[A] La loi du coeur

Oui oui t'inquiète pas, normalement je poste ce soir !
Va savoir si ton petit doigt dit des mensonges ... Suite ce soir.

En effet, nous nous revîmes le lendemain et le surlendemain. Tom essayait de combler les semaines pendant lesquels je ne serais pas là pour lui. Je souffrais. Et pas seulement physiquement. Bill ne me parlait plus. Plus du tout, même quand nous étions seuls, même lorsque j’avais du mal à cacher mes nouveaux bleus. Au fond je me demandais si je n’essayais pas de les rendre toujours plus visible pour attirer son attention. J’avais plusieurs fois essayé de le coincer à la sortie des cours ou des toilettes (oui c’est moins charmant) mais il ne répondait pas à mes questions. Il ignorait mes appels.
Alors je me retournais vers Tom. Petit à petit j’en devenais dépendante, même si j’étais absolument consciente que ce serait plus douloureux de le regarder partir. Je commençais à arrêter de harceler Bill.

La veille de leur départ, Tom avait voulu qu’on sorte. Je n’avais pas su dire non, alors je me retrouvais une nouvelle fois devant mon placard à essayer ma troisième robe sans résultat concluant. Je la jetais rageusement sur mon lit où gisaient les autres. Je ne voulais pas abandonner alors je m’enfonçai plus profondément dans mon placard. C’est au fond de la penderie que je trouvai la perle rare. C’était une robe noir bustier tout ce qu’il y a de plus simple. Elle se froisser sur toute sa longueur et moulait mon corps si fin. Bien qu’elle soit courte je décidais de ne pas porter de collants. C’était la dernière fois que je voyais Tom avant un moment, je voulais juste lui faire plaisir, le rendre fière de moi.
Un passage éclair à la salle de bain me permis de me maquiller et de coiffer mes longues boucles cuivres. J’enfilais une paire d’escarpins noirs à bouts ronds et dévalais les escaliers en attrapant mon sac. On venait de sonner à la porte.

- Jude ? demanda mon père depuis le salon. Tu sors ?
- Oui, ne m’attends pas ce soir.

Une voiture noire que je reconnu comme étant celle de Georg était garée devant chez moi. J m’engouffrais à l’arrière où je retrouvais Tom et Andréas.

- Tu es juste hyper sexy.
- Merci Andy.

Tom lui jeta un regard noir et mis sa main le long de ma cuisse avant de voler ma bouche. La voiture roulait déjà à vive allure. J’observais le paysage défiler sous mes yeux par la fenêtre lorsque Gustav, qui était assis à l’avant, nous informa que nous étions arrivés. Nous quittâmes donc la voiture pour nous avancer vers une boite de nuit. Tom nous fit entrer sans problèmes. Après avoir commandé, Il m’entraina sur la piste de dance été je ne me fis pas prier, savourant notre dernière soirée.
A force de sortir avec Tom, j’avais remarqué que j’avais une bien meilleure résistance à l’alcool. C’est pourquoi après cinq verres de tequila, ne ressentant pas encore les effets de l’alcool, je décidais de passer au niveau supérieur et m’enfilais cul sec deux verres de vodka. Lorsque je voulu levais ma main pour encaisser un troisième verre, je sentis une résistance. Je réessayer, en vain. Bizarre. Peut-être qu’en fait j’avais trop bu ? Meuuuh non, c’est Tom qui retenait ma main. Pourquoi il faisait ça lui ? Je l’interrogeai du regard.

- Je crois que tu as assez bu.

Son regard était dur et froid mais je ne pouvais pas m’empêcher de rigoler. C’était venu comme ça. Je me tordais de rire. Je n’arrivais pas à m’arrêter. Tom fronça les sourcils et soupira.

- Aller viens.

Il me tenait le bras, surement pour s’assurer que je ne m’étale pas par terre. Il avait prévenu Gustav de notre départ et nous quittâmes la boite. On prit un taxi. Il m’amena jusque devant ma porte.

- Dis Tom, pourquoi il n’est pas venu Bill ?
- Il ne voulait pas te voir.
- Tu sais pourquoi ?
- Non. Mais maintenant que sa phase « Jude » est passée, tu n’as plus vraiment d’intérêt à mes yeux. En tout cas je me suis bien marré avec toi ! T’es super bonne au pieu. Ne laisse personne te dire le contraire. J’espère qu’on se reverra un de ses quatre.

Je le regardais partir vers le taxi qui l’attendait encore. L’alcool imbibait dans mes tissu rend la compréhension de sa phrase assez difficile. Je voyais le taxi partir et je percutais enfin.

____________

Alors, pas trop déçue ?

Citation :

T’es super bonne au pieu. Ne laisse personne te dire le contraire

Quelle délicatesse dans le propos Tom, je suis émue devant tant de poésie!
Allez prenez là avec vous bandes d'affreux! ( Dis ouuui! )
En tout cas j'adore, suiteeee!

Pas de suites ce soir la Miss
Désolé, j'ai la migraine.

Je compatis, il n'y a pas pire qu'une migraine au soir!
Allez on fait un deal, je poste ce soir si tu postes? héhé
J'instaure de la pression

Ouf heureusement que je me suis couchée direct, sinon tu m'aurais fait craquer !
Sadique va !
(J'espère quand même que t'as posté )

PS ::: Je remarque que non.
En tout cas ce sera pas pour ce soir non plus. Je suis comme qui dirait en panne d'inspi.
Si t'as un conseil, je suis preneuse !

MDR. J'ai cédé au sommeil la premiére il me semblerait!
Je suis confronté au même soucis, une idée de suite que je trouve sympa, mais
j'ai la forme et non le fond... dur!
Enfin, j'attend la suite des aventures de Jude pour me réconforter :p

MDR*
On est donc dans la même situation.
Tu imagines si on attend toutes les deux que l'autre poste !
Ce soir peut pas. Trop fatiguée, vraiment désolé !
Demain je sais pas, peut-être que je vais au cinoch !
Donc surrement à vendredi la suite !

- Dis Tom, pourquoi il n’est pas venu Bill ?
- Il ne voulait pas te voir.
- Tu sais pourquoi ?
- Non. Mais maintenant que sa phase « Jude » est passée, tu n’as plus vraiment d’intérêt à mes yeux. En tout cas je me suis bien marré avec toi ! T’es super bonne au pieu. Ne laisse personne te dire le contraire. J’espère qu’on se reverra un de ses quatre.

Je le regardais partir vers le taxi qui l’attendait encore. L’alcool imbibait dans mes tissu rend la compréhension de sa phrase assez difficile. Je voyais le taxi partir et je percutais enfin.

Je me pointais devant la maison des jumeaux, tout en sachant pertinemment que je ne trouverais que Bill. Je m’acharnais sur la porte comme une forcenée jusqu’à ce que celui-ci vienne m’ouvrir.

- Jude ? Tu ne devrais pas être avec Tom ?
- C’est bon t’as fini de faire la gueule ?
- Quoi… mais t’es bourrée ?

Je constatais en effet que oui.

- Réponds-moi.
- C’est compliqué…
- COMMENT CA C’EST COMPLIQUE ?
- Calme-toi et arrête de hurler, tu veux entrer ?
- Non. Tout ce que je veux c’est que tu me répondre Bill. Je te conseil de bien réfléchir à ta réponse.
- Si j’ai fait ça, ce n’était pas pour te blesser. Je te jure que ce n’était pas mon intention… avoua-t-il mal à l’aise. Je pensais que si je coupais complètement les liens, tu souffrirais moins quand on partirait et que Tom te ficherait enfin la paix.
- En fait, je me rends compte que je ne te connais pas du tout.
- Jude, dis pas ça…
- Je te souhaite de réussir.
- Jude attends !

Trop tard Bill. Il était trop tard pour faire marche arrière. Les dés étaient jetés. J’avais quitté le seuil de sa porte, le laissant s’époumoner pour me rappeler. Je rentrais chez moi et montais directement dans ma chambre. Je claquais la porte et m’effondrais sur mon matelas, sous lequel il n’y avait toujours pas de sommier. Je fus alors secouée de violents sanglots, incapable de les retenir. Les larmes qui s’échappaient de mes yeux tachaient les draps de noirs mais je m’en moquais. Voilà. Je n’avais plus personne.

- Jude ? T’es rentré ?

A part mon père.

_________

Okay, la suite est archi courte !
Mais c'est une suite de transition, dans la prochaine suite, on aurais sauté pas mal de temps.
Bref, j'en dis pas trop !

Ralalah, c'est inquiétant cette histoire.. J'me demande s'ils vont vraiment partir!
SUITE!

Sujet: Re: [A] La loi du coeur Jeu 1 Sep 2011 - 23:04

Coucou la Miss !
Suite demain, tu as deux choix : soit tu es super surprise ; soit tu es super déçue !
Soit ma fiction est d'une banalité afligeante et divague un peu trop What a Face

On verra ça demain, Bises ♥

Sujet: Re: [A] La loi du coeur Sam 3 Sep 2011 - 0:25

[ Le temps passe, le sable s’écoule dans le sablier de la vie
Un an déjà que le groupe est parti
Un an maintenant qu’elle apprend à refaire sa vie.
Les mauvaises nouvelles croulent mais elle apprend à faire face
Elle se noie dans l’alcool, cherchant en vain comment combler les manques
Ne trouvant mieux à faire que de se convaincre
Que pour ne pas souffrir
Il ne faut pas ressentir ]

Etendue au bord de la piscine, je profitais du soleil. Après quinze jours de bronzage intense, ma peau avait pris une couleur caramel qui lui allait à merveille. Malgré l’horreur qu’avait été cette année au lycée, j’avais tout de même eu mon diplôme et pour me récompenser, mon père avait décidé que nous passerions nos vacances aux States. Et je ne connaissais rien, à ce jour, de mieux que de se faire dorer la pilule sous le soleil de Beverly Hills, dans une maison qui relevait plus du manoir. J’étais au paradis. Mes relations avec mon père s’étaient nettement améliorées : il était beaucoup plus présent pour moi et n’hésitait pas à m’emmener avec lui lors de ses voyages pour ne pas me laisser seule. Ainsi je pouvais me vanter d’avoir visité la Grèce, le Maroc et le Canada. C’était par ailleurs là-bas que j’avais rencontré le célèbre mannequin Jessica Stam. Tout à fait par hasard, nous nous étions croisées dans les rues de Vancouver et elle m’avait arrêté, me demandant si je pouvais lui prêter mon portable, ce que j’avais fait. Nous nous étions liées d’amitié et elle m’avait alors promis de passer me voir à la rentrée, en Allemagne, puisqu’elle travaillerait sur Paris.
J’étais absolument folle de joie à l’idée de la recevoir. Je perfectionnais donc mon bronzage pour ne pas faire tache face à son physique si parfait.

- Jude !

Je sautais sur mes pieds et rejoignis mon père qui m’appelait depuis la cuisine. Il avait préparé une salade composée et mit la table pour deux. Je m’installais en face de lui et il me servit. Après avoir mis une première fourchette dans ma bouche, je fondis littéralement sur place.

- Hum… C’est délicieux. Papa tu es un vrai cordon bleu !
- Merci chérie.

Le reste du repas se termina dans le silence. Je débarrassais la table, enfant sage que je suis, sans discuter.

- Tu as prévu quoi demain ?
- Playa ! Pourquoi ?
- Je vais devoir m’absenter demain soir.
- Pas de problème Pap’s.

Je n’avais pas tellement envi qu’il me laisse mais je ne pouvais pas non plus l’empêcher de faire son travail. Je montais dans ma chambre et me laissais tomber, les bras en étoile, sur mon lit. Celui-ci était drapé de noir, lui donnant un air imposant. J’attrapais mon téléphone qui était resté sur la table de nuit toute la journée : 3 appels en absence et 6 messages. Après un rapide coup d’œil je constatais qu’ils venaient de mon frère et de Stern. Je les effaçais sans même les regarder. Encore. Après une douche rapide, je me faufilais sous les draps et plongea à bras ouverts dans le sommeil.

Sujet: Re: [A] La loi du coeur Dim 18 Sep 2011 - 18:39

J’ouvris les yeux subitement, réveillée par une profonde angoisse. Je parcouru rapidement la pièce du regard avant de reconnaitre les lieux. Ma peur s’évanouie aussitôt, laissant un vide inexplicable. Non je ne suis pas bizarre.
Un coup d’œil au réveil matin m’indiqua qu’il était à peine huit heures du matin. Vive la grasse mat’. A contre cœur je soulevais les draps qui formaient un cocon si rassurant et sortis du lit. Un bâillement fit craquer ma mâchoire et je ne pus retenir une grimace. Je fis deux pas vers la porte avant de tomber à genoux. Une douleur tout bonnement abominable me vriller le ventre. Je suffoquais. Par chance, un cri réussi à m’échapper, ce qui alerta mon père car il entra en trombe dans ma chambre, encore en pyjama et pas coiffé.

- Jude ! Qu’est-ce que tu as ?
- Mal…ventre…

Il composa rapidement le numéro des urgences avec mon téléphone qui était resté sur la table de nuit. Je ne prêtais pas vraiment d’attention à ce qu’il disait. Il se baissa et mit mon bras par-dessus son épaule et invita le mien à lui tenir la taille.

- Aller chérie, une ambulance arrive. Un dernier effort.

Il compta jusqu’à trois et me souleva de terre, je grognai sous la douleur que m’incombait l’effort. Avec son soutient, nous descendîmes les escaliers, juste à temps puisque l’ambulance arrivait.

Sujet: Re: [A] La loi du coeur Dim 18 Sep 2011 - 23:01

New reader's!!!! Next please Smile

Sujet: Re: [A] La loi du coeur Lun 19 Sep 2011 - 0:05

Wooow ! Je suis trop contente !
Merci de me lire et bienvenue à toi ;D
Pour fêter ça, une suite !

_________________

Une appendicite. C’est ce qu’avait annoncé le médecin. On m’avait alors emmené au bloc opératoire en urgence, afin d’éviter une péritonite ou d’éventuelles infections, bien que ce soit une « opération banale et presque sans risques » avait dit le chirurgien. Et bien c’est douloureux une appendicite. Et l’opération, ou du moins la petite cicatrice qui marque maintenant mon bas ventre l’est également. Je me trouvais dans une chambre d’hôpital, allongée dans un lit, les idées encore confuses après l’anesthésie.
A peine eussè-je ouvert les yeux que je fus agressée par une lumière. Je grognais, tout simplement parce que je n’arrivais pas à aligner deux mots pour pouvoir râler. Mon corps était tout engourdi et je sentais une brûlure au niveau de ma main droite. Je tentais vainement de l’atteindre de l’autre main afin de soulager cette gêne.

- Si j’étais toi je ne ferais pas ça.

Oh une voix. Etait-elle réelle ou sortait-elle juste de mon imagination débordante ? Mystère.

- T’es réveillée ?

Ah bah non. Elle venait d’à côté. Han la honte si je m’étais posée la question, j’imaginais déjà la scène : « Heu, conscience, c’est toi ? ». Je décidais tout de même de vérifier si je n’hallucinais pas et ouvris les yeux une bonne fois pour toute afin d’identifier l’individu qui essayait de créer un dialogue avec ma personne. Rien. Je voyais tout flou. Il y avait trop de lumière, trop de mouvements, trop de couleurs mais il faisait pourtant très sombre… Et puis j’étais si fatiguée. Mais mon voisin (ou ma voisine) n’était pas de cet avis. Il (ou elle) voyait bien que j’essayais de me débattre pour garder les yeux ouverts afin d’adapter ma vision.

- Salut. Tu peux garder les yeux fermés. Ta vue va s’améliorer, laisse-lui le temps. Appendicite c’est ça ? En général l’anesthésiste à peu de temps pour prendre toutes les données, il n’y va pas mollo sur la dose.
- Onweconnait ?

Eclat de rire.

- Quoi ?
- Arrêheuderiwoler. Estwequ’onweuconnait ?
- Tu me demande si on se connait ?

Je hochais la tête, faute de pouvoir faire mieux. Sa voix me disait quelque chose, mais à chaque fois que j’étais sur le point de trouver, l’idée me glisser entre les doigts.

- Le mieux c’est d’attendre que tu puisses me voir.

Je ne contredis pas. J’étais épuisée et j’avais besoin de beaucoup de repos. Mon corps était d’ailleurs complètement d’accord, car il laissa mon esprit glisser à travers mon subconscient…

Sujet: Re: [A] La loi du coeur Dim 25 Sep 2011 - 19:06

- Jude. Jude ma chérie.

J’ouvris des yeux encore ensommeillés et découvris mon père qui me souriait tendrement. Mon esprit avait retrouvé sa lucidité. Je regardais alors le lit d’à côté. Il était vide. Evidemment. Je ris de ma propre bêtise.

- Qu’est-ce qu’il y a ? me demanda mon père.
- Non rien. J’avais cru que… Laisse tomber.

Il arqua un sourcil et me questionna sur ma santé. Je lui répondis que je me sentais beaucoup mieux mais que j’avais hâte de sortir, il promit alors de demander au médecin si je pourrais sortir bientôt et me laissa me reposer. Seulement mon corps lui était en pleine forme après avoir autant dormi, je n’avais donc aucunement l’intention de fermer l’œil.
Mon père avait quitté la pièce depuis un moment et je m’ennuyais ferme devant le programme inintéressant de la télé lorsque une personne entra dans la chambre.
Je m’attendais à une infirmière ou même à mon médecin, que je n’avais pas vu depuis l’opération. Je m’attendais à ce que mon père revienne sur ses pas et me dise qu’il avait oublié quelque chose. Je m’attendais à tout. Sauf à ça.

- Salut ! Ça va mieux depuis ?
- Pour le coup c’est sûr, ils abusent de la morphine !
- Quoi ?

Les sourcils interrogateurs, il s’installa dans le lit d’à côté, en chemise bleu, identique à la mienne.

- J’y crois pas. Un an que tu as disparu et c’est ici qu’il faut que je tombe sur toi. Et puis explique-moi par quel miracle je peux me retrouver dans la même chambre qu’une superstar, Bill ?
- Et bien… J’y suis peut-être pour quelque chose.
- Mais je t’écoute. Tu constateras que j’ai tout mon temps.
- Bah hier quand je suis venu pour faire une radio de mon poignet…

Il souleva celui-ci et je pus voir qu’en effet il était dans le plâtre.

- … je t’ai vu sortir de l’ambulance. Ils t’ont tout de suite emmené au bloc et comme ils ne pouvaient pas me laisser attendre dans les couloirs, célébrité oblige, et qu’ils n’avaient plus de chambre, je leur ai quelque peu soufflé que ça ne me dérangerais en rien de partager la tienne.
- Super. T’es là pour combien de temps ? Et puis si t’es là pour un plâtre pourquoi t’es en chemise ?
- Je viens également de faire une radio du bassin. Je me suis pété la gueule il y a un mois.
- Tout s’explique.

Une infirmière pénétra dans la chambre et vérifia que ma perfusion était toujours en place. Je la voyais qui jetait des coups d’œil discret en direction de la célébrité qui me fixait dans les yeux.

- Excusez-moi, combien de temps va-t-il rester ? demandais-je à l’infirmière tout en détournant le regard.
- Il devrait pouvoir rentrer chez lui demain dans la journée.
- Vous n’avez pas une chambre à lui donner ?
- Je suis désolé mais nous sommes surchargés.
- Alors je peux rentrer chez moi ?
- Non, c’est hors de question, vous avez encore besoin de la morphine et…
- Mais il doit bien y avoir une solution ! Changer-moi de chambre !
- Mademoiselle, calmez-vous où je vous administre une dose de calmant.
- Ca va, ça va, pas la peine de monter sur vos grands chevaux.

Elle quitta la pièce, le regard noir, sous le regard amusé de Bill.

- Qu’est-ce qui te fais rire ? Je ne vois rien de drôle !
- Alors tu m’en veux tant que ça ?
- Oui Bill.
- Je t’ai fait du mal, j’en suis désolé.

Je plongeais mes yeux dans le siens. Il semblait si sincère.

- Ca ne change rien.
- Je sais. J’aimerais que tu me laisse une autre chance.
- Non, ça ne marche pas comme ça.
- S’il te plait.

J’allais répliquer lorsque la porte s’ouvrit à nouveau.

Vais-je poster une suite pour moi-même ?

Sujet: Re: [A] La loi du coeur Sam 8 Oct 2011 - 0:48

Suite bientôt si ça interresse quelqu'un --'

Sujet: Re: [A] La loi du coeur Ven 21 Oct 2011 - 11:56

Nouvelle lectrice !
Une suite please ;D

Sujet: Re: [A] La loi du coeur Dim 23 Oct 2011 - 12:01

Hey ! Super contente de te voir !
Je suite tout de suite

Sujet: Re: [A] La loi du coeur Dim 23 Oct 2011 - 13:26

J’allais répliquer lorsque la porte s’ouvrit à nouveau.

- Génial. Il ne manquait plus que lui.

Je soupirais d’impuissance. Tom était entré, surement pour voir son frère, et je ne pouvais pas bougé de mon lit.

- Jude ?
- Faites comme si je n’étais pas là.
- Ca alors ! Pour une surprise !
- Je t’en prie, ignore-moi !
- Qu’est-ce que tu fais là ?
- Elle s’est fait opérer.
- Mais oui, allez-y, parler de moi comme si je n’étais pas dans la pièce.
- Pourquoi ?
- Appendicite.

J’enfonçais ma tête dans mon oreiller et mordis dedans pour me calmer les nerfs. Deux des personnes que je détestais le plus au monde se tenaient dans la pièce et je ne pouvais même pas jouer la carte du cynisme puisque je ne pouvais pas en placer une.

- Jude ?
- Quoi ?!
- Ca ne va pas ?
- Non ça ne va pas ! Je suis là, je ne peux pas bouger alors que je n’ai qu’une envie c’est de vous frapper ! COMMENT VOUS VOULEZ QUE CA AILLES ?

Des larmes de rages s’échappèrent de mes yeux. Ne voulant leur montrer mes faiblesses, je me mis à arracher tous les fils et aiguilles qui étaient accroché à mes bras et alla m’enfermer dans la salle d’eau. Une fois enfermé à double tour, je laissais aller ma rancune, adossée au mur du fond. J’entendis toquer.

- Jude, ouvre.
- Va-t’en Bill. Fichez-moi la paix. Je ne veux plus vous voir.

Je remarquais que du sang coulait de mon bras, là où était branchée la perfusion quelques secondes plus tôt. Je pressais un bout de l’espèce de robe qu’on m’avait enfilé afin de stopper le saignement.
Après ça, je dû m’endormir à même le sol, parce que lorsque des bruits de clés se firent entendre, j’étais encore appuyée au lavabo. Ma cicatrice me faisait souffrir et la tâche de sang sur ma chemise était beaucoup plus étendue. Une infirmière se précipita dans la pièce, suivie par mon père. J’entraperçue le visage de Bill, qui nous regardait depuis la porte, le visage triste.

- Papa ? Qu’est-ce que tu fais là ? Arrivais-je à articuler.
- L’hôpital m’a téléphoné, tu t’étais enfermé dans une salle de bain. Je peux savoir pourquoi tu as fait ça ?

Je jetais un œil à Bill, il sourit tristement. Je savais que si je disais la vérité, mon père ne me laisserait plus jamais approcher les frères Kaulitz. Mais au fond, n’était-ce pas ce que je désirais ?

- Ramène-moi à la maison.
- Mademoiselle je crains que ça ne puisse être possible, dans votre état il est déconseillé de…
- D’accord.
- Mais Monsieur…
- Je veillerais à ce qu’elle reste alitée.
- Très bien, dit-elle résignée.

Elle souleva ma chemise et examina ma blessure avec des mains expertes.

- Vous avez de la chance, vos points ont tenus.

Elle se retourna pour s’adresser à mon père.

- Suivez-moi, vous devez signer quelques documents pour la faire sortir.

J’observais mon père et l’infirmière qui disparurent dans le couloir. Je me relevais en prenant appui sur l’évier qui se trouvait juste au-dessus de moi. Je sentais le regard de Bill posé sur moi. Une fois debout, je constatais que mes jambes soutenaient mon poids, malgré un léger tremblement.

- On dirait Bambi, gloussa Bill.

Je le fusillais du regard, si bien qu’il leva les mains en signe de respect et retourna sur son lit. J’avançais jusqu’au mien et trouvais mes affaires dans la petite commode d’à côté. J’enfilais le bas de mon pyjama par-dessous la robe de chambre. Bill avait le regard rivé sur moi et cela commençais à me taper sur le système.

- Puis-je avoir un semblant d’intimité ?
- Désolé, bredouilla-t-il alors qu’il se mit à rougir.

Il détourna la tête et je pus enlever cette chemise poisseuse à cause du sang. Je me retrouvais en soutif et je remarquais que mon ventre, tout autour de ma cicatrice, était taché de sang séché.

- Tu peux me passer une serviette humide s’il te plait ?
- Hum.

Je le vis entrer dans la salle de bain et en ressortir avec ma serviette. Il me la tendit et je commençai à me frotter le ventre.

- Pas comme ça ! Tu vas ré-ouvrir la plaie, râla-t-il. Laisse-moi faire.

Il m’arracha le tissu des mains et se mis à tamponner délicatement le contour de ma cicatrice. Je détournais les yeux, me sentant rougir à cause de l’ambiguïté de la situation.

- J’te fais mal ?

Bill avait mal interpréter mon geste.

- Non, pas du tout. Ou est ton frère ? Lui demandai-je pour changer de conversation.
- Il est rentré. Il passera me prendre dans une heure. Tu vois, ce n’était pas la peine d’en faire tout un flan, j’aurais fini par te laisser tranquille.

Je restai silencieuse face à sa remarque.

- Et voilà ! dit-il tout fier de lui.

Il s’écarta et j’en profitai pour enfiler mon haut de pyjama, celui qu’on m’avait enlevé lors de mon entrée dans cet hôpital. Il était tout froissé à cause de sa trop longue attente dans un sac en plastique. J’avais l’air vraiment ridicule dans mon pyjama à quatre heures de l’après-midi, mais j’essayais de me convaincre que non pour garder un semblant de fierté.

- Chérie, tu es prête ?

La tête de mon père dépassé de l’encadrement de la porte, il me souriait.

- Oui oui, j’arrive.
- Très bien. Je t’attends dans le couloir.

Un bref sourire de ma part mit fin à la conversation.

- Adieu Bill.
- A bientôt Jude.

Je soupirai et quittai la pièce, résignée à l’idée d’avoir eu un ami dur de la feuille.

Sujet: Re: [A] La loi du coeur Ven 28 Oct 2011 - 19:35

Nouvelle lectrice Smile

J'adore et je veux une suiiite Very Happy

Sujet: Re: [A] La loi du coeur Ven 28 Oct 2011 - 19:46

Hey c'est cool d'avoir une nouvelle lectrice :]
La suite sera prête bientôt Tu imagines quoi pour la suite ?
[je ne posterais que si tu reponds xp]

Sujet: Re: [A] La loi du coeur Dim 30 Oct 2011 - 1:41

Han c'est pas juste Surprised

mdr
Ce que j'imagine, hum.. un Bill provocateur qui fait tout pour revoir Jude.
Une Jude qui l'évite avec son frere evidement x), et une déclaration d'amour ?
Une suiiiiiite pleaaase Very Happy

Sujet: Re: [A] La loi du coeur Dim 30 Oct 2011 - 11:16

Héhé pas mal du tout ! J'en dits pas plus et te laisse découvrir la suite.
[ Dis donc tu postes vachement tard :O ]

_________

- Mais arrête de t’inquiéter. Tout ira bien et si j’ai le moindre problème je te téléphone.
- Promis ?
- Promis.

Mon père m’embrassa le front, vérifia que j’étais bien installée sur le divan et quitta la maison en soupirant. J’entendis le bruit du moteur dans l’allée s’éloigner et ce fut le silence. Et voilà je me retrouvais là, avec pour seule compagnie une télécommande qui ne cessait de m’importuner à causes de piles défectueuses.

Après un long moment d’ennui à l’état pur de zapping intensif, la sonnette retentit et je sursautai. Je n’attendais personne. Le pire, c’est que je ne pouvais même pas me lever pour aller voir qui c’était. J’étais coincée dans mon fauteuil. Prise d’un excès de folie, je criai « C’est ouvert ! ». La porte s’ouvrit et je regrettais aussitôt d’avoir crié.

- Salut !
- Bill.
- Surprise ?
- Beaucoup. J’imagine que tu as harceler quelques infirmières pour avoir mon adresse.
- Presque. J’ai juste dit que tu avais oublié des affaires et que j’allais te les porter.
- Elles ont le droit de faire ça ?
- Non.
- Mais tu es toi.
- Mais je suis moi.

Un grand sourire étira ses lèvres. Il était apparemment très fier de lui.

- Bah entre, maintenant que tu es là.

Il entra et prit soin de refermer derrière lui avant de venir s’asseoir sur le fauteuil en face de moi.

- Qu’est-ce qui t’amène ?
- Je voulais prendre de tes nouvelles.
- On s’est vu y a à peine une heure.
- Aller Jude. Pourquoi tu veux pas qu’on se revoit ?
- Tu sais Bill je lis les journaux.
- Euh… Et alors ?
- Je sais que tu as une copine. Alors pourquoi tu veux que je revienne dans ta vie ?
- Tu me manques.
- Oh ! Mais je ne savais pas que Monsieur était fan de mes sarcasmes.
- Tu n’as pas toujours étais comme ça.
- Non, tu as raison. Je n’étais pas comme ça avant de vous rencontrer. OU plus précisément de rencontrer ton frère.
- Tu sais il as changé.
- Personne ne change réellement.
- Tu sais bien que ce n’est pas vrai.
- Ah oui ?
- Oui. J’imagine que tu ne parles toujours plus à ton frère.

Aïe. Il marque un point. Les gens changent. Tout le monde change. Même moi.

- Bill, tu ne comprends pas.

Je baissais je le regard sur mes mains que je commençais à tordre.

- C’est pas que j’en ai pas envie...
- Quoi alors ?
- J’ai tellement souffert de votre départ que même au plus profond de moi je crois pas qu’un jour je puisse vous pardonner. Te pardonner, rajoutais-je en plongeant mon regard dans le sien. Je pense que si tu me laisse entrer à nouveau dans ta vie, inconsciemment je voudrais te blesser pour que tu sache combien j’ai eu mal.
- Je prends le risque.

Le pire c’est qu’il avait l’air sérieux.

- Bill c’est pas drôle.
- Je ne plaisante pas. Même à ce prix je veux que tu reviennes.
- Tu sais que tu le regretteras ?
- Je ne pense pas.
- Comme tu voudras.
- J’appelle les gars, faudrait pas que tu restes toute seule. Tu verras, ils ont… changé.

Un sourire aux lèvres et le téléphone à la main, il rejoignit la cuisine, me laissant angoisser sur des retrouvailles forcées.

Verdict ? attention, je veux un vrai commentaire :]

Sujet: Re: [A] La loi du coeur Dim 30 Oct 2011 - 15:44

Oui je poste tard car c'est les vacances alors j'en profite pour veiller plus tard ^-^
Alors, un vrai commentaire, j'aime la suite 8D!
Non sérieux.. Bill a du culot quand meme Surprised

, appeller le reste du groupe alors que Jude n'a pas l'air de vouloir, han quel culot !
De plus il l'harcèle et s'incruste chez elle au bout d'une heure ! OMG
j'ai hate de voir qu'elle "vengeance" Jude va lui faire mouahaha Twisted Evil

Et pour finir, SUIIIITE ! Smile

» [OS] Loin du coeur..
» [T] Liés par le coeur et l'âme.
» [OS] Coeur délié
» [T]l'attrape coeur
» [OS] Mon coeur s'emballe.