Coucou les poulettes
Désolé pour l'attente mais en fait je n'ai plus du tout le temps d'écrire !
Je suis prise de cours par les cours, les visites et les sorties !
En bref je me lève tôt et je me couche tôt.
Je vous mets donc la dernière suite que j'ai en réserve alors prenez votre temps pour la lire, la prochaine ne sera pas là de si tôt !
Savourez :p
PS : dsl pas le temps pour la mise en page.
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Il se lève et commence à faire les cent pas devant le divan.
- En plus, depuis que notre manager a été mis au courant de notre... période de grand froid, entre Bill et moi, il nous laisse quartier libre jusqu’à ce que ça s’arrange. Tu sais, pour l’image et tout… Du coup j’ai du temps. On a qu’à partir tous les deux, faire un tour des states.
- C’est délirant Tom.
- Je sais.
- Mais j’avoue que je suis tentée.
Nous passons le reste de la soirée a planifié le départ qui se tiendra le lendemain à la même heure. Une fois tout ces détails réglés, il se lève et étire ses jambes.
- Bon, je vais prévenir tout ce beau monde, tu devrais te reposer, il est tard.
- Il n’est que vingt et une heure Tom ! Je ne suis pas une petite vieille !
- Alors explique-moi toutes ces cernes.
Je lui balance un coussin, il l’évite en riant et s’échappe de la chambre. Je m’effondre sur son lit, sur lequel je suis déjà assise depuis maintenant quelques heures, et plonge petit à petit dans un sommeil paisible.
Je suis réveillée par le bruit de la porte qui s’ouvre en grinçant. C’est Tom. Je l’observe un moment avec mes yeux endormis.
- Rendors-toi.
Je le regarde sans trop comprendre que quelque chose cloche et je remarque ses yeux rouges. Je donnerais ma main à couper que des larmes ont coulé.
- Ca va Tom ?
- Oui. T’en fais pas.
Je me lève et le rejoins, il sort une valise de son placard. Je pose ma main sur son bras, ce qui arrête son geste.
- Tu ne t’en tireras pas comme ça, je lui dis avec un sourire carnassier.
Je le tire jusqu’au lit ou je le pousse. Il tombe, les bras en étoile, et je lui saute dessus. Je me positionne à califourchon sur son bas ventre et croise les bras.
- Je t’écoute Tom.
Une ombre de sourire flotte sur ses lèvres.
- Je vois que Madame emploi les grands moyens.
- Et tu n’as encore rien vu, mais je garde le reste en cas de résistance !
- Je ne suis pas sur que résistance soit très français.
- C’est ça, ne change pas de sujet Monsieur-le-donneur-de-leçon-de-français !
- Tu veux vraiment savoir ?
- Tu crois que je me serais donné tout ce mal pour rien ?
- Tout ce mal ! Non mais exagère encore ! On ne peut pas dire que je sois très résistant !
- T’es entrain de dire que je n’ai pas de force ?
- Exactement !
- C’est vraiment n’importe quoi.
- Ah oui ?
Il me donne un grand coup de hanche et renverse nos positions, si bien que je suis dominée de toute sa taille.
- Et maintenant, qu’est-ce qu’elle en dit Madame-je-me-crois-super-forte ?
- J’en dis que tu ne vas pas t’en tirer si facilement.
Je me débats afin de me sortir de son emprise mais rien à faire, il est plus fort que moi (oui, ça me fais mal de l’avouer). Il attrape alors mes poignets et les coince au-dessus de ma tête avec une seule main. Ce mec est surhumain.
- Ok c’est bon. T’es plus fort voilà t’as gagné.
- Merci.
Un sourire sincère peint son visage.
- Je savais bien que je réussirais à te refaire sourire.
- Tu t’es donné beaucoup de mal pour rien.
- Non, regardes, tu souris encore.
- S’il n’y a que ça pour te faire plaisir.
Il me relâche et commence à se relever mais c’est à moi d’inverser les rôles. Je profite de son moment d’inattention et le fait passer dessous.
- On n’a pas encore finit.
Il souffle mais finit par cracher le morceau.
- Je viens de me disputer avec mon frère.
- A quel sujet ? Non, laisse-moi deviner, ce fameux voyage.
Il hoche lentement la tête en serrant les dents. Son regard reste rivé sur la fenêtre à sa gauche.
- Tu ne t’attendais quand même pas à ce qu’il le prenne bien, si ?
- Non ce n’est pas ça… c’est juste que… non laisse tomber.
- Non, dis-moi.
Il reste silencieux. J’attrape son visage d’une main et le retourne pour qu’il me regarde dans les yeux, de l’autre, je coince mes cheveux derrière mon oreille pour qu’ils arrêtent de chatouiller son visage.
- Dis-moi Tom, je lui répète lorsque j’ai capté son attention.
- Il veut bien que j’y aille, mais pas avec toi.
- C’est encore à moi de prendre mes décisions non ?
C’est une question rhétorique que je pose avec un sourire faux mais Tom se sent obliger d’acquiescer.
- Je pense qu’au fond il t’aime encore.
- Et pourquoi ça t’embête tant que ça ?
Il ne me répond pas et je n’ai pas envie d’insister. Son regard, encore plongé dans le mien, est tellement intense que j’ai peur de sa réponse. J’enchaine rapidement pour couper court à sa réponse qui ne vient pas.
- En tout cas je vais profiter de ce voyage pour faire le deuil de mes sentiments, je dis en me redressant car je me suis aperçu qu’inconsciemment, nous nous étions rapprochés et nos visages n’étaient qu’à un souffle l’un de l’autre. Je pense qu’il a eu tout le temps pour m’avouer ses sentiments mais qu’au lieu de tout ça, il m’a juste pris pour une conne. Je vais dès à présent cesser de m’en faire pour lui. Il a planté le couteau trop loin.
J’ajoute un bref rire léger à ma tirade pour enlever un peu son effet dramatique et « plombage d’ambiance ».
- Tu ne crois pas ?
Je tourne la tête et regarde Tom qui ne m’a pas quitté des yeux.
- Ca ne va pas ? je lui demande en fronçant les sourcils. Tu me regarde bizarrem…
Tom se lève sur ses avant-bras et m’embrasse, coupant court à ma phrase. Je me laisse faire. Je ferme les yeux et amplifie ce baiser.