[T] It's time to do it now, and do it loud.

Nan mais vous êtes de grosses folles, mais j'adore çà. Vous m'avez fait mourir de rire XD.
Trash: j'adore ta logique. Gustav est un connard, Georg est un connard, donc par déductions Tom est un connard ? XD.

Tomjdtr: C'pour çà que faut avoir une bonne cachette!
Dans mon cas...en pleine vue sur mon bureau XD.

Lyl: Ah Lyl, j'adore, nous avons la même conception de l'énervement . Tu verras s'ils souffrent, mais j'pense que dans quelques suites, tu vas être satisfaite . Et très satisfaite .

Clem: Tiens, c'est la première fois que t'aimes pas Gustav XD.

Julie: Nan mais t'inquiète pas, tu vas bientôt revenir sur le devant de la scène XD.

Bandes de folles, voilà la suite .
___________________________________________

• La peur du jugement des autres est un des plus sûrs soutien de la morale.
  Gustave Le Bon

"You are not alone,
I am here with you
Though we're far apart
You're always in my heart
You are not alone."
You are not alone-Michael Jackson

Cher journal,

Mon appartement me semble inhumain. C'est vide, c'est froid. Je n'ai pas encore vu mes parents. Je n'ai pas vu Liz, ni Alicia. Je ne suis pas retournée à mon travail. Baptist est le seul à être avec moi.
Je fais des cauchemars. Horribles. Je rêve qu'il meure, et que je ne suis pas avec lui. Je crie, je crie, jusqu'à ce que Baptist se réveille. Jusqu'à ce qu'il me prenne dans ses bras, me serre contre lui, et me calme. Je crie, puis je sanglote. Je pleure, je pleure, jusqu'à ce que mes yeux se ferment d'épuisement. Et les cauchemars ressurgissent.
Je ne veux pas sortir de mon lit, mais Baptist m'y oblige. Il me porte quand je n'ai plus aucune volonté, et me pose sur le canapé. Ouvre grand la fenêtre. Je sais que le vent souffle, mais je ne veux pas l'écouter.
Baptist me fait à manger. Mes plats préférés. Me fait manger lorsque j'en ai pas la force.
Et puis après, il essaie de me divertir. Mais rien ne marche. Je vois ses efforts considérables, je vois ce qu'il endure, mais je n'arrive pas à sortir de cet état. Je ne veux pas parler. Je ne veux rien faire. Seulement que Baptist me laisse tranquille. Enfin, non. Il ne serait pas là que je serais déjà morte. Morte de faim, de paresse, de tristesse.
Et, à la fin de la journée, quand Baptist n'en peut plus. Qu'il a épuisé toutes ces inventivité, il s'assoit à côté de moi. Il ne parle plus, il s'assoit juste à mes côtés. C'est tout. Je ne pleure pas. Mais je m'appuie chaque soir contre lui. Et chaque soir je m'y endors, un peu moins troublée.
Je ne saurais dire combien de temps je suis restée dans cet état. Mais, un soir, Baptist s'est assit, comme à son habitude. Il a prit ma main.

-Je sais que c'est dur, Francesca. J'ai été gentil, compréhensif. Je sais comment te faire aller mieux. Regarde, doucement mais sûrement, tu n'as plus qu'un ou deux cauchemars par nuit. Tu m'as reparlé hier. Tu manges seule. Mais maintenant, va falloir que je te bouscule. Tu sais que je n'aime pas çà. Et je sais que c'est pas ta partie préférée du soutien. Et je sais que tu as peur de moi dans ces cas-là.
-Ca..Ca va aller, Baptist, dis-je, déglutissant.
-Je commence. Tu aurais dû t'opposer à ton frère.
-Mais…
-Non, écoute-moi Fran. Ton frère a énormément de torts, je le sais, je les ai vu de moi-même. C'est en partie à cause de lui tous tes problèmes. Mais il y a quelque chose que tu dois faire, et çà va peut-être prendre du temps. Il faut que chaque chose que tu n'as pas faite, à cause de ton frère, que tu les fasses. Chaque chose. Je sais que ton journal les résume toutes.
-Je pourrais pas…
-Si. Il a oublié, alors fais-les. Commence par çà. Dis-moi ton avancement.
-Je peux pas seule.
-Qui t'as dis que j'allais te laisser faire çà seule? Soit franche avec moi, tu crois réellement que j'allais te laisser te débrouiller.

Je me mordis les lèvres. Me penchai contre lui, pour étouffer un sanglot. J'étais morte de peur. Mais il avait raison.

-Je suis là ma chérie, je suis là pour toi.
-Il faut que…que je te lises mon journal?
-Pas nécéssairement.
-Je…si. Il le faut. Dès le départ.
-Si tu veux Fran, c'est comme toi tu veux.

Je me relevai.

-Je veux juste que tu me promettes une seule et unique chose.
-Laquelle?
-Tu ne vas pas découvrir grand-chose de ma vie. Mais il y a peut-être une chose que tu ne sais pas. J'aimerais que…même si tu le découvres, que tout soit comme avant.
-C'est grave?
-Non.
-Alors on est amis depuis assez longtemps je dois dire pour qu'un petit secret n'affecte pas notre amitié.

Je l'ai embrassé sur la joue. Puis je suis allée te chercher, petit journal. Dans ses bras, j'ai lu à voix haute mes plus profondes pensées, jusqu'à ce que je tombe sur un problème avec Gustav.

-Tiens, voilà, m'a arrêté Baptist. Le Conservatoire.
-Je suis trop vieille maintenant.
-Fran…
-D'accord, on ira voir demain.
-C'est bien, fripouille. On commence par là.


Bizarrement, dévoiler mes sentiments les plus intimes, les ressentis, tout çà, je me sentais capable de le faire avec Baptist. Je le sentais. Il m'acceptait telle que j'étais. Avec mes crises d'angoisse, mes défauts. Je le regardai encore une fois. C'était dingue ce que je pouvais ressentir envers lui. Cette amitié si forte. Nous n'avons qu'à nous jeter un coup d'oeil pour savoir ce que l'autre pense. Rien que çà. Avec lui, j'oublie tout. Mais vraiment tout.
Sauf…Georg.
C'est peut-être bien çà qui me fait le plus mal. Georg.
Mais il ne faut pas que j'y pense. Baptist a raison. Je dois rattraper le temps perdu, et faire ce que je n'ai jamais osé faire.
___________________________________

Alors .?

Haaaaaaaaaaaaaaaan je l'aime ce Baptist *.*
Il me fait penser à... Nan en fait >.<

Je ne peux rien dire sur Tom là, qu'il reste en paix... Pour l'instant mouahaha 8D

J'appréhende quand Fran lui lira son journal...
Je sais pas si ça va vraiment rien changer...
C'est du fait qu'elle était amoureuse de lui c'est ça ?
Nan paske si c'est pas ça jme sentirais con xD

Bref, suite !

Edit : Hs mais cette chanson de MJ me fait pleurer quand je la chante T____T

La peur du jugement des autres est un des plus sûrs soutien de la morale.
Gustave Le Bon

Il y a que moi qu'il est remarqué
gus t'obsède ? à ce point mais n'a pas tu vu le beau corps des dernières photos ?
C'est TOM qui était bon xD
cela tu t'y attendais pas hein xD

Je fais des cauchemars. Horribles.

COPIE PAS SUR CLEM !!!!

Morte de paresse, mais les paresseux sont en vie ?
okay j'avais pas mieux, je sooooors

mais je reviens xD
LoL saint Baptist est là !
mais il a pas une vie lui ?
genre boulot ? ou il mange des cailloux
non mais bon, quand même, Georg lui est riche il pourrait mieux l'iader, il a que ça a faire xD

PETIT secret ...
Mouais non je crois pas ...
enfin si il m'est pas des distances ....
j'ai pas ce sujet ça me fait trop penser à une situation que je t'ai dis par msn d'une personne folle à qui c'est arrivée xD

ALLEZ VAS Y FRAN fais péter le CHAMPOMY !

mais tu sais j'ai lu sur une fic d'ailleurs que quand tu fais une liste de tout ce que tu voudrais faire JAMAIS elle ne s'arrête il y aura toujours des regrets partout
et c'est JULIE TOUT COURT qui le dit

je t'aimeeee
merci pour tout <3

Trash: Je savais que Baptist allait te plaire x).
Oui, laisse Tom tranquille, il réapparaîtra bien assez tôt xD.
Oui c'est bien çà Trash, elle était amoureuse de lui. xD.
Faudrait que je t'entende chanter un jour x)!

Clem: Tu m'étonne, je crois que j'ai même enfoncé le clou x)!

Lyl: Étant donné que je n'ai plus de meilleur ami, je dirais....TOUT XD?

Julie: J'ai fait exprès XD. J'peux plus vivre sans lui XD.
Ah non, j'm'y attendais absolument pas XD.

Eh j'ai prédis les mauvais rêves de Clem, voilà pourquoi j'en parle là XD.
Julie, des fois il faut vraiment que tu t'aères la tête x).
Non, tu vois, Baptist, il mange des cailloux, quand il sauve pas le moral de Fran XD.
Petit, petit secret, qui dit petit secret dit grande...
Non j'me tais XD. Ouais j'm'en rappelle XD.
C'est impossible de faire tout ce que l'on aurait souhaité de faire, mais autant essayé de faire le plus important.
Je t'aime aussi .

Suite demain 8 D

Vivement demain ! =D

Et samedi j'ai un concert donc ptète que si quelqu'un arrive à filmer et à avoir une vidéo potable, ptète que jla posterais sur facebook

Ah cool . Y'a intérêt :p!

J'adore,

Nan pêche les meilleurs amis ils sont vraiment là, il ne faut pas les laisser partir!!!

Je comprend Fran, un frére c'est sacré, une phrase dite et on à l'impression de tout perdre!!!

Je veux la suite!!!!

c'était jeudi demain !!
TU PREDIS ?

SORCIIIIIEREEEEEEE

Je le savais qu'il mangeais des cailloux ça facilitera le french kiss mdr

<3

• La ténacité est une des qualités indispensables pour réussir dans la vie, quel que soit le but à atteindre.
  John Rockfeller

"A tous mes loupés, mes ratés, mes vrais soleils
Tous les chemins qui me sont passés à côté
A tous mes bateaux manqués, mes mauvais sommeils
A tous ceux que je n'ai pas été. "
A nos actes manqués-Jean-Jacques Goldman

Cher journal,

-Oh, je peux pas y aller, ils vont me jeter!
-Merde Fran, on est devant, on s'est perdu, tu m'as levé à cinq heures du matin, alors j'te préviens, t'y rentres, tu danses, et tu les tues s'ils veulent pas de toi!
-Baptist, arrête, j'ai…

Sans ménagement, il m'a poussé à l'intérieur du Conservatoire. J'était déjà en tenue pour danser. Je me suis retrouvée face à une dizaine de jeunes filles, dont les plus vieilles devaient avoir 13 ans.
Je jetai un coup d'oeil à Baptist, complètement paniquée. Il me poussa, plus gentiment, vers la scène. On entendit quelqu'un dire que l'audition était terminée. Mon coeur s'arrêta. Comme prise d'une frénésie que je ne connaissais pas, je me suis mise à courir entre les allées de siège. J'ai sauté sur la scène, pour faire face à cinq jurys ahuris.

-Je veux auditionner!, m'exclamai-je.
-S'il vous plaît madame, les plaisanteries nous font perdre notre temps. Vous n'avez ni la taille, ni l'âge requis. Aller ailleurs faire vos pitreries.
-Je ne plaisante pas! Je veux auditionner, qu'à cela ne tienne!
-Très bien, sécurité, par ici.

Je regardai Baptist, ne sachant que faire. Je le vis faire "Vas-y", des lèvres. Je vis son regard encourageant, et je sautai. Fit un bruit monstre. Je sentis les jurys se retourner. Ressentir le sol d'une scène contre moi me faisait me sentir plus forte, comme jamais. Je n'avais pas de musique. Alors je décidai que mon souffle serait ma musique. Je jouai avec ma respiration, ondulai, sautai, expirai. Restai fixe, tombait au sol, relevai le haut du corps lentement, inspirai. Je fermai les yeux. Quatre mois sans danse, c'était bien trop. Je glissai sur scène, me l'appropriai, jouai avec elle. Inspiration. Cambré. Expiration, rejet de l'invisible. Et je jouai, j'interprétai, je ne savais même pas comment autant d'idées me parvenaient. Je finis tout de même mon mouvement à contre coeur, me tournant vers des jurys qui s'étaient rassis. Je respirai fortement. Attendis, mais quoi?

-Le Conservatoire ne vous prendra pas, vous le savez.
-Oui, avouai-je. Je voulais juste prouver que j'avais le niveau pour y entrer, sans la taille ni l'âge.
-Vous avez raison. Vous auriez même été l'une des plus grandes danseuses de contemporain. Je peux vous le garantir. Mais le Conservatoire est intransigeant. Par ailleurs, nous devrions porter plainte contre vous.
-Allez-y, lançai-je, complètement sûre de moi. J'ai montré ce que je voulais que vous voyez.
-Néanmoins, il faut du cran et beaucoup de culot pour oser braver la sécurité et des juges comme nous. Nous sommes des juges, mais des danseurs avant tout. On ne peut pas laisser passer un tel talent. L'un de nous, est professeur à l'Ecole de Berlin. C'est une école très réputée. Très sélective également. Le niveau est dur, les représentations une fois par mois. Mais, le niveau de l'âge ne compte pas. Seul le talent et la hargne compte. Ce ne sont pas des auditions pour cette école. Mais il vous accepte.

Mon coeur fit un bond, et je me sentis vaciller, enfin libre. J'avais réussi. Après des années. J'avais tant désirer ce moment. Le Conservatoire? Je n'en avais que faire. J'avais réussi à prouver que j'étais une bonne danseuse. J'avais réussi à prouver que je valais quelque chose. Que je pouvais vivre en-dehors de l'ombre de mon frère. C'était une victoire contre moi-même. Contre tous ceux qui n'avaient pas cru en moi. Contre ce frère envahissant. C'était ma revanche, après des années d'ombres. Je descendis de scène, allai remercier les jurys. Le professeur de l'école de Berlin me donna les modalités d'inscriptions, annonça que je serais payée, lors des représentations. Les cours, je pouvais les payer aisément. Je pouvais garder mon travail de journaliste. Je pouvais commencer dès le mois prochain.
Je les remerciai encore une fois, et ils me remercièrent pour cette démonstration. Ils s'éloignèrent. Je restai dans mes pensées quelques instants. Puis tournai un visage rayonnant vers Baptist. Il attendait, souriait autant que moi. Je me suis mise à rire, des larmes de joie coulant le long de mes joues. Il ouvrit ses bras en grand, et je sautai sur lui, criant comme une enfant. Il me serra contre lui, me répéta à quel point il était fier de moi. Je me détachai de lui, et l'embrassa sur la joue pour le remercier.

-Je n'ai fait que te pousser. Toute cette confiance, tu l'as en toi. Il suffisait juste que tu ai le déclic. Ce n'est pas moi qui t'ai poussé à courir, à crier haut et fort que tu voulais une audition. Ce n'est pas moi qui a dansé là, c'est toi et uniquement toi. Je suis fier de toi, ma petite chérie.
-Je ne serais pas là sans toi, Baptist, fis-je.

Il haussa les épaules.

-Et je ne serais plus là sans toi, dit-il, me serrant contre lui.
-Arrête.
-Non, tu sais que c'est vrai. Laisse-moi m'exprimer.

Je me reculai, et l'écoutai attentivement. Il dévoilait si peu ses sentiments que lorsqu'il demandait de l'écoute, je ne faisais plus rien, je l'écoutai simplement.

-Sans toi, les cours au lycée auraient été intenables. Les gens m'auraient insupporté. Tout ce que j'ai subi, sans toi, je n'aurais pas tenu. Et si tu n'étais pas venue à l'improviste, cette soirée-là, je serais vraiment plus là. Je ne me sens pas redevable envers toi, mais tu es la meilleure amie que j'ai jamais eu, et sans toi, mon monde ne tournerait pas. Alors quand tu es heureuse pour moi, j'en suis encore plus heureux. Et quand tu retrouve un semblant de bonheur, comme là, tu n'imagine même pas le baume au coeur que j'ai.

Mes larmes coulaient. J'avais toujours ce trou béant en moi, qui ne cessait de crier le prénom de Georg. Mais Baptist me le faisait oublier, avec toute son attention. J'avais mal, chaque seconde de chaque journée et chaque nuit. Mais chaque journée passée était une bataille de gagnée. Chaque nuit sans cauchemar était une bataille de gagnée. Je serrai encore Baptist contre moi.

Plus tard, lorsqu'on se retrouva dans notre appartement, j'apportai mon journal. Lu les pages à voix haute. Avant de me rendre compte que, la prochaine étape, c'était tout ce que je n'avais jamais dis.
________________________

Alors ?

Haaaaaaaaan, je suis trop contente pour elle :
Elle va sortir de l'ombre de l'autre monsieurjedécidedetoutett'asrienàdire !
Mouahaha


Bon après j'ai envie de dire "Comme par hasard ! " mais sinon ça serait pas drôle et y aurait pas d'histoire xD

J'appréhende le chapitre d'après alors

Suiiiiiiiite !

HO TROP BIEN!!!!!!!!!!!!

Je veux une suite

Ah cette suite j'ai le même sentiment que l'autre,
et je ne l'aime pas il me rends triste.
J'ai comme l'impression de lire des rêves échoués je trouve ça triste.
fin en période d'examen tout est triste à mes yeux !

La prochaine étape la pire, j'avoue que s'il ne réagit pas je serais déçue !
mais en même temps je ne le voilà pas réagir
le passage Georg est touchant,
vu comment elle la dans la peau !

zuite mon île
<3

Voilà la suite, avec un peu de retard :/.
@Julie, il va falloir que tu patientes pour la réaction que tu espères .
_______________________

• Il n'est point de secrets que le temps ne révèle.
  Jean Racine.

"I'ts getting dark, too dark to see.
Feel I'm knocking' on heaven's door"

Knockin' on heaven's door-Guns'n'Roses

Cher journal,

-Oh, je ne m'attendais pas à çà.


Voilà la première chose que Baptist a réussi à articuler. Après que je lui ai lu le passage où je t'avouais les sentiments que j'avais eu pour lui pendant des années. Il se tortillait les cheveux, n'osait pas me regarder, cherchait ses mots. J'angoissai terriblement. Non pas parce que mes sentiments se ravivaient (ils ne se raviveront jamais, je le sais), mais parce que j'avais peur qu'il s'éloigne. C'était cette même peur que j'avais quitté lorsque j'étais tombée amoureuse de…
De Georg.
Cela faisait un mois. Un mois que je n'ai aucune nouvelle. Que je ne sais même pas s'il va bien. Que je ne sais pas s'ils vont bien. Ne pas savoir, je crois que c'est le pire des sentiments. Est-ce qu'il pense à moi? Pensait-il vraiment que je ne l'aimais pas? Et Gustav, s'en voulait-il? Sûrement pas. Chaque seconde de ma vie en Allemagne, je me demandais si l'un d'eux pensait à moi.
Mais, comme le soulignait si bien Baptist, il fallait que je m'occupe de moi. Ce n'est qu'en m'occupant de moi que j'allais réussir à m'en sortir.
Baptist me prit brutalement la main et m'a regardé dans les yeux.

-Pourquoi ne m'as-tu jamais rien dis? J'aurais pu faire quelque chose, n'importe quoi! J'aurais pu éviter d'être trop tactile, j'aurais pu éviter d'être comme je suis avec toi…
-Justement non! Ce n'était pas çà qui me dérangeait! Mais c'était moi et uniquement moi. C'étaient mes sentiments, c'étaient mes problèmes, je n'avais pas à t'en faire part.
-J'me sens mal. T'as dû tellement souffrir…
-Non.
-Tu as espéré, je t'ai fais espéré, et moi, je ne te voulais qu'en amie, fit-il, déconfit.
-Va falloir que tu m'écoute attentivement, mon gros, ordonnai-je. Je n'ai jamais espéré. Je n'ai jamais demandé à avoir plus que ton amitié. Ca ne m'a jamais fait aucun mal, sauf pendant les vacances, parce que tu me manquais, mais c'était réciproque. Je n'ai jamais eu à souffrir de cette situation, parce que, tu sais quoi? Tu m'as rendus mon amour au centuple, avec cette amitié. Et sincèrement, j'avais tellement besoin de toi, que j'ai été franche avec toi, sur tout. Mais jamais sur çà, parce que j'étais morte de peur. Peur que tu prennes les coeurs que je te faisais dans tes cours comme une preuve d'amour. J'avais peur que tu vois mal, voire que tu refuses mes câlins. J'voulais pas me retrouver seule pour pleurer. J'voulais surtout pas que tu t'éloignes. Alors voilà, si je t'ai caché çà, et seulement çà, c'était pour pas te perdre. Je savais que c'était pas réciproque, et je m'y suis faite dès le départ. Mais je crois que je n'aurais pas supporté de te perdre.
-Tu ne m'aurais jamais perdu, si tu m'avais expliqué cela. Et, même si tu ne m'avais pas expliqué, je tenais trop à toi pour faire l'idiot et m'éloigner de toi à cause de tes sentiments.

Je secouai la tête, apaisée. Je m'appuyai contre son épaule, remontant la couverture sur moi. Il m'entoura de ses bras, et m'embrassa sur le front, avant de mettre Very Bad Trip au début.
J'étais un peu fatiguée, et avait du mal à suivre le film. Il n'empêchait que je me sentais de mieux en mieux.
Mon portable sonna, à côté de moi. Numéro inconnu. Baptist mit pause et attendit. Je décrochai.

-Allo?
-AH ENFIN! CLÉMENCE, RAPPLIQUE, C'EST LE BON NUMÉRO!

Je sursautai, tant Julie me criait dans les oreilles. Je regardai Baptist, perplexe. D'un regard, il me fit comprendre qu'il voulait le haut-parleur. Je m'éxécutai.

-Julie? Mais comment tu as eu…
-On vient de fouiller tout le portable de Gustav!, s'exclama-t-elle, joyeuse. Sauf qu'il ne supprime jamais tes numéros. Devait avoir au moins cinq numéros avec marqué "Fran" dessus! Je t'ai mit sur haut-parleur, mais t'inquiète pas, on s'est enfermée dans la chambre de Clémence, y'a que nous deux.
-Euh, vous êtes aussi sur haut parleur, Baptist est là, fis-je, complètement perdue.
-Ah ben tiens Clem! On est en ligne avec Baptist!
-J'entends aussi bien que toi, tu sais Julie.
-Bien le bonjour, Baptist, ravie de te rencontrer!, continua Julie.
-Euh, de même, répondit Baptist, l'air de dire "mais c'est qui cette folle?".
-Mais…pourquoi vous m'appelez?, demandai-je, inquiète.
-On avait envie de te faire chier, répliqua Julie.
-Arrête Julie. Tu nous manque, voilà! C'est vide sans toi, quand les garçons sont pas là, on se fait royalement chier! Puis, depuis que t'es partie, c'est pas la joie.
-Ils vont tous très bien sans moi, lançai-je, les larmes aux yeux.
-Ecoute, on a deux pipelettes pour petits-amis, répondit Julie. Ils nous ont tout raconté. Et Georg est con. Et Gustav encore pire. Et Tom aussi, mais çà c'est une autre histoire.
-Et c'est reparti, fit Clémence. Bref, Georg et Gustav ne se parle plus. L'ambiance aux repas est hyper tendue, Gustav ne parle pas, il mange-beaucoup- et s'en va. Et Georg, il décroche pas un mot, et mange pas. Il a toujours les yeux rougis. Ils en ont tous marre, et…merde Fran revient!
-Je…peux pas, fis-je d'une toute petite voix.
-Nan, elle peut pas revenir, renchérit Clémence. Ce serait pire.
-Et je refuse qu'elle aille dans la gueule du loup, intervint Baptist.
-Mauviettes, lâcha Julie. Je rigole. Blague.
-Par contre, est-ce que vous pensez que Gustav comprend ce qu'il se passe?, demanda Baptist.
-Il s'en mord les doigts. Sérieusement. Bill me l'a dit. Il l'a entendu…commença Julie.
-Arrête, tu l'as obligé à l'espionner, coupa Clémence.
-Euh, ouais ok. Bref, il s'en veut.
-Et on a un plan, continua Clémence.
-Comme quoi? questionnai-je.
-Eh bien, tu as dû rater un épisode, à savoir ils rentrent bientôt en Allemagne. Et que tes parents ont prévus une petite soirée pour les accueillir. C'est le meilleur moyen de les affronter un par un, expliqua Clémence.
-Et de tous les dégommer.

Je regardai Baptist, cherchant son approbation. Il hocha la tête.

-Très bien les filles, mais Baptist vient avec moi. Et c'est pas négociable.
_______________________

Sooo ?

euh non mais avant que je commence mon commentaire d'une logique indéniable xD
ouais je me crois en L
xD

si tu sautes lyl pitié envoit le lemon avant, pour ma santé mentale pitié !
mdr

"oh je ne m'attendais pas à ça"
juste AVEUGLE le gars --"
mouais moyen comme explication, je sais pas il devrait s'en vouloir pas la croire ...
de toute façon je m'occuperais de son cas personnellement grâce à mon personnage
au combien génial ! et au nouveaux muscles de bill
mon personnage est super intelligent il me ressemble un tout petite peu !
qui a trouvé le numéro ?
c'est bibi
je suis quand meme le clown de service !
mais ça ne me déplait pas
sans nous l'histoire serait nulle hein on le constate dans chaque chapitre
le boulet que tu nous colles sérieux ?
baptist ?
il va etre pire jaloux en plus georg je le sens gros comme une maison
MAUVIETTE ET SANS BLAGUE
rooh ça va , il mange gus mais qd meme il a assez d'argent pour pas avaler fran !
d'ou tu crois que je veux négocier, il vient ou il meurt ?
aucune nego mdr
bon allez suite ma cocotte adorée
bizooo
<3

Mouahahahaha
J'adore *_______________________*

Dis, c'était pour moi le : "Et Georg est con. Et Gustav encore pire. Et Tom aussi, mais çà c'est une autre histoire." ?
(a)

Je suis contente que ça ne change pas entre Baptist et elle =)

Et maintenant je veux la suite

J'adore Julie, elle me fais trop pensé à ma meilleure amie ^^

Je veux que Gustav prennent au moins 70 kg grace à ca connerie

Haaaan nan c'pas sympa, il passera plus derrière sa batterie après (a)

Merci pour vos commentaires les filles... !
Ca me fait super plaisir!
Pour cette suite, je demande à CLÉMENCE & JULIE de ne pas croire ce que j'écris, et surtout, de ne pas s'imaginer que c'est ce dont je rêve, merci XD (vous comprendrez :p).
_________________________

• Impossible de pardonner à qui nous a fait du mal, si ce mal nous abaisse.
  Simone Weil

"I'm looking at you through the glass…
Don't know how much time has passed
Oh God it feels like forever
But no one ever tells you that forever
Feels like home sitting all alone inside your head."
Through Glass-Stone Sour

.

Cher journal,

J'y étais, et pourtant jamais je n'aurais cru, jamais je n'aurais que cette soirée se terminerait de cette manière. Tout ce que j'avais espéré, c'était des explications. J'avais pensé qu'enfin, nous pourrions parler seul à seul, et qu'enfin il comprenne que tout n'était que malentendu et choix que je n'aurais jamais du faire. Oh bon sang, pourquoi tout ne se passe jamais comme je l'avais prédis? C'est donc çà la vie? On planifie tout, et un mot, un seul fait tout basculer? Je ne comprendrais jamais. Les réactions des autres sont si imprévisibles. Je ne sais pas comment nous en sommes arrivés là.
Je suis arrivée devant ma maison vers huit heures du soir, au bras de Baptist. Mes parents ont toujours apprécié Baptist. Je n'ai jamais réellement compris pourquoi. D'habitude, Baptist est le genre de garçon qui met les parents vraiment très mal à l'aise. Mais je me rappellerait toujours des mots que ma mère avait prononcé à son propos. Je lui avais demandé pourquoi elle faisait plus confiance à Baptist qu'aux autres amis que j'avais. "Il a beau faire des conneries, il se jetterait sous une balle si on te tirait dessus. J'ai l'impression que le premier qui te fera du mal, il le tuera. C'est horrible à dire, mais mais si on lui fait confiance, c'est simplement parce qu'il nous a prouvé qu'il tenait trop à toi pour t'entraîner dans ses bêtises."
Bref, c'est à coup d'embrassades en tout genre et en sourire que mes parents nous ont accueillis. Nous étions les premiers arrivés, comme toujours. J'en ai profité pour aider ma mère à finir les décorations. Puis, c'est avec Baptist que je suis montée dans ma chambre.
Une chambre qui était intacte, comme je l'avais souhaitée. Il y avait toujours mon lit avec cette couverture rose fuchsia. Les murs rose pâle étaient toujours les mêmes. Mon bureau était toujours à la même place, devant la fenêtre. Toujours en bordel. Toutes les photos au dessus de mon lit. Je me suis assise sur mon lit, Baptist avec moi. J'effleurai les différentes photos, la nostalgie repassant sur mon visage. Baptist et moi, dans sa maison, aux fourneaux, le visage rempli de farine, les bras l'un dans l'autre, tout sourire. Alicia et moi, sur une plage, lunettes de soleil vissées sur le nez, l'air hautain. Liz me tirant les cheveux dans la cour du lycée. Gustav et moi, au concert de Metallica, trempés, dans une fosse intenable. Les garçons et moi au centre, souriant, faisant des grimaces. Baptist. Gustav. Alicia. Bill. Moi. Tom. Georg. Liz. Papa. Maman. C'étaient mes meilleurs moments, accrochés simplement sur un mur. Baptist, derrière moi, posa son menton sur mon épaule.

-Ca me manque aussi, tu sais. T'es loin d'être la seule à vouloir revenir en arrière. Mais il faut avancer, quoi qu'il advienne.
-J'ai avancé, mais me retrouver là… Ca fait bizarre. Tu te souviens des soirées qu'on a passé là? A parler de tout, allongé sur le lit. Y'avait ta tête contre la mienne, et parfois tu me prenais la main. Et parfois on parlait pas. On se contentait de s'écouter respirer.

Baptist posa ses mains sur mes épaules et me força à m'allonger. Il fit de même, et cala sa tête dans mon cou. Me prit ma main, et la posa sur son coeur. Je fis de même, prit la sienne, la posa sous mon sein. Et on ferma les yeux. Ca m'avait toujours apaisé d'entendre le rythme de son coeur battre. C'était quelque chose de magique.
Je me souvins brutalement que celui de Georg me faisait chavirer. Que c'était tellement plus fort que çà.

-Je t'ai menti.

Je n'ouvris pas les yeux, mais mon coeur se mit à battre à tout rompre, comprenant où il voulait en venir.

-Non, dis-je, tremblante. S'il te plaît non, ne me dis pas çà, je t'en supplies, tais-toi.
-Tu as été franche avec moi, il faut que je le sois avec toi. J'aurais très bien pu te le dire quand tu m'as tout avoué, mais pourquoi je me suis tu? Je suis vraiment désolé, Fran. Mais je crois qu'au lycée, nous avons ressenti la même chose l'un pour l'autre. Et je crois qu'on a raté notre chance.

Je me retournai violemment, les larmes aux yeux. Alors c'était çà la vie? Une succession de mensonges, de secrets, de déceptions. Un jour on apprend tout ce l'on a raté, tout ce qu'on a manqué. Et çà fait tellement mal. Ca fait tellement mal de voir, de voir qu'on aurait pu être ensemble. Et je sais, je sais au fond de moi, qu'on était fait pour être ensemble. Que çà aurait duré des années, même toute la vie. Et que si çà c'était arrêté, nous aurions reprit notre amitié. C'était comme çà que cela aurait dû se passer. Et non par des aveux stupides! Comment avait-on pu avoir peur de se perdre? C'était idiot, on ne se serait jamais perdu, jamais. On s'aimait trop pour çà. On s'aime trop pour çà.
Mais maintenant, c'est fini, c'est fini.
Ca aurait été tellement plus simple d'être avec lui. Tout aurait été facile, sans douleur, sans prise de tête, sans entourloupette.
Baptist posa sa main sur mon front. Je compris qu'il avait ressenti la même chose lorsque je lui avais dis.

-On rate toujours tout, hein, fis-je.
-Çà nous apprendra à ne pas oser, et çà nous aidera pour plus tard, si tu vois ce que je veux dire Fran.

Je voyais très bien où il voulait en venir. Il parlait de cette soirée, de ce que j'avais à affronter.

-Alors on va essayer d'oublier, même si encore maintenant, j'aimerais essayé…lâcha Baptist.
-Oh là attends cinq minutes, répliquai-je. Tu ressens encore quelque chose pour moi?
-Non. Sincèrement, non. Mais imagine, imagine juste…qu'on rate encore quelque chose? Au pire, on en rigolera!

Je le regardai, il semblait vraiment très sérieux. Je pesai le pour et le contre. Pensai à Georg. Oh, et puis merde, me suis-je dis. On était passé à côté de quelque chose de super important, on ne pouvait pas ne pas passer à côté une deuxième fois.

-Ok, mais j'établis des règles!, m'exclamai-je.
-A tes ordres chérie, rigola Baptist.
-Juste une fois, Baptist. Dès que y'en a un qui sent que c'est pas bon, qu'on est complètement passé à côté, on stoppe tout. Si l'un de nous ressent quelque chose et que l'autre pas, il faut qu'on soit franc. Pas de mensonges, on s'avoue tout, on a toujours fonctionné comme çà, ou presque. Si on est deux…le problème sera réglé.
-Ca marche.

Je me suis sentie vite très mal. Je ne savais pas comment faire, ni comment m'approcher de lui. Encore moi comment l'embrasser. Une vraie gamine. Je me suis surprise à rougir.

-Euh, là j'ai besoin que tu m'aides Baptist, déclarai-je. Je sais pas…
-Ok, je suis là. Ne bouge pas.

Il me fit un sourire confiant.

-Ca va aller, et on fait comme tu as dis.

J'hochai la tête, et fermai les yeux.
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Aloooors ?
(Pas tapé!)