[OS] Quand les mots comblent la distance... (Recueil)

Oh my God.
Je ne sais même pas quoi te dire.
Ais-je déjà lu quelque chose comme ça ?
Non, je ne pense pas.
ça m'a prit aux tripes, tu ne sais même pas à quel point.

Merci beaucoup ma Filante.
Tu m'emplis les yeux d'étoiles.
Il y avait longtemps.

Je suis contente de te revoir.
Merci à toi.

Voilà l'OS basé sur le mot Hypothermie. Je l'ai écrit ce soir d'une traite, je l'ai juste relu pour corriger quelques petits trucs et je vous l'ai envoyé. J'espère qu'il vous plaira. Je ne sais pas trop quoi en penser, je me dis qu'il ressemble un peu à un OS que j'avais déjà posté avant... Bref, à vous de me donner vos avis.

Ma perv'EZ, le nouveau mot que tu auras à prendre en charge est : PUZZLE
XD désolée, c'est la première chose que j'ai vue dans ma chambre, mon puzzle du seigneur des anneaux. Alors je me suis dit que ça ferait un mot assez hard, et que ça te plairait ^^ Donc tu as deux OS à faire : un avec Hypothermie, un avec Puzzle. Bon courage ! (je te n'aime fort ma Perv'EZ)

Bonne lecture à tout le monde !
Bizzzzzz
Milie

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La nuit enneigée et l'absent

Georg marchait rapidement dans les rues de Loitsche, et titubait sous les rafales d’air glacé qui déferlaient en cette soirée hivernale. Il se les gelait, et la neige crissait sous ses bottes. Le froid n’aurait pu cependant le détourner de sa destination. Elle était seule, et il avait besoin de savoir comment elle allait. A vrai dire, il réfléchissait également tout en marchant, et cela lui semblait une bonne chose. Sa tête était un flot de pensées incompréhensibles et sans queue ni tête en ce moment. Il avait besoin d’y voir plus clair.

Il était parti.

Il les avait tous laissés en plan, il avait déguerpi, pris la poudre d’escampette. Il ne supportait plus sa vie, la célébrité déchue, le mythe qui s’écroulait après les ventes catastrophiques de leur troisième album. Il voulait faire le point, qu’il avait dit dans la lettre qu’il avait laissée à son départ. Seulement, un mois après, tous savaient qu’il ne reviendrait plus. Bill était du genre impulsif, mais ce coup-ci c’était une décision mûrement réfléchie. Georg sentait qu’il balayait les traces qu’il laissait sur son passage, pour qu’on ne le retrouve jamais. Même son frère, qui fouillait désespérément chaque commune, chaque village, chaque trou perdu, n’avait pu trouver signe de lui. Soit il était mort, et dans ce cas l’espoir ne leur servirait à rien, soit il se faisait passer pour mort, et là pas la peine de s’escrimer non plus. Il demeurerait introuvable.

Elle n’allait pas bien.

Elle était vidée de toute émotion depuis son départ. Elle ne disait rien, mais les paroles étaient inutiles. L’absence de l’étincelle qui habitait auparavant ses yeux témoignait pour elle. Elle ne pouvait plus rien faire, elle était détruite. Elle donnait rarement de ses nouvelles à présent, comme si elle s’était effacée elle aussi de leur vie. Mais le bassiste ne pouvait se résoudre à la laisser seule. Elle avait besoin que quelqu’un prenne soin d’elle, même si elle refusait d’en parler à qui que ce soit.

Il ne savait plus que faire.

Georg se sentait impuissant. Il la voyait dépérir sans pouvoir agir. Il regardait son amie devenir peu à peu aussi vide d’émotions qu’une coquille brisée, et il avait peur de cela. Peur qu’elle le laisse elle aussi, peur qu’elle parte pour ne plus revenir, pour oublier ses anciens démons. Ces démons qui seront toujours plus fort qu’elle, et qui la hanteront jusqu’à ce qu’elle meure si elle s’enferme dans sa solitude.

Il arriva enfin sur le palier de sa maison, et toqua à la porte. Pas de réponse, comme il s’y attendait. Il tourna la poignée, au cas où. La porte était ouverte. Il entra et monta dans sa chambre. Elle n’y était pas. Elle ne se trouvait pas non plus dans la salle de bain, ni dans le salon. Il tenta la cuisine en dernier recours, et vit alors que la porte donnant sur le jardin était grande ouverte. Il sortit sur la terrasse, et la chercha du regard.

Elle était là, assise en tailleur sur une chaise blanche en plastique, le regard vide fixé sur le pommier dénudé de ses feuilles. Elle n’avait qu’un petit gilet et un jean peu épais pour la protéger de la bise mordante et glaciale qui courait dehors. Il frissonna rien qu’en regardant ses lèvres bleuies par le froid et se rapprocha d’elle, jusqu’à lui toucher l’épaule prudemment.
- Arya, il faut que tu rentres. Tu es glacée.
Elle le regarda un instant, troublée. C’était la première fois qu’il voyait une expression sur son visage depuis un mois. Il comprit que l’explosion était proche.
- Tu sais Georg, au fond j’ai toujours su que je ne pourrai pas le retenir. Je n’étais pas la femme qu’il lui fallait, je n’étais pas assez bien pour lui.
- Arrête. Ne dis pas n’importe quoi. Tu sais bien que ce n’est pas à cause de toi qu’il est parti, mais à cause du disque.
Elle avait les larmes aux yeux.
- Je suis aussi responsable.

Elle se blottit contre lui pour pleurer, et c’est là qu’il se rendit compte à quel point elle était gelée. Il la prit doucement dans ses bras et la souleva. Elle se laissa porter sans protester, tout en se serrant contre lui de toutes ses forces. Il l’amena dans le salon, ferma la porte, mit le chauffage à fond et l’enveloppa sous des couvertures sur le canapé avant de lui préparer un thé tiède. Il savait que lorsqu’une personne faisait une hypothermie, il ne faut pas lui frictionner le corps ni la mettre sous une douche brûlante. Il faut au contraire la laisser se réchauffer doucement, et lui préparer quelque chose de chaud, mais pas trop non plus, sous peine de faire refroidir encore plus les organes vitaux.

Lorsqu’il lui apporta le thé, il remarqua que ses lèvres avaient déjà repris des couleurs. Elle s’était mise à trembler et à frissonner violemment, aussi dût-il l’aider à boire son thé, puisqu’elle n’arrivait pas à tenir le bol dans ses mains. Ensuite, il la porta prudemment jusqu’à son lit, où elle serait plus à l’aise pour s’allonger. Elle avait toujours aussi froid, et pleurait sans pouvoir s’arrêter.
- Viens avec moi, le supplia-t-elle alors qu’il prenait une chaise pour s’asseoir à ses côtés. J’ai si froid…
Il accepta sans protester, retira ses baskets et se glissa sous les couvertures avec elle. Elle se recroquevilla contre lui, afin d’emmagasiner sa chaleur. Il l’entoura de ses bras et la laissa sangloter sur son épaule.

Elle pleura longtemps, si longtemps qu’il était incapable de dire si cela se comptait en heures ou en minutes. Et pendant qu’elle se vidait de ses larmes, son corps reprenait peu à peu une température normale, bien qu’elle semblasse plus fragile que jamais. Il avait mal au cœur. La souffrance d’Arya enfin exorcisée rejoignait la sienne, mais il ne s’en sentait pas mieux. Il refoulait ses larmes, préférant les laisser couler à l’intérieur pour ne pas la troubler plus encore.

Lorsqu’Arya cessa enfin de trembler et de pleurer, elle releva la tête et croisa son regard. Georg se dit alors qu’il préférait son regard vide d’autrefois à celui torturé qu’il voyait maintenant. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle l’embrasse, mais il ne se sentit pas la force de résister. C’était lui qui était faible maintenant, faible d’avoir porté tout le poids de leur chagrin sur ses épaules. Tout faible qu’il était, il la laissa donc continuer, en sachant bien que ce n’était pas une bonne chose.

Et tandis qu’elle lui retirait ses vêtements, il se surprit à penser qu’il ne regrettait pas que les choses se passent ainsi. C’est vrai, il avait toujours eu un faible pour elle, d’aussi loin qu’il la connaissait. Mais elle n’avait d’yeux que pour Bill, et Georg s’était effacé, pour respecter le choix de ses amis. On pourrait dire que c’est un salaud, un profiteur, un sournois, mais non. Qu’auriez-vous fait si on vous offrait soudainement ce que vous désiriez de plus cher ? Probablement la même chose que lui. Vous auriez cédé à votre amour et votre désir, même si vous saviez que la personne que vous désirez ne s’offre à vous que parce qu’elle est désorientée et qu’elle cherche de l’affection, quelque chose qui lui prouverait qu’elle est aimée, malgré les vacheries qu’on lui a fait subir.

Georg réfléchissait à tout cela une fois Arya endormie, la tête posée sur son torse. Il n’éprouvait aucune euphorie après ce qui venait de se passer. Il savait qu’il aurait dû, mais il ne le pouvait pas. Il se sentait vide, comme Arya auparavant. Il l’aimait, c’était certain. Mais elle, est-ce qu’elle l’aimait ? Et Bill, que devenait-il dans tout ça ? Qu’éprouvait-il à avoir trahi son ami, que ressentait-elle après avoir trompé son amant ? Q’adviendrait-il de ce nous qu’ils venaient de créer, et qui était aussi fragile que les flocons de neige qui tourbillonnaient dehors dans la nuit qui s’achevait ? Il n’avait pas de réponses à tout cela. Il était perdu. Il ne pouvait qu’attendre anxieusement le lendemain, pour voir ce que l’avenir lui réservait.

Tu écris des choses tellement belles ma Filante.

Les mots qui me viennent en tête ne suffise pas.

C'est pire qu'un don.

Te lire aussi souvent qu'avant me manque éperdument.

J'ai hâte de te lire.

A toi ma Georginette. =D

Merci à toutes les deux pour vos coms ^^
Là j'pars en vacances deux semaines donc j'aurai pas accès à internet, désolée pôur ça... mais ç vous empêche pas de commer hein? ^^ et puis Ez' peut aussi mettre ses OS, ça me dérange pas au contraire

Gros bisous et bonnes vacances à toutes!
Milie

J'ai pleuré.
J'espère que ça suffit pour te dire à quel point j'ai aimé.




(L)
Tu me manques.

Je posterais...plus tard. Vraiment désolée.

Ben alors ma Perv'EZ, qu'est-ce qui t'arrive? Tes OS se font désirer... En même temps ils n'en seront que meilleurs une fois qu'on les lira ^^

Bisous !
Milie

Je vous JURE que je ne m'endormirai pas (ce soir)
avant d'avoir écrit ces deux OS
et je poste demain.


Miss U Docky <3

Yaaaa !
Vivement ce soir alors! ^^

- Toooooooooooooooooooooooooooooooooooom !

- Quoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ? --'

Si Bill croyait que j'allais me bouger le cul au moindre appel, il se mettait le doigt dans l'oeil jusque... l'estomac. (a)

Si Maman m'entendait penser, elle m'interdirait le rap U_u je vire vulgaire, moi.

- TOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOM !

- MAIS PUTAIN BILL, TA GUEULE !

Quand comprendrait-il que ça ne servait à rien (qu'à m'énerver) de m'appeler ?
Surtout que c'était bien ridicule le O qui dure 10 minutes. TOM. T. O. M. c'est un prénom court, bordel. Et s'il veut faire des gammes, il est prié de prendre un autre mot que mon nom, le blaireau.

Je refermai les yeux. Il était deux heures de l'aprem, j'étais en vacances, je n'avais donc aucune raison décente de sortir de mon lit douillet. J'allais retomber dans l'ivresse du songe quand je sentis un poids m'appuyer sur les abdos. Même pas besoin d'ouvrir mes mirettes.

- Bill Kaulitz, tu crains.

- Tom, t'as reçu un cadeau !!

- HEIN ?

Il aurait pas pu le dire plus tôt, ce crétin ? T_T Nan mais franchement, heureusement qu'il est chanteur reconnu, parce que sinon, je sais pas ce qu'on en aurait fait. Pas doué de la vie point com bonjouuuuuur.

J'étais désormais bel et bien réveillé, et me dressai sur mon séant. Je n'en avais rien à f*utre de ne porter en tout et pour tout qu'un calbute noir : mon frère m'avait déjà vu avec moins que ça x) Et réciproquement, remarquez, mais ce n'est pas un bon souvenir mouhahahaha xD

Nan mais c'est pas le propos & je m'égare.

- Donne, m'écriai-je, soudain tout excité.

- Qu'est-ce qu'on diiiiiiit ?

- Que tu ferais mieux de te coiffer au lieu de me faire chier !

- Dieu, Tom, que tu parles mal, poussin, gémit une voix dans le couloir.

- Mamaaaaaan ! Dis à Bill de pas faire le gamin !

- Mais t'as pas dit le mot magique, s'entêta celui-ci.

- SILTEPLAITBILLQUEJAIME.

- Ouiiii ?

- DOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNE.

Et je pense qu'il a callé que j'allais me jeter sur lui si le paquet n'atterrissait pas dans mes mains à la seconde, parce que Bill s'empressa alors de me donner ledit cadeau. J'observai l'emballage rose scintillant, le ruban de velours jaune, et je souris. C'était tellement cucul ! J'adore .
En l'observant sous toutes les coutures, je me demandais ce qu'il pouvait contenir. Et qui me l'avait offert. C'était une boîte rectangulaire, beaucoup plus longue que large. Un sabre ? Un parapluie ? Si ça vient de Mamie, je m'attends à tout U_u Un sex-toy nouvelle génération ?? Nan, pas possible, Andy est toujours en RETARD pour mon anniv. On n'est que fin août.

- Ouvre ! me pressa mon frère, tout trépignant, comme si c'était SON cadeau.

Il a toujours été comme ça, et il n'est pas près de me lâcher la grappe, je le crains. D'un autre côté, me turlupiner l'esprit ne sert à rien non plus. Je m'exécutai donc, coupai le ruban, décollai les scotchs avec délicatesse, et ôtai le papier. Une carte tomba et je m'immobilisai. D'un geste vif, Bill la ramassa.

- Han putain, vieux, c'est un cadeau de Tatie Ulla X___________x J'te plains.

- J'avoue, chui dég.

Je suis pas gêné de dire ça, moi, j'ai même pas encore vu le cadeau xD Mais écoutez ça, cette vieille folle est la soeur de papa. Elle habite Munich et est des plus... extravagante. Je pèse mes mots ! Elle porte un turban, une longue robe bleu nuit en toute saison, et adopte tous les chats qui passent à moins de cinq kilomètre de chez elle. En gros, c'est Madame Irma. Alors je m'attends plus ou moins à recevoir une boule de cristal, un de ces Noël.

- Cher Tomi, lut mon frère, je te souhaite un bon anniversaire. Et moi, alors, c'est pas mon anniv, peut-être ?

- Tais-toi et continue, ou je lis tout seul !

- Ok, ça va, mais avoue que c'est injuste.

- J'avoue, chui dég.

Je sais pas s'il se rend compte que je me fous de sa poire

- Que les astres s'alignent pour te donner une année aussi riche en évènements. Fans, concerts, argent, tu as déjà tout, mon petit chéri. Argh, ça me donne la gerbe de lire toussa !

- Alors donne !

Je lui arrachai la carte pour continuer à lire moi-même.

- Je l'ai toujours su que t'étais son préféré !

Et sur ces paroles, Bill quitta la pièce. Ah ça, il n'en faut pas plus pour qu'il fasse la gueule.

... mon petit chéri. Mais une chose te manque. Une chose de la plus haute importance. L'amour. Sans amour, tu ne peux pas être en phase avec ton "moi" intérieur, mon canard. Trouve toi une fille, mon chou, ça ne peux te faire que du bien. Bon et puis je conclus parce qu'après y a plus de place, hihi. Mon coco, quand tu auras fini ce puzzle, tu rencontreras la femme de ta vie. Vous vous marierez et aurez beaucoup d'enfants. Joyeux anniversaire de 20 ans, mon cœur. Tata Ulla.

- Bah dites-donc, ça arrive de plus en plus tôt, la sénilité, de nos jours ! me dis-je à moi-même.

Un peu sous le choc, je finis de déballer la chose. C'était un puzzle de 1 mètre carré (selon la grosse étiquette jaune qui stipulait également qu'il avait coûté 10€ pour 1000 pièces, ce qui revient à... euh on s'en fout). Il représentait un gros coeur rose, effet patchwork, entouré d'angelots et de nuages souriants.

Une chose inutile de plus. Je poussai la boîte sous le lit sans y jeter un coup d'oeil de plus, y oubliant jeu, carte, tante et amour de ma vie. Comme si j'avais besoin de m'encombrer avec une nana ! J'ai déjà donné, j'me suis fait planter, merci.

- BILL ! RAMENE-TOI CRETIN JE SAIS PAS QUEL BANDANA METTRE !

Hey, c'est lui qui m'a dit de me teindre en noir corbeau, à lui d'assumer et de m'aider à assortir mes accessoires.

Honnêtement, j'ai rigolé pendant tout l'OS.

J'aimerais bien avoir une Tatie Ulla moi! XD

ça faisait longtemps que je t'avais lu, et wow, ça faut du bien. =D

Bientot ?
Mdr
J'adore !

July. a écrit:

Honnêtement, j'ai rigolé pendant tout l'OS.

Rien n'a ajouter.

Gustav marchait d'un bon pas dans les rues de Magdeburg. Il venait de quitter Georg et sa copine, morts d'amour, se regardant les yeux dans les yeux, un sourire symétrique aux lèvres. On savait ce qui allait suivre, ils allaient se tenir chaud. Bill et Tom, quant à eux, allaient au McDo puis au ciné. L'avantage d'avoir un jumeau, c'est qu'on fait tout par deux. C'est bien sûr aussi un inconvénient, mais ce soir là, Gustav aurait donné sa batterie pour avoir quelqu'un avec qui traîner.

La célébrité du groupe ne connaissait aucun obstacle. Leur nouvel album, leur nouveau look, leur nouveau style, tout n'était que provoc'. Un moyen de demander au public si UN JOUR ils allaient se rendre compte que ce n'étaient que 4 garçons un peu fêlés, attirés par la lumière, et qui s'y étaient tellement éblouis que maintenant, ils se sentaient aussi perdus que s'ils y avaient gagné la cécité. Ils avaient secrètement espéré que les fans seraient déçus, non, pardon, déçuEs, et qu'elles allaient les laisser pour un autre groupe. Killerpilze, non ? C'était bien ça, Fabi, il était mignon ! Non ? Comment ça "oubliés" ? Mais nous, FOUTEZ-NOUS LA PAIX !

Voilà ce que Gustav avait envie de crier. Il ne voulait qu'une chose, retourner à son anonymat, à sa baraque à la campagne où il s'ennuyait du vendredi soir au lundi matin. Il aspirait même à se faire traîter par des caïds. Limite si la baston en sortie de disco ne l'avait pas rassuré. Il n'était pas intouchable. Alleluia !

Froid. Nous étions en novembre. Fin novembre. Et la température était déjà tombée sous la barre du zéro. "Comme mon moral !" ironisa le batteur. Sa vie n'était qu'un cauchemard de glace. Il n'avait plus d'ami (pas le temps), plus de famille (seul moyen de la protéger), et plus de poisson rouge (oublié de le nourrir avant de partir en France). Même son coeur semblait gelé. Il n'arrivait plus à positiver, se contentant d'acquiescer mollement à toutes les propositions de ces tarés de jumeaux et de frapper sa grosse caisse comme s'il se flagellait lui-même, à coups de baguettes en bois, jusqu'à en avoir les doigts en sang et le peu de coeur qu'il lui restait en miette.

Et soudain, Gustav s'immobilisa. Et s'assit au bord du trottoir. C'était une rue déserte, qui n'avait pas été refaite et respirait encore les restrictions de l'Allemagne de l'Est. Tout était gris, ici. Le macadam. Le mur. Le ciel. Et le jeune homme se recroquevilla. Il était tellement triste... Mais même ses larmes gelaient, à peine avaient-elles coulé hors de son oeil que le vent froid les solidifiait en petites stalactites tristes. Il ferma les yeux. "Il fait putain de froid." pensa-t-il. C'était peut-être mieux comme ça. Désormais, Gustav avait aussi froid à l'extérieur qu'à l'intérieur. Peut-être était-ce la solution. Se laisser aller. Gustav savait qu'il gelait proprement et sûrement. Qu'il souffrirait (maintenant ou dans une paire de secondes) d'hypothermie. Peut-être était-ce la normale fin de cette triste histoire. Geler. Pour de vrai. Disparaître.

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Prochain mot, Milie, BLACKJACK

En effet, c'est moins drôle, mais tout aussi bien.
Même plus, je dirai.

BlackJack ... Oulah, ça promet! ^^

Mercii Georginette.

Salut les filles!
Pourquoi vous avez arêtté vos délires d'écritures? :'(
CONTINUEZ!