[.T.]Ferme les yeux.

Bonsoir !
Bon sur un coup de tête, je ne sais pas, j'avais envie de poster. Je ne sais pas où ça va mener, absolument pas, mais bon, autant tenter non?
Enfin trêve de blabla, voici le prologue.



-Tu crois encore que tu vas pouvoir partir d'ici, me laisser seule? Mais tu sais que je te tiens mon pauvre con! Tu le sais hein? Tu sais que si tu me quittes, le monde entier saura, saura réellement qui tu es! Vas-y, pars, pars et tu signes ton arrêt de mort.

Cette phrase, elle l'a tellement prononcée. Je l'ai entendu tant de fois, que c'est presque par automatisme que je suis allé me rassoir sur le canapé, les yeux fixés sur l'écran. Elle poussa un cri de rage avant de balancer une énième assiette à mon encontre. Las, je me courbai, crispai mes lèvres en entendant le sifflement familier de l'assiette au-dessus de ma tête, qui partit s'écraser au mur. Je me relevai, et fixai un nouveau un point dans l'espace. Puis j'entendis un énorme fracas inhabituel. Je tournai la tête immédiatement, avant de me lever, le cœur battant.

-T'as pas fais ça...
-Que ça te serve de leçon, Tom.

Elle partit dans la chambre, claquant la porte, pour continuer sa mascarade, et pleurer.

Je ne voyais plus rien.

Les larmes envahirent mes yeux, je plaquai ma main contre ma bouche, étouffant mon sanglot.
Je m'approchai, titubant, vers les restes déchus de ma guitare.

Ma première guitare, mon objet le plus cher au monde. Je m'agenouillai, effleurant du bout des doigts le manche brisé, les cordes cassées, le corps cabossé.

Ma guitare. Ma dernière guitare. Celle qui avait survécue à tant de dispute. Ma seule amie, le seul lien qui me restait de mon ancienne vie.

J'effacai les larmes d'un revers de main.
________________

Alors?

Première ! Woaw, violent quoi.
Pauvre Tom, j'ai l'impression qu'il est soumis et que cette femme l'a arraché à sa vie de guitariste, non?
Il ne peut rien dire apparamment, elle est vraiment abjecte.
J'aime beaucoup.

Vivement la suite!

j'aime beaucoup.
quel est ce secret que cette fille peut reveler.
han la biatch ! elle a peter la guitare XD
SUITE

New lectrice huhu ^^
bon bah je l'aime la fille...
et tom a l'air un peu soumis mais pourquoi?!!
En tout cas c'est un bon début
une suite?

Ouah! Autant de lectrices ça fait plaisir '!
Cette femme est vraiment horrible oui, Tom en est arrivé là...vous saurez tout plus tard .
Margot:Je sais même pas comment me dépatouiller avec ce prologue pour pas vous décevoir en fait, surtout ^^'.
Enfin, voilà le chapitre 1:
____________________


Quelqu'un toqua à la porte. Je me levai, espérant pouvoir enfin toucher la porte. Mais elle me repoussa et je me retrouvai au fond du canapé, sonné. Elle  regarda dans l'oeil de bœuf, puis se retourna, avec un regard meurtrier.

-Un seul signe, un seul, et je te jure que je te tues.
-Je sais.

Je passai mes mains sur mon visage, me préparant psychologiquement.

Et comme à chaque fois que quelqu'un pénétrait dans notre appartement, elle redevenait celle que j'avais aimé. 

-Bill! Comme je suis heureuse de te voir! Comment vas-tu?
-Très bien et toi?
-Je nage en plein bonheur! Je viens de refaire la deco de l'appartement! Tu aimes?

Non. Non il n'aimerait pas. Comme moi, cette couleur criarde allait l'étouffer. Ce rouge sang sur tous les murs du salon m'asphyxiait, et mon frère n'allait pas échapper à la règle. 

Je le regardais, mon frère. Rentrer timidement dans l'appartement, regardant autour de lui, son sac à main contre lui, comme si on allait lui voler. Il avait les épaules courbées. Cet endroit lui faisait tout autant peur qu'à moi. 
Mais dès qu'il me vit-et j'aurais pu vivre seulement pour ces instants de bonheur- il se tint droit, laissant sa peur de côté, un immense sourire sur les lèvres, un sourire empreint d'amour, qui me réchauffa le cœur. Je me levai, et m'avançai vers lui, serrant dans mes bras mon petit frère, humant cette odeur rassurante, seule effet d'apaisement. 

Il se recula, me toisa de haut en bas, puis s'écria:

-Tu lui fais trop à manger Constance, il faut qu'il maigrisse!

Constance explosa d'un rire cristallin avec mon frère. Au contraire des regards de mon frère, je haïssais leur complicité. 

-Je vais me doucher, Tom. Ne fais pas de bêtise, dit-elle innocemment.

Mais quand Bill de tourna vers moi, son regard empreint de joie et de gentillesse se crispa sous les traits de la méchanceté même, et mima une décapitation. Je déglutis, et revint aussitôt dans mon rôle d'homme aimant.

-Va, mon ange.

Mon ton sonnait tellement faux à mes yeux.

Elle partit, et je me retrouvai face à mon frère.

Face à la personne qui aurait du comprendre.

Face à la seule personne qui aurait du me sauver. 

Et qui ne voyait rien. 

-Georg et Gustav vont bien?
-Oh oui, d'ailleurs, Gustav n'a pas pu t'appeler, il a perdu ton numéro, et j'ai pas eu le temps de lui donner. Jessica est enceinte, et il compte la demander en mariage...aujourd'hui!
-C'est merveilleux!
-Oui. 

Un silence parvint. Silence où tout est dit. Et dans ce silence, il me dit qu'il m'aime, avec ses yeux. Il me dit qu'il veut comprendre mon départ précipité, avec ses mains crispées sur son porte-clé représentant un micro. Il me reproche de ne plus se confier à moi, avec ses lèvres pincées. 
Et moi, je m'excuse. 

Constance sortit rapidement de la douche, trop rapidement à mon goût. Ce fut le top-départ pour Bill. Il se leva.

-Je vais y allé, Tom. Je pense repasser à la fin de la semaine.
-Je serais là.

Il me serra dans ses bras maigres, et j'en profitais pour lui chuchoter à l'oreille.

-Tu es tout ce que je suis. 

Bill recula, et avec les larmes aux yeux, il me répondit.

-Et tout ce qui coule dans mes veines. 

Puis il serra dans ses bras Constance, et elle referma la porte sur l'espoir de mes journées. 
______________
Alors?

Ca fait peur comme cette fille est fausse!
Pour que Bill comprenne, faudrait quand même que Tom lui lançe des signaux sans qu'il se fasse pincer.
Constance, j'aime pas ce nom en plus.
Mais comment en est-il arrivé là ?!
Sérieux quoi.
Le rouge c'est opressant, c'est horrible.
Partout en plus, beurk!
Quelle manipulatrice...

OH GOTT !
C'est horrible.
Constance, je l'aime pas ! ^^
ce début me laisse sans mots en fait, c'est bouleversant je trouve.
Comment on peut se laisser manipuler comme ça?
Et comment ça se fait que Bill ne se rende compte de rien?
aAAAah suite ! xD

le secret de tom doit etre enorme pour qu'il se laisse faire sans rien dire.
le rouge j'aime bien mais par petite touche !pas partout sur les murs XD
cette fille j'hésite entre la trouver folle tout court ou folle amoureuse, il y a des filles qui sont prete a tout pour garder l'homme qu'elles aiment, meme si sa les rends malheureux.
bill ne se rend compte de rien peut etreparce qu'il est toujours aveuglé par l'amour qu'il a vu entre son frere et cette fille. vu que tom dit qu'il a aimé...
bref pour découvrir tout sa il me faut une suite XD

O.o mais quelle garce!! Ce qu'elle peut être fausse!
Beurk du rouge sang glauque comme ambiance :/
Bill qui voit rien et l'autre qui dit rien mais pourquoi tu dis rien abruti!!!
bref j'aime bien ta fic ça change ^^
une suite?

Neyti: C'est la pire des manipulatrices oui. Le rouge, c'est fait exprès x).

Myu_San: Bienvenue, et merci . Tom se laisse manipuler parce qu'il est mort de peur, et Bill ne boit car comme l'explique Rocky girl Bill est aveuglé par l'amour apparent de Tom et Constance. Même s'ils sont jumeau, Tom se ferme à Bill.

Rocky girl: Moi aussi le rouge à petite touche xD! Elle est folle, et folle amoureuse, les deux . Le secret de Tom est ENORME oui, mais vous ne l'aurez pas maintenant x).

Miss-hotel-29: Merci beaucoup .

Margot: Tu comprends pas, mais tu continues, j'aime . Peut être que le chapitre qui suit t'apportera un peu plus de lumiere^^.

_________________


Je me suis réveillé à ses côtés, comme chaque soir, qu'elle m'obligeait à dormir avec elle. 
Seulement ce matin-là, j'ai réellement cru qu'elle redeviendrait celle d'avant. Celle qui me regardait dormir avec tendresse. 
Je l'avais surprise, c'était tout. Elle avait ce regard d'amour envers moi, celui qui me faisait chavirer, et qui me donnait envie de la prendre dans mes bras. Avec cet air de douleur incommensurable. 
Je l'avais blessée, tuée, j'en payais le prix.

Et j'ai cru me retrouver un an en arrière, avant que tout cela ne dégénère. On était heureux, tellement heureux. Elle était tellement belle. Elle ne portait que des robes de couleurs. Des vertes pommes, des roses bonbons, des bleus azurs... Elle se jetait dans mes bras dès que je rentrais. 

Mais lorsqu'elle vit que j'étais réveillé, son visage pâlit et de crispa. Ses yeux se plissèrent, ses lèvres se pincèrent. Elle se recula de moi, droite comme un i.

-Bonjour Tom. Je vais travailler, tu le sais. Tu connais les règles. 
-Constance, oui je les connais. 

Elle m'attrapa violemment la mâchoire, et cracha:

-Réponds encore une fois comme ça, et tu vas le regretter.
-Excuse-moi.
-Si t'es sage, tu auras une petite gâterie ce soir, fit-elle mielleusement.

Puis elle m'embrassa, avant de partir et de fermer l'appartement à double tour. 

Sa gâterie, je n'en avais pas envie. Je savais très bien ce que ça allait être, et je n'avais pas la force de simuler ça. 
Faire l'amour avec elle était un calvaire. 

Je restai allongé quelques minutes, cherchant à quoi je pourrais m'intéresser aujourd'hui. J'avais lu tous les livres de la bibliothèque, avait visionné tous les épisodes des "Feux de l'amour", et je connaissais par cœur le livre de cuisine. Je me levai, attrapai un jean, un tee-shirt blanc, et ma chemise aux manches retroussées à carreaux. J'enfilai mon bonnet-casquette, mon écharpe, et attrapai ma paire de Reebok blanche. 

Je me dirigeai vers le salon étouffant. 
La musique dans ma tête me frappa de plein fouet, et je dus m'appuyer contre le canapé pour ne pas vaciller. 
Je ne sais pas pourquoi j'ai pensé à Zoom à ce moment-là, et pas un autre. Peut-être les paroles me faisait l'effet d'une bombe, peut-être le manque atroce de l'entente parfaite entre mon frère et moi durant cette chanson, cette osmose. Nous, les fans, et c'était tout ce qui m'importait. Je serrai les lèvres pour ne pas pleurer, encore. Pleurer ne me ferait pas revenir en arrière. 

Mais ce n'était plus possible. Si Constance m'interdisait de sortir, soit. Mais il fallait que je sortes, maintenant. Tout de suite.
Sinon j'allais crever. 

Il était dix heures du matin. Constance ne revenait qu'a 17 heures 30 tapantes de son travail. 

Fébrilement, comme si quelqu'un d'autre avait prit possession de moi, je m'avançai, et vidai tous les tiroirs de la cuisine un par un. Non, pas comme si quelqu'un d'étranger venait de prendre possession de moi, comme si le vrai Tom, caché depuis un an, qui tentait en vain de sortir, venait de briser une forteresse. Sans penser aux conséquences, ni au fait que peut-être elle allait le voir, qu'elle allait forcément le sentir, je me dirigeai vers la salle de bain. Sans succès. 

Quand je mis un pied dans notre chambre, ce fut un déclic. Elle les avait mise dans un endroit que je ne touchais jamais. C'est automatiquement que je me dirigeai vers son tiroir à sous-vêtements, délicatement. Et je la vis, cette clé, la clé. 

Je respirai un bon coup, et regarda exactement dans quelle position elle était, de quelle manière ses sous-vêtements autour étaient éparpillés, et attrapai délicatement la clé. Je refermai le tiroir, et passa à la salle de bain, puis à la cuisine pour ranger. Une fois ça terminé, je m'approchais de la porte.
La regarda longuement, hésitant. Puis repartit dans la salle de guitares cassées. J'attrapai la plus récente blessée, ma dernière amie, la rangea tant bien que mal dans son étui, le cœur serré. Je le mit lentement sur mon dos, avant de retourner à la porte.
J'inspirai. Un an que je n'étais pas sorti sans elle. Je posai ma main sur la poignée, fit tourner la clé dans la serrure, et la porte s'ouvrit. J'avais peur, très peur. Mais je ne pouvais plus. 

Je passai la tête à travers l'encadrure de la porte, regardant à gauche, à droite, puis, le cœur cognant à m'en faire mal, la peur collant à ma peau comme une suée froide, je sortis, referma la porte, et courut jusqu'à l'ascenseur.
________________________

Alors ?

Je me demande si lorsqu'il la blessée il lui a fait si mal que ce qu'elle le le blesse...
Il ne peut même pas sortir, ses guitares sont cassées...
Dis-moi; t'es tu inspirée du film et du bouquin de Stephen King ? ( Misery)
Ca m'y fait penser, en moins pire, quoique si elle le retrouve dehors ça risque de dégénérer.
Et dire que Bill n'est plus là pour lui.
Moi aussi je me demande ce qu'elle ressent pour lui, elle ne lui cacherait pas que malgré tout elle l'aime encore?
Lui ne l'aime plus je pense, il ne la désire pas mais elle oui.
Quelle vie d'enfer, mais j'aime

woa c'est violent ! elle le sequestre XD
je pense qu'elle est partagée entre l'amour qu'elle lui porte puisque quand il dort elle le regarde amoureusement et la rage de ce qu'il a pu lui faire !
( je continue de faire des hypotheses puisque j'ei eu raison sur une XD)
ah mon avis quand elle va rentrer elle va s'en rendre compte et sa va saigner.
ou alors elle ne va rien voir et il va continuer jusqu'au jour ou elle va le choper XD

Margot: Merci beaucoup , J'suis une grande fan de Kyo et je trouve que certaines de leurs paroles collent bien (le titre du premier chapitre etait aussi une parole de Kyo).

Neyti:Je pense qu'il ne lui a pas fait aussi mal, mais que ca peut s'en rapprocher.
Un peu oui, en moins horrible x). Stephen King est mon auteur préféré ^^.

Rocky girl: Continue de faire des suppositions parce que j'adore et tu as raison! Mais Ca ne serait pas intéressant si je vous disais tout de suite ce qu'il a fait .

Bref, puisque j'ai vu que le point de vue de Constance intriguait, le prochain chapitre (pas celui-la) sera de son point de vue à elle, pour mieux la comprendre. Pour l'instant, j'introduis un nouveau personnage avec son point de vue .

Voila !
______________


-Le biberon est dans le troisième tiroir à gauche, si jamais elle vomit, il faut que tu prennes ce torchon là, le rose oui. Après pour l'endormir, il lui faut du AC/DC. Je sais, c'est pas commun, et tu t'en fous des voisins, ils gueulent tous les soirs donc bon. Mais c'est AC/DC où t'es condamnée à l'entendre crier durant de belles heures. Elle a de la puissance, ma fille. Bon...c'est à peu près tout. Si besoin, tu m'appelles.

Je regardai la nouvelle baby-sitter, qui avait les yeux exorbités, paniquant. Je levai les yeux au ciel, puis retourna voir ma fille. 

Hannah avait un an, et elle était tout ce que j'avais. Elle me ressemblait tellement, avec ses yeux bleus et ses boucles brunes. Elle me fit un énorme sourire, dévoilant ses petites dents.

-Ma chérie, je vais au travail, je reviens ce soir, pendant ce temps, c'est Johane  qui va s'occuper de toi. Tu es gentille, d'accord?

Elle me regarda, et me fit signe qu'elle avait comprit (enfin tout du moins je l'espérais). J'embrassai Hannah, et sortit de mon appartement. 

J'avais la chance de vivre juste à côté de mon travail: je n'avais qu'à changer d'immeuble, et c'était bon. Ce que je fit, tournant la clé pour ouvrir mon magasin. Je déposai mon manteau et mon sac dans l'arrière boutique, appuyai sur la chaîne stéréo pour faire passer la play-list du jour, et alla m'installer au comptoir, vérifiant comptes, commandes, et nouvelles arrivées. 

La porte ne tarda pas à s'ouvrir sur le premier client. 

Je levai les yeux, souriante. Puis mon sourire s'affaissa. 

Cette personne était singulière, je la reconnaissais entre mille. Mais ce qui me frappa le plus, c'est avec quel mouvement de recul il entra dans le magasin, surpris. C'était sûr, il n'avait pas entendu de musique depuis longtemps. Il resta un moment sur le pas de la porte, fermant les yeux, tremblant comme une feuille. Puis il les rouvrit, regarda tout autour de lui, apeuré, et avança pratiquement à tâtons, comme s'il essayait d'échapper à un ravisseur. 

-Pas la peine de marcher de cette manière. Les groupies et fans en colère, ça vient pas chez moi.

J'eus l'impression qu'il venait seulement de se rendre compte de ma présence, car il se mit à rougir, bafouilla un mot inintelligible, regarda encore furtivement autour de lui et s'approcha du comptoir. 

-Où est Larry?, demanda-t-il nerveusement.

Sa question me fit l'effet d'un boomerang dans le cœur. Je serrai les lèvres.

-Mon père est mort il y a un an, j'ai repris la boutique.
-Oh. Pardon. 

Nouveau silence.

-Away From The Sun?, demanda-t-il, reconnaissant la chanson qui passait.
-3 Doors Down, oui, répliquai-je. Tu aimes.
-J'aime oui, affirma-t-il.
-Bon je suppose que t'es pas venu pour me parler de mon père où de la première musique que t'entends depuis belle lurette, donc que veux-tu? Une nouvelle guitare? Un nouvel ampli?

Il se recula un peu, surpris.

Mais...Pourquoi me tutoyez-vous?
-Je devrais m'arrêter? Je n'ai jamais vouvoyé personne, et je ne vais pas commencer aujourd'hui. Tu peux me tutoyer aussi, rien à faire. Ce n'est pas parce que t'es une star que tu vas avoir le droit à un traitement de faveur.

Il pâlit, les yeux luisants de larmes. Oups. J'étais trop rentre-dedans. Je fis une moue désolée, et il tenta de se ressaisir. 

-Tu peux me réparer ma guitare? Elle est un peu abimée. 
-Pose-la sur la table, on va y jeter un coup d'oeil.

Il s'exécuta, regardant encore  autour de lui. Décidément, c'était une manie. Il ouvrit lentement l'étui de sa guitare, et je ne pus m'empêcher de crier devant l'état de la guitare. 

-Mais qu'est-ce que tu lui as fait??? Mon dieu mais c'est horrible d'infliger ça à une guitare! Est-ce que je fais ça au guitares accrochées là?   
-Ce n'est pas moi, lâcha-t-il d'une toute petite voix.

Et Voila, je l'avais encore rendu mal à l'aise. Malheureusement, c'était moi tout craché:impossible de tenir ma langue, les pensées sortaient de ma bouche sans mon consentement.

-Ca va être dur, dis-je, et je sais pas si je vais pouvoir la réparer entièrement. Mais je vais faire de mon mieux. 
-Merci. 

Mon téléphone sonna. Je m'excusai, décrochai. Johane paniquait, Hannah venait de vomir sur elle. Je levai les yeux au ciel.

-Tu as des torchons pour la nettoyer...non tu la nettoies d'abord ton chemisier va tenir le coup, et toi aussi, tu imbibes d'eau...mais pourquoi tu m'as appelé si tu sais faire ça? Ton chemisier? Mais je m'en fous de ton chemisier tu fais attention à ma fille point! 

Je raccrochai, excédée par la superficialité de cette fille de 26 ans. 

-Tu as une fille?, s'étonna mon client.
-Oui, Hannah. Elle a un an.
-Tu as quel âge ?
-22. Tu as un enfant toi?

Son visage vacilla entre la honte, le regret et la douleur.

-Non, mais j'ai failli en avoir un.
-Excuse-moi.
-Ton copain ou ton mari ne peut pas s'en occuper? Il travaille?
-Il est mort. 

Il ferma les yeux, gêné. 

-T'en fais pas va, pas la peine de t'excuser ni rien. J'aimerais que tu repasses tous les jours, pour voir comment évolue la guitare, les améliorations...Même heure demain? C'est comme ça que je travaille. 

Il tritura ses mains, et hocha la tête d'un air timide. Je le saluai, puis retournai à mon comptoir. Il ouvrit la porte, et se retourna.

-Je m'appelle Tom.
-Je sais.
-Ca fait du bien de le dire.
-Redis-le, alors. 
-Je m'appelle Tom.
-Et moi Léa. A demain, Tom. 

Il me fit un sourire. Un sourire maladroit, complètement rouillé, mais ça avait l'air de lui faire plaisir, plaisir de sourire.

Je le regardai s'éloigner. C'était mon voisin s'en face depuis deux ans. Je savais que c'était lui. Je l'avais vu plusieurs fois sortir la première année. 
Et depuis un an, c'était la première fois que je le voyais sortir.
Et ce qui me choquait et me blessait le plus, c'est qu'il semblait mort de peur, comme un enfant de quatre ans, mort de peur, et complètement malheureux.
______

Alors?

ça me donne envie de pleurer.
On ressent bien la peur de Tom, de se faire surprendre, mais que ne ferait-il pas pour sa guitare?
Mais c'est quand même horrible. Le pauvre...

Enfin, j'espère que ce nouveau personnage pourra faire quelque chose pour lui =)

J'adore vraiment ta façon d'écrire, sans oublier les expressions des gens etc.

Suite !

woa....
tom le beau gosse a disparu XD
j'etais sur qu'il allait continuer a sortir !!!!!
vasy a tous les coups constance va voir la guitare demontée a travers les vitres du magasin et sa va chier !
ou alors léa va lui dire que la guitare est réparée et que ce serait bie que tom vienne la chercher XD
une suite

Doh j'ai trop de peine pour Tom.
Il est tellement triste et apeuré.
Cette fille me plait bien, même si elle est un peu rentre-dedans.
Si Tom vient là tous les jours, Constance va s'en rendre compte.
C'est sa voisine, elle va sans doute etre au courant a un moment ou un autre.
Tu décris trés bien les sentiments de Tom, ça fait froid dans le dos.

je l'aime bien léa ^^
Tom me fait mal au coeur le pauvre :'(
et pis comment ça il a failli avoir un gosse?!!
C'est l'autre garce qui a avorté?
une suite?

Myu_San: Merci beaucoup . Tom ferait tout pour cette guitare .

Rocky Girl: MDR , Tom le dragueur, l'est plus la xD.
Hum...peut être

Neyti: Merci beaucoup . Léa est rentre-dedans c'est vrai, mais elle est attachante.

Misshotel29: Tiens, t'es la seule a avoir relevé...peut être, fais toi ton avis .

Kaddy: C'est l'effet voulu qu'il t'attriste .

Exotik: Luah quel commentaire !! J'aime! Je pense que le chapitre qui suit répondra a tes questions a propos de Constance.
Étant musicienne aussi, je lui aurais éclaté la tête. Tu casses aucun instrument, c'est sacré!

J'ai aimé changer completement le caractère de Tom d'ailleurs

Enfin, Voila la suite, et c'est le point de vue de Constance .
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J'ouvris la porte de l'appartement, aspirant l'odeur rassurante de mon habitat. Tom était assis devant la télé, les yeux un peu fatigués. Je déposai mon sac par terre, à son endroit habituel, et Tom remarqua réellement ma présence. Aussitôt un masque de peur vint envahir ses beaux traits, et un sentiment d'intense satisfaction me parcourra. Il se tint droit, souriant d'un air crispé, comme toujours.

Je le tétanisait, l'effrayait au plus haut point, et dieu que c'était bon. Je n'avais qu'à claquer des doigts et il accourrait, comme un chien. Ou un esclave. C'était mieux d'être chien qu'esclave. Alors c'était mon esclave. 

Car un esclave a conscience de sa condition misérable, et c'était ça le plus magnifique.

Mais ce soir, il avait les joues rougies. Rougies d'une autre manière que d'habitude. Je le sentais, il y avait quelque chose qui venait de m'échapper et je n'aimais pas ça. Souriant de toutes mes dents, je m'approchai de lui, et posa mes mains sur ses joues avant de l'embrasser dans le cou. Il ne bougea pas, comme d'habitude. Je reniflai son cou.

Il avait l'odeur du hall de l'immeuble. Mon cœur cogna dans ma poitrine, et des taches rouges apparurent sur ma vue. 
Il m'avait échappée, et je ne savais que faire de la situation. 
Après quelques secondes d'intense réflexion, je décidai de ne rien lui dire. Je savais qu'il allait ressortir, c'était obligé. Alors autant le laisser profiter, avant de me venger de manière encore plus violente que d'habitude. 

Je reculai, et signala que j'allais préparer le repas, réfléchissant au moyen le plus sadique de lui faire payer cette désobéissance. Dans tous les cas, je savais qu'il n'allait jamais dire ce qui nous liait encore, ce qu'il avait fait, car tôt ou tard, la presse en parlerait, et alors ce sera sa perte, sa véritable perte, et non la mienne. 

Repensant à ce qu'il m'avait imposé, je me tournai pour ne pas qu'il voit, plaqua mes mains sur mon ventre. J'eus l'impression qu'on venait d'arracher mon cœur à vif et déchiqueter mon estomac. Ma douleur mentale se propageant dans mon corps me coupa le souffle. Le sifflement dans les oreilles me revint, comme à chaque fois que j'y pensais, et je dus me plaquer les mains sur les oreilles pour tenter d'étouffer ce sifflement. Ma bouche se tordit en un cri silencieux.

Puis je me calmai peu à peu, me retournant vers Tom, la haine au ventre.
Automatiquement, j'attrapai une assiette, et la lança, poussant réellement un cri de rage. Ma frénésie reprenait le dessus je le savais, mais je n'arrivais plus à me contrôler. Je poussai un nouveau cri de rage, devant Tom qui restait stoïque, soumit. 
Je m'enfermai dans ma chambre, m'effondra sur le lit. Les larmes ne tardèrent pas à couler, rouvrant le trou béant dans mon corps que j'essayai sans succès de refermer. A bout de force, je m'endormis.

Je me réveillai plus tard dans la soirée, Tom dormait déjà à mes côtés, semblant trouver le répit dans le sommeil. Je le regardai longuement. Le cœur battant. Je ne savais pas ce que j'avais, et je ne contrôlais pas cette partie de moi qui soumissait Tom, qui était sadique, manipulatrice. Et là, je m'étais calmée. Alors je profitai de cet instant pour regarder Tom comme je l'aurais fait avant, avant qu'il ne me brise, qu'il ne me fasse devenir folle. Parce que, en un sens, malgré ma folie, je l'aimais encore.
______________

Alors?