[A] La loi du coeur

J'adooore le vice de Tom pour rendre son frère jaloux, toujours la au bon moment en ce moment x)
Par contre Bill je le trouve un peu con la, on dirant il danse entre deux chaises.
Mais bon merci pour la suite et j'en redemande une autre

Y'a pas de problème :p

ça va mal finir tous ça!!
sinon je veut bien la suite!!!

Ta-Dam !
Une suite pour mes lectrices préférées :]
Pas facile à écrire je vous le dis !
Breeeef :] Bonne lecture !


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La voiture démarre et je regarde la chaussée défilée par la fenêtre. Il fait doux, les rues sont calmes. Personnes ne dit rien, si bien que le silence commence à prendre une notion physiquement palpable. Je décide de faire le premier pas, premier as vers une paix incertaine.

- Je savais pas que t’avais une voiture, tu l’as depuis quand ?

Tom quitte une seconde la route des yeux pour me regarder avant de reprendre sa concentration.

- Je m’arrange pour en avoir une à chaque fois qu’on se pose un petit moment.
- Vous avez l’intention de rester ici combien de temps ? Je demande réellement curieuse.
- Le temps d’organiser la tournée, on devrait lever l’ancre d’ici deux mois.
- Et toi ? me demande alors son frère, resté silencieux jusqu’à maintenant.

Tom jette un coup d’œil dans le retro intérieur. Coup destiné à son frère j’entends.

- Le temps des vacances seulement. Je devrais regagner l’Allemagne avec mon père dans deux semaines. Mais bon, j’avoue que j’aimerais bien trouver un job ici le temps d’un an. Contrairement à vous je ne sais pas encore ce que je veux faire dans la vie.

Je leur souri à tous les deux, montrant là ma bonne volonté.

- Parlons de choses sérieuses…
- Ah parce que ce que tu veux faire l’année prochaine ce n’est pas sérieux comme sujet ? me coupe Bill.
- Si bien sûr mais…
- Je te vois bien barman, non ? reprend Tom.
- Stop ! je leur lace avant que le sujet ne m’échappe. Ça suffit, c’est à moi de décider de ce que je veux faire. Et puis en parlant sujet sérieux, je voulais parler de vous !
- Nous ? me questionne Bill.
- Oui vous ! Et pas la peine de faire les innocents ! Depuis quand vous ne vous parlez plus ?
- Nan mais on se parle, pas vrai Tom ?
- Alors dis-moi quand était la dernière fois que vous avez passé une soirée ensemble ?
- Euh…
- Une idée à quand ça remonte Tom ? J’enchaine sans lui laisser le temps d’encaisser toutes mes accusations.
- Je dirais… neuf ou dix mois, me répond calmement Tom sans quitter la route des yeux.
- Et qu’est-ce qui s’est passé ce soir-là ?

Grand silence dans la voiture. Celle-ci commence à ralentir et finit par s’arrêter complétement sur le bas-côté. Tom se retourne vers son frère et plonge son regard dans le sien pour la première fois depuis que je les ai croisé aux states.

- Le soir où on a rencontré Vanessa.

Bill grogne et sort de la voiture, nous l’imitons.

- On en revient toujours là hein ?

Il va et vient sur le bitume et cogne dans la voiture, posant ses mains sur le toit, voutant son dos et faisant ressortir les muscles sous sa chemise fine. Je me mords la lèvre inférieur. Mais qu’est-ce qui me prends ? C’est vraiment le moment de penser à ça Jude ? Ressaisis-toi idiote !

- Pourquoi tu ne viens plus depuis que tu es avec elle ? Est-ce que par ce qu’elle a une belle poitrine je n’ai plus le droit de voir mon petit frère ?

Tom hausse le ton face à l’obstination de son frère.

- Elle… elle ne t’apprécie pas vraiment.

Bill se retourne et fais face à son frère, sans pour autant accepter une confrontation visuelle.

- Tu es sur que c’est le véritable problème ?
- Oui… dit Bill tout en coulant un regard vers moi.

Bien sur celui-ci ne passe pas inaperçu. Tom comprend vite le lien.

- Tu as peur. Tu as peur que ça recommence. Que je te prenne ce qui t’es cher pour m’en servir contre toi.

Bill prend une grande inspiration et hoche la tête. Je décide de les laisser réglé se problème fraternel et les laisse derrière moi. Je remarque alors que mes pieds s’enfoncent dans le sable. Nous sommes sur la plage. Je souris devant le merveilleux tableau qui s’offre à moi : Une lune complète qui se reflète sur un océan d’huile. Pas une vague ne vient perturber la quiétude du moment. Il est étrange de penser à l’océan comme à une entité silencieuse, il l’a pour moi toujours été l’endroit calme et apaisant grâce au rythme régulier du va et vient de ses rouleaux.
Je quitte mes chaussures qui m’entravent au sol et les garde à la main. J’avance lentement dans le sable encore chaud, observant les traces informes que laissent mes pas derrière moi. Je trouve étrange de me trouver sur la plage, seule, à une heure pareille. Je pose mes chaussures dans le sable et m’avance vers le bord de l’eau. Je trempe timidement le bout de mes orteils. Le contacte tiède de l’eau salée m’arrache un sourire. Je continu d’avancer. L’eau me monte maintenant jusqu’à mi- mollet. Un vieux réflexe m’enjoint à remonter ma robe pourtant courte jusqu’en haut de mes cuisses. Je souris encore, de ma bêtise cette fois.
Une paire de bras m’enlace les épaules et vient fermer cette étreinte à la base de ma clavicule.

- J’aime te voir sourire de choses aussi simples, des choses auxquelles nous ne faisons plus attention, trop pressé de vivre. Toi tu t’arrêtes et tu les savoure, je t’envie pour ça.

Ces mots chuchotés à mon oreille font voler mes cheveux et leur souffle tiède me réchauffe la joue. Sa tête vient se caler dans le creux de mon cou alors que je referme mes mains autour de ses avants bras qui se croisent au-dessus de ma poitrine. Je me laisse aller contre son corps qui est juste derrière le mien. Peut-être ne devrais-je pas mais je suis lasse de me battre ce soir. Je baisse les armes ne serait-ce que quelques minutes, le temps de savourer ce que mon destin m’offre.

- Tu vois, toi aussi tu sais t’arrêter.

Je le sens sourire contre mon cou.

- Merci.
- De quoi ?
- Grâce à toi je crois que mon frère et moi allons repartir sur de bonnes bases.
- Vous n’aviez pas besoin de moi pour ça.
- Détrompes-toi. Je crois que tu nous as forcés à ouvrir les yeux.
- Vous l’auriez bien fait un jour où l‘autre.
- Certes. Mais tu nous as épargné bien des années.

Sa main dessine des arabesques sur la peau nue de mon épaule.

- Pourquoi ?
- Hum ? dit-il distrait.
- Pourquoi tu es avec elle ?

Sa main retombe platement. Il se redresse légèrement, imperceptiblement, je ne l’aurais ailleurs pas remarqué si je ne m’étais pas moi-même figé dans l’attente de sa réponse.

- J’en ai besoin… je crois.
- D’accord.

Quoi ? Non mais où sont passés tes couilles Jude ?! Mais qu’est-ce que tu fais ! Ne cède pas face à cette poufiasse ! Cette montée d’adrénaline sonne en moi comme un coup de fouet. Je me dégage de son étreinte avec douceur.

- Ton frère doit nous attendre.
- Tu as raison.

Nous retournons sur la plage en silence. Il récupère ses chaussures et ses chaussettes, qu’il avait enlevées, et baisse son pantalon (le bas de son pantalon pas d’idées dégueulasses merci !) qu’il avait retroussé jusqu’aux genoux. Je prends également mes chaussures et nous retrouvons Tom, nonchalamment adossé à sa voiture. Un sourire espiègle nait sur ses lèvres lorsqu’il croise mon regard et je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel, alors que mes lèvres lui répondent également par un sourire.
Il fait le tour de la voiture et m’ouvre la voiture d’un geste théâtrale.

- Si Mademoiselle veut bien se permettre, achève-t-il dans une révérence exagérée.

Je monte sans commenter, bien que mes yeux rieurs me trahissent. La voiture redémarre rapidement et bien que le reste du trajet soit silencieux, le bruit de nos consciences ruminantes emplissait tout l’habitacle.

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Alors alors, vos impressions mes poulettes ? :]

Juuuuude non mais oh fallait qu'elle lui dise !
enfin je veux la suite moi :$

Non depuis 2010 je suis inscrite, mais je me suis absenter un long moment et oui je sais :/ mais bon je veux quand meme la suite

Voilou la suite :]
Bonne Lecture Miss

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Ils me laissèrent devant chez moi avec un bref salut. Tout le monde était fatigué. Ce fut une soirée éprouvante, dans tous les sens du terme. Je rentre sans même utiliser la clé, pas la peine, la porte est ouverte. Je ne suis pas plus surprise que ça, mon père doit m’attendre. Je le trouve donc installé sur le canapé, son ordi portable sur les genoux, entrain de taper je ne sais quel rapport pour ses supérieurs.

- Tu rentres tard, dit-il sans lever les yeux de sa machine.
- Tu n’arrêtes jamais de travailler ?

Il lève enfin les yeux et penche la tête en avant afin de me regarder par-dessus sa paire de lunette.

- C’est parce que je travaille autant que tu as … tout ça, dit-il en accompagnant d’un geste évasif toute la pièce.
- Des fois, j’aimerais avoir un peu moins de tout ça, dis-je en reprenant son geste, et un peu plus de ça, je termine en le montrant du doigt.

Il souffle tout en me souriant et pose son ordinateur sur la table basse avant de tapoter la place à côté de lui, sur le canapé, m’enjoignant à la rejoindre. Je ne me fais pas prier. Je m’affale sur le divan, visant juste pour que ma tête repose sur ses genoux. Je lui souris, mais vu d’en haut il doit le voir à l’envers.

- Je t’aime papa.
- Moi aussi mon chaton.

Sa main vint caresser mes cheveux. Lentement je ferme les yeux, vacillant entre sommeil et éveil.

- Tu es toujours fâchée avec ton frère ?
- Oui.

Souffle bruyant. Grande inspiration. Aïe ! Mauvaise nouvelle.

- J’aurais la garde de ta sœur, à la fin de la semaine, elle va nous rejoindre ici.

Je suis très loin de la mauvaise nouvelle que j’attendais, je dirais même au contraire.

- Mais c’est génial ! Ca fait tellement longtemps que je ne l’ai pas vu…
- Attends, laisse-moi finir.

Je fronce les sourcils.

- Ton frère l’accompagne.
- Quoi ?

Pour le coup ça m’a bien réveillé. J’ouvre les yeux et me redresse complétement.

- Attends, laisse-moi finir.

J’écarquille les yeux. Non, ça ne peut pas être pire, je ne vois rien de pire que ça !

- Stern vient avec lui.
- QUOI ?! Non ! Ce n’est pas possible ! Non non NON !
- Calme-toi chérie…
- Ne me dis pas de me calmer ! Comment peux-tu me faire ça ! Je n’ai pas d’autre maison que celle que je partage avec toi ! Où veux-tu que j’aille pendant qu’eux seront là ? Lui il a deux maisons, pourquoi prendre la MIENNE ?!
- J’aimerais sincèrement que tu restes et que tu fasses la paix avec ton frère. Je ne sais pas pourquoi vous vous êtes brouillé mais je t’assure qu’il essaye d’arranger les choses !
- Il en ait hors de question !
- Et que vas-tu faire ? Tu n’as nulle part où aller Jude !

Mon père, commençant certainement à perdre patience face à mon obstination, élève la voix. Je me revoit alors que je n’étais qu’une enfant, grondé par mon paternel pour avoir fait le mur. Ça avait été la première fois qu’il levait la voix sur moi. Mais aujourd’hui je ne suis plus une enfant.

- Détrompe-toi, j’ai pas mal d’endroits où aller.

Je le quitte et rejoint ma chambre. Je l’entends encore s’égosiller dans le salon mais je n’y fais plus attention. J’attrape mon téléphone resté jusqu’alors dans mon sac et constate deux appels manquant. Mon frère. Evidemment, je comprends mieux maintenant pourquoi il avait redoublé d’effort ces derniers temps. Je les efface et envoie un sms rapide à Jessica : « Peux-tu m’héberger la semaine prochaine stp ? Je t’explique demain, JTD. »

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What do you think about Darling ?

Oh non je veux qu'elle voit son frère et tout moi
je suis presser de savoir comment ca va se passer, en tout cas elle est têtue on peut pas faire pire x)

mais suite :$

Le soleil inonde ma chambre quand je suis secouée sans ménagement.

- Aller debout ! Tu dors trop, ça va nuire à ta santé !

Je ronchonne dans mon oreiller et me retourne.

- Dormir ça peut pas faire de mal.
- A force d’éviter le soleil comme ça tu vas perdre tout ton beau bronzage. Aller debout ! Il est onze heures !
- Mmm.

Le matelas s’affaisse quelque peu et son odeur sucrée vient me chatouiller les narines. J’ouvre les yeux et tombe nez à nez avec Jessica. Elle est si près que je voir la perfection de ses deux yeux immenses et magnifique, ce qui me mets de mauvaises humeur (comprenez-moi, ce n’est pas tellement cool de voir une personne sans défauts de bon matin, ça me rappelle trop les miens).

- Qu’est-ce que tu veux Jess ?

Mon irritation transparait dans ma voix mais je n’essaye même pas de feindre la culpabilité.

- Ce que tu peux être irritable !

Elle se relève sur un coude et prend un air désintéressé avant de continuer.

- Tu m’as envoyé un message bizarre hier alors je viens aux nouvelles.

Un sourire espiègle tord le coin de sa bouche. Hier ? Ah oui, hier. La soirée me revient petit à petit. Pas étonnant que je dorme autant, vu l’heure à laquelle je me suis endormie. Je me souviens alors de la discussion que j’ai partagé avec mon père.

- Mon père est là ? je demande, enfin réveillée.
- Nop’.
- Quoi ? je fronce les sourcils. Comment t’es rentrée ?
- La fenêtre de la cuisine, qui donne sur la cour de l’autre côté de la rue.

Je commence à rire bêtement.

- T’es vraiment rentré par la fenêtre ? je glousse de plus belle.

Elle me pousse et, dans ma fébrilité matinale, mon centre de gravité bascule hors du lit. Je me retrouve alors par terre, entortillée dans mes couvertures. Sa tête apparait au-dessus du lit.

- Ca va ?
- Oui t’inquiète, il en faut plus pour me mettre hors circuit.

Son sourire malin revient.

- S’il n’y a que ça pour te faire plaisir…
- Aide-moi au lieu de te payer ma tête !

Elle glousse et se relève pour me tirer des draps. Il nous faut bien une dizaine de minutes avant d’y parvenir, mais cela fait, je l’entraine dans la cuisine.

- Tu veux manger quelque chose ?
- Non ça va, j’ai déjà déjeuné ce matin.
- Ça te dérange pas si je mange un truc ? J’ai trop la dalle.
- Nan vas-y, tant que tu peux parler la bouche pleine.
- Il ne devrait pas y avoir de problème pour ça, dis-je en terminant par un sourire.
- Je n’en doute pas, mal élevée !
- Vas dire ça à mon père !

Elle grimace.

- Ca ne servirait à rien, ton cas est irréparable. T’es trop vieille.

Je me retourne et prends un bol, un couteau et une pêche. Je m’assois alors à la table/bar de la cuisine où Jess à déjà pris son assise et entreprends d’éplucher le fruit.

- Alors racontes, pourquoi t’as besoin de moi pour la fin de la semaine ?
- J’n’ai pas besoin de toi en particulier mais d’un endroit où dormir. D’un logement quoi.
- Mais pourquoi ?
- Disons que mon frère rend visite à mon père.
- Et ?
- Avec sa petite amie ?
- Et ?
- Et quoi ? je demande, bien que je sache pertinemment où elle veut en venir.
- Bah, tu ne peux pas la voir en peinture c’est ça ?
- Non c’est juste que… c’est compliqué.
- Oh mais je m’en doute. C’est pourquoi je t’ai réservée ma journée.

Je la regarde, elle me fait les yeux doux. Je décide de passer outre son sarcasme et continu tout en découpant ma pêche dans le bol.

- Je ne parle plus à mon frère depuis qu’il a déménagé.
- Pourquoi ça ?
- En fait ce n’est pas très exact… Je ne lui parle plus à cause d’une réunion d’évènements.
- Mmm.

Je me lève et me rince les doigts, plein de jus collant, tout en déposant le couteau dans l’évier. Je m’empare ensuite d’une fourchette et mange les morceaux de pêche découpés.

- Euh… Jude ?
- Mmoui ? je lui réponds, la bouche pleine.
- La façon dont tu manges ta pèche est… vraiment étrange.

Je hausse les épaules.

- Bref, continu, je t’écoute.
- Bon, mon frère, ma petite sœur et leur mère ont déménagé en France il y a de cela… presque un an. Du coup je me suis retrouvée seule avec mon père, dans une maison plus grande encore que l’ancienne, mais vide de la présence de mon paternel, trop occupé à travailler où à m’éviter.
- Pourquoi il t’éviterait ? C’est stupide !
- Attends, je n’ai pas fini. Donc, c’est à ce moment-là que Bill et Tom sont entré dans ma vie, mais je ne vais pas te raconté ça maintenant. Juste pour dire qu’ils remplaçaient ma meilleure amie, à l’époque, partie elle aussi un peu avant mon frère : Stern. Et quand je me suis retrouvée dans une espèce de phase de dépression d’ado à la con, mon frère m’annonce tout sourire qu’il sort avec elle.
- Elle ?
- Stern. Mon ex-meilleure amie. Pendant que je broyais du noir en Allemagne et faisais des pieds et des mains pour briser ma vie, mon frère et Stern ronronnait leur amour. Ça m’écœure encore aujourd’hui ! je fais la grimace. Tu ne peux même pas imaginé à quel point je leur en voulais ! Certains soirs je souhaitais leur rupture ! Je sais pas si tu comprends parce que c’est vrai que dis comme ça on dirait surtout que je suis une enfant gâtée qui n’a pas supporté le divorce de ses parents.

Un rire nerveux m’échappe, je dois dire que ressasser toute cette histoire me met les nerfs à fleur de peau.

- Je trouve, certes, un peu tout ça louche mais qui suis-je pour juger alors que je n’ai pas vécu la même histoire que toi ?

Je lui souris, reconnaissante.

- Bref. C’est à ce moment-là, de haine pure envers les deux personnes qui m’étaient les plus chers au monde, que mon père m’annonce que mon frère n’est pas réellement mon frère.

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Hiiii everybody !
Désolé du retard que j'ai pris ! Mais je dois dire que je suis plutôt fière de moi !
Et oui, avouez tout de même que la longueur de cette suite est impressionnante !
Bref, je vais arrêter de me lancer des fleurs moi

Sinon, vous en pensez quoiii ?

on va de surprise en surprise!!!
va y avoir de l'électricité dans l'air quand tout ce beau monde va débarquer!!!
sinon suite!!!

Suuuite !
Je veux savoir la réaction de Jude et tout et tout

Jessica écarquille les yeux.

- Surprise.

Je lui souris mais celui-ci n’atteint pas mes yeux. Il est aussi vide, creux et insipide que moi. Je continue tout de même, parce qu’elle a la gentillesse de ne pas me couper, et, si j’ai de la chance, de ne pas avoir pitié.

- Enfaite ce n’ai que mon demi-frère : on n’a pas la même mère, que Dieu m’en garde, j’ajoute en levant les yeux au ciel. Pour faire simple : mon père était avec la mère de mon frère quand il a rencontré la mienne, dans un café. Bref, ils sont tombés amoureux, ont eu une longue liaison qui a abouti jusqu’à moi. Il voulait alors quitter sa femme mais, coup du sort, ma mère est morte, donc…
- Comment ?
- Comment quoi ? je demande, un peu perdu par toutes ces explications qui ne cessent de s’enchainer.
- Comment est-elle morte ?
- Elle se rendait à son travail quand elle a perdu le contrôle de sa voiture. Plaque de verglas. Elle a atteri dans un arbre et une branche basse a traversé le pare-brise, lui a perforé la poitrine mais a manqué le cœur de quelques centimètre. Elle a donc passé les dernières treize minutes de sa vie, certainement les plus longues, à se vider de son sang.
- C’est horrible ! avoue Jess, les yeux brillants.

Je hoche la tête et baisse les yeux sur mon déjeuner que je repousse. La faim m’a quitté. Je prends une grande inspiration.

- Destin tragique. Ça n’arrive pas qu’aux autres.

Ma vue se brouille et je ne peux empêcher mes larmes de tomber. Je les essuie, furieuse de ne pas pouvoir les contenir.

- Mon père s’est retrouvé avec un nouveau-né à charge et la femme de sa vie était partie. Il a donc réussi je ne sais comment à convaincre sa femme de me garder et ils ont essayé de reprendre le cours de leur vie comme avant. Mais ça ne fonctionnait pas alors ils ont eu un autre enfant, essayant sans doute de recoller ainsi les morceaux. Espoirs vites balayés. Ils se sont noyés dans le travail, se fuyant l’un l’autre. Mon frère s’arranger pour s’occuper de ma sœur et moi, je tentais de lui rendre la tâche aisé en me comportant comme… comme l’aurais dû faire ma mère j’imagine. Bref, j’essuie derechef les nouvelles larmes qui strient mes joues, le divorce de mon père est certainement la meilleure chose qui me soit arrivée, ma belle-mère m’a bien fait comprendre que je n’étais pas la bienvenue. Enfin ça, je l’ai compris que récemment, avant je croyais juste que… que je la décevais… en permanence… aucuns signes d’affection… de fierté… rien.

Je n’arrive plus à contrôler l’eau salée qui coule de mes yeux. Jess se lève et me prend dans ses bras.

- Je suis désolé.

J’échappe un rire nerveux.

- Ce n’est pas ta faute.
- Peut-être, mais si j’avais vécu un dixième de ce que toi tu as vécu, je ne serais certainement pas la fille forte, compréhensive, aimante, reconnaissante… et sexy, ajoute-t-elle avec un vague sourire, que tu es devenue. Et ça, tu ne le dois qu’à toi-même.
- Bon, dis-je en renflant, c’est pas que l’ambiance est digne d’un enterrement mais si on faisait autre chose ? Quelque chose de plus… gai ?
- Ah non ! Ne compte pas sur moi ! dit-elle en s’écartant vivement de moi.
- Pourquoi ? j’ajoute dubitative.
- Il est hors de question qu’on couche ensemble !
- Qu… attends… Aaah ! Mais non, andouille !

Je lui tire la langue et elle me rend un sourire parfait, signé Colgate. Je me lève et jette les reliefs de mon repas dans la poubelle et dépose ma vaisselle dans l’évier.

- Tu veux qu’on fasse quoi ? Sérieusement.

Elle hausse les épaules, la bouche tordue, signe qu’elle est en pleine réflexion. La sonnette retentie et je sursaute. A ma décharge, je dois dire que je ne m’y attendais vraiment pas. J’entends alors la sonnerie de mon téléphone resté dans ma chambre. Je regarde Jess qui me répond pas un haussement d’épaules.

- Je m’occupe du téléphone, toi de la porte, je reviens.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre, je file dans ma chambre et prends mon cellulaire. L’écran affiche « Papa ». De plus en plus étrange cette histoire. Je décroche.

- Oui ?
- Chérie ?
- Qui d’autre ? je demande en levant les yeux au ciel tout en sachant qu’il ne peut pas voir cet acte outrancier. Maintenant dis-moi pourquoi j’ai la désagréable impression que le fait que tu m’appelles en pleine journée, fait étonnant, je remarque, qui plus ai après la dispute d’hier soir, annonce un terrible évènement ?

Tout en parlant, je rejoins le hall d’entrée sans empressement. Je ne voudrais pas laissé Jess seule face à des gens que je devrais être en train de recevoir.

- J’ai une mauvaise nouvelle.
- Je m’en doute, annonce la couleur.

J’ai rejoint Jessica et me demande vaguement pourquoi elle reste plantée là devant la porte ouverte en me regardant. En arrivant à sa hauteur, j’entends à peine les dernier mots de mon père avant que le téléphone ne percute violemment le sol et, dans sa chute, ne se disloque en deux morceaux : « Ton frère sera là plus tôt que prévu »

- Salut Jude. Ca fait longtemps.

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Salut tout le monde !
Je suis étonnée : à ce que je vois, ma dernière suite a rameuté du monde :]
Donc... j'en ai déduis que vous étiez totalement accro aux fins "à suspens" (bande de Maso )
Je vous en ai dégotté une autre pour la peine x]
Par contre si il a des erreurs de frappes, d'orthographe, de onjugaison ou de mise en page, veuillez m'en excuser,
je suis fatiguée et vu l'heure qu'il ai vous me comprendrez certainement !

Sur ce, je vous souhaite bonne lecture et je n'en dis pas plus

N'oubliez pas de laisser un commentaire : j'adooore ça

WOOOOW ! Comment ça va se passer avec son frère ?
L'histoire de sa mère c'est trop triste par contre . Suiite :$

Je ne lui réponds pas, bien trop abasourdis par sa vue. Nos regards s’affrontent dans un combat silencieux quand j’entends des voix derrière lui. Une petite tête noir fonce vers moi en criant mon nom.

- Jude !

Elle enserre ma taille et c’est là que je me rends compte que je tiens ma petite sœur que je n’ai pas vu depuis un an. Je m’accroupi à sa hauteur.

- Melinda ! Mon ange tu m’as tellement manqué.

Je la serre fort dans mes bras et plonge mon visage dans ses cheveux. Ils sentent toujours la fraise, je retrouve là un élément du passé et je me sens rassuré. Sentiment idiot quand on sait que je viens de perdre tous mes moyens face à mon frère. En me relevant je constate que Stern l’a rejoint et qu’ils se tiennent tous deux sur le pas de porte. On reste là un moment, à se regarder en chien de Fayence avant que je ne coupe court à ce silence pesant.

- Jessica, je te présence Alex, mon frère et sa copine, Stern. Et ça, je dis tout en ébouriffant les cheveux de ma petite sœur qui ne tient plus en place, c’est mon petit monstre de sœur, Melinda.
- Enchanté, dit Jess tout en leur serrant la main.
- Et vous êtes… ? demande mon frère.
- Jessica Stam, répond-elle, imperturbable. Sa meilleure amie, dit-elle avec un signe de tête vers moi.

Je lui lance un sourire furtif qu’elle intercepte, je le vois dans ses yeux rieurs. Je m’écarte alors et les invite à entrer, comme il se doit.

- Vous pouvez vous choisir une chambre dans l’aile ouest.

Si je dis ça, ce n’est que parce que je réside dans l’aile est et rien que de penser qu’ils soient dans la chambre à côté de la mienne… ça me donne des frissons. Mon frère me sourit timidement avant de disparaitre dans les couloirs et d’entrainer à sa suite Stern. Je les ignore royalement.

- Va avec eux choupette.

Je pousse gentiment ma petite sœur vers le couloir et elle ne résiste pas. Je me retourne vers Jess.

- J’peux dormir chez toi ce soir ?
- Désolé mais en ce moment je vis chez Bryan et Liam.

Elle m’offre un regard d’excuse mais je ne peux pas lui en vouloir. C’est alors que me viens une idée.

Oh non c'est quoi l'idée ??
Ca me fait plaisir que c'est que envers son frere et stern qu'elle reagis mal, heureusement que sa petite soeur elle ne lui en veux pas.
Moi je veux quand meme savoir ce qui va se passer avec son frère et Stern, parce que obligé qu'il y'aura affrontement .

Suite :$

Chouette bah vivement quand meme, dans tous les cas je la lirai que demain moi

- Ah non, je n’aime pas du tout quand tu as ce regard-là !
- Quel regard ?
- Celui que tu fais quand tu vas faire une bêtise !
- Tu dis n’importe quoi.
- Tu avais le même avant de sortir avec ce fameux « Roger », dit-elle en mimant les guillemets.
- Vraiment ? je demande tout en sachant qu’elle a entièrement raison. Non mais là ce n’est pas pareil. C’est pas une bêtise, au contraire, je dis en lui prenant les bras, c’est une idée génial ! Je ne sais même pas pourquoi je n’y ai pas pensé plus tôt.
- Quelle idée ? me demande mon frère qui apparait juste derrière moi.
- Oh rien d’important.

Je feins de m’occuper de brosser le dossier du fauteuil et coule un regard significatif vers Jess qui semble capter le message.

- Vous restez combien de temps ? dis-je tout en lui adressant mon sourire le plus hypocrite.
- Si tu lisais mes messages, tu le saurais, argue-t-il, pas impressionné du tout.
- Je suis très occupée ces derniers temps.

Je pince les lèvres pour éviter de cracher des mots que je pourrais regretter.

- Evidemment, me dit-il amer, ma petite sœur est une personne très demandée.

Je hoche la tête pour confirmer, ignorant l’accent désespéré de sa voix.

- Ca me fait d’ailleurs pensé qu’on ait attendu, pas vrai Jess ?

Un léger froncement de sourcil la trahi mais elle finit par comprendre où je veux en venir.

- Oh oui c’est vrai. Quel dommage, on ne va pas pouvoir rester.
- Vraiment dommage, j’ajoute en la prenant par le bras et en l’entrainant vers ma chambre. Je reviens dans une minute.

Je la pousse à l’intérieur et claque la porte.

- Je m’habille et on file.
- Quoi tu vas les laisser planté là ?
- Qu’est-ce que tu veux que je fasse d’autre Jess ? je lui réponds tout en fouinant dans mon tiroir.

J’en sors un short blanc et un T-shirt aux couleurs de l’USA, offert par mon père il y a de cela deux semaines. Je souris en le tirant du meuble.

- Je saisis bien que tu en veux à mort à ton frère et Stern mais je ne cautionne pas du tout ton départ.
- Je ne te demande pas d’être d’accord.
- Et ta petite sœur ?
- Mon père ne va plus tarder. Il en prendra soin, j’en suis sûre.

Elle souffle pendant que j’enfile très rapidement mon short.

- Elle est venue pour te voir.
- Non, ils sont venus voir mon père.
- Tu crois vraiment que ta meilleure amie est venue voir ton paternel ?
- Non, je pense que mon ex-meilleure amie à simplement accompagné son copain en vacances.

Je lui tourne le dos et retire mon haut de pyjama. J’enfile rapidement un soutif et me retourne.

- Tu ne pourras rien y changer.

J’enfile d’un geste rapide et fluide mon T-shirt et attrape d’un même mouvement mon sac posé contre le lit. Jessica est contrarié, je le sens parce que ses ondes négatives emplissent la pièce et attenu la lumière. Et j’exagère à peine !

- Aller viens et arrête de te faire du mal.

Je l’enjoins à me suivre et nous quittons la pièce pour retourner au salon. Nous retrouvons là mon père, arrivé il y a peu, entrain de serré sa fille et de bavarder jovialement avec son fils. Je sens cette image se graver au fer rouge dans mon esprit, comme incurable. Je sens une bouffée de haine m’étouffer et j’ai l’impression qu’ils sont entrain de m’arracher la seule chose qu’il me restait, qui m’appartenait entièrement et exclusivement : mon père. A cette haine se mêle de la jalousie quand j’observe la bonne entente qui pollue l’atmosphère de la pièce. Je bouillonne de rage. Des larmes de frustration m’échappent. Une main presse la mienne. Je me retourne et Jess m’adresse un sourire contrit. Elle voit, elle aussi. Elle sent, comme je souffre. Et même si elle est contre mon idée, je sais maintenant qu’elle fera tout son possible pour m’aider.

- Jude !

Mon père vient de s’apercevoir de ma présence. N’ayant pas envie de m’éterniser, je décide d’abréger les retrouvailles.

- Je suis désolée mais je vais pas pouvoir resté, on avait prévu un truc avec Jess.
- Quoi ? m’apostrophe mon frère.
- Jude s’il te plait, me demande en même temps mon père.
- Je ne vais pas annuler tous mes plans parce que l’enfant prodige est rentrée à la maison.
- Si tu passes cette porte… commence mon frère.- Tu me menaces ? je le coupe. Mais pour qui es-ce que tu te prends ?! Quoi, si je passe cette porte je ne compte plus être bienvenue ici, c’est ça ?
- Arrête ça tout de suite Jude ! argue mon frère.
- Alex, laisse, intervient mon père tout en le tirant en arrière par le bras. Jude s’il te plait, reste.
- Désolé papa, les larmes me montent aux yeux. Je t’aime, je dis tout en quittant la maison.

Ouaa non j'ai failli pleurer la a la fin t'écris tellement bien on sent toutes les émotions dans ce que t'écris c'est magnifique.
Moi je veux une suite !

Rooh merci, c'est trop gentil
Tiens je te mets la mini suite pour la peine

- Là, dépose-moi là.

Jess arrête la voiture sur le bas-côté et coupe le contact.

- T’es sur de toi ?
- Non, mais c’est ma dernière option.

Je la serre fort dans mes bras, la remercie une dernière fois pour tout ce qu’elle fait pour moi et descends de la voiture. Elle redémarre rapidement, histoire de ne pas éterniser à ce qui ressemble le plus à des adieux. J’entre dans l’hôtel malgré ma tenue pour le moins inappropriée. Je salue au passage le standardiste qui me rend chaleureusement mon bonjour. Apparemment il se souvient de moi. Je ne m’arrête pas. Je connais l’étage et le numéro de la chambre. Je passe donc et entre dans l’ascenseur. J’appuie sur le petit bouton fatigué du quatrième étage. J’imagine alors toutes les personnes qui ont, comme moi, appuyé sur ce tout petit bouton et il me prend la soudaine envie de frotter ma main sur mon short en jean.

- Retenez l’ascenseur s’il vous plait !

Je ne réfléchis pas et plonge ma main dans l’interstice des deux portes en plein mouvement. Je déclenche ainsi le mécanisme qui les ré-ouvre. Je découvre que je viens de sauver la mise à Bill. Je suis contente de le voir alors je lui offre un charmant sourire. Lui, en revanche, parait surpris.

- Bill ! Tu tombes bien justement, j’avais besoin de parler à quelqu’un. Je voulais…
- Ecoute Jude, tu ne peux pas débarquer comme ça à l’improviste.
- Quoi ? je demande un peu sous le choc d’un tel aveu.
- J’essaye de sauver mon couple et on ne peut pas dire que tu m’aide en venant ici.
- Tu… tu ne veux plus me voir ?

L’émotion est telle qu’elle me prend à la gorge. Je lève les yeux vers cette lumière blafarde et pince les lèvres pour essayer de la faire disparaitre.

- Si bien sûr que si. Mais, pas … pas en publique. Tu comprends ?

Je n’en reviens pas d’avoir été si bête. Je suis une idiote, une abrutie, une crétine, une débile, une imbécile, une sotte, une cruche mais surtout une co*ne.

- Bien sûr que je comprends Bill.

Ma voix est froide et mon désarroi ne transparait pas. Je suis assez fière de moi mais ce sentiment n’est pas assez puissant pour surpassé le reste. Mes larmes menaces de franchir le seuil de mes yeux à tout moment mais je ne veux pas éclater devant lui. Lui qui bien entendu, ne voit rien. Ne voit pas que la rage bouillonne en moi, ce sentiment de trahison, de désespoir et surtout, d’abandon. Je t’en veux Bill. Aaah si tu savais comme je t’en veux de ne rien voir. Je te hais Bill Kaulitz, et pour cette raison, je jure de te détruire dès que j’en aurais l’occasion. Après avoir passé l’année à lécher mes blessures, entamer une guérison et accordé un pardon précoce, cette franchise perfide me brise le cœur. Je te hais Bill Kaulitz, et pour cette raison, je jure de te détruire dès que j’en aurais l’occasion.

KIIIILLLLL HIM !!!!!!!!!!!!!!!