, et la regarda avec de beaux yeux bruns remplis d'amour. Ils parlaient tous seuls. Il* avait attendu ça pendant cinq ans, huit mois, une semaine et deux jours. Il* avait tout de suite regretté de l'avoir plaquée par souci d'égo, et par vantardise. Il* avait compris que toutes les Amériques du monde ne pourraient la* remplacer. Il* avait compris que sa* place était dans son* coeur. Et Il* n'avait alors eut de cesse de la chercher. En vain. Et ce 14 février 2015, enfin. - Je t'aime. Je n'ai jamais cessé de t'aimer. Elle sourit, épanouie. Ses rêves se réalisaient donc. - Mais tu vas me rembourser ce pot ! Il est carrément mort ! Il faut tout changer ! Oh oui. Tout. Absolument tout. Y compris la serrure de l'appartement, pour qu'il puisse de nouveau utiliser sa clef.
Fin.
| |
| | | Hell. Heilig
Nombre de messages : 7498 Age : 32 Date d'inscription : 29/03/2007
| Sujet: Re: [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) Dim 30 Nov 2008 - 14:42 | |
| Dans le genre gaga, c'est encore pire. Excusez-moi T_T
Du désherbant ? Emmy était dubitative. Son cher et tendre époux ne pouvait-il pas écrire correctement ? Ce n'est pas parce qu'on a des milliers de fans qui ne demande qu'à lire/voir/entendre tout ce que vous voulez, même la plus grande des inepties - à savoir que vous êtes roux quand vous tenez de l'allemand pure souche le plus banal - que vous êtes obligé d'écrire n'importe quoi sur la liste de course de votre femme ! En soupirant, elle s’engagea dans le rayon jardinage du magasin. C’était bizarre, quand même… ils habitaient dans un appartement à 200 mètres du sol, ledit sol ne comportant pas un brun d’herbe à moins d’un kilomètre, en bonne mégalopole qu’il supportait. C’était ça, Dubaï. D’ailleurs, qu’est-ce qui leur avait pris de s’installer là-bas ? D’accord, le besoin d’anonymat. Question suivante. Emmy décida d’arrêter de se torturer le cerveau. Il était 11h42, elle n’avait qu’à prendre ce fichu bidon vert, aller payer à la caisse juste là, et rentrer chez elle pour leur préparer un bon déjeuner, à Gustav, leur fille Marie-France, hommage à leur pays préféré, et elle. Des pâtes à la puttanesca, peut-être ? Mais quand elle arriva chez elle, un mot était épinglé sur le bac de la seule plante de l’appartement. Bonbons. Emmy cligna des yeux et regarda sa fille. - Que veut ton papa, hmm ? Je reviens, mon poussin.
Elle déposa un baiser sur le front de Marie et la laissa de nouveau à sa gouvernante. Elle descendit les escaliers en vitesse et traversa la rue. Heureusement que la confiserie ouvrait tard. Emmy se trouvait perdue au milieu de ces milliers de couleurs pastel. Allons. Elle allait prendre des soucoupes, leurs sucreries préférées. Une touffe hérissée de cheveux bruns la fit sourire. Elle pensa à Bill, un vieil ami à eux. A son instar, ce vendeur ne savait vraiment pas se coiffer. Quand celui-ci se retourna, elle eut un choc. - Bill ? Kaulitz, c’est toi ? - Non, madame. Mais ça vous fera 2.37 ! - Bill, arrête.
Cette fois, il avait l’air gêné. Emmy n’insista pas, paya et sortit avec son petit sachet. Pensivement, sur le trottoir, elle y plongea la main. Et ne trouva pas de soucoupes, mais un papier. CARILLON. Elle voulut se retourner pour revenir exiger des explications, mais le rideau de fer était tombé, le magasin avait fermé dans son dos. Et alors qu’elle allait s’écrouler sur le sol, pleurant d’impuissance - car on sait que les hormones des femmes enceintes sont particulièrement sujettes aux ébullitions - son téléphone sonna. - Allô, chérie ? - Gustav ? - Oui. Alors, mon jeu de piste t’a plu ? - Ton jeu de piste ???Tout s’éclairait. - Oui. Les petits mots, tout ça. Tu les as eus, hein ? - Oui, oui.Elle sourit. - Oh, Gus, que veux-tu obtenir de ça ? - Simplement que mon amour de femme me rejoigne au Carillon pour un bon dîner, puis que nous allions occuper la suite du palace que j’ai réservé à notre nom.
Puis plus rien. Elle referma son téléphone, un instant interdite. Puis elle se ressaisit. La gouvernante resterait bien encore une heure. Ou deux. Ok, trois. Mais elle rentrerait au matin ! Promis - juré ! - Hep ! Taxiiiiiiii !Ce n’était pas parce qu’elle avait dans les 10 kilos de placenta de trop qu’elle allait se laisser abattre ! Maintenant, place à Docki avec 1. désherbant 2. Hypothermie:lol!: La guerre des mots implaçables reprend ! | |
| | | Milietrom Hyperaktiv
Nombre de messages : 1572 Age : 33 Ma localisation : Dans mon monde (973) Date d'inscription : 07/08/2007
| Sujet: Re: [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) Dim 30 Nov 2008 - 15:34 | |
| Han ma Perv'EZ mais moi j'les adore tes OS !!!Même si j'ai envie de buter Tom parce que plus con tu trouves pas (comme s'il pouvait pas se payer son pot d'échappement tout seul xd)
Et puis c'est tout mimi une Emmy en cloque et Billou vendeur de bonbons XD
Hypothermie? Seulope va !!! ouep, la guerre des mots implacables reprend j'en ai bien l'impression mdr. Faudra que je trouve quelque chose d'aussi dégueulasse sinon pire ^^
Je m'y mettrais quand j'aurai le temps. Je pense en poster au moins un cette semaine.
Bisous ! Milie ps : sincèrement, pas mal du tout pour une reprise ^^ | |
| | | Hell. Heilig
Nombre de messages : 7498 Age : 32 Date d'inscription : 29/03/2007
| Sujet: Re: [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) Dim 30 Nov 2008 - 17:19 | |
| Je t'ai ratée sur MSN -_________________________________- Honte à moi. | |
| | | July. Automatisch
Nombre de messages : 14743 Age : 33 Ma localisation : New-York. [ 27 ] Date d'inscription : 19/02/2007
| Sujet: Re: [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) Dim 30 Nov 2008 - 17:32 | |
| Moi aussi je les aime bien ces OS. J'trouve tout chou tout mignon. Et puis, ta façon d'écrire ... Génial. J'ai hâte de lire les prochains OS. =) Bisous. | |
| | | Hell. Heilig
Nombre de messages : 7498 Age : 32 Date d'inscription : 29/03/2007
| Sujet: Re: [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) Dim 30 Nov 2008 - 19:26 | |
| Quel gentil commentaire (L) Chui pas sûre de le mériter mais bon... vais pas cracher dessus non plus xD | |
| | | July. Automatisch
Nombre de messages : 14743 Age : 33 Ma localisation : New-York. [ 27 ] Date d'inscription : 19/02/2007
| Sujet: Re: [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) Mer 3 Déc 2008 - 16:08 | |
| Si si. Tu le mérites amplement Estelle. ^^ | |
| | | Hell. Heilig
Nombre de messages : 7498 Age : 32 Date d'inscription : 29/03/2007
| Sujet: Re: [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) Mer 25 Fév 2009 - 20:59 | |
| Merci xD (réponds 100 ans plus tard) j'aimerais que ce topic revive... | |
| | | July. Automatisch
Nombre de messages : 14743 Age : 33 Ma localisation : New-York. [ 27 ] Date d'inscription : 19/02/2007
| Sujet: Re: [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) Mer 25 Fév 2009 - 22:10 | |
| | |
| | | tomforever92 Ich Bin Da
Nombre de messages : 2651 Age : 32 Ma localisation : Là 0ù mes rêves se réaliser0nt enfin Date d'inscription : 20/06/2007
| Sujet: Re: [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) Dim 1 Mar 2009 - 17:46 | |
| Oui...moi aussi.
(promis, je poste un long com dès que j'ai fini ces TPE de m*rde!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! >.< *j'en ais vraiment plus que marre là... Bref.*)
Il faut qu'on le réanime...à commencer par prévenir Milie^^ | |
| | | Milietrom Hyperaktiv
Nombre de messages : 1572 Age : 33 Ma localisation : Dans mon monde (973) Date d'inscription : 07/08/2007
| Sujet: Re: [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) Dim 8 Mar 2009 - 5:21 | |
| Le Parakouate
Je n’aurai jamais pu penser qu’un jour je me haïrai à ce point. La célébrité et sa lumière éblouissante m’ont-elles rendu si aveugle ? Elle était là pourtant, pleine d’une certaine envie de vivre, de joie et d’espoirs secrets que je n’ai pas pu ni même voulu combler. Ma misanthropie, mon arrogance et ma peur l’ont détruite. Et maintenant elle se consume petit à petit, dévorée de l’intérieur par un feu brûlant et avide. Par ma faute.
**
Il était une fois une star dont la célébrité n’allait pas tarder à égaler celle des Beatles. Un jeune homme imbu de lui-même qui avait largement de quoi se payer des Rollex en or et une Rolls Royce flambante neuve, mais qui ne le faisait pas par peur de décevoir ses fans. Ces fans qui faisaient de lui ce qu’il était, et qui n’hésiteraient pas à le faire replonger dans la merde d’où il était sorti, au moindre faux pas. Cette star, c’était moi. C’est toujours moi d‘ailleurs, et ça risque de le rester encore une bonne dizaine d’années. Pour ma plus grande douleur. Pour que celle-ci n’ait d’autre égale que le dégoût que m’inspire ma personne.
Je suis tout, et pourtant je ne suis rien. Sans ma musique, je suis un sdf sans le sou et sans vie dont le corps bouffé par les vers repose à la décharge, à la merci des rats. Le destin a voulu que le groupe auquel j’appartiens réussisse sa carrière. Ça m’a vraisemblablement sauvé la vie, mais on ne fait pas d’omelettes sans casser les œufs. D’autres sont morts à ma place pour repaître la Faucheuse, qui m’attend toujours, cachée quelque part. Pour le moment, on dirait qu’elle se contente juste de me faire payer ma désertion. Par les moyens les plus cruels qu’elle puisse avoir à sa disposition.
Elle est là, dans la salle à côté. Elle respire. Ou peut-être pas. Non, c’est une machine qui s’occupe de la faire respirer, c’est vrai. Elle n’en est plus capable. Au point où elle en est, je me demande pourquoi les médecins font toute cette mascarade pour lui donner un semblant de vie. Ils feraient mieux de la débrancher, ça serait moins douloureux. Mais elle mettrait du temps avant de claquer… Il vaudrait peut-être mieux alors qu’on lui donne une dernière grosse piqûre pour qu’elle tombe dans le grand trou noir sans fond, sans qu’elle s’en aperçoive.
Je me demande si elle sent que ses organes se dissolvent petit à petit sans qu’on puisse rien faire pour l‘éviter. Probablement pas. Si c’était le cas, je l’entendrais crier. Mais est-ce que les gens qu’on plonge volontairement dans le coma se rendent compte de leur état ? Si ça se trouve, ils ressentent tout mais ne peuvent pas réagir parce qu’on force leur corps et leur expression à l’impuissance… Si c’est réellement le cas, on ne pourrait m’infliger meilleur châtiment.
Je suis cynique, vous trouvez ? Si vous le dîtes. Je n’emploierais pas ce mot moi si j‘étais à votre place. Cynique, ce n’est pas assez. Sadique, siphonné, satanique, ou suicidaire, correspondraient mieux. Même si le meilleur d’entre tous restera toujours « salaud ».
**
Je ne comprends pas, pourtant. Elle était belle, pas conne, affreusement chiante, troublante et changeante. Elle voulait bien faire la cuisine et l’aspirateur si je faisais tout le reste. De toute façon je n’étais jamais là et elle non plus donc je n’ai jamais pu tenir ma promesse. Et puis on ne s’envoyait en l’air que dans des hôtels alors les tâches ménagères, elle n’avait pas à s’en occuper.
Je pourrai dire que seul son beau petit cul m’intéressait. Mais je me mentirai à moi-même, ce que je fais trop fréquemment ces temps-ci.
Je l’ai rencontrée un soir, à un de nos concerts. Je n’ai cessé de l’observer tout au long de notre show, parce qu’elle avait un comportement franchement inexplicable. Elle était à la barrière au premier rang, juste en face de nous, et elle est restée là plantée comme un piquet tout le long du concert. Pas une fois elle n’a chanté avec nous, ni dansé, ni parlé avec les autres fans, elle ne nous regardait pas avec des yeux de groupie assoiffée de sexe ni de fan adepte de pratiques frisant l‘adoration. Je ne crois même pas l‘avoir vue sourire. Vous en connaissez beaucoup des fans qui en feraient autant ? Vous comprenez pourquoi je ne pouvais détacher mes yeux d‘elle. Je m‘attendais à tout moment à la voir sortir une kalachnikov de son jean pattes d’éléphant. Ce qu’elle n’a pas fait.
Je l’ai revue le soir même. Il faut dire qu’elle m’avait marquée, sinon je ne l’aurai sans doute jamais reconnue. Il pleuvait comme vache qui pisse, et elle marchait tranquillement sur le trottoir, comme si ça ne l’affectait pas, alors qu’elle était tellement trempée qu’on voyait son soutien-gorge à travers son tee-shirt. Un soutien-gorge avec des roses rouges brodées dessus, si je me souviens bien. Elle tremblait de froid, mais semblait ne pas s‘en rendre compte.
Comme toutes les fans s’étaient enfuies loin de notre hôtel, averse oblige, je suis sorti après un moment d’hésitation et je l’ai accostée. Elle s’est contenté de me lancer un regard moqueur. - Depuis quand les stars s’approchent-elles d‘une merdeuse? a-t-elle sorti. J’étais désorienté par la confiance qui émanait d’elle et son arrogance envers moi, qui sonnait presque faux. J’avais été habitué à d’autres comportements. - Peut-être que celle qu’on qualifie de merdeuse n’est pas vraiment celle qu’on croit et qu‘elle possède des choses susceptibles de désarçonner les étoiles les plus ambitieuses, bredouillai-je, une fois ma surprise passée. Elle réfléchit pensivement à la question. - Peut-être… des choses bien cachées alors. Je patientai un moment avant de reprendre la parole. - Viens avec moi dans l‘hôtel, tu es gelée, lui demandai-je finalement. - Tu me prends pour une conne ? lança-t-elle à la volée, une mimique agacée aux lèvres. Tu ne t’enverras pas en l’air avec moi ce soir, ce n‘est même pas la peine de l‘imaginer. Dialogue de sourds. J’aimais ça. L’absurde me convenait plus qu’autre chose à cet instant. - Ce n’était pas ce que je voulais. Mais un jour peut-être, qui sait ? Elle eût un sourire blasé mais qui n’indiquait pourtant pas un refus de sa part. - Peut-être. Ça dépendra de la gravité de ma déprime au moment où tu me feras à nouveau des avances. Mais si j’étais toi je n’attendrais pas. Il faudrait que j’en sois au point où j’hésite entre la corde, le couteau ou la rivière gelée. Silence. - C’est marrant, repris-je, on se ressemble sur de nombreux points alors qu‘on ne se connaît absolument pas. - C’est ce qui m’a motivée à venir ce soir. Nouveau blanc, où elle regarda pensivement la pluie tomber dans les flaques d’eau qui nous entouraient. - Qu’est-ce que tu regardais vraiment pendant le concert ? l’interrogeai-je ensuite, incapable de contenir cette question plus longtemps. - Ta déchéance. Souffle coupé, je laissai passer un nouveau silence. - Elle est si présente que ça ? Instant de réflexion de sa part. - Non. Mais ceux qui ne voient plus la beauté ne peuvent que remarquer que tu es l‘un d‘entre eux. J‘acquiesçai maladroitement. - Viens dans ma chambre s‘il te plait. Je te promets que je ne te violerai pas. C’était dit sur un ton normal, mais elle sentit la peur qui m’habitait à l’idée de rester seul après ces paroles. Alors elle se laissa entraîner, frissonnante, sans pour autant se retenir de m’envoyer un vent mémorable quand je lui proposai de lui passer mon pull pour la réchauffer.
**
Elle eût le dernier mot ce soir-là, nous n’avons pas couché ensemble. Ça ne m’a pas empêché de le lui proposer à chaque fois qu’on se revoyait. Des fois, elle se laisser aller. Souvent, non. C’était à chaque fois formidable, mais ce n’était pas vraiment ça qui m’intéressait chez elle. J’étais fasciné par son mystère. C’était moi en femme, mais avec des idées sans doute plus noires encore que les miennes. Je me demande encore comment on a réussi à ne pas nous entretuer alors que tant de tensions négatives nous habitaient. Rectification. Comment on a réussi à ne pas en venir aux mains et aux lancers d’objets fragiles. Parce que je l’ai déjà tuée. Du moins indirectement.
Je ne vais pas aller jusqu’à dire qu’on était heureux, mais on se contentait de ce qu’on avait. C’est la première fois que j’avais l’impression de pouvoir concilier les tournées et une relation presque sérieuse. Seulement voilà, je suis un porte-malheur ambulant. Tout ce que je touche est destiné à être gâché ou tué un jour ou l’autre. Elle ne fit pas exception à la règle.
Oh ! Ce n’est pas vrai, je le fais. Je n’arrive pas à croire que je parle d’elle au passé alors qu’elle n’est pas encore réellement morte. Quel connard. Je pourrai lui laisser au moins une chance. Mais non, je ne peux pas. Les médecins m’ont bien rentré dans la tête que c’était impossible qu’elle survive. Elle a pris ce qu’il fallait.
**
Je ne sais toujours pas ce qui c’est passé avec exactitude. C’était un jour où j’étais chez moi, tout juste rentré du dernier concert de notre tournée. Elle est passée dans mon appartement et pour fêter nos retrouvailles, on a picolé un peu. Beaucoup plutôt. Plus que ce qu’on aurait dû en tout cas. J’était déjà complètement crevé à cause du concert éprouvant, l’alcool n’a pas vraiment arrangé les choses. Je ne me souviens plus de ce qui s’est dit ce soir-là, mais à cause d’une broutille de rien du tout sans doute, on en est venu à s’engueuler et à se traiter de tous les noms. Je me rappelle que c’était quelque chose d‘énorme, parce que c‘était la première fois qu‘on se disputait avec tant de violence dans nos propos, et aussi la première fois que nous étions tous les deux aussi énervés l‘un contre l‘autre. Ce dont je me souviens parfaitement également, c’est qu’elle m’a poussé à bout, qu’elle a dépassé les limites, et qu’à ce moment je lui ai dit qu’au fond, je n’avais pas besoin d’elle, et qu’elle pouvait s’en aller si ça lui chantait, parce que ça ne serait pas une grande perte. Elle n’a rien dit pendant quelques secondes, puis elle m’a lancé un « très bien » glacial avant de sortir en claquant la porte.
J’étais saoul. Je n’ai pas vraiment réalisé ce qui s’était passé sur le coup. J’ai juste eu le réflexe de déambuler dans l’appartement en titubant avant de m’affaler sur mon lit et de m’endormir d‘un coup, complètement assommé par la fatigue et l‘alcool. Elle en revanche a été beaucoup plus active pendant cette nuit, bien qu’elle ait été aussi saoule que moi. Et elle n’a pas lésiné sur la dose.
Vous connaissez le Parakouate ? A part si vous êtes portés sur le jardinage, ça m’étonnerait. Bref. Le Parakouate est un désherbant dont la vente est interdite dans les pays de l’Union Européenne. A première vue, si on a interdit sa vente ici, c’est qu’il y a une bonne raison. Et bien si ça peut vous éclairer, il est tellement concentré qu’il en devient dangereusement nocif. Surtout si on l’avale. Avec une seule petite cuillère à café de ce produit, on peut tuer un homme.
Ce qui est marrant avec le Parakouate, c’est qu’une fois avalé, on est foutu. Ce n’est pas un désherbant normal qu’on pourrait éliminer de votre corps en vous faisant un lavage d’estomac. Il s’infiltre dans les vaisseaux sanguins en contact avec l’appareil digestif, et une fois là, il vous ronge de l’intérieur. Vos organes sont progressivement dissous, et tous les lavages d’estomac et tous les changements de sang n’y changeront rien. Les molécules du Parakouate restent fixées à vos cellules. Il ne vous reste plus qu’à attendre que votre corps soit suffisamment rongé pour que vous en mourriez. Dans le meilleur des cas, vous trépassez quelques heures après la prise du produit. Elle, ça fait une semaine qu’elle est allongée sur ce lit d’hôpital sans réussir à crever. Et pourtant elle a presque vidé la bouteille dans lequel cette saloperie était conservée.
**
Quand j’ai été appelé le lendemain matin de notre dispute par les urgences de la ville, j’ai compris qu’elle avait fait une bêtise. Mais je n’imaginais pas qu’elle aurait avalé un désherbant super concentré ni qu’on ne pourrait pas la sauver. Dans ma tête, c’était moi le suicidaire, moi qui mourrai jeune et bien avant elle. Elle ne pouvait pas mourir. Elle dégageait trop de vie pour ça.
Certes, elle n’avait pas eu réellement l’intention de se tuer. Pendant un moment de colère incontrôlé, elle a juste souhaité me faire une grosse frayeur pour que je me rende compte que tout n’était pas acquis et qu’elle était aussi sensible et fragile que moi. Malheureusement, elle a mal calculé son coup. Et à présent qu’elle se fait dévorer par le Parakouate, son corps se dissolve aussi sûrement que s’il avait été trempé dans de l’acide chlorhydrique.
**
Je ne peux plus le supporter. Cela fait une semaine, et elle vit toujours. Même si elle a fait beaucoup d’erreurs dans sa vie, comme tout le monde, je doute qu’elle méritait une punition si atroce. Encore que, je ne suis pas Dieu pour juger. Mais il est possible que je me transforme en Faucheuse, histoire de lui rendre la mort plus douce.
**
| |
| | | Milietrom Hyperaktiv
Nombre de messages : 1572 Age : 33 Ma localisation : Dans mon monde (973) Date d'inscription : 07/08/2007
| Sujet: Re: [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) Dim 8 Mar 2009 - 5:24 | |
| ***
Je ne comprends pas ce que je fais là, mais je suis entré dans sa chambre d’hôpital. Elle est allongée dans la même position que d’habitude, sur le dos. De toute façon ça ne devrait pas m’étonner, elle serait incapable de bouger ne serait-ce qu’un doigt de pied, vu qu’elle est dans le coma. Enfin bref, passons.
Je m’approche d’elle et je lui prends la main. Elle est brûlante. J’ignore si c’est le Parakouate qui lui fait cet effet ou si c’est tout simplement son corps qui tente de réagir face à ses attaques… pour tout vous dire, je m’en fous à présent. Tout ce que je veux, c’est qu’elle ne souffre plus.
Je lui effleure la joue, mais je ne sens aucune réaction de sa part. Tant pis, j’espère qu’au moins elle peut m’écouter. Même si ça fait une semaine que je me dis qu’elle ne peut m’entendre de là où elle est. - Bonjour mon cœur… Je suis désolé, et j’espère que tu me pardonneras. Je ne peux plus te voir souffrir, et je préfère te savoir dans un autre monde avec une absence totale de sensations plutôt qu’ici, consciente d’être branchée à tous ces fils qui te maintiennent à une vie si fragile qu’elle est superflue et de toute manière extrêmement limitée. On va me blâmer pour ce que je vais faire, tu sais… mais que savent réellement ces gens qui critiqueront mes actes ? Que savent-ils de la souffrance que tu éprouves, qui sont-ils pour juger qu’elle ne doit pas être abrégée ? Et moi, qui suis-je pour prendre cette décision à ta place ? Personne… Je ne suis rien, et tu l’as toujours su. Mais tu m’as quand même donné ta confiance autrefois… alors c‘est que je le méritais peut-être, même si je n‘en crois rien. J’espère juste que je ne décevrais pas cette confiance encore une fois, en n’agissant pas comme tu l’aurais souhaité. Au revoir ma belle. On ne se reverra pas là-haut, parce que les filles comme toi vont au paradis et les gars comme moi dans le coin le plus sombre de l’enfer. Sache que j’ai été plus que chanceux de te rencontrer, et que la vie sans toi ne sera plus une vie, mais un vide que rien ni personne ne pourra plus combler. Je t’aime. C’est con quand même, je ne te l’ai jamais dit avant. Trop de fierté pour cela. Pourtant, Dieu seul sait à quel point tu méritais que je te dise ces trois mots.
Après lui avoir caressé une dernière fois la joue, je m’approche de tous les appareils électriques qui grouillent autour de son lit. Je remarque qu’ils sont tous reliés à une seule multiprise. Je tiens cette dernière dans mes mains quelques secondes, puis je tire dessus en fermant les yeux. Elle résiste un peu, puis sort de la prise enfoncée dans le mur de la chambre. Tous les appareils s’éteignent dans un même soupir. Ne reste plus que le silence angoissant qui emplit mes oreilles d’un bourdonnement incessant.
Je me relève après un instant qui m‘a paru une éternité, et dépose un baiser sur son front déjà cadavérique. Il est encore tiède, mais la vie a déjà quitté ce corps depuis un moment. Les larmes me montent aux yeux. Je parviens tout de même à lui faire un sourire crispé. - Tu me manques déjà. Sans plus rien dire, je sors de sa chambre et referme la porte en faisant le moins de bruit possible. Puis, je marche dans les couloirs de l’hôpital, sans réellement savoir où je vais. Mes pieds semblent se diriger seuls vers la sortie, sans avoir besoin des ordres lancés par mon cerveau. Au fond, c’est ce que je resterai toute ma vie. Une enveloppe charnelle sans volonté propre. Ma personnalité et mes sensations sont parties avec elle. Il ne me reste plus que mes regrets et mes souvenirs, qui s’estompent déjà pour laisser place au vide que sa mort a créé en moi
_____________________ Me revoilà...
Tout d'abord, je tiens à m'excuser pour ce long retard, je suis impardonnable. J'ai eu une succession de passages à vide ces derniers temps qui m'ont rendue capoute et incapable d'écrire quelque chose de correct, mais je vous passerai les détails parce que tout cela est terminé (ou le sera avec le temps) et qu'il nous faut toutes allez de l'avant.
J'ai mis du temps à écrire cet OS, et j'espère sincèrement qu'il vous plaira parce que j'y ai mis mes tripes. Il est très bizarre, je vous l'avoue, dans la manière où je l'ai écrit comme dans l'histoire elle-même. Il m'est venu comme ça en tout cas, dès que ma Perv'EZ a écrit le mot "désherbant". Et je dois vous avouer que j'ai été largement inspirée par une histoire qui s'est réellement déroulée une année auparavant. Une fille qui allait en cours dans mon ancien collège a avalé du Parakouate, pour "faire seulement un peu peur" à sa mère parce qu'elle s'était fortement engueulée avec elle. Je ne la connaissais pas ni d'Adam ni d'Eve, mais quand j'ai su la manière dont elle était morte, ça m'a marqué, et même traumatisée. J'ai donc écrit cet OS quand le moment est venu, pour montrer je ne sais quoi aux personnes qui me lisent. Je crois que j'aimerai les mettre en garde, et leur dire que le suicide n'est pas une mauvaise blague à faire... ni même un acte à faire tout court. Mais enfin, je ne m'étendrai pas sur me sujet, je pense que vous êtes toutes assez responsables pour ne pas faire de conneries, ou alors pour en parler à une personne qui saura vous aider si cette idée vous traverse l'esprit.
J'espère que ce OS ne vous traumatisera pas et vous donnera toujours autant envie de me lire. Rendez-vous je ne sais pas quand pour le prochain OS, sur le mot Hypothermie. J'essayerai de le poster le plus vite possible en tout cas car vous avez raison, ce topic mérite de revivre. Ez' et moi on s'est trop cassé le cul pour trouver une idée originale, alors il faut qu'elle continue.
Gros Bisous à toutes et bon courage pour celles qui préparent des examens (Brevet, TPE, Bac français ou Bac tout court) Je vous adore. Milie Ps : N'oubliez pas de me dire ce que vous pensez sincèrement e si vous le trouvez nul à chier. J'ai besoin de votre avis là, un besoin vital ^^. | |
| | | tomforever92 Ich Bin Da
Nombre de messages : 2651 Age : 32 Ma localisation : Là 0ù mes rêves se réaliser0nt enfin Date d'inscription : 20/06/2007
| Sujet: Re: [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) Dim 8 Mar 2009 - 16:05 | |
| Oh! Tu l'as posté...comme prévu. =) Bon écoute, je vais me répéter, mais je posterais un grand com dès que j'en aurais finis avec les TPE, ce qui ne saurait tarder... Promis. =) En attendant, les autres vont se charger de donner le leur, avec joie je suppose. Car ton retour nous fait à toutes très plaisir, et celles qui ne te connaissent pas encore (ou plutôt ton écriture^^) le sauront bientôt. =) Bref. A bientôt sur ce topic! ^^
Edit: Bien sûr que c'est pardonnable... | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) | |
| |
| | | | [OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |