Crevette_de_Bill Ich Bin Da
Nombre de messages : 2204 Age : 31 Ma localisation : Cannes. Montpellier. & soon Cambodge. Date d'inscription : 29/07/2007
| Sujet: Re: [A] La loi du coeur Lun 15 Sep 2008 - 19:31 | |
| [C’est un bon début que d’avouer ses fautes, non ? Elle sait à présent que son seul ami sera son ennemi. Ne dit-on pas : « Sois proche de tes amis, et encore plus proche de tes ennemis ? »]
Moi : Désolé mais cet aprème je me sens pas d’attaque pour les cours … je vais rentrer chez moi.
Tom : Je te raccompagne.
Moi : Non Tom, je suis grande je peux me débrouiller …
Tom : Pas de « mais » moi non plus j’ai pas envie d’aller en cours.
Moi : J’te signale que j’ai pas dis « mais » !!
Tom : … C’est vrai !!
Bras dessus bras dessous, nous partîmes chez moi en vue d’une après midi moins ennuyeuse qu’en cours. Une fois chez moi, on se jeta dans le canapé, fatigué. Bah oui, chez moi c’est pas la porte à côté !
Moi : Et maintenant on fait quoi ?
Il ne répondit pas, mais agit. Il m’attira contre lui tout en remontant sa main le long de ma cuisse. Remontant par la même occasion ma jupe.
Moi : Tom … je …
Tom : Je te sens un peu tendu, bouge pas je vais te chercher un verre d’eau.
Tout ce que tu veux tant que ca me donne du répit. L’un de mes grands défauts, c’est que je ne sais pas dire non.
[… dans la cuisine …]
Tom ouvre les placards un à un jusqu’à trouver un verre d’eau. Ses vœux exaucés, il le remplit d’eau à demi, et sors un flacon en verre de sa poche, pas plus gros que son pouce. Il l’ouvre et verse la poudre qu’il contenait dans le verre. Il le referme et le replonge dans sa poche. Un sourire victorieux s’affiche pendant quelques instants sur son visage, puis s’efface quand il refait surface dans le salon.
[…]
Je le voix qui réapparait, mes tremblotements reviennent. Tom me tends le verre que je m’empresse de prendre. Je prends bien mon temps pour le boire, histoire de reculer l’échéance, mais il finit tout de même par devenir vide … Je le pose alors sur la table basse.
Moi : Je vais prendre une douche, fais comme chez toi en attendant, ma chambre est en haut, c’est la première porte.
Je me lève pour échapper à ses griffes, et à mon plus grand étonnement, il n’essaie pas de me retenir. Je m’engouffre dans l’étroite ouverture de la salle de bain et ferme la porte, je ne la ferme pas à clé, car je ne le pense pas aussi pervers que ça … quoique, mais je prends le risque. Je me déshabille, lentement, puis entre dans la douche. J’allume l’eau et mets une température de 30°. On a beau être en été, j’aime avoir chaud. Je laisse les gouttes traverser mon corps, si fin et si fragile … Très vite, je me sentis partir loin, très loin. Mais tout en restant là … C’est comme si … comme si mon âme pouvait se séparer de mon enveloppe charnelle. La tête me tournait. Un vertige me prit, et mon corps vacilla. De justesse, je me rattrapai sur le porte serviette. J’en enfilai une autour de ma taille et fis un pas vers la porte, un nouveau vertige me saisis et cette fois, rien n’était là pour retenir ma chute. Je tombais à terre, l’eau coulait toujours. Je n’étais pas blesser, mais, je continuais à m’évader, en allant toujours plus loin …
Toc Toc Toc
Tom : Tout va bien Jude ? J’ai entendu du bruit ?
J’ai essayé de lui répondre mais rien à faire, je n’arrivais pas à bouger mes lèvres ni à prononcer le moindre son. Mes yeux se fermèrent lentement, contre ma volonté. Tout ce qu’il me restait à présent n’était que les sons, et les sensations. Je pus encore entendre la porte s’ouvrir. Je suppose donc que Tom à finit par entrer. Il ne se précipita pas vers moi, affolé, non, il avança lentement jusqu’à moi, puis me souleva du sol. Il m’emporta dans une autre pièce, et lorsque je sentis le matelas sous mon dos, je pus déduire que nous étions dans ma chambre. Je commençai alors à m’affoler, pourquoi donc n’appelai-t-il pas es urgences ? Il fit demi-tour et ferma la porte à clé. Il revint alors sur ses pas et se mit à califourchon sur moi.
[La perte de la vue lui empêche de vous décrire la suite de cette scène. Je me ferrai un plaisir de le faire à sa place, De plus, je suis sur que mes commentaires salace vous on manqués ?
Il n’hésita pas un instant et retira son T-shirt qui atterri au sol, non loin du lit. Il se pencha au-dessus d’elle, et lui susurra à l’oreille : « N’ai pas peur, je vais essayer de pas te faire mal » Cette phrase déjà peu rassurante, fut accompagnée d’un rire sadique. L’une de ses mains vint se faufiler sous le débardeur de Jude, caressant son ventre, montant de plus en plus haut … D’un geste violent, il lui retira.
L’être humain à se besoin incessant de posséder. Il doit posséder, c’est une question de vie ou de mort. Chacun à sa manière de « posséder » Voici celle de Tom.
Tom n’attend plus. Il lui retire ce qui lui reste La couvrant de baisers. Sa tête remonte jusqu’à son cou où il niche sa tête un instant avant de descendre jusqu’à son épaule. Là, il la marque d’un suçon, tel une signature. C’est sa chose.
Il s’empare de son corps et viole les interdits. La souillant, il lui retire son reste de dignité.] Mercredi 16 Mai, 00h38 Ma tête semble lourde. J’ai peine à bouger un orteil. Les souvenirs m’assaillent. Des larmes. Des larmes de honte apparaissent sur mon visage. Mon corps meurtri me dégoute. Je n’oserai plus jamais me regarder dans une glace à présent. Tom est parti. Il m’a laissé là. Seule avec moi-même.
[A présent que lui reste-t-il ? Peut-être un frère, mais il n’est plus là. Une amie, mais elle est partit. Et un ami, qui lui est mystérieusement distant avec elle. Il ne lui reste plus que Tom, et les trois chiens qui l’accompagnent.
Que feriez-vous à sa place ? Vous ne feriez pas mieux, j’en suis convaincu.]
Je me lève, poussée par l’envie de prendre l’air. Je descends au garage et m’habille d’un shorty et d’un débardeur relativement court qui je trouve, me suffiront amplement … Jeudi 27 Juillet, 10h49 [Je sais …deux longs mois on passés. Mais si je vous racontais tout, sa vie vous paraitrait ennuyeuse. Alors je ne vous relève que les moments croustillants. Remerciez-moi.
Durand ces deux mois, Jude reçue un portable de la part de son père. Elle n’en avait guère besoin, mais l’accepta tout de même.
Ses relations avec Bill n’avaient pas bougées. Elle continuait à lui parler, Mais il s’obstinait à l’ignorer. Elle s’était alors réfugiée dans les bras de Tom …
Ce matin, Jude a invité Tom son frère et les trois autres. Ils ont prévus une journée piscine. La sonnette retentit et Jude se précipite vers la porte qu’elle ouvre à la volée. Elle les accueil et les mène au jardin …]
Moi : Voilà !! Alors vous en pensez quoi ?
Devant nous s’étendez une grande pelouse verte parfaite. Au milieu on avait creusé une piscine de 4 mètre par 10 mètre, entourée de dalle en pierre sur lesquelles on avait posés des transats.
Tom : C’est parfait Princess.
Il me saisit par les hanches et m’emmena jusqu’à ce petit coin de paradis où il me déposa sur une chaise longue avant de se pencher sur moi pour m’embrasser fougueusement. Bill était comme à son habitude à la traine, loin derrière le cortège que j’avais tracée. Les trois chiens de Tom Se déshabillèrent tout en choisissant leur chaise. Tom et moi nous embrassions toujours, sa main commençait déjà à se perdre dans mon dos.
Georg : Hey les deux tourtereaux !! Vous ferez ça plus tard, venez vous baigner.
Tom leur jeta un léger coup d’œil et replongea ses yeux dans les miens.
Tom : T’as ton maillot en dessous ?
Moi : Ouai.
Tom : Tu permets que je t’enlève le surplus ?
Je n’eue pas le temps de répondre. Il n’attendait de toute façon pas de réponses. Il me retira lentement mon T-shirt, sans lâcher mon regard. Il fit de même avec mon jean. Il les jeta sur une autre chaise et se déshabilla à son tour. Il me porta dans ses bras jusqu’au rebord de la piscine puis s’arrêta.
Moi : Tom, non !
Tom : Si !!
Il me lâcha d’un coup, ma chute se termina dans l’eau ou je me débâtis quelques secondes, stupéfaite par le choc de la température, puis finis par remonter à la surface, haletant, cherchant mon souffle. Entre temps, Tom avait sauté dans l’eau et m’avait repêché.
Tom : Ca va Princess ?
Moi : Keuf … Keuf … oui.
Tom : Je te laisse avec Andréas, je vais me doré un peu, t’inquiète je te rejoindrais plus tard … Et pas de bêtises, hein ?
Il sortit de l’eau. Andréas m’enlaça par derrière et me susurra à l’oreille
Andréas : Il t’a laissé sous mes soins ?
Moi : A mon grand malheur …
[… côté Twins …]
Bill était assis sur un transat à l’écart des autres. Son frère le rejoint lorsqu’il sortit de l’eau. Il s’assit à ses côtés. Les minutes passaient, ils regardaient Andréas martyriser la pauvre Jude. Bill serrait les dents alors que Tom riait de son malheur. Bill décide alors de briser ce silence.
Bill : Tu l'aimes ?
Tom : Ben ouais, elle est belle.
Bill : C'est tout ?
Tom : Euh... quoi d'autre ?
Bill : Comment ça quoi d'autre ? Je te demande si tu l'aimes, Je te parle d’amour. & toi tu me dis qu'elle est belle. Belle ? Moi quand je te parle de beauté je ne te parle pas de son joli petit cul moulé dans un jean Levis, ni de ses lèvres pulpeuses, ni de ses grands yeux pétillants. Putain, Je ne parle pas de ça. Moi ce que je voulais que tu me dises c'est que tu l'aimes, que tu aimes tout d'elle, ses défauts, les pires, le goût de ses larmes quand rien ne va plus, l'odeur de ses cheveux quand tu l'embrasses dans le cou, ses tâches de rousseurs quand l'été pointe le bout de son nez. Et quand j'évoque le mot amour, s'il te plait ne l'associe pas au sexe. Parce-que tu vois, savoir combien de fois tu te la tapes tous les jours, moi Je m'en fou. Merde, il y a des mots pour parler d'elle. Pas des mots en toc, pas des mots qui soient faux, pas l'un de ses mots ringards que tu ais entendu dans un film. Pas comme ça. Parfois il n' y a pas de mots, juste des regards, des gestes, encore des regards, puis un sourire qui dure, qui dure, qui dure parce-que tu as ta main posée sur sa peau brulante, parce-que dans sa poche furtivement tu as caché un petit gribouillis avec inscrit " Je t'aime " quand sa tête était tournée, parce-que les jours passent trop vite quand elle est là et que tu ne veux plus la quitter , Que tu ne peux plus lâcher sa main. Et que tu lui dis que sans elle, chaque minute est inutile. Et en revanche, parce-que tout ne va jamais bien, que ses yeux brillent, pleurent lors d'une dispute, qu'elle te lance au visage des mots affreux, des cris de haine. Alors pardonne la, recommence à zéro. Et dis lui, cris le. Je t’aime. L'amour c'est ça, ce n'est pas un jeu, pas de la merde. C'est dangereux. Tu vois, moi, C'est de ça dont je te parle... | |
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