[T] Lies

Chapter 14 : « Eat Me, Drink Me. This is only a game, this is only a game... » Part 2 [Eat me, Drink me - Marilyn Manson]

Sans un mot, Tom me conduisit jusqu'à sa chambre. Des vêtements y recouvraient la moquette bleue ainsi que des feuilles et des partitions, certaines étant chiffonnées. Deux, trois guitares étaient appuyées contre le mur du fond, en dessous d'un grand écran de télé plasma. Il m'invita à s'asseoir sur son lit défait, à côté de lui. Fantastique. Moi, Tom et un lit. Vous imaginez la suite ? Mais non, je ne cèderais pas.
-Je t'écoute ?
-Toi, tu n'as rien à me dire ? Demandais-je.
-Je... Et bien, je... Je regrette tout le mal que j'ai pu te faire...
-Ah...
Il n'osait même pas me regarder dans les yeux. Pour une fois. Cela me mit hors de moi. Je ne pouvais que douter de sa sincérité.
-Le mal est fait.
Au ton dur de ma voix, il releva enfin la tête. Mais je restais de marbre. Il soupira :
-Je n'ai jamais voulu tout ça. Mais j'avais peur.
-Jamais voulu quoi ? Hein, dis-moi, Tom ? De quoi tu parles ?! Parce j'ai toujours eu l'impression d'être ton jouet. Tu jouais avec ma vie comme tu le souhaitais ! M'écriais-je, à bout de souffle, envahie par toutes sortes d'émotions haineuses.
-Tu ne comprendrais pas... Moi-même, j'ai du mal... Mais je tenais, et je tiens toujours à toi.
-Explique-moi. Car le coup du « Tu es la seule fille à avoir jamais dormi dans mon lit », j'ai eu du mal à y croire. Mais le pire, c'est que tu te tapes une fille dans les heures qui suivent. Beau mensonge, Tom. Magnifique preuve de respect et d'estime !
Il ne sembla pas tout de suite comprendre. Mais le souvenir des voix dans l'escalier, alors que je pensais être unique à ses yeux, était resté amer. Il semblait chercher au fond de sa mémoire. Puis, d'un coup ses yeux s'arrondirent.
-Non ! Je ne t'ai jamais menti. Tu es la seule fille, vraiment ! Celle qui j'ai rencontré au lac, oui, je l'ai ramené chez moi pour... Enfin... Mais je n'ai rien fait avec elle ! Je n'ai pas pu. Tu es la seule.
Je ne répondis pas tout de suite, digérant cette révélation. J'étais tellement surprise que j'en oubliais d'être en colère. Seulement...
-Jamais. Aucune autre que toi, Freya.
Il avait fallu qu'il me dise cela.
-Ah ! Mais je m'en fous ! Ca ne change rien ça ! Il y a eut les autres ! Tes distractions du soir pendant que moi je me faisais du soucis. Mais tu ne pensais pas à moi dans ces moments. Tu ne pensais qu'à toi et à ta queue !
-Je sais.... Mais... Si tu savais comme je regrette...
-Dis-moi, si tu regrettes tant que ça, pourquoi tu n'as rien essayé avec moi ? Pourquoi tu voulais qu'on oublie ?
-J'avais peur de te faire du mal. De nous faire du mal !
-Je ne te suis pas Tom.
-J'ai toujours fui toute cette merde, l'amour. C'est trop prise de tête. On passe notre temps à s'engueuler pour des conneries. Puis on se réconcilie et on essaye, comme tu le dis, de construire quelque chose. Mais c'est des conneries ! Tout finit par être détruit. Toujours.
Je le regardais sans arriver à prononcer quoique ce soit. Il n'y avait plus une once de colère en moi. J'étais stupéfaite. Et triste, je dois l'avouer.
-Comment peux-tu avoir une opinion aussi mauvaise ? Demandais-je, la voix tremblante.
-Regarde-nous, Freya. On n'était même pas ensemble et on s'est tué à petits feux. Moi, parce que je ne voulais pas voir la vérité en face donc j'ai continué à faire le con en espérant que les sentiments disparaissent. Et toi, tu m'as tué uniquement par ta personne. Tu es tellement... Géniale.
-Je...
Il baissa la tête, les épaules et le dos voûtés.
-Tom... Regarde-moi.
Il planta alors son regard dans le mien, comme j'aimais qu'il le fasse. Je ne m'en laissais pas. Je portais ma main à sa joue et le contact nous fit tous les deux frissonner. Il y avait si longtemps que je ne l'avais pas toucher et rien que ça combla le manque qui avait prit place dans ma coeur, onze mois plus tôt.
-Tue moi, alors. Soufflais-je.
Il posa ses lèvres sur les miennes. Je savourais. Leur douceur, leur forme. Et le fraîcheur de son bijou au coin. Mais j'en demandais plus. Il caressa ma langue de la sienne. Il m'allongea sur le lit, en ne cessant jamais ses baisers. Il passa sa main le long de mon visage, dans mon cou, le long de mes côtes saillantes en effleurant ma poitrine au passage. Je gémis doucement. Il casse de m'embrasser. Il attrapa ma main et la posa contre son coeur battant.
-Je... T'aime, Freya. Depuis toujours.
-Maintenant, tu ne peux plus me laisser. Dis-je.
-Je sais. Et je n'en ai pas envie.
-Tu dois promettre. J'ai besoin de toi. Implorais-je.
-Je serais toujours là. Je te le promets.
-Je t'aime aussi, Tom. Depuis le début.
Il posa de nouveau sa bouche désireuse sur la mienne avant de descendre ses baisers dans mon cou. Je passais mes mains sur son dos, sous son t-shirt. Il s'en débarrassa et prolongea ses embrassades sur mon ventre. Les vêtements tombèrent tous au sol, tandis que je gémissais sous les caresses de Tom. Le plaisir, le désir que je ressentais me ramenèrent en mémoire les souvenirs fades de mes instants d'intimité avec Liam. Je jouissais avant même que Tom soit venu en moi alors que Liam peinait à m'arracher un orgasme depuis cinq mois.
Tom revient à mon cou en passant ses mains derrière ma nuque. Il inversa aisément nos positions afin que je puisse m'asseoir sur lui. Ce fut mieux que tout. Nos mouvements sensuels me rappelèrent l'été dernier. Mais cette fois-là fut magique. Différente.
-Je t'aime beaucoup trop. Murmura-t-il à mon oreille, le souffle court.

Nouvelle lectrice !
J'aime beaucoup ta fic !
Hâte de lire la suite !

C'est tellement beau que j'ai du mal à y croire !! Je sens que Tom va encore faire une connerie

C'est tellement prévisible. Mais vous verrez bien
Si je suis d'humeur, suite plus tard dans la soirée

Chapter 15 : « We lose. Yet we want to spare the feelings of those we love. Don't cry, we've all lied. But there is always room for forgiveness my friend. » [Where I Belong – Sia]

Je me réveillais dans les bras de Tom. Je crus que je rêvais, une fois de plus. Dans un instant, il allait disparaître et me laisser seule. Encore. Mais plus j'émergeais, et les souvenirs me revenaient en mémoire. Les souvenirs du plus bel après-midi de ma vie. Les souvenirs de la plus belle soirée de ma vie. La plus belle nuit avec celui que j'aime. Mais celle-ci n'était pas achevée. Le ciel était de jais au dehors, seulement éclairé de la lune pleine et de ses étoiles brillantes. Je jetais un regard au réveil sur la table de nuit; 03h46. Je n'avais pas sommeil. Si je m'écoutais, j'aurais réveillé le brun endormi à mes côtés pour profiter autant que possible de la douceur de ses baisers, de la chaleur de ses bras autour de mes épaules, de la tendresse de ses yeux chocolat. Mais je me contentais de le regarder respirer doucement. Sans faire de bruit, je me levais, nue et m'aventurais dans la pénombre de sa chambre. Dans son armoire, je pris un de ses longs t-shirts et l'enfilais pour ne pas que son odeur me quitte. Jamais. Du bout des doigts, je caressais sa guitare noire, luisante à la lueur lunaire. Je m'approchais du lit, de son côté. Le désir de l'embrasser me tiraillait le ventre, mais pourtant, je n'en fis rien. J'effleurais sa joue de ma main. Une vibration me ramena durement à la réalité. La magie de la nuit s'envola lorsque je me rendis compte que mon portable me rappelait à l'ordre. A regret, je laissais un Tom endormi et partis à la recherche de mon sac. Il était posa par terre, près de la porte. Mon téléphone cessa de vibrer. Je le sortis; 31 appels en absence de Liam, 3 messages de Lola. Je lis les messages de cette dernière, après avoir effacer et ignorer les appels.
21h02 « Freya bella, j'imagine, n'ayant pas nouvelles, que l'on ne passera pas la soirée ensemble. Ce n'est pas bien grave, on reporte ça à demain. Bisous. <3 »
23h41 « Liam me harcèle par textos pour savoir si tu es avec moi. Je ne lui réponds pas pour le moment, mais dis-moi quoi faire. »
02h50 « J'ai dis à Liam que je n'étais pas avec toi cet après-midi, ni ce soir. Tu devrais aller le voir, il pète un cable. »
La peur au ventre, je reposais mon portable. Que faire maintenant? Je n'avais aucune envie de partir, de laisser Tom, et risquer de le perdre de nouveau. Je ne pouvais tout simplement pas partir. Pourtant, il fallait que je voie Liam. Je lui devais au moins ça, après tout ce qu'il avait fait pour moi. Je me laissais glisser au sol, les larmes menaçant de dévaler sur mes joues. Encore et toujours. Un hoquet secoua mon corps et je me laissais aller.
-Freya... T'es où...? Fit Tom, à quelques mètres de moi, la voix faible.
Je ne répondis pas. Il ne fallait pas qu'il sache. Je ne voulais pas qu'il me laisse.
-Freya, viens...
Mais pourquoi me laisserait-il? Il m'aimait, non? Il m'avait promis la veille d'être toujours présent pour moi. C'était le moment de parler. Pour une fois dans ma putain de vie, il fallait que je parle.
-Tom, tu peux m'accompagner quelque part?
-Hein? Où?
Sa voix se faisait de moins en moins faible au fur et à mesure qu'il se réveillait. Je perçus ses mouvements, mes yeux s'étant habitués à l'obscurité. Il se leva, en se frottant les yeux de ses mains. Il chercha à tâtons quelque chose au sol, et lorsqu'il l'eut trouvé, il enfila son caleçon.
-Liam m'a appelé. Beaucoup de fois depuis...
Je jetais un coup d'oeil à mon portable.
-Depuis 19h.
-Ah...
Il marcha lentement vers le son de ma voix et s'agenouilla près de moi, en passant un bras dans mon dos.
-Tu ne veux pas attendre demain? Me demanda-t-il.
-Je n'arriverais pas à dormir. Lui non plus.
-On n'est pas obligé de dormir.
-Tom. Il m'a soutenu durant tous ces mois. Cela m'insupporte de le laisser comme ça. Je ne peux pas.
-Ok, ok...
Il hésita. Puis il déposa furtivement ses lèvres sur les miennes. La seconde d'après, il était débout et enfilait un à un, ses vêtements répandus sur le sol. Je fis de même, abandonnant le t-shirt de Tom, en soupirant.
-Tu peux le garder, si tu veux. J'en manque pas. Me dit-il, un sourire dans le voix.
Je le mis dans mon sac, avec empressement. On sortit de sa chambre, et de son appartement discrètement, histoire de ne pas réveiller Bill. Arrivés au sous-sol, Tom m'ouvrit la porte côté passager, puis alla s'installer derrière le volant. Tandis qu'il conduisait, écoutant attentivement mes instructions, il posa sa main sur ma jambe, caressant ma cuisse de ses longs doigts. Mon coeur s'emballa, et durant une seconde, je voulus tout arrêter. Me jeter sur lui et oublier ce que je m'apprêtais à faire. Mais il se gara devant l'immeuble de Liam. Sans un mot, nous descendirent de voiture et j'ouvris la porte avec la clé que Liam l'avait offert, un mois plus tôt. J'avais également la clé de son appartement mais je pense qu'il apprécierait mieux que je n'entre pas directement, surtout accompagnée de Tom. Je frappais trois coups. Il ne se fit pas prier.
-Freya! Merde, ça fait fait troi plombes que j'essaie de te joindre! Qu'est-ce que tu...
Il s'interrompit lorsqu'il s'aperçut enfin de la présence de Tom. Il fit très vite la relation entre ma disparition et lui. Il me jeta un regard plein de dégoût et tenta de refermer la porte sur nous. Mais Tom la bloqua.
-On veut pas d'embrouilles, mec. Dit-il calmement à Liam. Freya veut juste te parler. Elle aurait pu attendre demain pour venir mais elle a tenu à venir maintenant. Alors, tu pourrais peut-être l'écouter.
Liam considéra Tom avec étonnement et dédain. Puis après une minute de réflexion, il nous laissa passer. Il nous conduisit au salon. Rouge de honte, je me rendis compte que beaucoup de mes vêtements traînaient un peu partout, ainsi que quelque shorty, strings et soutien-gorges. Magnifique.
-Je t'écoute, Freya.
Je n'osais plus le regarder en face. Je risquais un regard à Tom, paniquée. Il prit ma main et me fit des yeux encourageants. Comme je ne disais toujours rien, Liam continua:
-Dis-moi ce qu'il s'est passé.
-Je... Tentais-je, mais les mots restèrent coincés dans ma gorge.
-Bien. Tu sais quoi, j'ai l'impression de me retrouver devant chez toi, il y a un peu plus d'un an, quelques jours après le concours. Tu te souviens? Tu t'étais enfuie pour retrouver Tom. Tu te rends compte que j'ai de plus en plus l'impression d'être pris pour un crétin?! Ce jour-là, c'était pas important, mais aujourd'hui, Freya, on est en couple, bordel! Alors parle!
Tom voulut intervenir en entendant Liam crier, mais je savais que celui-ci avait raison. Alors je pris la parole, serrant la main de Tom, lui intimant de se taire.
-J'ai passé la nuit avec Tom. Parce que je l'aime. Et je suis tellement désolé. Je ne t'ai jamais pris pour un crétin. Tous ces mois ensemble étaient fantastiques et... Je ne te remercierais jamais assez d'avoir été présent. Mais ce serait malhonnête de ma part de rester avec toi alors que mes sentiments ne suivent pas. Je t'apprécie beaucoup mais c'est Tom que j'aime plus que tout. Et c'est avec lui que je veux être.
Après avoir prononcé ces mots, je me mis à la place de mon ex-copain. Il était défait et je me dis que mes paroles avaient peut-être été un peu dure. Mais c'était nécessaire.
-Bien. Nous n'avons plus rien à nous dire, Freya. Mais tu ne viendras pas pleurer quand ce connard te tromperas avec la première venue.
Encore une fois, Tom ouvrit la bouche mais mon regard froid le dissuada de faire quoique ce soit. Je me levais et me dirigeais vers la porte, suivit de Tom.
-Mais sache que je t'aime. Fit Liam, d'une voix tremblante.
Ma main sur la poignée de porte se fit hésitante. Mais je poussais la porte et sortit au pas de course, encore une fois, au bord des larmes.
Tom m'attrapa la main en bas de l'immeuble et me força à le regarder danas les yeux.
-Tu as fais ce qu'il fallait. Mais maintenant, c'est nous. Seulement nous.
Il m'embrassa ensuite avec fougue et je parvenais à me calmer un peu.
-Alors, on rentre.

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Voilà une longue suite, qui j'espère vous a plu. Suite?
Pas avant lundi, voire plus tard, par contre.

hate de lire la suite qui j'espère sera aussi longue que celle-ci ^^

Suite dans la semaine alors, quand j'aurais le temps

J'ai beau être super contente pour eux, je trouve ça louche ce revirement de situation. Un Tom qui devient super amoureux mais surtout fidèle j'ai du mal à y croire lol

En tout cas j'ai hâte de lire la prochaine suite

Je ne sais vraiment pas quand je pourrais mettre de suite :/ Je ne pourrais pas me connecter du week end et là j'ai beaucoup trop de truc à réviser pour me permettre de passer du temps sur l'ordinateur. La semaine prochaine sûrement...

Bon pas le temps de relire. Mais voici (enfin) la suite:


Chapter 16 : « Yes, I'll admit that I'm a fool for you. Because you're mine, I walk the line » [I Walk The Line – Johnny Cash]

J'avais eu certaines appréhensions à propos de ma relation avec Tom. Comment pouvait-on passer de Don Juan à petit ami modèle ? Demandez à Tom. Car mes peurs se révélèrent infondées. Du moins tout au long du mois de juillet que nous avons passé ensemble. Il n'avait de yeux que pour moi. Une chose à laquelle j'avais du mal à m'habituer. Les premiers jours de notre relation, j'avais la crainte de ne plus avoir de nouvelles de lui d'un coup d'un seul, ou de le voir passer le pas de la porte dans les bras d'une belle blonde rencontrée en boîte. Mais en vérité, il ne sortait jamais sans moi. Et nous passions nos nuits à faire l'amour. Nous nous aimions. Et je n'avais jamais était aussi heureuse.
Encore une fois, j'avais abandonné mon studio pour venir m'installer à l'appartement des Tokio Hotel. Le groupe avait d'ailleurs accueilli la nouvelle de notre couple avec enthousiasme. Lola venait assez souvent me voir et elle s'entendait de plus en plus avec Georg. J'avais même remarqué qu'elle avait de moins en moins de conquêtes d'un soir. Je lui ai surtout reconnaissante de son attitude envers Tom. Tous deux faisaient comme si ils n'avaient jamais été que de simples amis.
Malheureusement le mois d'août arriva vite. Beaucoup trop vite. Mes angoisses remontaient à la surface. Le groupe devait aller bosser leur nouvel album aux Etats-Unis. Comment maintenir une relation à des milliers de kilomètres de distance ? Aucun de nous deux n'avait voulu engager la discussion tant que nous pouvions être ensemble. Mais le départ se rapprochait...

La veille, Bill décida d'organiser une soirée d'adieux avec le groupe et quelques amis. Lorsqu'il nous en parla, je sentis le regard de Tom sur moi. Son visage était triste.
La fête devait avoir lieu à vingt et une heure. J'étais dans la chambre de Tom en train de me préparer. Mais j'avais tellement peu de motivation qu'à vingt heure trente, j'étais tout juste sortie de la douche, pas coiffée ni maquillée et encore moins habillée. Je m'assis sur le lit, les épaules voûtées. La porte s'ouvrit, ce qui me fit sursauter.
-Tu n'es toujours pas prête, Freya ? Fit Tom, en entrant et en refermant la porte derrière lui.
Je ne lui répondis que par un soupir. Il vint s'asseoir à côté de moi et passa son bras autour de ma taille.
-Tu veux qu'on sorte quelque part ? Bill comprendra...
-Non, non. Il avait l'air si content de faire cette fête. Je voudrais pas la gâcher.
-Il ne remarquera pas notre absence. Il attaque déjà le punch avec les gars là...
Je ne pus m'empêcher de sourire à cette remarque. Mais mon coeur ne se desserra pas. Je me rapprochais le plus possible du corps de Tom. Pour finalement m'asseoir sur ses genoux.
-Je pourrais venir avec vous aux States ? Tentais-je avec un petit sourire.
-Certainement pas. Tu ne vas abandonner tes études pour moi.
-Je suis sûre qu'il y a de bonnes écoles de Danse à LA...
Il fronça les sourcils. Puis il passa sa main dans mes cheveux, en effleurant ma nuque. Un frisson d'envie parcourut mon échine.
-C'est probablement trop tard pour transférer ton dossier là-bas. Et puis, je sais que tu n'as aucune envie de quitter l'Allemagne.
-L'Allemagne, si. Répondis-je. Mais pas mes parents et mes amis, c'est vrai...
-Et tu as raison.
Il plongea ses yeux noisettes dans les yeux. Il se mordit alors la lèvre inférieur en jouant avec son piercing. Sans pouvoir me retenir plus longtemps, je me jetais sur sa bouche. Il sourit. Il rit presque face à mon ardeur et mes mains sous son t-shirt. Doucement, il me repoussa. Sans lâcher son sourire, il murmura :
-J'ai une idée. On reste, allez, une heure à cette fête, puisque tu y tiens. Mais après on s'en va. On n'aura qu'à aller à ton studio. Et on passera la soirée et la nuit ensemble.
-Si tu me promets de ne pas partir demain matin sans me réveiller. Répondis-je, la voix tout aussi basse.
-Je pense qu'il serait préférable que tu ne m'accompagnes pas à l'aéroport. A cause des fans et parce que j'ai horreur de ce genre d'adieux...
-Mais, Tom...
-Moi aussi, je meurs d'envie de profiter de toi au maximum. Mais je ne veux prendre aucun risque.
-Les fans sont au courant. J'sais pas si t'as remarquer mais on fait la une des magazines people presque tout ce mois.
-Qu'elles sachent, c'est une chose. Mais qu'elles te voient avec moi, devant elles, en est une autre. Crois-moi. Dit-il d'un ton grave. Je les adore mais certaines peuvent être obsessionnelles.
-Hum...
Je m'étais levé et je fouillais dans son armoire à la recherche de sous-vêtements propres.
-D'accord. Abandonnais-je. Je ne viendrais pas. Mais promets-moi quand même de ne pas partir demain comme si... Comme si...
-Je te le promets, amour.
Je ne dis rien de plus, les mots coincés dans ma gorge. J'avais toujours ces perpétuels doutes. Il ne m'en voulait pas, mais je voyais bien que cela le blesser que je ne crois pas toujours à la sincérité de ses sentiments et de notre relation.
-Bien, on se retrouve à la voiture dans une heure et quart. Ne sois pas en retard, poupée !
Il me fit un clin d'oeil et sortit.

La soirée se déroula bien. J'arrivais à sourire mais voir mon histoire dégringoler sous mes yeux me briser le coeur. Le bonheur n'était que de courte durée. A vingt-deux heure, je m'excusais auprès de Lola avec j'avais passer l'heure, puis auprès de Bill.
-Tom m'a expliqué. C'est gentil d'être resté un peu, Freya. Passe une bonne soirée.
Il m'embrassa les deux joues et me prenant dans ses bras pendant un certain temps. Il devait savoir que l'on ne se reverra avant... Longtemps. Après un dernier regard, je dis au revoir à Gustav et Georg. Prenant ce dernier à part, je lui soufflais :
-Si tu conclus pas avec Lola ce soir, je...
-T-inquiète ma belle. Bonne fin de vacances et j'espère que l'on se reverra bientôt. Mais te fais pas trop de soucis pour Tom. Il se débrouillera pour venir à la première occasion.
Je ne répondis pas. Je pris l'ascenseur et rejoignis Tom.
-Tu en as mis du temps. Souria-t-il.
-Hum, désolé. On y va ?
Le trajet se fit en silence. Je regardais le paysage berlinois défiler sous mes yeux. Jusqu'à ce qu'il se gare devant l'immeuble. Je jetais un regard à l'établissement que se trouvait en face. « Ecole de Danse ». Je n'avais jamais eu aussi peu envie d'y aller. De danser. Bonheur, courte, trop courte durée. Je pris la main de Tom et l'entraîna dans les escaliers de mon immeuble, puis à l'intérieur de mon appartement. Je fermais à clé et me collais immédiatement contre son torse. Il posa ses lèvres dans mon cou. Je me liquéfiais. Il passa ses mains dans mon dos jusqu'à atterrir sur mes hanches.
-Je ne veux pas partir. Fit-il alors d'une voix tremblante.
Il y avait depuis deux semaines, dans ses regards des lueurs de désespoir à l'évocation de leur travail à Los Angeles. Mais il n'avait jamais laissait rien paraître devant moi. Il n'avait rien dit sur ses sentiments par rapport à ça. Je pris son visage entre mes mains et déposait un baiser sur ses lèvres.
-On se verra autant qu'on le pourra. Je viendrais en Octobre. Et à Noël. Dis-je rapidement.
Il me regarda et rapprocha mon bassin du sien. Puis il m'embrassa plus passionnément.
Je profitais pour la dernière fois de la douceur de sa langue et de ses baisers enflammé sur mon corps tout à lui. Mes larmes de jouissance se mêler à mes larmes de tristesse. Il s'imprégna de mes formes une dernière fois alors que je respirais son être, pour ne jamais l'oublier.

Le lendemain, aux premiers rayons du soleil, il me réveilla d'un ultime baiser, en passant ses maison sur mon visage et dans mes cheveux. Puis, après avoir essuyé ses larmes et les miennes, il partit sans un regard. Je hurlais intérieurement.

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Suite ou pas?

Il a intérêt à se tenir à carreau celui là même s'il semble très amoureux !!!

Si ça se trouve on pense toutes que c'est Tom qui va craquer et en fait ce sera Freya !!!

Une autre suite

Salut nouvelle lectrices j aime trop suite stp

Pas du tout le temps avec les révisions pour le bac! J'essaye de la faire demain mais je ne promets rien :s

Chapter 17 : « Love is fire. Burns down all that it sees. Burns down everything. Everything you think will burn everything you say. » Part 1 [Just a car crash away - Marilyn Manson]

-Tu me manques.
Nous en étions aux niaiseries dans ce genre. Nous nous lamentions autant que nous le pouvions, gâchant le temps que nous pouvions passer au téléphone. Mais entendant ce genre de mots de sa bouche, je ne pouvais pas me plaindre. Et je lui répondais la pareille. Car il me manquait terriblement. Chaque parcelle de mon corps ne désirait que lui, chacune de mes pensées étaient pour lui. Ca, c'était le côte romantique de la situation. Mais notre manque, notre amour nous rongeait, plus nous étions mordants l'un envers l'autre. Lorsque je ne passais pas mon temps à pleurer sur son absence, je me mettais dans des états de nervosité abominables à l'imaginer dans toutes sortes de situation. Plus ou moins toujours les mêmes. Alcoolisé, accompagné d'une fille toujours plus belle et plus intelligente que moi, plus quelque chose. Et aussitôt que je pouvais lui parler, je lui déballais tous mes doutes sans pouvoir m'empêcher d'être méchante. Alors que dans le fond, il n'avait absolument rien à se reprocher. Il s'énervait alors à son tour, mais je savais qu'au fond de lui, mes paroles l'attristaient. Mon état en empirait. Et je pleurais de nouveau car je ne supportais plus cette situation. Cercle vicieux.
-Tu me manques aussi, Tom. Quand est-ce que l'on se revoit ?
Deux mois. Nous étions donc fin septembre et je savais désormais que je ne pourrais pas me permettre de faire une virée aux Etats-Unis au mois d'Octobre. Mes parents me l'avaient clairement fait comprendre. Faute d'argent et de temps.
-Je ferais ce que je pourrais pour venir à Noël.
-Hum.
-Quoi ?
-Rien.
-Freya...
-Tu fais quoi ce soir ?
-Je vais sûrement sortir avec les garçons. Pourquoi ?
-Oh, juste pour savoir... Répondis-je, évasive.
Il sortait. Ces mots avaient suffit à me renfrogner.
-Et toi ? Me dit-il au bout d'un temps.
-Je sors euh... Avec Lola.
C'était en partie vrai. En partie, car Lola m'avait effectivement proposé de venir à une fête chez elle. Mais j'avais refusé. Pour la énième fois. Peut-être devais-je tenté pour une fois. Essayer de penser à autre chose.
-Tant mieux. Il faut que sortes un peu, chérie.
-Pourquoi ?
-Je n'aime pas te savoir enfermée chez toi, à te morfondre.
-Toi, tu ne te morfonds pas.
Mon ton était volontairement dur et accusateur. Il soupira. J'avais relancé la dispute de plein gré. Qu'est-ce qui n'allait pas chez moi, bon sang ?!
-Je n'ai pas envie de m'énerver ce soir, et encore moi contre toi. Alors je vais raccrocher et j'essayerai de te rappeler plus tard dans la soirée.
-Tom...
-Amuse-toi bien Freya. Je t'aime.
Il n'attendit pas ma réponse, mes protestations, et raccrocha. De colère, je balançais mon portable à travers la pièce. Il avait vu pire. Je me laissais tomber en arrière sur mon canapé-lit défait. Mon portable se mit à vibrer. Persuadée que c'était lui, je me levais rapidement, et la tête engourdie, je me jetais sur l'appareil.
-Je suis désolée, je...
-Freya ? C'est Lola.
-Ah. Qu'est-ce qu'il y a ?
-Ecoute, je sais que tu m'as déjà dis non mais...
-Je viens ce soir.
-... Je tiens réellement à ce que tu viennes ce soir, tu dois... Hein ? Ah d'accord. Je t'attends alors.
Elle attendit une seconde puis raccrocha à son tour. Je consultais ma montre. Vingt heure vingt-trois. Juste le temps de prendre une douche rapide. Après cela, je piochais dans mon armoire une courte robe en cuir que je n'avais jamais porté, car trop provocante. Je maquillais mes yeux d'eye-liner et de mascara. J'attrapais mon sac et quittais mon studio. Il était temps de me changer les idées.

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Suite? Cela vous plait toujours? Que pensez-vous qu'il va se passer?