[A] La loi du coeur

jadore ma crevette d'amour
que jaime tro fort
sa ma manker t mo
suite please
tro hate la suite
kissouilles
tu em manke

Merci !! ^^
J'espère quand même que tout le monde m'a pas lacher =s

jesper oci pour toi
en tout
ca moi chui cor la
et jm tro
par contre tom et un salo fini mdr
suite lease
ma tite crevette d'amour

suiteuh'

aller ma tite crevette d'amopur
kissouilles
jtm fort
tu me manke

haaaaaaaaaaaaaaan
jador
suite stp

suite

Tom se contenta de sourire devant la longue tirade de Bill.

Tom : Bill, tout ce que tu viens de faire c’est de me prouver que t’es raide dingue de cette meuf et c’est aussi pour ça que tout ce joli petit monologue tu vas le garder pour toi. C’est dans son intérêt à elle.


Andréas avait glissé sa main dans mon dos et elle se rapprochait dangereusement de mon bas de maillot de bain. Je décidais alors d’agir et m’écarta de lui. Ne sachant comment il allait réagir je quittais l’eau pour rejoindre la seule personne réellement capable de m’épargner ses caprices. Tom. Je le voyais discuter avec son frère alors je m’approchais. Par sécurité je m’assis aux pieds de Bill, sur son transat’, veillant à ne pas le toucher, de peur de le vexer. Je ne savais plus comment réagir quand j’étais avec lui, mais il restait le seul qui, même distant, restait correct envers ma personne.
Tom me regarda faire avec une lueur de colère dans les yeux. Je savais malgré tout qu’il ne laisserait rien paraitre devant les autres, je payerais plus tard. Je payerais ce soir…

Tom : T’as froid ?

Je hochais fébrilement la tête, ne voulant le contrarier davantage et ainsi aggraver mon cas.

Tom : Aller viens, dit-il en m’ouvrant ses bras.

Je me levais donc et m’assis sur ses genoux, il cala ma tête sur son épaule et m’embrassa fougueusement, sans passion. Je me laissais faire, docilement.

Tom : Je te laisse ma place, je vais me baigner.

Il se leva alors et je pris sa place. Je m’allongeais sur le ventre et cachais ma tête dans mes bras afin qu’on ne puisse pas voir les tremblements dont mes mains étaient victimes. J’offrais ainsi ma peau au soleil, espérant que celle-ci pourrait réaliser je ne sais quel miracle et purger mon âme de toutes ses peines.


Une main chaude caressa discrètement mon épaule. Je sursautais, ne m’attendant pas à une quelconque marque d’affection de la part de qui que ce soit.

Bill : C’est quoi cette marque sur ton bras ?

Il avait dit ça d’une voix discrète mais je sentais bien que si nous avions été seuls, il aurait hurlé cette question. Je m’étais trompée à son sujet, il n’était pas dupe envers leur jeu.

Moi : Une porte. Je suis maladroite. 

Je souris pour être convaincante mais Bill n’y cru en rien. Enfin c’est ce que j’avais cru, mais il gardait le silence. Mais à quoi tu joues Bill ? Lorsque je me retournais je remarquais que les autres, enfin surtout Tom, nous regardais. Est-ce pour ça que tu ne dis rien Bill ? Est-ce à cause de ton frère que tu ne m’adresse plus la parole ? Est-ce la peur de ton jumeau qui te laisse de marbre face à mes bleus ? Je le vois bien tu sais, dans tes yeux, que tu as bien compris que je ne m’étais pas pris une porte Je suis tout sauf maladroite. Ca tu le sais bien. Mais tu ne dis rien. Tu restes muet devant mes cris de souffrance.
Une porte qui claque me tire de mes pensées noires. Je me lève et entre, curieuse de savoir qui entre chez moi. Ce n’était en fait que mon père. Qui d’autre ?

Une porte qui claque me tire de mes pensées noires. Je me lève et entre, curieuse de savoir qui entre chez moi. Ce n’était en fait que mon père. Qui d’autre ?

-Jude ? Je ne pensais pas te trouver à la maison.

Moi : Ou aurais-je pu aller ?

-Ne commence pas à être sarcastique. Dis-moi plutôt ce que tu fais de ta journée, dit-il avec un sourire engageant.

Je n’étais même pas sûr de ce que sarcastique voulait dire. Je ne rajoutais rien.

Moi : Je suis dans la piscine avec des amis.

-Vraiment ?

C’est ce moment que choisi Tom pour apparaitre dans la pièce. Bien sûr accompagné de ses trois chiens, cela va de soi. Il salua mon père d’un signe de tête avant de m’adresser la parole.

Tom : On va répéter. Tu nous rejoins ce soir ?

Moi : Bien sûr.

Je serais les dents. Ce soir.

Tom: Bill, bouges tes fesses.

Il apparut dans l’encadrement de la porte fenêtre, entrain de sécher ses cheveux.

Bill : Euh… Bonjour monsieur. Enchanté, je suis Bill Kaulitz.

Il lui adressa un sourire sympathique auquel mon père répondit. Tom quitta ma maison, de même des trois autre. Bill s’attarda un peu, ne voulant pas être impoli. Il adressa finalement un sourire désolé à mon père puis ferma la porte derrière lui.

-Tu as des amis étranges Jude.

Moi : Ne critique pas le look de Bill s’il te plait, il s’exprime comme il peut…

-Je parlais des autres.

Moi : Ah…

Oui. « Ah… ». Que pouvais-je dire de plus ? Tu les trouves grossier n’est-ce pas ? Tu n’oses pas me le dire de peur de me froisser ? Si seulement tu savais, tu ne resterais pas là à me regarder avec cet air mécontent.

-Ton frère à téléphoner.

Moi : Et ?

-Il voulait avoir de tes nouvelles, tu lui manques et il n’arrive pas à te joindre.

Moi : Il a mon nouveau numéro ?

-Oui, je le lui ai donné. Il ne fallait pas ?

Moi : Non.

-Jude. Il t’aime tu sais.

Moi : Et bien il a de drôles de façons de me le montrer.

Mon père ne répondit pas. Nous savions tout les deux que cette conversation serait stérile car tout deux avions des opinions divergentes sur le sujet. Après un silence pesant pendant lequel nous nous perdirent tout deux dans nos pensées, je lui demandais :

Moi : Vous lui avez imposé un choix ? Je veux dire, vous l’avez obligé à partir en France ?

-Non.

Moi : Alors pourquoi il est parti ?

J’avais dit ces mots la voix chevrotante, au bord des larmes. Mon père du le remarquer car il posa une main rassurante sur ma tête.

-Il ne voulait pas laisser sa petite sœur toute seule. Il s’est dit que toi tu tiendrais sans lui. Montre-lui que tu es forte. Appelle-le.

Moi : Non. Je ne suis pas prête à le lui pardonner.

-Ne le fais pas attendre trop longtemps, il s’en veut tu sais.

J’acquiesçais et séchais mes larmes.

-Tu veux qu’on commande une pizza ?

Je le regardais avec des yeux ronds. C’était bien la première fois depuis le déménagement qu’il me proposait qu’on mange ensemble. Je n’en revenais pas.

Moi : Tu n’as pas de travail ou un rendez-vous ou autre chose ?

-Je sais que je n’ai pas été très présent ces derniers temps, voire depuis toujours, mais j’aimerais qu’on rattrape le temps perdu.

Moi : On ne rattrape pas le temps perdu.

-Je suis désolé Jude. Je n’avais pas remarqué que tu souffrais autant du départ de ton frère. Je me rend compte que ma fille est une étrangère à mes yeux, je n’ai pas pris le temps d’essayer de la connaitre. J’aimerais tant changer cela. Laisse-moi une chance s’il te plait.

Moi : Ce soir je peux pas. Une prochaine fois.

-Que dirais-tu de prendre des vacances ensemble, au bord de mer.

Je lui offris un sourire, un vrai, pour la première fois depuis des lustres et Dieu que ça faisait du bien de sourire.

Moi : Pourquoi pas.

Sur ces mots, toujours mon sourire collé aux lèvres, je rejoignis mon transat’ au soleil et m’allongea, savourant la douceur d’un retournement de situation.

Je tournais et retournais devant mon miroir, observant mes jambes taillées dans un jean slim délavé. Je n’avais pas encore choisi de haut et étais resté en soutif. Je finis par capituler pour mon débardeur blanc avant de m’attacher les cheveux d’un chignon lâche. Je pris mon gilet, mon portable et quittais ma chambre. Alors que je descendais les marches quatre à quatre, j’entendis mon père m’appeler de la cuisine. Il mâchonnait un plat réchauffé à contre cœur.

Moi : Tu m’as appelé ?

-Humhum. Tu vas où ?

Moi : Chez Tom.

Il fronça les sourcils, apparemment mécontent de ma réponse.

Moi : Quoi ?

-Il ne me plait pas.

Moi : Je vais chez Bill alors.

Un sourire sadique étira mes lèvres et je m’éclipsais afin de ne pas lui laisser de chance de répliquer. La porte claqua derrière moi. Ne souhaitant pas m’aventurais dans la ruelle, je décidais de faire le tour et de passer par le parc, certes minuscule, mais pas moins merveilleux en vue de son architecture japonaise. Je le traversais rapidement, peu désireuse de m’attarder. Après quelques minutes de marche, je pus avoir la maison des jumeaux dans mon champ de vision. Trois coups à la porte suffirent pour que Monique viennent m’ouvrir.

-Entre voyons ne reste pas dehors.

Je m’exécutais en rougissant, ne sachant que répondre.

-Tu peux monter. Ils sont en haut.

Et elle me laissa là, sur le seuil. Je montais alors à l’étage et frappa pour m’annoncer à la porte de Tom. Bill vint m’ouvrir, il me sourit furtivement avant de s’effacer pour me laisser passer.

Tom : Bébé. Viens.

Il posa sa guitare au pied du lit et m’invita à s’asseoir sur ses genoux. Je ne protestais pas. Il congédia les autres, renvoyant Andréas, Georg et Gustav chez eux, Bill dans sa chambre. Il n’attendit même pas que la porte soit fermée pour m’allonger sur son lit, sa bouche perdu dans les reliefs de mon cou.

[Toujours plus de violence
Les vêtements s’entassent alors que la douceur disparait
Elle paye ses erreurs de la journée mais reste forte et garde le silence
Elle s’est rendue dans l’antre du diable en connaissance de causes.

La nuit avance et son supplice continu
Jusqu’au matin.
Elle parvient à ce convaincre qu’il éprouve quelque chose pour elle
Qu’il ressent lui aussi le besoin d’être aimé
Oh quelle âme innocente, bien incapable de différencier l’envi du bonheur]

Je n’avais pas fermé l’œil de la nuit. Alors quand le jour pointa le bout de son nez et que Tom s’écroula à côté de moi, j’en profitais pour lui tourner le dos. Je laissais une larme s’échapper avant de sombrer dans le sommeil, réellement épuisée. Il n’y était pas allé de main morte. Mon poignet violacé en portait encore la marque, la marque de sa main puissante forçant mes bras à rester inactifs.

Lorsqu’une main se posa délicatement sur mon bras, je sursautais. J’ouvrais grand les yeux pour les refermer immédiatement. Le jour dans la pièce était tel que la lumière du soleil avait probablement brûlée ma rétine et m’avais rendu aveugle pour la minute à suivre. Moi exagérer ? Naaaan.

-Ça va ?

Moi : Tu viens de faire de moi une aveugle.

-C’est pas moi qui t’es ouvert les yeux à ce que je sache !

J’ouvris enfin les yeux pour découvrir Bill qui m’offrait un sourire plein de dents. Je me retournais et constata l’absence de son double. Mon geste ne passa évidemment pas inaperçu.

Bill : Il est parti.

Je lui souris et m’assis sur le lit, prenant soin de garder un minimum de drap sur ma personne. Je me décalais pour laisser Bill s’installer à mes côté.

Moi : Tu fais plus la tête ?

Bill : Arrête tu sais très bien que je ne te fais pas la tête.

Moi : Mais tu m’en veux.

Bill : Oui.

Il avait dit ces mots en caressant du bout des doigts mes marques qui cernaient d’une toute nouvelle teinte mon poignet. J’appréciais sa délicatesse qui faisait naitre chez moi un sentiment de sécurité.

Moi : Que veux-tu que je fasse ?

Bill : Que tu te battes, que tu le repousses.

Moi : Mais je n’ai que lui.

Bill : Et moi ?

Moi : Ne fais pas l’idiot. Je sais très bien que si je le fuis je te perds également. Je n’aurais plus personne. Je serais seule. Encore. C’est ce que tu veux ?

Bill : Non, mais je ne veux pas ça non plus.

Il toucha le haut de ma cuisse qui était tout aussi violette. On pouvait aisément redessiner la marque que les longs doigts de Tom avaient laissé. Mon regard remonta dans celui de Bill et je le vis fermer les yeux. Je posais ma main sur la sienne.

Moi : C’est un cul-de-sac. Arrête de t’en faire, je vais bien.

Bill : Pour l’instant. Et le jour où il te cassera le bras, tu diras que tu es tombé dans les escaliers ?

Je retirais ma main et me laissa mollement tombé sur l’oreiller.

Moi : Je veux pas qu’on s’engueule.

Bill : Moi non plus. T’as faim ?

Moi : Hahaha très drôle.

Bill : On sait jamais. Bon bah t’as soif ?

Moi : Euh… Ouai.

Bill : Tu sais où est la cuisine.

Pour le coup je ne l’avais pas vu venir celle-là, je me relevais à moitié et me positionna sur mes coudes.

Moi : Tu déconne ?

Il m’ébouriffa les cheveux affectueusement.

Bill : Mais oui ! Aller viens.

Coucou ! Alors voilà ! Je suis superwoman ! Je t'ai écris une suite et le pire, c'est qu'elle est pas si mal que ça. Bref, je te laisse découvrir la suite par toi-même. Tu vas découvrir un petit changement de mise en page. C'est plus pratique pour écrire, ça va plus vite !

_______________

Il se leva et traversa la pièce avant de se rendre compte que je ne le suivais pas.

- Tu viens pas ?
- J’y vais à poil peut-être ?

Il devint rouge et bégaya des excuses avant de sortir pour que je puisse enfiler des vêtements. Après m’être rhabillé avec mes vêtements de la veille, je sortis de la chambre de Tom, fermant la porte derrière moi. Je le vis sortir de sa chambre et venir vers moi, il me tendit un objet que je saisis. Un bracelet.

- Euh… Merci ?
- C’est pour ton poignet andouille !
- Je sais où on met un bracelet !
- C’est pour…
- J’ai compris. Merci.

Je mis le bracelet en cuir qu’il m’avait donné. En effet il couvrait assez mon poignet pour cacher les bleus qui le cernaient. On descendit ensuite au rez-de-chaussée où nous étions apparemment seul.

- Ta mère n’est pas là ?
- Elle travail.
- Et où est ton frère ?
- Décidemment, tu as peur que je te saute dessus en absence de témoin ?
- Non, avouais-je hilare, tu es trop gentil, je vois déjà la scène, toi me demandant poliment si je pouvais enlever mes vêtements parce que tu ne pourrais pas me les arracher.

Il me fait une grimace. Réaction puérile mais tellement adorable que je ne peux m’empêcher de lui sourire.

- Alors ce verre il vient ? dis-je en plaisantant.
- Ah oui c’est vrai.

Il alla dans la cuisine et en revint avec mon verre. Je le remerciais et le bus d’une traite.

- Bah dis donc, ça donne soif les activités nocturnes. T’en veux un autre ?
- Non je te remercie.

J’allais dans la cuisine, pour déposer mon verre vide dans l’évier quand j’entendis Bill parler. Je fis marche arrière et constata que non, il ne parlait pas tout seul. Encore heureux.

- T’es encore là Jude ?
- Ravie de voir à quel point cela t’enchante, Tom.

Il ne releva pas et s’installa dans le canapé pour continuer la discussion avec son frère. Je haussais les épaule et retourna à l’étage pour prendre le reste de mes affaires, qui se limitaient à ma veste et mon portable, sur lequel je remarquais deux appels en absence. Le même numéro, inconnu à ma personne. Je décidais donc de rappeler, il n’y a que comme ça que je pourrais savoir qui m’avais appelé. Après trois sonneries, on décrocha.

- Allo ?
- Qui est-ce ?
- C’est plutôt à moi de vous demander ça !
- Stern ?

Je reconnaissais bien là son ton emporté et sa voix fluette.

- Jude c’est toi ?
- Bah oui, qui d’autre ?
- J’ai eu un mal fou a trouvé ton nouveau numéro, je l’avais pas reconnu sur l’écran.
- Oui, d’ailleurs comment tu l’as eu ?
- Moi aussi je vais bien, merci de demander.
- Désolé. Je suis surprise c’est tout.

C’est évidemment ce moment-là que choisi Tom pour entrer dans sa chambre. La loi de Murphy.

- A qui tu téléphone ?
- En quoi ça te regarde ?
- Jude ? Jude t’es là ? demandais Stern à l’autre bout du fil.
- Je suis désolé. Je vais devoir te rappeler, je suis occupée là.
- Euh… Bah d’accord on se..

Trop tard. Je venais déjà de couper la communication. Le regard meurtrier de Tom en disait long sur ses pensées.

- Tu me rends réellement fou Jude.

Il vint s’asseoir à côté de moi, plongea son visage dans mes cheveux et inspira un grand coup.

- Je venais te parler.
- Je t’écoute Tom.
- On est sur la dernière ligne droite, notre album sera bientôt terminé et il faudra qu’on parte.
- Quoi ? Quand ça ?
- Je ne sais pas. Certainement à l’arrivé des vacances.
- Vous reviendrez pour la rentrée ?
- C’est moins sûr.
- Non, ne partez pas. S’il te plait Tom, reste.

Je m’étais mise à pleurer et je portais mes mains à mon visage pour cacher ma détresse, évité de lui montrer mes faiblesses. Peine perdue évidemment, il les connaissait déjà toutes par cœur.

- Ecoute bébé, la musique c’est toute ma vie. Je ne peux pas lâcher tout ça pour toi. Je suis désolé. On se voit demain, de toute façon.

Il se leva et quitta la pièce. Me laissant seule avec mes sanglots.