[T] Lies

Le titre est encore incertain. Peut-être que je le changerai au bout d'un moment.
Bref. Il y a quelques mois, j'avais commencé une fic que je n'avais pas fini. Par manque de temps et d'inspiration.
L'inspiration m'est revenue pour une autre histoire. Mais comme toujours, je n'ai pas énormément de temps. Donc je ne promets rien. J'essayerai de la finir dans la mesure du possible. Et si elle plaît.

Petite info: J'ai toujours voulu faire ça donc je le fais pour cette fic; pour les vêtements, je mets des liens menant à des images, histoire que vous ayez une idée plus précise. x') Vous avez juste à cliquer sur le mot "t-shirt" si il s'agit d'un t-shirt, dans le texte.

Chapter 1: « It's a new dawn, It's a new Day, It's a new Life for me & I'm feeling... Bad. » [Feeling Good - Muse]


Nous étions rentré à Magdebourg depuis deux mois déjà. Et je ne m'y faisais toujours pas. Le soleil de Cuba me manquait. Mes amis me manquaient. Les soirées enflammées, les danses collées/serrées, la musique cubaine... J'aurais donné tout ce que j'avais pour revivre tout cela. Mais c'est la vie comme on dit.

Bien entendu, j'étais contente que mon père ai reçu une promotion. Je le lui avais même dit lorsqu'il nous l'avait annoncé le soir même. Jusqu'à ce qu'il ajoute que cela nécessiterait une mutation, un retour sur ma terre natale, l'Allemagne. J'avais eu du mal à tout quitter. J'avais beaucoup pleuré. Je pleurais toujours. Mes parents, eux étaient contents de rentrer. Comme si ils regrettaient les dix années de leur vie à Cuba. Cela me paraissait intolérable. Je leur en voulu de plus de plus. Je devins exécrable, amère, asociale. Le seule chose qui me permettait de tenir le coup, c'était la danse, que je pratiquais depuis notre emménagement à la Havane. J'étais même reçue à l'Ecole de Danse Nationale de Berlin, même si, quitte à quitter la Havane, j'aurais préféré aller à Londres. Je m'en contenterai. Il ne me manquait plus que le BAC. En attendant, j'enchaînais les concours de danse avec des partenaires que je connaissais à peine et qui m'étaient attribués aléatoirement. Entre deux heures de danse, je révisais et rattraper mes cours. Voilà à quoi se résumai ma vie à présent.

Jusqu'à cette soirée... Mes parents, qui venaient de déballer le dernier carton, décidèrent de contacter des amis de longue date, pour organiser une petite fête de retrouvailles. Je les avais vu quelques fois. Le dernière était il y a onze ans, un peu avant notre départ pour Cuba. J'avais décidé de ne pas y aller. Mais mes parents voyaient les choses autrement.
-On en a plus qu'assez de ton mutisme et de ton absentéisme! Ce soir, tu viens avec nous au dîner, point barre!
En grommelant, j'allais m'enfermer dans ma chambre. Je quittais à regret mon pyjama confortable que je portais non-stop depuis deux jours et demi et choisis un t-shirt arborant « I love Cambridge », souvenir de ma semaine en Angleterre et un jean délavé troué à plusieurs endroits. Je pris une douche bien méritée et attachais mes courts cheveux couleur prune en une petite queue de cheval. Je rejoignis mes parents en bas, en prenant ma paire de converses noires au passage. Ils étaient tout excités, et tellement ridicule. Ceci dit, je serais pareille qu'eux si je retrouvais mes amis de Cuba. Ce qui n'arrivera probablement jamais...
-Mon Dieu, comme elle a changé! C'est une magnifique jeune fille maintenant!
Nous étions dans l'antre des Kaulitz. Et ce n'était que cris et exclamations de joie depuis notre arrivée, il y a... Un quart d'heure. Pitié, faites que ça s'arrête.
-Nous avons entendu dire que tu étais un prodige en danse cubaine, dit Mme Kaulitz, en faisant un clin d'oeil on ne peut moins discret à mes parents. On pourrait avoir une petite démonstration?
-Certainement pas. Répondis-je simplement.
Mon père rit de plus belle tandis que ma mère s'écriait:
-Oh, je t'en prie Freya! Ne fais pas ta timide!
-Je vais avoir beaucoup de mal sans partenaire. En fait. Ajoutai-je, exaspérée au plus haut point.
-Ah... Fit Mme Kaulitz.
-Gustav n'a pas pris des cours de salsa ou je ne sais quoi quand il était gosse? Dit Mr Kaulitz.
-Oh mais bien sûr! Le problème est réglé. Tu n'y échapperas pas!
-Qui est Gustav? Demanda alors mon père.
-Le batteur de leur groupe. Il y aura Georg aussi!
Et je les laissais s'extasier de nouveau, mais cette fois sur le succès internationale du groupe Tokio Hotel. Je connaissais à peine. J'avais dû écouter une ou deux chansons sur le net après avoir entendu parler de leur ascension. Par simple curiosité. Mais je ne me pas vantais d'avoir dîner plusieurs fois chez les jumeaux Kaulitz lorsque j'étais petite. Et je me vantais encore moins de m'être pris d'admirables vents par Tom, dont j'étais tombé « amoureuse » à l'âge de six ans. Alors qu'il en a avait dix ou onze. Même Bill m'ignorait. J'avais vite abandonner l'idée de jouer à MarioKart avec eux et je m'étais mise à les détester. Mais ça, c'était il y a onze ans. Maintenant, je me contrefichais de ce qu'ils pouvaient devenir. Je me contrefichais de tout.

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Désolé si il y a des fautes ou des oublis de mots, je ne me suis pas relue. Suite or not? L'avenir de cette fic est entre vos mains.

Hey ! Ce début m'intrigue =D
donc j'attend la suite !

En réalité, il n'y a pas ici le chapitre en entier ><'
Mais merci pour tous ces commentaires encourageants
Je posterai la suite plus tard

Tout de suite en fait. Après, je ne sais pas quand je pourrais car je suis en plein déménagement. Mais dès que je pourrais. Là encore, pas le temps de me relire. Voici la fin du chapitre:





Après s'être raconté les derniers potins, les adultes vinrent me rejoindre à table. C'est à ce moment-là aussi, qu'arrivèrent les quatre membres du groupe, mesdames et messieurs, applaudissement pour Tokio Hotel. Et ce fut reparti.
-Qu'est-ce qu'ils ont grandi! Fit ma mère.
Évidemment qu'ils ont grandi! Ca fait onze ans qu'on ne les a pas vu, bordel.
J'appris qu'ils avaient eu droit à un mois de pause entre deux tournées et qu'ils en avaient profité pour revenir dans leur famille. Ah oui? Alors ils foutent quoi ici Gustav et l'autre bizarre dont je ne me souviens plus du nom? Bref... Passons.
-Gustav!
Arrêtez de crier bon sang.
-Freya a besoin de ton aide. Dit la mère des jumeaux.
-Je pense qu'elle a plutôt besoin de la mienne, si tu vois ce que je veux dire. murmura Tom en faisant un clin d'oeil à l'autre G (Gorge? Gilles?).
Tiens, je l'intéressais à présent? Ils expliquèrent la situation à Gustav.
-Hors de question. Ces cours, c'était une idée de mes parents! Je séchais un cours sur trois. Franchement, non.
-Merci Gustav. Dis-je.
-Juste pour voir de quoi elle est capable, s'il te plait. Supplia presque Mme Kaulitz.
Non mais je rêve, c'est quoi leur problème à tous?
-Si vous êtes réellement intéressés, je peux vous filer quelques DVDs... Tentais-je.
Mais non, c'était moi qu'ils voulaient tous voir. Finalement, à mon grand malheur, Gustav céda et nous fument obligé de danser. Sur Shakira... Oui oui. Car ils n'avaient aucun autre CD qui convenait. Je plaçais donc une main sur l'épaule de mon partenaire tandis qu'il plaçait la sienne à ma taille. Je lui pris l'autre et commençais les pas.
-Aïe!
Il a effectivement dû sécher pas mal de cours. Il venait de me marcher sur le pied. Et là aussi. Et encore. Au bout de trente secondes de torture, je le lâchais.
-Désolé. Me dit-il, gêné. Je les avais prévenu.
Je lui fis un petit sourire et on retourna nous asseoir.
-Alors là, waouh. Tu as un véritable talent, Gustav. Tu nous avais caché ça! Se moqua Tom.
Les parents des jumeaux et les miens semblaient déçus.
-Je vous fais un solo? Proposai-je.
Ils acquiescèrent avec enthousiasme même si ma mère semblait perplexe. Elle me dit d'ailleurs:
-Je pensais que tu avais VRAIMENT besoin d'un partenaire...
-Je sais mais vous me faîtes tellement pitié... Dis-je, sur un ton sarcastique.
Les quatre garçons s'esclaffèrent. Je me plantais donc de nouveau devant tout le monde et entreprit d'adapter des mouvements issus de la danse cubaine à un numéro solo. Malheureusement, ce n'était vraiment pas terrible. Pour finir, je me résignais à balancer mes hanches et à secouer ma poitrine à la Shakira (Je suis bien dans le thème, de toute façon) et ils applaudirent tous à ma performance.

Au milieu du dîner, Gustav et Georg (!) nous quittèrent car il commençait à être tard. Et c'était vrai. Seulement, plus les heures passaient, plus les bouteilles se vidaient. Nous avions face à nous, moi, Tom et Bill, quatre adultes complètement et désespérément ivres.
Et suite à cela, le drame.
-Vous n'êtes vraiment pas en état de conduire. Fit remarquer le père des jumeaux. Vous devriez rester dormir chez nous.
-Tu as raison, Gordon. Répondit ma mère, euphorique.
-Maman. Dis-je. Nous habitons à deux pâtés de maison.
-Même! C'est dangereux. Dit mon père.
Même moi, dans des états beaucoup plus pitoyables, j'avais une plus grande présence d'esprit qu'eux deux réunis. C'est ainsi que mes parents se retrouvèrent à dormir sur le canapé-lit du salon.
-Ma petite Freya, tu n'as qu'à choisir avec qui tu veux dormir. Enfin, à vrai dire, seul Tom a un lit double donc euh... Voilà.
Evidemment. Genre, le cliché! J'avais l'impression d'être dans un film. Et c'est ainsi que moi, je me retrouvais dans la chambre du gros boulet dragueur de service. Ce dernier sortit de la salle de bain, vêtu uniquement d'un bas de jogging baggy noir.
-D'habitude, je dors à poil hein. Mais je suis pudique, faut pas croire! Dit-il lorsqu'il remarqua mon regard posé sur son « pyjama ».
-Non, je me disais juste que... On pourrait en mettre trois comme toi dans ce pantalon.
Il ne me répondit pas. Je me déshabillais donc sous les yeux du tressés.
-Tu comptes dormir comme ça? M'interrogea-t-il en me désignant en sous-vêtements. Non parce qu'après, viens pas te plaindre. Tout le monde s'étonne que j'ai une réputation de chaud lapin, mais t'as vu la paire d'obus que t'as! D'ailleurs, je pensais que les danseuses avaient tendance à ne pas avoir de poitrine!
Un vrai moulin à paroles celui-là. Je renfilais donc mon t-shirt et l'interrompis:
-Heureux? Et puisque tu veux parler de ma poitrine, je l'entretiens régulièrement avec un Mcdo, une fois par semaine. Les kilos viennent se loger ici, en premier lieu.
-Ah... Fit-il, sans quitter mes seins des yeux.
Je soupirais d'agacement et me glissais sous la couette.
-Je me demande vraiment pourquoi tu as cette réputation... Dis-je, ironiquement.
-Je vois. Tu fais allusion à ma remarque de tout à l'heure hein?
-Pardon? Ah oui. Pour y répondre, non je n'ai pas besoin de ton aide, d'ailleurs. Et je fais également allusion à ton regard sur mes OBUS.
-Puisque tu le prends ainsi, je vais te prouver que je ne suis pas un garçon facile!
Je ne pus retenir un rire. Un rire sincère, même. Le premier depuis notre déménagement. Il se glissa à mes côtés et se mit à m'interroger sur ma vie. Je lui racontais mes onze années passées à Cuba, les soirées et tout.
-Tu te fous de moi, mais tu as dû te faire pas mal de mec là-bas, lors de tes soirées partouzes!
-Ce n'était pas es partouzes! C'était de la danse. Seulement de la danse. Mais tu peux pas comprendre...
-Alors, combien de mec tu t'es fait?
-Je n'ai jamais couché avec qui que ce soit.
-Euh.. Ah, ok.
Il ne dit plus rien après ça. Il se contentait de me jeter des coups d'oeils furtifs de temps à autre. Puis il éteignit la lumière et me dit « Bonne nuit » dans un murmure.

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Pas terrible, je vous l'accorde. Suite quand même?

Ouiii suite mdr , Tom et une fille dans un lit , et il ne se passe rien =O .

Citation :

Ce dernier sortit de la salle de bain, vêtu uniquement d'un bas de jogging baggy noir.

*Bave*


Je sais pas pourquoi maisje visualise très bien cette scène. xD

Pourquoi tu dis que cette suite n'est pas terrible. Elle est super. Je la trouve drôle mais on sent beaucoup de sentiment quand même.
J'aime beaucoup et j'ai hâte que tu me surprennes d'avantage !

Suite !

Je suis contente que ça vous plaise.
Je vais corriger quelques petits trucs dans le prochain chapitre puis ensuite je vous la mets.

J'espère qu'il y aura un peu plus de monde

Bon... Voilà la suite:


Chapter 2: « I'm so happy, 'cause today, I've found my friends... » [Lithium - Nirvana]


Le lendemain, contrairement à la veille, il fit un temps magnifique. Et comme je voulais profiter de ces vacances d'avril pour rattraper mes cours, je décidais d'aller au lac pour la journée avec tous mes bouquins.
Ce petit lac de Magdebourg se trouvait un peu à l'écart de la ville. Nous avions l'habitude d'y aller avec mes parents lorsque j'étais petite. La mairie y avait fait installer une petite plage de sable artificielle, ce qui rendait l'endroit d'autant plus agréable.

Lorsque l'on rentra chez nous le lendemain (Tom n'était pas encore réveillé à mon départ), je pris rapidement une douche et enfilais un maillot de bain assez simple, bleu turquoise et une robe d'été kaki. Puis je mis mes affaires de littérature, quelques fiches et un stylo dans mon sac et je partis.
Le lac était désert. J'installais ma serviette de plage sur la sable, enlevais ma robe et me mis au travail. Mais je ne fus tranquille qu'un moment.
-Tu m'as manqué ce matin au réveil, Freya. Dit une voix que je reconnus sans difficultés.
Tom, accompagné de son frère, était en train de s'installer à mes côtés.
-Comment avez-vous su que j'étais là? Demandai-je, en ignorant sa remarque.
-On ne le savait pas. Tu n'as pas l'exclusivité de cette plage hein! Répondit Bill avec un sourire. On y vient souvent lorsqu'on est de passage en ville.
Au moment où il acheva sa phrase, Tom courut comme un fou dans l'eau, en hurlant. Bill s'allongea sur sa propre serviette, après s'être attaché les cheveux.
-Alors, dis-moi Freya... Tu as un copain? Demanda-t-il.
-Non.
-Bizarre...
-Me drague pas Bill. Ca crève les yeux que tu es gay.
-Je ne suis pas gay! S'exclama-t-il, outré.
-Quand bien même, je ne suis pas intéressée.
Il soupira et ferma les yeux.
-Mais entre nous, Bill, même à onze ans, tu avais l'air d'un homo. Donc, ne nie pas. Ajoutai-je, avec un grand sourire.
-Tu me cherches?
-Du tout.
-Si, tu me cherches.
Il se leva, mit ses mains en coupe devant sa bouche et cria:
-Tom!! Freya a envie d'un rafraîchissement!
-Quoi?
Me proposait-il une boisson ou alors... Oh non. De mieux en mieux. Je me relevai, prête à affronter Tom qui s'avançait vers moi avec un sourire sadique collé au visage.
-Je viens e passer près d'une demie-heure au soleil. Aie pitié. Dis-je, sans pouvoir retenir un rire amusé.
Il se jeta alors sur moi, me plaquant au sol sableux. Puis il me souleva du sol, m'immobilisant de ses bras FORTS et MUSCLES.
-Quel homme. Lui fis-je, avec sarcasme.
-Je sais.
Je luttais en vain. Arrivés dans l'eau, il me lâcha. La fraîcheur me surprit mais néanmoins ce n'était pas pire que ce que je pensais.
J'émergeais de l'eau, en riant aux éclats.
-C'était une excellente idée Bill! M'exclamais-je. Viens, elle est super bonne.
-Un peu comme toi. Dit alors Tom.
-Ca alors, tu sais parler aux femmes...
Bill, bien que déçu du bide de sa petite vengeance, s'avança timidement vers nous. Il frissonnait.
Une idée diabolique traversa alors mon esprit lorsque je vis ses yeux entourés de noir.
-Tu as dû mettre des heures à ta maquiller ce matin, Bill.
-Une putain d'heure pour se laver et une putain d'heure pour se maquiller. Répondit Tom.
-Waterproof?
Bill ne comprit pas immédiatement le sens de ma question. Mais Tom et moi étions sur la même longueur d'onde, apparemment.
Une minute plus tard, Bill sortait de l'eau en furie, le maquillage dégoulinant de ses yeux. Cela lui donnait un étrange air de panda.

Je restais encore une bonne heure au lac avec eux, à rire. J'avais oublié mes cours, et ma mélancolie grâce à cette journée. Grâce à Bill et Tom.

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Mon père débranche mon PC demain. Je me reconnecterais dès que possible pour la prochaine suite. La semaine prochaine. A bientôt!

Je n'ai toujours pas internet chez moi mais comme je suis de passage chez ma grand-mère, voici la suite...


Chapter 3: « He was a boy, she was a girl. Can I make it anymore obvious? » Part 1 [Sk8er Boi - Avril Lavigne]


La journée du lundi, j'avais « rendez-vous » avec mon partenaire pour le concours qui devrait se dérouler deux semaines plus tard. On se retrouva dans une salle de danse louée. Il s'appelait Liam et il avait un charme fou; finement musclé, peau bronzée, les cheveux bruns, les yeux verts émeraude... Bref, parfait. Mais je n'y prêtais pas attention. Tout ce qui m'importait, c'est qu'il dansait délicieusement bien. Nous nous entraînâmes durant deux heures et demie et je ne me lassais pas. Mais il y a une fin à tout.
-On se revoit demain? Proposa-t-il. Même endroit, même heure?
-Ouais, d'accord. Je te dois combien d'ailleurs, pour la location de la salle?
-Laisse. Cadeau de mes parents. Crois-moi, ils n'ont en aucun cas besoin d'être remboursé.
Ajoutez « Riche » à sa liste de qualités.
-Bien, comme tu veux.
Je quittais mes vêtements de « sport » et renfilais mes vêtements normaux. J'avais grand besoin d'une douche bien chaude. Ma peau était collante de sueur. Je lançais un Au revoir à Liam et je sortis de la salle. Maintenant, il fallait que j'attrape un bus. Mais comme je suis chanceuse, le prochain passait quarante minutes plus tard. Autant marcher. J'en profitais pour re-découvrir la ville. Il y avait beaucoup plus de magasins, donc beaucoup plus de monde, donc beaucoup plus de voitures, donc énormément de pollution. Tiens en parlant de voiture... Une grosse berline noire s'arrêta à côté de moi. Je l'ignorais et accélérais le pas, quelque peu paniquée par la rue vide de monde. Le chauffeur klaxonna. Je me retournais, prête à lancer une injure, lorsque je m'aperçus qu'il s'agissait de Tom au volant. Il m'ouvrit la porte, côté passager et dit:
-Je t'accompagne quelque part?
-Pourquoi pas. Dis-je en montant dans sa voiture. Qu'est-ce que tu fais par ici?
-Les magasins.
-Tu parviens à faire les magasins sans te faire poursuivre par une horde de fans?
-Non. Je n'ai d'ailleurs rien acheté.
Je n'ajoutais rien et un silence s'installa. Mais il n'était en rien gênant. De temps à autre, je regardais Tom, qui, lui, fixait la route avec concentration. Je ne l'avais jamais réellement remarqué avant, mais il avait un visage aux traits fins et des yeux chocolats à tomber. Son piercing au coin de la lèvre rendait son sourire encore plus charmeur. Je me sentis soudain très attirée par lui.
Il tourna son regard vers moi, et dit en souriant:
-Tu es en train de me mater?
-Non, pas du tout. Répondis-je, en détournant mes yeux.
-Ne sois pas gênée... J'ai l'habitude!
Je souris, moqueuse. Mais en réalité, cela ne m'étonnait pas. Je changeais de sujet:
-Dis-moi Tom... Tu aurais du temps libre pour donner des cours de guitare?
-A toi? Ce serait plutôt à toi de trouver un trou dans ton emploi du temps overbooké. Fit-il en riant.
-Je suis libre tous les soirs à cette heure. La preuve, je suis avec toi.
-Et bien, d'accord. Tu me payes en espèce, en carte, en chèque... Ou en nature?
-Je pensais que tu serais assez gentil pour me faire ça gratuitement. Répondis-je en ignorant encore une fois son allusion.
-Evidemment. Je plaisantais... Bon alors, rendez-vous au lac demain à dix-sept heures?
Nous étions arrivés devant chez moi.
-Oui. A demain, Tom.
-A demain, poupée!
Puis il démarra après que je sois descendue de voiture.

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Voilà... Suite?

Je suis contente que ça plaise au moins à une personne. Voici la suite, pour toi alors x)


Le lendemain, je partis donc à quatorze heures de chez moi, en tenue de danse, pour aller retrouver Liam. Il était déjà à la salle, en train de s'échauffer. On commença à réfléchir à notre danse tout en discutant de nos vies respectives. Il m'apprit qu'il était au même lycée que moi et qu'il était également accepté à l'Ecole de danse de Berlin l'année suivante mais qu'il n'était pas encore sûr d'y aller à cause de ses parents qui préféraient le voir entrer en fac de droit. Quant à moi, je lui parlais de Cuba. Il y était déjà allé durant une semaine mais n'avait pas du tout le même avis que moi. Mais uniquement parce qu'il avait vu le côté touristique de Cuba, et non ce que moi j'y avais vécu.

Après cela, je rejoignis Tom au lac. Il était en train de jouer avec sa guitare sèche, un air que je ne connaissais pas. Il chantait également, mais j'eus de la peine à entendre sa voix. Quand il s'aperçut de ma présence, il s'arrêta immédiatement.
-Tu as une belle voix, Tom.
-Merci...
Je m'assis à ses côtés.
-Tu sens le fauve, ma parole! Dis-il en se reprenant.
Je n'avais effectivement pas eu le temps de passer chez moi pour prendre une douche. Je le bousculais un peu, en rigolant avec lui.
-On remédieras à ça après le cours.
Je ne pris pas le temps de chercher à comprendre sa phrase. Nous nous mîmes tout de suite au travail. J'avais déjà des bases de solfège puisque j'avais fais du piano pendant trois ans. Mais la guitare est relativement chiante à manier. D'autant que Tom n'avait visiblement jamais donné de cours avant moi. Il s'énervait presque plus que moi. Au bout d'une demie heure, je perdis patience et lui rendis son instrument.
-Tu me déçois, Freya.
-Pourquoi?
-Je te pensais plus battante que ça.
-Je le suis!
-Alors, prouve-le moi. Dit-il en me tendant sa guitare.
Je la repris, après une minute d'hésitation. Et nous reprîmes où nous nous étions arrêté. Il se fit plus doux et j'essayais de garder pour moi, mes remarques désobligeantes.
Vers dix-huit heures trente, nous arrêtâmes. C'est alors qu'il se leva, enleva son t-shirt, son baggy, ses chaussures, ses chaussettes, pour se retrouver en caleçon devant moi.
-A quoi tu joues là?
-On va se baigner! Après l'effort, le réconfort.
Je le regardais, sans bouger. Je n'allais tout de même pas me déshabiller devant lui. Un peu de pudeur! Mais Tom en avait décidé autrement. D'un bond, il se retrouva à califourchon au-dessus de moi.
-Si tu ne te déshabilles pas tout de suite, c'est moi qui le fait.
-Pourquoi je devrais enlever mes vêtements pour me baigner?
-Je sais pas... C'est mieux... Non?
-Non.
Il semblait déçu. Cependant, il ne bougeait pas. Je décidais d'enlever tout de même mon t-shirt. Lorsque ce fut fait, il se rapprocha de moi et ferma les yeux, en inspirant.
-Tu sens bon la vanille, Freya... Malgré l'odeur de transpiration.
Je le repoussais doucement, mais sûrement. Il se releva, et moi aussi. Puis nous allâmes nous baigner. A plusieurs reprises, il tenta de me prendre dans ses bras. Mais je m'éloignais. Je n'avais pas envie de m'engager dans ce genre de relation. De plus, je ne le connaissais pas; mais assez pour savoir ce qu'il recherchait chez une fille.
Mais devoir le repousser me déchirait.

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Alors, je continue?

nouvelle lectrice ^^ suiiite please

Bon, j'ai de nouveau internet chez moi. Mais comme j'ai beaucoup de chance, ça ne fonctionne pas sur mon PC. Donc là je suis sur celui de mes parents.
Quand j'aurais internet sur mon PC, j'irais lire la fic que tu m'as conseillé Lyl'
Bienvenue à Miouze sinon. Merci de lire ma fic

Voici la suite


Chapter 3: « He was a boy, she was a girl. Can I make it anymore obvious? » Part 2 [Sk8er Boi - Avril Lavigne]

Les jours passèrent assez rapidement, tous similaires. Le concours se rapprochait et Liam et moi étions prêts à affronter le jury. Je m'entendais extrêmement bien avec lui. Lorsque j'en parlais à Tom, il devenait distant et muet. Ce dernier avait fini par abandonner l'idée de me séduire. Il se contentait de me donner mes cours. Je le trouvais même assez froid.
Malgré tout, je l'avais invité au concours.
-Tu pourras venir avec Bill. Lui avais-je suggéré.
Il m'avait répondu qu'il n'était pas sûr de pouvoir venir. Mais devant mon air triste, il me promit qu'il serait présent.

Et nous y voilà. Dernier samedi des vacances, le soir du concours. J'avais acheté, l'après-midi même, une robe rouge et des chaussures noires à talons. Prise d'un élan de coquetterie, j'avais fais la totale; épilation des jambes, du maillot, des aisselles, des sourcils, manucure et pédicure, soins du visage et maquillage... L'esthéticienne avait bien gagnée sa journée avec moi. Durant l'heure qu'il me restait avant le concours, j'avais bouclé mes cheveux coupés en carré plongeant. J'étais assez présentable.
-Tu es juste par-faite. Me dit Liam en me voyant arriver.
Tom, qui me suivait accompagné de Bill, ajouta:
-Plus que parfaite. Vraiment. Tu es indescriptible.
Je crus sentir une pointe de jalousie dans sa voix. Mais cette idée me parut vite absurde. Cependant c'était la première fois depuis plusieurs jours qu'il était sympathique avec moi. Je savourais. Je lui fis mon plus beau sourire. Qu'il me rendit, avant d'aller prendre place à une des tables dans la salle. Bill me lança:
-Bonne chance, on croit en toi!
Avant de suivre son frère. De la chance, j'en avais besoin. La danse était devenue pour moi une chose si naturelle que je le faisais à longueur de temps; Seule, accompagnée, en soirée... Mais les concours, c'était une autre histoire. Ils étaient une véritable source de stress pour moi. Je m'entêtais à y participer en me disant que cela ferait des points positifs en plus sur mon dossier.
La musique démarre. Nous passions en premier. Allez, trois minutes quarante et une secondes et ce serait fini. Liam, qui semblait lui détendu, attrapa ma main et m'entraîna sur la piste. Il dût ressentir mon stress car il me força à le regarder dans les yeux et me guida durant toute la danse. Je ne pouvais détacher mon regard de ses yeux verts. Il y avait une telle fusion entre nous que tout le monde devait s'en rendre compte. Nous étions coordonnés, synchronisés. Ensemble. Liés. Nous n'avions fait absolument aucune erreur. Les applaudissements retentirent à la fin de la musique et nous sortîmes, laissant place au duo suivant. Je balayais rapidement la salle du regard avant de sortir. Tom n'était plus là. Bill avait un visage inexpressif, les yeux dans le vide.
Sans me poser de questions, je dis au revoir à mon partenaire, et quitta le concours, sans me soucier du résultat final. Il n'avait pas pu aller bien loin en si peu de temps. Je pris le chemin menant à chez lui. Avec un peu de chance, je le rencontrerai sur la route. Je marchais pendant un quart d'heure. Je courais presque mais en talons ce n'était pas vraiment évident. Au bout d'une vingtaine de minutes, j'arrivais devant chez lui. C'est en voyant les lumières de sa chambres éteintes que je compris. Je continuais tout droit. Toujours tout droit, vers la sortie de la ville. J'avais ôté mes chaussures de puis un bon moment lorsque j'arrivais enfin au lac. Au bord de l'eau, un silhouette de profil assise sur le sable. Je le rejoignais.
-Tu n'aurais pas dû venir, Freya.
-Pourquoi?
-Car on sait tous les deux ce qu'il va se passer.
-Je ne vois pas de quoi tu parles...
-Arrête ça, tu veux. Va-t-en. Je ne suis pas pour toi. Tu mérites plus que ça.
Je ne répondis rien. Un sentiment douloureux et agréable à la fois prit place au fond de mes tripes et m'embrouillait l'esprit. J'attrapais la main de Tom. Il s'éloigna.
-Je suis responsable de mes décisions. Et je décide, ce soir, de faire ce dont j'ai envie.
-Tu ne devrais pas.
Il me regarda enfin. Malgré la pénombre de la nuit, j'arrivais à distinguer ses yeux chocolats. Il porta sa main à ma joue et ferma les yeux.
-Tu me rends dingue, Freya. Va-t-en, s'il te plaît... M'implora-t-il.
-Non.
Il glissa sa main sur mon cou, mon épaule, le long de mon bras. Puis la posa sur ma taille. Il m'allongea sur le sable, en se mettant au-dessus de moi. Il m'embrassa tendrement, d'abord. Puis son baiser devint passionné. Nous avions décidé d'oublier ses incessants jeux de séduction des deux semaines passées et mes incessantes fuites, mes craintes. Nous ne voulions pas penser à ce qui se passerait le lendemain matin, à l'aube des conséquences. Je ne voulais penser qu'à lui. A nous. Les corps emmêlés, les doigts entrelacés, les soupirs s'évanouissant dans la nuit. Le sable épousant la forme de nos anatomies dénudées. Je niais la souffrance qui se répandait dans mon être. Je ne songer voulais qu'à lui... Mais le lien entre les deux était évident.
-Restons ici encore un moment. Fit Tom en s'allongeant contre moi.
Je resterais ici toute une éternité si je le pouvais, Tom.

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Suite?

oooh que ouiiii suiiiiiite !!!!

GOD !

Tu veux que je meurs !
J'adoore cette suite ! Elle est indescriptible, moi je dis. Je sais pas, c'est beau. Tout simplement beau.

Je te ferais un plus long commentaire que ça parce que j'ai plein de chose à dire ! ;D

Suite !

Chapter 4: « It's to late for regrets now » Part 1 [New Day - Empyr]

Lorsque je me réveillais le lendemain, j'étais seule sur la plage. J'étais recouverte de son immense gilet. Les larmes coulèrent sur mes joues sans que je puisse les arrêter. Je regrettais hier. Car cela avait été notre seul, notre ultime instant. Maintenant, je devais tourner la page. Passer à autre chose, comme on dit. Je revêtis ma robe de la veille et posais son gilet sur mes épaules. Son odeur était tout autour de moi. Il était tellement présent dans mon esprit que j'avais l'impression qu'il était quelque part, pas loin, à m'observer.
Hier soir, j'avais fais l'amour pour la première fois. Alors que Tom avait « tiré son coup ». Il y avait un grand fossé entre ces deux expressions qui pourtant définissaient le même acte. Comme il y en avait un entre lui et moi à présent. Pour lui, ça n'avait été qu'un moment. Mais pour moi, ce moment resterait éternel. Il m'oubliera vite. Trop vite.
En arrivant chez moi, je mis sa veste dans un coin de ma chambre, et je le mis lui, dans un coin de mon esprit. Je lui rapporterai lorsque je le pourrais.

Mais après avoir passé mes vacances à le voir tous les jours, je ne supportais pas cette brutale séparation. Le lendemain, je décidais donc d'aller lui rendre son gilet, après mes cours. Je quittais mes vêtements de la journée, pris une douche et enfilais un short noir et un pull léger mauve. Je mis mes Dr Martens et sortis. Liam était devant chez moi.
-Oh! Dis-je, arrêtée dans mon élan. Salut.
-On a gagné le concours, si ça t'intéresse de savoir...
Il n'était pas vraiment enthousiaste. En réalité, il avait l'air triste. Il remarqua ce que je tenais à la main.
-Où était-tu passée l'autre soir? Me demanda-t-il timidement.
-Je... Tom avait besoin de moi.
-Je vois.
Sa voix fit monter en moi un sentiment de culpabilité. J'avais l'impression de l'avoir trahi. Je ne lui avais pourtant jamais fait comprendre quoi que ce soit. Mais visiblement, il avait eut des espoirs. Et je m'en voulais pour cela.
-Je suis désolée...
-Pour?
-De t'avoir laissé... J'imagine.
-Ah, ça.
Il ne dit rien de plus. Je baissais la tête, impuissante.
-Tu le connais depuis combien de temps?
-Qui ça? Tom? Demandais-je, étonnée par sa question.
-Ouais.
-Techniquement, des années. Mais réellement depuis deux semaines... Pourquoi?
-Oh rien. Je ne te croyais pas comme ça, c'est tout.
-Tu ne me connais pas.
-Visiblement.
Il me tendit un billet de cinquante euros, la moitié de la récompense du concours, puis il s'en alla. Je n'essayais même pas de le retenir. Je n'avais pas oublié la raison pour laquelle j'étais sortie, et j'étais déterminée à parler à Tom. Liam m'avait on ne peut plus décidé.

-Salut! S'exclama Bill en me laissant entrer. Comment vas-tu? Tu t'es disputée avec Tom? Non parce que depuis l'autre soir, il est hyper énervé. Au moindre truc, je te jure, c'est vraiment chiant.
-Il est où? Demandais-je, ignorant le flot de questions qu'il me débitait.
-Dans sa chambre... Qu'est-ce qui se passe?!
Je montais les escaliers quatre à quatre, risquant à un moment de trébucher. J'avais le coeur qui battait à cent à l'heure. Je ne savais pas ce que j'allais lui dire. Je ne savais pas si j'étais en colère, ou brisée, triste, désespérée. Je ne savais pas si je devais le pardonner car il m'avait prévenu. Arrivée devant sa porte, je n'osais plus bouger. Je levais la main à plusieurs reprises pour toquer à sa porte sans en avoir le courage. J'entendis le son de sa guitare. Une mélodie lente, sombre. Beaucoup trop sombre. Au bout du compte, j'entrais sans frapper.
-Tom...
Il était assis en tailleur sur son lit, les yeux baissés sur les cordes de son instrument. Il portait le même jogging que le soir de notre rencontre. Il s'interrompit et leva vers moi un regard fatigué.
-Je suis venue t'apporter.. Ta veste...
Je lui tendis.
-Pose la quelque part. Où tu veux.
Sa voix était aussi épuisée que son regard.
-Tu vas bien Tom? T'as l'air...
-Crevé? Ouais.. J'ai pas dormi de la nuit. Et la nuit d'avant... Enfin, tu sais.
-Non, je ne sais pas. Je me suis réveillée, tu étais parti.
-Désolé... Je suis parti et j'ai passé la nuit dans la ville. J'ai vidé un paquet de clopes entier. C'était bien. Les rues étaient vides. Il n'y avait personne pour me reconnaître et tout...
-Cool.
Je lui avais dis ça sur un ton énervé. Presque méchant. Je tournais les talons et m'apprêtait à partir
-Je suis tellement désolé, Freya. Nous n'aurions jamais dû faire ça. Je ne mérite même pas ta colère. Tu es beaucoup trop bien pour te préoccuper de moi. Oublie moi.
-Non, Tom.
Je me retournais de nouveau vers lui.
-Et si on oubliait l'autre nuit? D'accord? Proposais-je.
-Je ne sais pas.
-Je t'en prie.
-Tu y arriveras?
-Si tu peux, je peux.
-Bien. Dit-il.
Il se leva et, après une hésitation, me prit dans ses bras.
-Mais si tu fais ça, je ne pourrais pas.
-Navré.
Il me lâcha et me fit un sourire timide, triste.
-Alors, tes cours? Ca s'est bien passé? M'interrogea-t-il, en s'asseyant sur lit.
-C'était une très longue journée.
-Je suis d'accord. Dis-moi, tu fais quelque chose de spécial demain soir? Non parce qu'on s'en va mercredi matin et...
-Quoi, déjà?!
-Ouais, notre manager nous a demandé de revenir plus tôt pour commencer à préparer notre prochaine tournée.
-Mais vous deviez rester encore deux semaines, putain...
Je baissais la tête et les épaules découragée.
-Alors, demain soir?
-Ben ouais, bien sûr. Vous faîtes quoi?
-Bars et boîte.
-Je serais là. Répondis-je.

Nous avons passé la soirée dans sa chambre, à parler, à jouer de la guitare. Comme avant notre nuit ensemble. Je n'avais pas du tout idée que nos problèmes, les véritables conséquences de nos actes ne faisaient que commencer.
Mes parents m'engueulèrent lorsque j'arrivais chez moi à minuit et demi. Autant dire que les convaincre d'aller en boîte le lendemain aller être très compliqué.

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Suite?

OOOOuuuuuuuh serait-elle pregnant ^^???!?

je demande et réclame la SUIIIITEUUU

Non, elle n'est quand même pas enceinte! Quand je parle de conséquences, c'est plus sur le plan émotionnel.
Désolé, Lyl, mais c'est pas fini. Y'aura beaucoup de Suis moi, je te fuis, Fuis-moi je te suis

J'ai pas eu beaucoup de temps pour écrire des suites. Donc là je vais écrire d'autres chapitres et ensuite je poste la suite!

Chapter 4: « It's to late for regrets now » Part 2 [New Day - Empyr]

Le mardi après-midi entre deux cours, je rencontrais Liam dans le couloir. Il se stoppa un instant, une seconde à peine. Puis il reprit sa route. Mais je le rattrapais du bras.
-Ecoute Liam... Je suis désolé si je t'ai fais du mal. Tom et moi, nous sommes... Seulement amis.
-D'accord. En quoi ça me regarde? Demanda-t-il froidement.
-Je ne sais pas... Tu disais l'autre jour... Enfin, je sais pas...
Je le regardais piteusement. Je ne savais réellement pas pourquoi je lui disais cela. J'avais eu l'impression que c'était ce qu'il attendait. Peut-être étais-je totalement à côté de la plaque. Il se radoucit et me dit:
-T'inquiète pas. Laisse tomber. A un de ces quatre!
Il me sourit rapidement et s'échappa.

Après les cours, je quémandais de l'argent à ma mère pour aller m'acheter une robe convenable. Elle me demanda évidemment la raison. Je lui expliquais la situation, et contrairement à ce que je pensais, elle accepta.
-Je te comprends. Tu ne sais pas quand tu vas les revoir. Je pense que tu as assez donné. Mais c'est exceptionnel! Me prévint-elle.
Je fis le tour de plusieurs magasins et opta finalement pour une robe noire assez simple. Mais très courte. Non, je n'ai aucune idée en tête. Je rendis visite à mon esthéticienne pour me refaire une manucure et une pédicure. Elle me maquilla également, mais très légèrement. Je mis une de mes innombrables paires de chaussures à talons. Et j'allais me poster devant ma porte, attendant impatiemment l'arrivée des garçons. Le groupe au complet devait passer me prendre. J'allais pourvoir faire un peu mieux la connaissance de tout le monde. Avant de les quitter...
La berline noire se gara devant chez moi. Tom descendit et vient vers moi.
-Pourquoi faut-il que tu sois toujours aussi belle?
Je ne répondis rien. Mais à l'intérieur de moi, sa phrase avait eut l'effet d'une bombe. A nouveau, cette étrange sentiment de perte totale m'envahit. Il m'embrassa sur la joue. Je ne savais pas à quoi il jouait mais je n'allais pas tarder à perdre pied. Je lui murmurais un petit Bonjour sans le regarder vraiment. Puis je partis m'asseoir à l'arrière de sa voiture, à côté de Georg, lui-même à côté de Gustav.
-Bonsoir. Dis-je.
Ils me répondirent chaleureusement. Puis Tom reprit place derrière le volant et démarra. Il nous emmena au coeur de Magdebourg, dans des ruelles que je ne connaissais pas et se gara devant un bar à l'air miteux et pas fréquentable du tout.
-C'est quoi ça Tom? Demanda d'ailleurs Georg.
-Je me disais que l'on pourrait commencer la soirée en douceur. Ici, nos fans ne nous trouverons pas.
-Brillante idée. Dit Bill sans enthousiasme. Pas de fans, mais un bar où pullulent les poivreaux.
-Si vous êtes pas contents, c'est pareil. J'ai fais un superbe créneau, donc je ne bouge pas. Je rentrerai dans ce bar avec ou sans vous. S'entêta Tom.
-Je te suis. Répondit-je.
Il se tourna vers moi. Puis il me fit un sourire timide. Je descendis de voiture. Je ne pensais pas non plus que son idée était géniale. D'autant que ma robe était réellement beaucoup trop courte. Mais bon, j'avais quatre garçons avec moi pour me protéger.
En entrant dans le bar, je n'échappais cependant pas aux sifflements déplacés des buveurs de scotch à toutes heures.
-Bah alors, tu t'es perdue ma jolie?
Tom qui me suivait, mit un bras autour de mes épaules et répondit à ma place:
-Non, nous sommes ensemble. Retournez à votre verre.
-Tom. Nous ne sommes pas ensemble. Lui murmurais-je.
Je n'avais pas pu m'en empêcher. Mais j'avais besoin de cela pour mettre les choses au clair dans mon esprit. Je dégageais son bras.
-Je sais Freya, mais... Oh laisse tomber! Pff.
Il s'écarta pour aller s'asseoir à une table au fond.
-Il a quoi Tom? M'interrogea Gustav.
-Aucune idée.
Je ne dépensais pas un sou. Nous enchaînions les verres au frais de Tom. Je n'avais jamais autant bu de ma vie. Georg était à peu près dans le même état. J'étais euphorique. Et totalement dans mon délire. Le bassiste et moi riions pour tout et rien. Nous ne faisions même pas attention à ce que faisaient les autres. De toute façon, il m'était impossible de me concentrer sur deux choses à la fois à cet instant. J'avais déjà beaucoup de mal à me concentrer sur une chose alors...
-On va en boîte?
Je me rendis alors compte de la présence des autres. Je cessais immédiatement de rire. Bill et Gustav souriait gaiement cependant, Tom, qui venait de faire la proposition, était froid comme la glace. Il me regardait tellement sombrement que je me sentis mal. Très mal. J'avais très chaud et la sueur perlait sur mon front.
-Je vais vomir! M'écriais-je en me levant.
Je courus aux toilettes, la main devant la bouche. Je sentais le goût amer envahir ma bouche et lâchais tout en arrivant devant la cuvette. Quelqu'un, je ne sais qui, souleva mes cheveux et les maintint au dessus de mon crâne.
-C'est qui? Dis-je entre deux secousses.
-Tom.
-Génial! Vraiment.
Je commençais à pleurer. Il s'agenouilla à côté de moi et me caressa l'épaule.
-Arrête. M'exclamais-je presque.
-Pourquoi?
-Parce que.
Je me relevai tant bien que mal et allais m'asperger la figure d'eau fraîche. Je me gargarisais également. Les garçons rentrèrent à leur tour dans les toilettes.
-Tu veux un chewing-gum? Me proposa Gustav.
-Oh oui. Merci beaucoup. Soupirais-je.
Le goût de la menthe m'aida à me sentir mieux. Tom était toujours agenouillé par terre, dans la cabine. Je demandais timidement:
-On va en boîte alors?
-Tu crois pas que tu devrais rentrer? Suggéra Bill.
-Non, ça va aller.

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Bon, je n'ai pas eu vraiment trop le temps d'écrire davantage mais voilà la suite quand même. Par contre, il faudra être patient pour la prochaine
Enfin, si vous la voulez?