[T]Et un jour...Bam ! Ca t'tombe dessus.

C'est ma première fic alors j'espère que ça vous plaira ^^ N'hésitez à me dire ce qui va pas =)


Ca faisait des jours, des mois, des années, peut-être des éternités que j’étais perdue dans le noir de ma chambre à écouter Demolition Lovers en boucle, et les notes qui s’perdaient entre les rares rayons de lumière qui arrivaient à traverser les rideaux fermés. Et My Chemical Romance semblait faire un live dément dans mon cerveau, ma tête allait peut-être exploser…Mais au fond ça aurait été mieux. Ca m’aurait fait du bien je crois. J’ai toujours aimé me torturer l’âme. Toujours. Depuis lui. Lui ce salaud des temps modernes, ce pilleur de cœurs, cet enfoiré à la gueule d’ange. Maintenant, oui, j’en suis persuadée…
Les mots d’amour ce sont des maux de toujours.
Avec lui j’ai appris qu’il ne faut jamais croire les mots d’amour. Surtout les plus beaux, parce qu’en réalité tout ça ce n’est que du vent et la vie est loin d’être un conte de fée. Mais plutôt une multiplication de faits. Pas toujours joyeux, franchement tragique parfois. Au moins de rester dans sa chambre jusque parce qu’un connard vous a envoyé balader. Et aussi…Parce que toutes les futilités d’la vie commencent à vous peser sur les épaules.
Mais bon ça faisait quand même deux ou trois éternités que j’étais là, entre mes draps sales, mon piercing à côté de l’œil qui commençait sérieusement à s’infecter, mes yeux qui refusaient de s’ouvrir et la dernière clope du paquet en train de se consumer lentement dans le cendrier. J’avais l’impression que cette clope elle était là depuis deux ans, deux moi,s deux heures, deux minutes, deux secondes…Je sais plus trop à vrai dire…Je perds la notion du temps en ce moment.
Bon faut que j’me bouge là. Faut pas que j’pourrisse trop longtemps ici non plus. Seulement je sens plus mes bras ni mes jambes et la porte de ma chambre me semble à des années lumières de mon lit. J’aurais aimé que Nat soit là…Tiens c’est bizarre que je pense à lui d’un coup…Depuis qu’il avait disparu de ma vie et de la circulation il était rare que je pense à lui…Il faut croire que la tristesse ramène avec elle tous les anciens mauvais souvenirs…Bon Nat n’est pas, Noé c’est pas la peine d’y penser il m’a lâché d’un avion en plein vol et moi j’me retrouve écrasé par terre, avec le cœur qui tangue au point d’me donner envie de gerber.
Oui je crois que ça doit être ça, être seule au monde…



J'vous entends dire 'mais d'où elle nous dit que c'est une fic ?? Y a même pas Tokio Hotel dedans !!!" Vous inquiétez pas, ça va arriver ^^ Je met toujours beaucoup de temps à démarrer les histoires...

c'est exavtement ce que je pensais !! la suite !!!

técri tro bien les texte bravo ta du tallen!!!
continu passe ke la j compren pa tré bien!!!

T'inquiète pas mes textes sont toujours tordus au début et après on comprend mieux !
Je suis en train de taper la suite =)

Wo.... Alors là.. j'sens que ça va être le genre de fic' dont j'suis totalement dépendante !! =)
T'écris vachement bien. En tout cas, c'est exactement le genre d'écriture que j'aime =) Et moua ça m'dérange pas si l'histoire met du temps à démarrer ^^ Ni si c'est un peu tordu... au contraire, j'adore ! xD

:$

Wouaou...Merci beaucoup Sorceress...

J'vous met un mini bout que j'viens d'écrire parce que j'dois y aller là !=)




J’ai la compagnie du vide qui m’tambourine au cœur et les tambours des pleurs qui sonnent rageusement entre mes larmes. Et puis cette lettre…Cette putain de lettre que je gardais serrée dans ma main depuis des heures entière. J’avais lu chaque mot en hésitant entre éclater en sanglots ou aller le voir et lui foutre la plus belle claque de sa vie à la gueule. Mais comme je ne suis qu’une petite fille faible, qui ne sait pas vivre seule j’ai choisi la première option. Et maintenant me voila dans mon lit, emmitouflée, bien au chaud dans ma tristesse. Le cri du silence commençait à me bouffer l’âme et dans la chambre à côté j’entendais la musique de ma sœur qui faisait presque trembler les murs. Comme toujours elle écoute du rock, là ça doit être un groupe allemand ou autrichien j’sais pas trop, j’ai jamais su différencier les langues de l’est. De toute façon j’arrive pas à apprendre les langues. On m’a dit qu’il faut apprendre les regards comme on apprend les langues…Mais moi j’trouve que les regards c’est nettement plus facile à apprendre…Celui de Noé par exemple il est rempli de haine quand il se pose sur moi maintenant…
Faut vraiment que j’me bouge là, mais j’crois bien que j’suis paralysée…Ouais, ca doit être ça…

=) de rien ^^

J'espère que tu vas revenir dans la soirée J'attends la suite avec impatienceee !

vite la suite stp!!elle é super ta fic srx!!!vite!!!!!
please!!!

jaten moi ossi la suite avec impatience, tecri super bien , jaodre commen tu ecri !!

vivement la suite

la suite!!!

Hé Aqua... (ouais allé j'ai décidé de t'appeler comme ça tiens:D), je répèté ce que je t'ai dis l'autre jour. Et j'te confirme, c'est bizarre, ya un truc là, s'pas possible.

Ta façon d'écrire, elle est géniale. C'est dingue ça, ta tête elle est faite en quoi sérieux ? On dirait un dérivé de la mienne, genre les jumelles cachées, j'hallucine. :d Désolée pour ce délire matinal, j'attend la suite avec impatience comme tout l'monde, et j'te remercie pour ce début vraiment... euh, ya pas d'mot désolée^^

j'adore...c'est sublimemement bien ecrit ...tu nous mets la suite???

la suite stp c trop bien ecri!

:$

Merci tout l'monde j'essaie de mettre la suite après manger.
=)

Voila suite, j'espère que ça va vous plaire =)


J’sais pas où j’ai trouvé ces forces, peut-être que c’était la petite réserve que j’avais gardé sous mon lit depuis des semaines…Toujours est-il que j’ai réussi à bouger ma vieille carcasse de seize années, presque dix-sept. Oui j’étais pas très vieille en réalité mais ça commençait à peser sérieusement sur mes épaules toutes ses larmes et ses os en trop. J’étais petite, maigre et pourtant j’avais du mal à mettre un pied devant l’autre. Je sentais mes cheveux courts me chatouiller le bas du dos, je ne savais pas trop comment c’était possible mais depuis quelques temps je ne m’explique plus trop les choses. Trop compliqué. Et trop douloureux surtout.
Je traîne mes pieds froids jusqu’à la penderie où je prends le premier jean et le premier t-shirt de la pile. Me voila fringuer comme le jour où…Comme le jour où. J’crois qu’on appelle ça ironie du sort mais j’suis plus bien sûre. Mon jean est tout déchiré et ça fait des semaines que j’me dis que je devrais le recoudre, mais maintenant j’le trouve bien comme ça. En fait j’crois que j’voulais le recoudre parce qu’il voulais que j’le fasse. J’me suis trop fait manipuler par l’passé je crois…Je crois…Ca fait combien de fois que j’utilise cette expression ? Trop de fois en tout cas. Bref par-dessus ma chemise noire j’passe un gilet trop grand et je sors en claquant la porte. Il est à peine minuit mais je sais que mes parents ne s’inquièteront pas. Ils ne s’inquiètent jamais pour moi de toute façon. Je passe par la chambre de ma sœur histoire de lui dire de baisser un peu sa musique, parce que là elle va réveiller tout le quartier…Remarque moi avec mon cœur qui arrêté pas d’exploser à tout bout d’champ j’ai du réveiller pas mal de dormeurs aussi…

- Ely !! Baisse un peu c’te musique ! ça m’explose les tympans !
- T’es folle. Pas question que j’baisse le son de la magnifique voix de Bill !
- Qui c’est ça Bill ?
- Inculte ! C’est l’chanteur de Tokio Hotel !
- Connais pas ! Et ton Bill il a une voix de tapette !

Et j’suis sortie en fermant la porte doucement pour ne pas entendre les cris de protestations de ma sœur. J’avais dit ça juste pour l’énerver parce que je sais comme elle démarre au quart de tour quand on critique quelque chose qu’elle aime. Et ça m’amuse de la taquiner comme ça. N’empêche j’le pensais pas c’que j’avais dit…Il avait ne voix magnifique ce Bill. Un peu comme sortie d’un monde qui n’existe pas encore…C’est beau…

Et puis j’suis sortie dehors, les lampadaires ressemblaient à des minis lunes artificielles suspendues dans l’air. Le noir de la nuit bat le vide et mes pas résonnent dans l’air comme au fond d’mon cœur. Les rues se croisent, toutes pareilles, les maisons ressemblent à des porcelaines chinoises, imposantes, toutes identiques. J’ai l’impression que dans ce quartier tout le monde vit pareil et moi j’vis de travers, c’est pour ça que j’me casse la gueule sur les chemins tortueux.
Finalement j’avance et j’m’enfonce dans la nuit, peu importe où j’vais, j’y vais, on verra où me mènent mes pieds.

Olala. Non mais, j'te jure, t'as un véritable talent pour écrire !! J'adore toutes les métaphores que tu utilises ! =)
["J’ai l’impression que dans ce quartier tout le monde vit pareil et moi j’vis de travers, c’est pour ça que j’me casse la gueule sur les chemins tortueux.".. j'ai adoré.. ]

Bref, hâte de lire la suite =)

Ouais c'te phrase sort du lot, parmi toutes kes phrases que j'aurais jamais pensé qu'elles pouvaient exister.

Remarquer idiote : J'voudrais la suite

deuxieme remarque stupide:mets la suite please!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Voila, en espérant que ça continue à vous plaire...


Finalement mes pieds m’ont amené complètement en dehors d’la ville. En fait j’habite un petit village vers Paris entouré par une forêt et une colline où on peut toucher les étoiles la nuit si on y croit assez fort. Seulement je crois bien que personne n’y est encore arrivé. Moi j’ai jamais essayé parce que j’ai trop peur de tomber…On dit sans arrêt, « Vise toujours la lune parce que même si tu échoues tu tomberas au beau milieu des étoiles ». Mais c’est des conneries ça…Si tu essaies de toucher la lune certes tu retombera dans les étoiles, mais juste quelque seconde, juste avant de t’éclater par terre. T’éclater tellement fort qu’après t’as même plus la force de bouger ni même de respirer.
J’suis arrivé en haut de la colline, j’étais même pas essoufflée, c’était bizarre depuis que Noé m’avait balancé j’avais l’impression de plus vraiment être moi. C’était des détails tout cons, comme ça qui m’le faisait rappeler. Bon j’étais plus moi, tant mieux, ça commençait à être lourd…J’aurais bien aimé être un flocon de neige…Je verrai le jour juste en hiver où l’blanc recouvre de coton tout l’paysage, où tu t’dis qu’en fait de compte le monde il est peut-être beau mais que c’est la vie qui l’pourris…J’aurais voulu être un flocon de neige, histoire que personne ne me remarque, nulle part, où que j’aille. J’veux plus qu’on m’voit, c’est comme une honte qui me bouffe de l’intérieur depuis que Noé s’est mis dans la tête que j’l’avais trompé avec le premier venu.

- T’aimes ça toi te montrer d’vant tout l’monde…Tu m’dégoutes.
- Tu fous pas d’ma gueule tu sais très bien que j’sais rien fait pour.
- Non j’le sais pas. J’le sais plus. T’es devenue une petite garce en quête d’un peu de réconfort tellement tu t’sens seule.
- Tu m’connais Noé…J’suis pas comme ça.
- Non j’te connais plus.

Merde à la fin…Pourquoi elle me revient maintenant cette conversation…Chaque mot c’est comme une étoile qui viendrait me narguer en plein jour pour m’exploser à la gueule juste après, chaque mot c’est comme une fleur qui ne fleurit pas au printemps ou comme une feuille qui meurt en automne. Chaque mot c’est comme une balle en plein cœur.
De toute façon, ce n’est pas grave, tout va bien…Tout va bien…Mon cœur est déjà en miette alors ça sera dur d’le bousiller encore plus fort.
J’suis montée en haut d’un falaise assez haute, qui donnait sur une mini vallée le chemin semblait éclairé par les étoiles, ici il n’y avait pas d’lampadaires, mais même si on voit pas plus loin que la portée de nos yeux, ça ne nous empêche pas d’aller jusqu’au bout du voyage non ? …
Et puis j’me suis roulée en boule par terre, en haut d’la falaise. J’avais froid, et l’vent glacé semblait m’enfoncer des centaines de lames aiguisées dans les os…C’était agréable…Et j’crois que j’me suis endormie là, en chantonnant l’air d’la musique que ma sœur écoutait tout à l’heure…Comment ça s’appelait déjà ? Ah oui… Tokio Hotel…

bonne nuit a tt *baille*Joré kan mma tendu la suite de ta fan fic ta vu

Ouah... *Pa b'soin d'lampadaires moi j'dis...*

J'adore j'adore j'adore. Franch'ment, moi non plus m'oubli pas pr la suite^^

Arg...C'est court...Pardon j'ferai mieux la prochaine fois ^^


Et puis j’me suis roulée en boule par terre, en haut d’la falaise. J’avais froid, et l’vent glacé semblait m’enfoncer des centaines de lames aiguisées dans les os…C’était agréable…Et j’crois que j’me suis endormie là, en chantonnant l’air d’la musique que ma sœur écouter tout à l’heure…Comment ça s’appelait déjà ? Ah oui… Tokio Hotel…
J’me suis réveillée en plein milieu d’la nuit, j’avais froid, j’avais faim et j’avais l’goût salé des larmes dans la bouche. Dans l’ciel noir, sans le moindre nuage j’ai vu une étoile filante. Seulement j’avais pas envie de faire un vœu…Ils ne se réalisent jamais les vœux de toutes façons…Tout ce que je voulais là c’était me jeter dans son sillage et attraper sa queue de froid pour m’envoler loin d’ici. Seulement voila, c’était pas possible, parce que j’ai les pieds comme enfoncés dans du béton.
J’me suis rendormie, toujours en chantant sans vraiment savoir c’que j’chantais, c’était toujours Tokio Hotel et rien que de savoir ça ça me suffisait.
Après j’ai du dormir longtemps parce que sur mon portable j’avais deux messages de Lou, ma grande et seule amie au lycée qui me demandait pourquoi j’étais pas en cours…Arf, les cours ça faisait des jours que j’y allait plus et pourtant mes parents n’se posaient pas trop de questions…Comme toujours quoi.
J’ai essayé d’me mettre debout mais j’sentais mes jambes qui vacillaient sous la moindre rafale de vent, comme si j’allais m’envoler dans l’air, un peu comme les oiseaux et les étoiles filantes. Mais non. Définitivement non. J’resterai les pieds sur terre, l’cœur pendu à une corde tremblante et l’âme en suspens au-dessus du vide. D’ailleurs le vide c’est beau…Comme une abysse sans fond qui semble te tendre les bras…Et là, j’avais mes pieds mouillés sur l’bord de la falaise et j’commençais à hésiter…Sauter, ou pas ? Ca peut paraître con pour un ado, genre il passe tout de suite pour un jeune dépressif ignorant quand il veut s’tuer. Mais c’que l’monde comprend pas c’est comme un gosse peut avoir l’âme torturée quand il s’retrouve seul face à ses peurs. Et cette falaise elle était haute…Très haute…Trop haute…
Derrière moi j’entendais des pas, ou peut-être bien juste Demolition Lovers…Mais j’voulais voler.

Ca m'fait toujours autant rêver...jme perd dans tes mots... J'attends la suite^^