[A] La loi du coeur

Bill : Tom, tu pourras la ramener ?

Tom me regarde et un sourire pervers né sur son visage.

Tom : Bien sur !!

Son frère, peu convaincu, fini tout de même par s’en aller …

[Je suis encore une fois obligé de remplacer l’auteur,
Vraiment navré.

Jude s’amusait dans ce jeu tissé par Tom et Andréas.
Elle découvrit bientôt ses limites …
Un peu trop saoule, elle voyageait de bras en bras
Jusqu’à ce qu’elle tomba dans les bras d’un jeune homme blond, inconnu à ses yeux.
Tom s’emporta et l’arracha à ses bras.
Une bagarre s’ensuivi, ils s’en sortirent tous avec quelques bleus et quelques égratignures.
Ils se retirèrent bien vite de cette foule qui s’amassait pour regarder les dégâts causés.

L’être humain est bien vil de vouloir connaître l’histoire aussi cruelle soit-elle.

Jude et les autres se glissèrent à l’intérieur du véhicule qui ne tarda à démarrer.
La pauvre fille ne comprenait plus,
Les verres avaient surement trop défilés devant ses yeux et trop amèrement goutés à ses papilles gustatives …
Malgré ca, elle s’endormit dans les bras du jeune Andréas.
Ils ne s’arrêtèrent pas devant sa porte comme la fois précédente, non.
Ils la laissèrent aux bras d’Andréas.
Celui-ci la coucha dans son lit après l’avoir défait du superflu.
Le jeu allait trop loin, mais impossible d’arrêter la machine une fois mise en route …
Il voulait lui faire croire, ils voulaient …
Il s’allongea auprès d’elle, la serrant dans ses bras.
Il s’endormit au contacte de sa peau chaude et douce …]


C'est une courte suite, mais je tape le reste, que vous aurez pas aujourd'hui !!! xD
NON !! Je veux pas que vous me traitiez de sadique ... xD

C’est de nouveau un mal de tête qui me réveilla. Moins violent que le précédent. Par réflexe, je me retournai pour voir l’heure, mais cette fois ci je tombai nez à nez avec Andréas. Précipitamment, je me levai, trop, car je le réveillai, de plus je trébuchai sur mes vêtements qui étaient disposés au sol. Je le regardai, puis il me sourit.

Andréas : Ca va ? Bien dormit ?

C’est grâce à ses phrases que je me rendis compte que je n’étais pas dans ma chambre, surement dans la sienne …

Moi : Que … Qu’est-ce que je fais là ?

Andréas : Tu ne te souviens pas ?

Une négation de ma par lui répondit.

Andréas : Pourtant hier soir tu m’as étonné … Tu as donné tout ce que tu avais … Mais tu as beaucoup bu, c’est surement pour ca, la mémoire te reviendra peut-être, ne t’inquiète pas …

Rappelle-toi … Rappelle-toi … RAPPELLE-TOI !!!! Pas moyen, noir, vide, un trou à la place de ma mémoire … Je ne cherche pas plus … Andréas me tends des mains réconfortantes, je les saisis avec l’espoir qu’elles seront toujours là pour moi, mais je pense trop vite. Il m’attire vers lui et m’entoure de ses bras.

Andréas : Aller vient, on va aller en cours …

Je lui obéis, comme si je n’avais de toute façon pas le droit de répondre. Je ramasse mes vêtements et les enfile.

Moi : Je vais quand même passer chez moi pour me changer.

[ … ]

J’ouvre la porte, traverse le couloir et monte. Je ne croise personne. Ce n’est pas plus mal comme ça … J’ai quitté Andréas au coin de la rue, je lui ai dit que je ne viendrai pas en cours aujourd’hui. Il a insisté pour savoir pourquoi, mais j’ai résisté. Des cartons sont entreposés là, dans ma chambre. Ils sont vide, et mon but et de les remplir. Je m’adonne donc à ma tache … Je commence par mon bureau, je fais vite le tri, je ne souhaite rien garder. Les feuilles volent dans la pièce, de compartiment en compartiment je vide le tout. Les cartons sont toujours vides, mais je ne me presse pas. En bas, j’entant une porte qui claque. Je ne bouge pas et continue ce que je suis entrain de faire. J’entends quelqu’un crier mon nom. Je ne réponds pas. La porte s’ouvre dans mon dos. C’est mon frère.

Alex : Jude !! Je t’ai cherché partout !! Ou étais-tu hier soir ?

Moi : Pas ici …

Alex : Ca je le sais bien … Maman est parti avec Kim ce matin, je leur ai dis que je les rejoindrais.

Moi : Tu aurais du les accompagner …

Alex : Je voulais te dire au revoir …

Moi : Alors ca ne te fais rien ? Tu t’en fiche que tu sois séparé de ton père ou même de moi ? Tu crois qu’un simple au revoir suffira … Nos parents nous sépare, mais, leur but n’est-il pas de nous rendre heureux ? Ce n’est pas ca ? Alors explique-moi, car je ne comprends plus …

Alex : Ils font ca pour notre bien …

Moi : Alors il t’on eu toi aussi ? Tu t’es rangé de leur côté ?

Alex : Jude ! Il n’y a pas de gentil et de méchants là, il …

Moi : C’est vrai, en revanche, il y a les parents et moi. Te souviens-tu de ce que je t’ai dit hier ?

Alex : Oui.

Moi : Et bien je me suis trompé, ce n’est pas ma mère qui me déteste, c’est toi !!!

La rage m’aveuglait, je ne saisissais plus bien ce que je racontais.

Moi : Maintenant, vas-t-en …

Alex : Mais Jude …

Moi : Vas-t-en !!!

Il avait les larmes aux yeux lui aussi, mais je n’en tins pas compte. Il quitta la pièce, puis la maison. DE la fenêtre, je le vis entrer dans sa voiture et partir, pour toujours …

Moi : Adieu grand frère …

[Si vous n’avez pas compris, je vous dois des explications :
Elle ne pensait pas tout ce qu’elle disait, mais elle avait besoin de manquer à quelqu’un,
Juste pour se dire qu’elle n’était pas rien.
Elle a jeté son frère dans l’unique but de ne pas lui manquer.
Une fois qu’il la détesterait, elle ne pourrait plus lui manquer …
Logique … mais cruel. ]

Moi : Adieu grand frère …

[Si vous n’avez pas compris, je vous dois des explications :
Elle ne pensait pas tout ce qu’elle disait, mais elle avait besoin de manquer à quelqu’un,
Juste pour se dire qu’elle n’était pas rien.
Elle a jeté son frère dans l’unique but de ne pas lui manquer.
Une fois qu’il la détesterait, elle ne pourrait plus lui manquer …
Logique … mais cruel. ]

Je saisis ma guitare et mes partitions pour les ranger dans une pochette. Je les enfouis dans un sac muni de mon MP3 et de tous mes CD puis quitta cette pièce que je ne reverrai jamais. Sur la table basse, je trouvai deux mots le premier était de mon père :

« Notre nouvelle adresse, […] retrouve-moi là-bas demain,
Je serai présent.

Papa »

Le second, était de mon frère :

« Si tu change d’avis, on ne sait jamais,
Rend-nous visite, même si tu ne le fais pas pour moi,
Fais-le pour Kim …

Ton frère qui t’aime, Alex »

Ca me fait de la peine, là il doit penser que je suis un monstre, mais non … C’était pour son bien. Il ne peut pas comprendre … Je prends l’adresse qu’a écrite mon père et quitte pour la dernière fois ma maison. Comme une sans abri, je traverse les rues avec mon sac sur le dos et une guitare à la main. Dans l’autre, je serre cette adresse qui sera mon nouveau chez moi. La nuit commence à tomber. Je crois que je ne suis plus très loin … La maison numéro 289 devrait être derrière cette rue là … Je me stoppe car j’entends des voix au croisement, de là ou je suis, l’ombre cache ma silhouette. Deux jeunes se disputent pour je ne sais quelle raison. Comme s’ils étaient invisible, je continue ma route, mais ils me remarquent et m’appelle …

Mec 1 : He toi là !!!

Je continue, je ne l’entends pas. L’autre m’appelle à son tour, je ne réponds toujours pas alors ils se déplacent et viennent vers moi. Je ne sais pas ou est ma maison alors je n’ai pas d’autre choix que de m’arrêter et de leur faire face. Je me force à affichait un air méchant sur mon visage angélique et leur réponds …

Moi : Oui ?

Ils ne me répondent pas de suite, ils attendent d’être à ma hauteur pour m’adresser une nouvelle fois la parole.

Mec 2 : T’es écouté notre dispute je crois … C’est pas bien ça.

Dit-il en secouant la tête négativement. L’autre fit le tour de moi mais je restai de marbre. Il plongea sa main dans mes cheveux, je sentis des frissons de dégout envahir mon dos puis mon corps.

Moi : Mon père m’attends, il va s’inquiéter s’il ne me voit pas rentrer.

Mec 2 : T’es nouvelle dans le quartier dis-moi ?

Je ne répondis rien.

Mec 1 : Dans le mille !!

Mec 2 : Ca va pour cette fois Poupey mais on reviendra et crois moi cette fois mes mains ne se contenteront pas de rester dans mes poches …

L’autre qui était derrière moi me bouscula en partant, ils ne se retournèrent qu’une fois, leur regards vicieux me transpercèrent.

[Vous auriez fais quoi à se place ?
Surement moins …

Il se trouvait que sa maison n’était enfaite pas très loin.
Quelques pas derrière.
Elle trouva la porte ouverte, mais pas son père.
Il avait prétexté avoir du travail et ne pas pourvoir rentrer.
Elle ne s’inquiéta pas, trouvant cette situation normale.
Elle parcourue la maison, qui était plus une villa, à la recherche de sa chambre
Mais tout ce qu’elle trouva ce fut le mot de son père
Qui ne l’aidait guère : « Choisit celle que tu veux ».]

En haut à droite, ce trouvait ma chambre. Un matelas au centre de la pièce, ma guitare posée sur le côté et mes CD sur la table de chevet. Un grand espace pour si peu de meuble. A tendance simple, j’ai souvent le réflexe de jeter. Je descends en bas, l’appelle du ventre. Je retrouve un frigo presque vide. Il n’y avait qu’une bouteille de lait et trois yogourts. Je m’emparai de l’un d’entre eux et l’engloutis. Un repas modeste, mais la situation l’impose. Je n’ai aucuns moyen de communication pour appeler Bill … A moins que mon père eu la riche idée d’installer un fixe ? Mes forces, ravivées par un espoir infondé, me conduisent au salon. Je souffle d’aise quand j’aperçois un téléphone posé à côté du canapé. Je me jette sur lui et compose le numéro de Bill, je n’ai pu retenir que son fixe, alors je n’ai pas le choix …

… : Allô ?

Moi : Bonjour Mme Kaulitz, c’est Jude.

Mme Kaulitz : Oh !! Bonjour Jude, comment vas-tu depuis le temps ?

Moi : Bien merci. Pourriez-vous me passer Bill s’il vous plait ?

Mme Kaulitz : Mais oui bien sur, ne bouge pas je te le passe … BILL, DESCEND !!!!

Je détache mon oreille du téléphone l’instant que mon ouïe se reforme.

Bill : Allô ?

Moi : Salut Bill, c’est Jude !!

Bill : Tiens ça fait plaisir !! Pourquoi t’es pas venue aujourd’hui ?

Moi : J’ai déménagé.

Bill : Ah bon ? Et pourquoi ?

Moi : C’est une longue histoire …

Bill : Alors … qu’est-ce qui t’amène ?

Moi : Bah enfaite tout à l’heure, je me suis faite choppé par deux mecs louchent …

Bill : Ils t’ont rien fait ?

Moi : Ils m’ont juste menacé, mais mon père rentrera pas ce soir … alors c’était pour savoir si tu ne voulais pas rester avec moi juste le temps qu’il rentre ?

Bill : Bien sur !! C’est quoi ta nouvelle adresse ? J’arrive tout de suite !!

Je lui donne ma nouvelle adresse puis il raccroche. Pas moins de dix minutes plus tard j’entends la sonnette. Je ne réponds pas immédiatement, sur la pointe des pieds je m’approche de la porte.

Bill : Ouvre !! C’est moi, Bill !!

Je lui ouvre la porte pour qu’il puisse entrer, n’oubliant pas de tourner le verrou après l’avoir fermée.

Moi : Ca va ?

Bill : Ouai et toi ?

Moi : … Hum …

Bill : Ca veut dire quoi « Hum » ?

Moi : Ca veut rien dire …

Bill : Alors réponds, et « compréhensible ment » cette fois !!

Il essayait juste d’engager la conversation mais je ne m’en rendais pas compte, enfin je crois … La soirée passai très vite, nous discutions de tout et de rien, pendant que Bill me parlait de ses projets, assis sur mon lit, je m’endormis.

[Il sourit en se rendant compte qu’elle dormait.
Il n’était pas furieux qu’elle ne l’ait pas écouté,
Il ne lui en voulait pas.
Il est juste différent.]

Des rayons lumineux traversaient la pièce pour s’échouer sur mes paupières encore fermées. Avec beaucoup de peine, je réussis à les ouvrir sans trop de mal. Le soleil s’infiltrait déjà au centre de la pièce, à son zénith, il éclairait mon corps endormis. La peau douce et chaude de Bill me donnait confiance. Il s’était endormis contre moi, il dormait encore. Il est si mignon lorsqu’il dort comme ça … Lentement, je me détache de son étreinte. Je m’étire puis me lève. Alors que j’allais sortir, j’entends son portable qui vibre au sol. Je vais jusqu’à lui puis le saisit, je regarde l’auteur : « Tom ».
Je ne réfléchis pas, je décroche, certaine que ca ne devrais pas le déranger …

Moi : Allô ?

Tom : Bill ?

Moi : Non c’est Jude.

Tom : Jude ? Mais Bill est avec toi ?

Moi : En quelques sortes, il dort encore là !!

Tom : Comment ca « il dort » ? Il a dormis avec toi ?

Moi : Bah oui, pourquoi ?

Tom : Passe le moi tout de suite !!

Moi : Mais il dort là !!!!

Tom : Je m’en fiche, PASSE LE MOI !!!!

Avec tout ce boucan, je réussis à réveiller Bill, il se lève et je lui tends le téléphone.

Moi : Tom veux absolument te parler, désolé de t’avoir réveillé …

Ah oK !! xD
"Canon" ? J'avais encore jamais entendue un adjectif de la sorte pour qualifier une fic' !! ^^

Auré = Toi aussi tu me manque !! Merci de pas m'avoir laché =p


Suite ce soir, pas trop tard
[[ PROMIS ]]