[OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil)

Kikou la populasse.

J'suis de retour, bien que ça n'aille pas bien du tout ces temps-ci. Bref, vous demanderez à ma Perv'EZ de vous expliquer.

Je voulais vraiment rien faire ce soir, parce que j'étais trop démoralisée, mais je me suis dit qu'il fallait fournir du travail pour permettre à ma Perv'EZ d'avancer sur ses OS, et donner aux lectrices un peu de mes mots.

A vous de me dire si l'OS est à la hauteur de votre estime.


...

Derrière les rideaux, la veuve voilée de blanc

Il est cinq heures et quinze minutes !

Georg éteignit son réveil avec difficulté, puis se mit sur le dos en se frottant les yeux. Il soupira. Quand il faut y aller, il faut y aller.

Avant de se lever, il posa en douceur sa main sur le bras délicat de la jeune femme qui dormait à ses côtés, et lui frôla l'épaule du bout des lèvres, comme s'il lui disait bonjour. Elle frissonna dans son sommeil, mais ne se réveilla pas.

Il contempla ce visage d'ange avec qui il partageait la plupart de ses nuits depuis presqu'un an, et ne put s'empêcher de ressentir un pincement au coeur à l'idée de s'éloigner ainsi de sa moitié.

C'est avec ce malaise persistant qu'il prit une douche bouillante. Il savait qu'il faisait le bon choix, qu'il n'avait pas d'autres solutions et qu'il ne pouvait pas se désister pour la tournée. De plus, il avait hâte de retourner en concerts, il trépignait d'impatience à l'idée de retrouver de nouveau en compagnie des fans.

Mais voilà, plus le temps passait, plus il supportait difficilement son éloignement avec Saïna. Il avait besoin de lumière pour continuer son chemin dans le monde sans encombres, et c'était en elle qu'il avait idéalisé sa lumière.

Lorsqu'il sortit de la salle de bain, les cheveux impeccablement lissés, il trouva le lit vide. Elle était à la fenêtre, le buste et la tête cachés par les rideaux blancs voilés, et elle paraissait toute petite dans sa nuisette nacrée.

Il devinait sans vraiment les voir ses formes harmonieuses tournées vers la rue déserte, ses courbes qu'il avait tant de fois tenues au creux de ses mains.

Les rideaux derrière lesquels elle se trouvait sublimaient son visage frais, et donnaient l'impression que sa peau était aussi douce et veloutée que les pêches juteuses. Avec cet espèce de voile improvisé, elle avait l'air d'une jeune fille fraîchement mariée.

Non. Au vu de son air grave, de son regard lointain et des larmes cachées au fond de ses prunelles mais qu'il devinait quand même, elle avait l'air d'une jeune femme qui laissait son homme partir à contrecoeur peu après le mariage, avec la certitude qu'elle deviendrait veuve quelques temps plus tard.

Il hésita quelque peu avant de passer de l'autre côté du rideau, et de la prendre dans ses bras, le menton niché dans son cou frêle. Elle garda une certaine raideur un instant, puis se laissa finalement aller contre son torse. Ils restèrent un moment ainsi, profitant de ces dernières sensations qu'ils ne ressentiraient plus avant longtemps.

- Pourquoi aussi longtemps?
Il la regarda.
- Pourquoi faut-il que nous soyons éloignés aussi longtemps? répéta-t-elle.
Il ne savait pas quoi répondre à cela, alors il ne dit rien.
- Georg, je commence à en avoir assez de me mettre à cette fenêtre chaque soir quand tu n'es pas là. Cachée derrière les rideaux, guettant le moindre signe de ta présence, la moindre odeur qui signalerait ta venue, le moindre son rauque qui franchirait tes lèvres, le moindre toucher qui me rappellerait tes mains usées par ta basse, devenues calleuses et rugueuses, mais pourtant si douces...

Il vint devant elle, et posa son front contre son front réhaussé de mille épices.
- Je sais. Et j'en suis désolé.
Elle leva ses yeux envoûtants vers lui.
- Un jour, tu trouveras l'appartement vide parce que tu n'auras pas su choisir entre musique et moi, et que je l'aurai fait à ta place.
Il lui lança un regard soudain plein d'angoisse.
- C'est une menace?
Elle reporta son regard sur la rue.
- Non. C'était juste un constat. Une hypothèse qui risque bien d'être vérifiée, telle que je me connais. Je n'aime pas partager. Surtout quand il s'agit de l'homme que j'aime.

Des phares éclairèrent la rue silencieuse.
- Le TourBus est là, Georg.
- Je n'ai même plus envie de partir maintenant.
Elle lui fit un petit sourire tremblant et désolé.
- Je suis une égoïste. Pardonne-moi.
Il la serra dans ses bras.
- Tu seras derrière le rideau à mon retour? demanda-t-il en lui caressant tendrement la joue.
Elle pleurait en silence.
- Bien sûr.
Il l'embrassa, et jamais cela n'avait été aussi douloureux. Les baisers d'adieux sont les pires baisers dans la vie d'un couple.

Il poussa délicatement le rideau, prit sa valise et sortit de l'appartement, puis de l'immeuble.

David et les garçons l'attendaient dehors.
- Alors Georg, ça va depuis le temps? lui demanda Bill.
- Oui, ça va.
Les autres lui sourirent.

A question phatique, réponse phatique. La vie reprendrait bien vite son cours normal entre les quatre jeunes.

Ils montèrent dans le bus, sous ordre de David. Georg ne put cependant s'empêcher de regarder à la fenêtre de l'appartement avant de disparaître sous la tôle du toit.

Elle était toujours là, en train de le regarder. Il lui fit un petit sourire. Elle souffla sur la vitre gelée par l'hiver, et dessina un coeur avec la buée formée.
- Georg, qu'est-ce que tu fous? fit David. On attend plus que toi !

Il sursauta, lança un regard déchiré vers le bus, puis vers l'appartement. Vers musique allégorisée, vers sa belle bien en chair. Le dilemme de ceux qui quittent à regret celles qu'ils aiment.
- J'arrive. dit-il finalement, après avoir envoyé avec sa main un baiser vers celle qu'il trouvait plus ravissante que toutes les Vénus, statues ou peintures, qu'il avait pu voir au cours de sa courte vie.

Et il grimpa les dernières marches. Et le bus démarra. Et Saïna fixa le bus jusqu'à ce qu'elle n'en aperçoive plus le toit. Et elle quitta son poste d'observation. Et les longs morceaux de tissus aux teintes nacrées indéfinissables, voiles de soie fine, redevinrent de simples rideaux. Du moins jusqu'à la prochaine fois.

_________________________

Voilà, ça c'est fait. Je tiens quand même à préciser que les rideaux que je décris, je ne les ai pas inventés. Ce sont qui garnissent les fenêtres de ma grand-mère, et depuis toute petite j'ai toujours été en admiration devant leur couleur tranparente, nacrée et scintillants à la fois. Ils ont plus de trente ans, et je n'en ai jamais vu de pareils. Magnifiques (genre la fille qui orgasme sur des rideaux mdr)

[ça c'était le 3615 du soir ^^]

Ez', c'est à ton tour de faire un OS avec rideau. Ensuite, le prochain mot sera "parapluie".

Bizzzzzzzz
Milie

Han .
C'est beau .
J'aime trop

A quand la prochaine ?

putin c'est comme d'hab !!
magnifique !!
je suis bouche bés !!
j'aime !!
bon bas au prochain OS alors !!
Jv'aime <3

Purée Milie!
Tu veux vraiment me faire craquer aujourd'hui?
Tu veux m'achever avec tes mots?
C'est super bien écrit car tu fais passer toutes les émotions, la douleur de leur séparation, etc...
Bref, c'est super comme d'habitude!
J'ai honte d'écrire ce com car il est ridicule par rapport à ce que t'écris...
Allez EsTHelle!
J'ai hâte de voir ton idée!
Ecris-nous stp un bel OS!

Euh...

Ah oui Quel concept!

J'aime la confrontation de deux écritures différentes.

Euh...

Hum, nouvelle lectrice.

Plus que magnifique
J'aime tellement se que tu écris

A ton tour de nous montrer ton talent Estelle.
=)

Bjr à la nouvelle lectrice déjà ^^

Ensuite, par rapport au dernier OS, Tomforever92 va me tuer, mais j'en suis pas satisfaite. Je viens de le relire, et je trouve que les actions vont trop vites, et qu'on a pas le temps de bien ressentir les sentiments des personnages (j'aurai dû naître à l'époque du romantisme, tiens... Sauf que les auteurs de l'époque me tueraient parce que j'suis pire qu'eux dans la recherche des vrais sensations des sentiments...XD)

Brefouille, je crois qu'on va laisser à Ez le temps de se remettre de ces émotions avant de poster ses OS (mais ne vous inquiétez pas, si d'ici dimanche il n'y a toujours rien je m'en irai lui botter les fesses ^^

Bizzzzz
Milie

Je ne ferai aucun commentaire sur le fo (mais tu vas voir sur msn... XD) lol
Perfectionniste! *bon d'accord! C'est le seul com que je mettrai sur le fo!^^*

Pourquoi EsTHelle doit-elle se remettre de ses émotions?
Elle a déserté le fo ces temps-ci...

Ben ça va, reproche moi d'essayer d'avoir une vie x]
concert de TH
guitare
boulot
engueulades de + en + fréquentes en famille.
ça pète donc j'évite de me pointer.
sorry.


Et comme tu dis,
je déserte le fo pas que mes fics.
Je vais essayer de me rattraper ce week end
mais le niveau est bas.
ça faisait longtemps que je n'avais pas écouté TH autant que là...



Mais bon, merci d'être là vous toutes =D

Millie, tu sais ce que je pense de tes mots.
Je les bois jusqu'à la dernière sous-goutte.


Je ferais rideaux et parapluie samedi. Ou dimanche.

Voluptée



Gustav signa un dernier autographe et rentra à reculon dans l'hôtel. Passer d'un bruit suraigu des fans hystérique au calme plat et presque religieux des vieux clients d'un hôtel cinq étoiles l'avait toujours ébranlé. C'était comme de changer de monde...

Il parla un peu de la journée avec Georg et Tom chez Bill puis il traversa le couloir et gagna sa chambre. Gustav repoussa la porte du pied et alla se doucher. L'eau ruisselait sur sa peau et l'apaisait. La batterie, c'était un sport !

Enroulant une serviette autour de ses hanches il retourna sur le lit et il enfila un boxer et un T-shirt. L'horloge indiquait vingt-deux heures, il était tôt, mais il était fatigué.

Gustav éteignit donc les lumières et s'allongea dans le grand lit blanc. Les draps de coton égyptien à cent fils étaient doux au toucher et l'oreiller n'était ni trop mou ni trop gonflé. Les fenêtres ouvertes à l'espagnolette permettaient un renouvellement de l'air qui assurait à la pièce une atmosphère fraîche. La nuit s'annonçait parfaite. S'il savait à quel point... Gustav regardait les moulures du plafond, celles qu'il devinait dans l'obscurité. Quand sa vue se fut habituée au noir, il dirigea son regard vers la fenêtre, comme chaque soir. Gustav ne fermait pas ses rideaux, ça lui donnait l'impression d'étouffer. Il avait toujours aimé le grand air. Déjà quand il était gosse et qu'il enfourchait le vélo que sa grand mère lui avait offert pour le noël de ses 10 ans, il... Non, ça on s'en fiche. Gustav était un rockeur maintenant, il s'était fait tatouer des ailes d'ange et une comète, il ne lui manquait que celle qui le ferait monter au septième ciel, rejoindre cette séraphine et cette étoile.
Justement, une ombre passa. Gustav s'appuya sur ses coudes pour s'installer confortablement. De l'autre côté de la rue, dans l'immeuble d'en face, une lumière s'était éteinte, et une autre s'était allumée. Quelqu'un venait de changer de pièce. Quoi d'anormal ? Mais justement rien, si ce n'est qu'il s'agissait de celle qu'il observait avec dévotion depuis deux semaines -en réalité deux ans puisqu'il demandait toujours la même chambre dans le même hôtel. Gustav sourit. Une forme se détachait derrière la fenêtre. Elle déboutonnait ce qui devait être un chemisier. Il l'imaginait bien blanc... Etait-elle bureaucrate, serveuse, vendeuse ? Elle dégraffa son soutien gorge, baissa sa jupe et son string (pourquoi les filles en concert les lancent-elle à Tom et que cette femme-là le mettait-elle dans le panier de linge sale ?). Elle enfila une robe de nuit et s'assis devant la coiffeuse, entreprenant de brosser ses longs cheveux bouclés.

Gustav sourit en soupirant. Il avait l'impression d'être face à un de ces films muets qui eurent leur succès en leur temps. Sauf que lui n'avait même pas une image d'elle. Elle était cachée par ces rideaux de tulle vaporeux qui voilaient ses carreaux. Gustav les haissait. Comme il détestait les rideaux de Grand-mère derrière lesquels il s'était caché une fois pendant une partie de cache-cache et que l'on ne l'avait pas retrouvé. Comme il détestait le lourd rideau de velours rouge qui précédait leurs entrées en scènes et qui lui rappelait qu'il n'était pas tout-puissant. Comme il aborait les rideaux fushia et jaune d'une de ses petites-amies sado-masochiste qui l'y avait attaché. Mais ces rideaux là, blancs, légers, semblaient le narguer.
Il désirait tant rencontrer cette ombre, qu'elle ne soit plus nuances de noir mais femme en trois dimensions. Il voulait lui parler, toucher ces formes qu'il devinait, il voulait la rencontrer.

Alors ce soir-là, Gustav se releva, se rhabilla et ressortit. Il fendit la foule de fans sans y faire attention et sonna à l'appartement. Il avait deviné par de savants calculs mathématiques derrière quelle porte elle se cachait.

- Oui ? demanda-t-on.
- Laisse-moi entrer, ma belle alchimie... supplia-t-il.

Et le charme de la vérité opéra.
Elle ouvrit, il monta.
Ce qui se dit et se fit ce soir-là ne vous regarde pas,
l'amour est un des bonheur qui se vit et ne se raconte pas.




FIN x]
vos avis ?

"pourquoi les filles en concert les lancent-elle à Tom et que cette femme-là le mettait-elle dans le panier de linge sale ?"

ptdr...j'adore comment tu sous-entend que Tom c'est un panier à linge sale xd

"Ce qui se dit et se fit ce soir-là ne vous regarde pas,
l'amour est un des bonheur qui se vit et ne se raconte pas."

Putain, comment tu deviens philosophe ma Perv'EZ !!!!!!!!! J'étais trop anéantie devant la beauté de cette dernière phrase.

J'aime quand Gus parle de sa grand-mère, de cette enfance qui lui manque même s'il ne veut rien laiser paraître, quand il regarde la jeune femme (c'est tellement bien fait cette scène-là qu'on oublie presque que c'est du voyeurisme)

bref, j'aime, j'aime, j'aime. T'as pas du tout perdu la main (le contraire m'aurait étonné d'ailleurs)

Allez, l'autre OS pleaaaase !!!!!!!!!!!!!! XD

Bizzzzzzzz
Docki

Han je t'aime toi xD
C'est adoreable <3


PS : le Tom - panier à linge sale c'est un lapsus révélateur,
j'y avais pas pensé xD

EsTHelle a écrit:

PS : le Tom - panier à linge sale c'est un lapsus révélateur,
j'y avais pas pensé xD

Un lapsus très révélateur même XD j'adooooore.

Merde Ez. Tu fais chier à écrire des trucs aussi mignons.
J'aime, j'aime et j'aime.

" -Je te laisserai tranquille, Tom, si tu le demande, mais tu ne me forceras jamais à ne plus t'aimer, hurlai-je.
-Chut... m'apaisa-t-il. Il n'en est plus question.
-Pardon ?
-J'ai eu le temps de réfléchir et... je t'aime. "

Tu sais, ce passage j'ai l'impression de l'avoir déjà lu quelque part... putain de cerveau qui bugue ^^

" -Ah non, on coupe le robinet, là, merde ! protesta-t-il. "

J'adore. cette phrase me fait un peu penser à moi à cause du merde à la fin (je t'expliquerai par msn ^^)

Bref, c'est à moi je crois...
Pas trop le temps là, je ferai ça ce soir.
Bizzzzz
Milie

Waouh!
Merci beaucoup EsTHelle!
J'adore comment tu écris!
C'est vraiment trop beau ce que tu écris!
Milie a déjà fais les analyses à ce que je vois...^^
Et je suis d'accord avec elle...
Je sais que tu as une vie en dehors du fo!
Je m'excuse si je t'ai froissée...
MAis malgré ton niveau bas, t'écris super bien!!
Suite Milie stp! =)

chocolate a écrit:

Oh Millie .
J'aime ton OS avec Gugu .
NIAAAA Trop bien =)

C'est pas moi l'OS avec GUGU, c'est encore Stern >< mdr

tomforever92 a écrit:

Waouh!
Merci beaucoup EsTHelle!
J'adore comment tu écris!
C'est vraiment trop beau ce que tu écris!
Milie a déjà fais les analyses à ce que je vois...^^
Et je suis d'accord avec elle...
Je sais que tu as une vie en dehors du fo!
Je m'excuse si je t'ai froissée...
MAis malgré ton niveau bas, t'écris super bien!!
Suite Milie stp! =)

Merci d'être d'accord avec moi XD

Sinon, quand tu parlais de "niveau bas", tu parlais de son moral c'est ça?

Milietrom a écrit:

chocolate a écrit:

Oh Millie .
J'aime ton OS avec Gugu .
NIAAAA Trop bien =)

C'est pas moi l'OS avec GUGU, c'est encore Stern >< mdr

Ah bah oui scheiBe .
* Meghann !!!!! OUVRE TES VOLLETS !!!!! Pov' debillish que je suis .*

xD les gens !
non tu ne m'a pas froissée tomforever ne tkt pas (prénom ?? )

Nanah, ouaiiiis ! Des tas et des tas ! Autant que toi et moi !!!!
xD
Merci oui le Gugus était de moi --'


lolilol.

EsTHelle a écrit:

xD les gens !
non tu ne m'a pas froissée tomforever ne tkt pas (prénom ?? )

Nanah, ouaiiiis ! Des tas et des tas ! Autant que toi et moi !!!!
xD
Merci oui le Gugus était de moi --'


lolilol.

Autant que toi et moi ?
Bah dis donc .
Il y en a alors .
Ils seront les enfant de la pluie .

Une autres !

à Millie !
Sur le mot parapluie.
Et le suivant sera sucette.