[T] It's time to do it now, and do it loud.

Nouvelle lectrice !!
J'aime bien ta fic ! L'histoire !
Bien évidement j'attends la suite avec impatience !

Eh bien, par forcément Clem , tu comprendras !

Bienvenue Bloom 8D!
Bon qui veut la suite? Vuquejulieamourdemavienatoujourspascommenté ?

J'te sms Clémence, pour te déstresser .
Voilà la suite !
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• Voyager, c'est demander d'un coup à la distance
  ce que le temps ne pourrait nous donner que peu à peu.
  Paul Morand

"The last time
You fall on me for anything you like
Your one last line
You fall on me for anything you like
And years make everything alright
You fall on me for anything you like
And I no I don't mind "
This is the last time-Keane

Cher journal,

Je n'ai trouvé pour seul coin tranquille les toilettes de l'avion. Je pense que les gens vont bientôt commencer à taper sur la porte, je dois être là depuis une bonne dizaine de minutes, à essayer de calmer ma peur.
C'est la première fois que je sors de mon siège dans un avion. J'en tremble, tellement j'ai peur. J'ai les mains toutes moites, le stylo glisse entre mes doigts, bon sang, ce serait bien la première page pas propre que je te ferais faire. Mais ce n'est pas grave. Je n'ose pas écrire devant les garçons. A coup sûr, y'en aurait bien un qui me le volerait et le lirait à haute voix. Et surtout, je ne veux surtout pas que l'on lise mon journal à haute voix.
Personne ne doit te lire, sauf moi. Et encore, relire son journal n'est pas si bon que çà, tout compte fait. Des questions trottent, encore plus violentes et insistantes dans ta tête. C'est à ne plus rien y comprendre. Baptist s'est même gentiment moqué de moi, tout à l'heure, au téléphone.

-Cache bien ton journal, avec une clé, ou non, tu sais, ces journaux intimes qui s'ouvraient qu'avec un mot de passe oral! Ca c'était la classe!, avait-il plaisanté.
-La ferme, trouffion, tu sais bien que le seul truc qui protège mon journal, c'est un élastique autour.
-Ben alors cache-le bien, je sens que ce Georg peut fourrer son nez dedans!
-Pourquoi tu dis çà? Il a été plutôt gentil avec moi, j'me sens moins seule, maintenant.
-Justement, tu es en position de faiblesse, chérie, il faut que tu fasses attention, tu baisses la garde trop vite.
-Qu'est-ce que tu veux dire par là?
-Rien du tout. J'essaye simplement de te faire comprendre qu'il faut que tu t'éclates et que tu penses à toi, et toi seulement. Tu penses trop aux autres, alors qu'ils ne t'accordent pas la même attention, comme toujours. Occupe-toi de te ressourcer, et si ce Georg t'y aide, tant mieux, mais fais attention, tu risques de t'attacher à tous les membres du groupe-hormis ton frère- et qu'ils ne te rendent pas la pareille. Et qui te ramasse à la petite cuiller après?
-C'est toi. Je sais, tu as sûrement raison. Je vais arrêter de me prendre la tête à y voir un quelconque sens de l'amitié fort, et je vais m'éclater.
-Merci bien, mon petit oisillon.
-Tu m'as toujours donné des surnoms ridicules, c'est affolant.
-Je suis doué pour çà, amour. Je dois te laisser, un rencard m'attend. Liz, elle veut que je l'accompagne à un vernissage. Tu sais, ce que j'adore.
-Profite bien quand même. Tu y vas pour elle.
-Oh oui. J'te fais d'énormes bisous ma chérie, on se rappelle!
-Bisous!

Baptist a forcément raison. Je ne dois en aucun cas m'attacher à des gens qui on plus important que moi dans leur vie. Je ne dois en aucun cas réellement m'attacher, point barre. Il faut que je profite des moments avec eux, et quand je partirais, et bien ils ne me manqueront pas. Ce ne sera que des simples souvenirs. De toute manière m'accrocher follement à des gens, çà ne m'a jamais réussi. Et comme dit si bien Baptist, heureusement qu'il est toujours là pour me ramasser à la petite cuiller après que tous ceux en qui j'avais placé ma confiance et mon intention me lâche comme…désolée mais comme une merde.
D'aussi loin que je me souvienne, Baptist a toujours été là, la première fois où l'on m'a laissé tombé. Liz et Alicia étaient là elles aussi, elles me changeaient les idées de diverses façons, mais Baptist, c'était différent.
Il avait le don de s'assoir près de moi, de simplement prendre ma main, de caler ma tête contre son cou, et de me laisser pleurer autant de temps que je le souhaitais. C'était simplement çà. Il supportait mes crises de jalousie, il supportait mes larmes, mes plaintes incessantes, sans jamais se plaindre. Et je crois, que j'aurais été encore plus brisée sans lui. Je pense que je ne m'en serais pas sortie sans lui.
Alors je pense également que l'écouter serait plutôt juste, même si j'ai une envie folle de mieux connaître Georg, de comprendre Bill, et de me confier à Tom.
J'espère simplement que Gustav trouvera plus de temps pour qu'on soit que tous les deux. On a simplement eu une seule journée en commun à New York, et on reste à Los Angeles pendant deux semaines. J'espère sincèrement qu'il aura au moins deux ou trois journées de repos complets, qu'on puisse être ensemble, parler, rire.
Parce que, si je n'ai pas mes amis autour de moi, je peux survivre. Mais savoir mon frère dans la pièce d'à côté et d'avoir interdiction d'y rentrer, çà fait vraiment bizarre. On ne m'a jamais interdit de voir mon frère, à n'importe quelle heure, n'importe quand. Alors, je ne sais pas trop quoi faire, y'a tellement de choses à découvrir et redécouvrir que je ne sais pas où donner de la tête. J'ai cette sale impression d'avoir gaspiller mon temps à New York, et je pense vraiment profiter à présent.
Faire tout ce dont j'ai envie. Même si c'est pour finir la tête dans la cuvette. Même si c'est pour faire n'importe quoi. Je veux TOUT vivre.

Cher journal,

Ca va réellement faire cliché ce que je vais te dire, mais je suis tombée amoureuse de LA au moment où j'ai posé le pied sur son sol. Je ne saurais réellement expliqué en fait, comment beaucoup de sentiments en moi. Mais c'est cette chaleur, ce regard chaleureux qu'on les gens dans leurs yeux. C'est cette atmosphère, où tout est possible, où tout semble accessible. Je suis restée longtemps plantée, à contempler la vue que m'offrait l'aéroport. Une voiture nous attendait. Je n'ai cessé de regarder autour de moi, émerveillée, comme si je venais de découvrir enfin un endroit où je me sentais chez moi.
Georg a posé sa main sur mon épaule. Je me suis retournée, un sourire qui fendait mes lèvres.

-Tu comprends ce que je veux dire maintenant, m'a-t'il dit avec son petit sourire en coin.
-Oh oui. C'est…
-C'est LA.

J'ai ris en secouant la tête, et je me suis tournée vers Bill, qui me regardait avec un air à la fois suspicieux et entendu. Je fronçai les sourcils, et il fit un geste de la main, m'imitant.

-Oh oui, c'est…
-Ta gueule Bill, j'suis super émerveillée, et puis Georg a raison. Avoue!
-Je n'ai jamais dis le contraire, puisque Tom et moi on va habiter ici maintenant.
-Sérieusement?, m'écriai-je. J'pourrais venir?

Tom éclata de rire, et se tourna vers moi.

-Si tu supportes une lignée de sous-vêtements chaque soir, l'odeur de la clope, le bordel de Bill dans la salle de bain, le bordel dans toute la maison…
-Rien que pour LA, je supporterais çà!


Mon frère me regarda, avec un sourire confiant. De celui qui te fait comprendre qu'on t'aime. Celui qui te fait comprendre que tu attendris. Celui qui te fait comprendre que tu es la chose la plus importante aux yeux de ton frère. Je lui ai rendus son sourire, avant de caler ma tête dans son cou, tout en regardant la ville défiler sous mes yeux. Il passa ses bras autour de moi, et avec le bercement des battements de son coeur, les heures de vol, les douces vibrations du moteur, je fermai petit à petit les yeux, et m'endormis.

Je me suis seulement réveillée longtemps après, et nous étions que tous les deux dans la voiture. Je me suis relevée, me suis étirée longtemps. C'est en me frottant les yeux que j'ai demandé à mon frère pourquoi il ne m'avait pas réveillé quand nous étions arrivés.

-Parce que t'étais trop mignonne, la main devant la bouche, comme un bébé, que j'ai pas eu le courage de te réveiller. Je voulais aussi rester un peu avec toi, tu comprends?

Je me reblotis contre mon frère, souriant comme une idiote.

-Tu as dormi au moins?
-Non, je ne suis pas fatigué, çà va. On a du temps libre devant nous, mais apparemment, je dois emmener un garde du corps avec nous maintenant.
-Tu plaisantes??, me suis-je écriée, déçue.
-Malheureusement, oui. Mais tu me connais.

J'éclatai de rire, des papillons d'excitation dans le ventre. Oh que oui, je le connaissais même que trop bien.

-Y'a des gens qui nous surveille là?, demandai-je.
-Ouaip'.
-On court?
-Ouaip'.

Gustav plaça sa main sur la portière, l'autre dans la mienne. Il me jeta un regard malicieux, chuchota ''un, deux, trois" avant d'ouvrir la portière en grand, de me tirer au-dehors, sous la chaleur du soleil couchant. On entendit quelqu'un crier le prénom de Gustav, mais aucun de nous ne s'est retourné-nous riions trop pour çà. Nous courrions plutôt vite, Gustav étant un sportif malgré son petit surpoids, et moi, j'étais surtout propulsée par la force que Gustav mettait pour me tirer avec lui. Très simple, donc.
On a bifurqué dans n'importe quelles allées, pour se retrouver sur une plage. Je lâchai la main de mon frère, et m'arrêtai de courir, émerveillée par ce que je voyais. Le soleil flamboyant en train de fondre derrière le bleu profond de l'océan. C'était tout simplement magnifique. Je voyais rarement la mer, étant petite. Nos parents étaient adeptes des randonnées en montagne, à chaque vacances. La mer, bronzer? Très peur pour eux. Alors çà me faisait toujours cette petite sensation bizarre lorsque je me trouvais face à un coucher de soleil. Comme si l'immensité s'offrait à moi.
Puis mes pieds se décolèrent du sol. Gustav m'avait attrapé, me portait en sac à patate, enfin, plutôt comme son sac de voyage tout court. Je le tapai dans le dos, hurlai de me lâcher. Oh oui, il m'a bien lâchée.

Dans l'eau gelée. Car s'il fait chaud, même le soir, je peux t'assurer, que non, l'eau n'est pas chaude. Je sortis la tête de l'eau en poussant un nouveau cri. Je passai mes cheveux en arrière, essuyai mes yeux, et couru après Gustav, dans l'eau, dans l'espoir de le faire couler. Au bout d'une vingtaine de minutes, toujours dans l'eau, impossible de le faire couler. Par contre, il a plutôt bien réussi à me noyer une bonne dizaine de fois.
Note pour moi-même: faire de la musculation.
Nous avons finit par nous arroser mutuellement, tremblant de froid, mais heureux de retrouver des moments rien qu'à nous, ces moments où nous retombons en enfance.
Nous aurions pu continuer longtemps, seulement on entendit quelqu'un crier le nom de Gustav.

C'était David, et je pense sincèrement qu'il me hait.
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Alors?

Je vous aime,
désolé mon île je t'oublie pas demain ou vendredi prochain au plus tard
que veux tu 47H de stage 5H de voiture !!

Bientôt Clémence, bientôt héhe !
Mdr ouais effectivement, j'ai bien rigolé en écrivant cette phrase et en pensant a vous .
C'est un peu comme ma signature vois-tu xD.

Julie, je sais, et c'est pas grave, y'a aucun soucis .
Je vous aimes les filles .

Oh Lyl !
Ca me fait plaisir de te revoir (à vrai dire, j'me demandais où t"étais passée XD).
Suite vendredi normalement .

Merde, tu m'as eu XD!

• La joie est notre évasion hors du temps.
  Simone Weil

"Far away
This ship is taking me far away
Far away from the memories
Of the people who care
if I live or die"
Starlight-Muse.

Cher journal,

Si David croit qu'il va m'enlever le plaisir de passer du temps seule avec mon frère, je pense qu'il me connait vraiment très mal. Que Gustav se soit fait enguirlander n'y changera rien- c'est un fait, Gustav s'en cogne comme l'an quarante. Et moi aussi. Tout le monde d'ailleurs. C'est assez étrange même. Gustav m'a confié qu'ils adoraient travailler avec David et toute son équipe, que c'était sincèrement quelque chose d'enrichissant mais…qu'une mère poule serait agréable. C'est simple, il ne les laisse pas vivre. On dirait eux aussi des adolescents qui tentent d'échapper à l'autorité parentale. Et ce n'est pas moi, oh pauvre petite chose qui cherche du danger, qui va les en empêcher. Je suis sûre qu'il pense que je les influence dans le mauvais sens.
Mais je ne les empêche absolument pas de travailler. La preuve: quand ils sont tous les quatre occupés, tu peux être sûr que moi, je suis en train d'écrire un article et de l'envoyer à mon patron. Je ne suis pas totalement irresponsable non plus.
Enfin, j'avoue que ma virée avec Tom tout à l'heure sur son temps de photoshoot n'était pas forcément la meilleure des solutions. Mais, pour défendre ma cause, il a commencé le photoshoot, comme d'habitude. Le photographe (et je suis témoin) était tellement exécrable avec lui qu'il a préféré claquer la porte en m'entraînant avec lui, presque me traînant par terre pour que je le suive. J'étais donc sur ses talons. Il a grimpé dans sa voiture de location, j'ai refermé la porte derrière moi, et il a démarré en trombe, l'air vraiment énervé. Il a conduit encore plus vite que d'habitude, et moi je m'accrochai, mon estomac supportant mal les virages à 170 en ville. Mais je savais très bien que c'était la seule chose qui pouvait calmer Tom, alors pour une fois, je me suis tue, et j'ai prié, ce qui ne m'arrive vraiment pas souvent.

Il s'est arrêté brutalement, et je soupirai, soulagée. Il s'est tourné vers moi, l'air un peu plus détendu que tout à l'heure.

-Merci.
-Pas de quoi. Risquer ma vie pour que le monde soit moins énervé, c'est mon dada.
-T'es bête.

Il m'ébouriffa les cheveux avant de descendre. Je fis de même (descendre, pas lui ébouriffer les cheveux), et le suivis dans les allées.

-J'vais faire une surprise à Georg, m'avoua-t'il, au bout de quelques minutes.
-Ah bon?, m'étonnai-je. Quand çà? C'est quoi?
-Je sais que sa copine lui manque pas mal. Il m'en parle pas parce que je me foutrais littéralement de sa gueule, mais je sais très bien qu'il aimerait qu'elle soit là. Surtout que çà peut l'arranger elle, elle pourra voir Georg et une partie de sa famille qui habite ici, à LA. Elle pourrait faire d'une pierre deux coups.
-J'pense que çà fera plaisir à Georg, vraiment, avouai-je, sans révéler à quel point. Ouais, çà peut être sympa, puis moi je me sentirais moins seule, entre tous ces mecs…
-Pfff laisse-moi rire! Déjà tu as Bill pour faire du shopping, puis en plus, les soirées bières-foot, où beuverie tout court, t'es toujours partante.

Je secouai la tête, riant de bon coeur. Il avait totalement raison. J'adorais cette ambiance masculine, une sorte de non prise de tête, comme si tout coulait de source, comme si…
Comme si rien n'était impossible avec eux, voilà ce qui me plaisait réellement. J'avais l'impression de pouvoir leur demander de tout faire, ils seraient toujours partant. Cela m'effrayait un peu, car par quoi devais-je commencer? Mais c'était tellement bon. Cette virée dans le parc avec Georg, cette rencontre avec ce policier, notre fugue avec Gustav, puis encore là avec Tom. J'étais totalement libre de faire ce que je voulais, mais eux non. Alors j'avais cette douce impression de faire quelque chose de travers, de vraiment pas bien.
Oh diable que c'était bon cette sensation.

J'allais répliquer, ou plutôt approuver ce qu'il venait de dire, lorsque je le vis se faire projeter en avant. Il tomba, face à terre. Je ne compris pas trop, mais quand je l'entendis pousser un juron et non un hurlement aigu, je me suis mise à rire encore plus. Je n'arrivais plus à m'arrêter, c'était plus fort que moi, j'en avais les mâchoires qui me faisait mal et mon ventre qui se tordait en deux. Je n'arrivais même pas à l'aider à se relever, surtout que quelqu'un était sur lui. Les larmes coulaient le long de mes joues, et je du m'assoir par terre pour tenter de me calmer.
Quand je parvins enfin à m'arrêter, je remarquai que Tom était toujours dans la même position, et qu'il n'arriverait pas à se relever sans mon aide. Prise d'un grand courage, je me relevai, et demandai à la pauvre femme qui tentait tant bien que mal de se relever avec ses rollers si elle avait besoin d'aide. Elle acquiesça, et je la pris par les aisselles afin de la remettre sur…roulettes. Elle vacilla dangereusement, avant de retomber sur Tom, qui venait à peine de se relever sur les genoux. J'étais alors partie dans une autre crise de fou-rire quand j'entendis quelqu'un crier:

-Clémence! Je t'ai dis de freiner, tu m'écoute quand je te parle oui ou non????
-Ca va Julie, c'est bon, tu vois pas que j'me sens assez mal comme çà?? J'suis vraiment désolée, monsieur…
-T'excuse pas et dégage de mon dos!

Je réitérai ma démarche, et cette fois je tins cette Clémence par la taille jusqu'à ce que Tom se relève et s'éloigne vraiment. Un fille aux cheveux vraiment frisés arriva, et prit la casse-cou par la taille.

-Merci, t'es bien sympa. J'suis désolée, elle est complètement…nulle en roller.
-Bon c'est fini maintenant Julie?
-Tu sais, fit Tom, il faut apprendre à freiner avant de tenter d'en faire en ville. Comme çà, tu blesses personne.

La pauvre Clémence baissa la tête, et bafouilla qu'elle était encore désolée. Je regardai Tom, puis à nouveau Clémence, puis encore Tom. Il regardait la métisse avec des yeux…

-Ce n'est pas si grave, ajouta-t'il d'une toute autre voix (un peu plus grave, vraiment moins naturelle). On peut rattraper çà en allant boire un coup tous les deux.
-C'est çà gros con, répondit Julie. Et ta copine, t'en fais quoi? Tu laisserais sur le bord de la route ta petite amie?

Tom et moi, nous nous sommes regardés avant d'exploser de rire. Je n'en pouvais vraiment plus de rire.

-Mais je ne suis pas sa petite amie! Jamais de la vie!
-Même, répliqua Julie. S'il veut pas mourir à cause d'une autre gaffe de Clémence, vaut mieux se tenir éloignée d'elle. En plus, elle a déjà un copain.
-Quoi?, s'écria l'intéressée, abasourdie. Mais c'est n'importe quoi, tu racontes que des salades!
-Mais non, mais non, aller, continua Julie, et tirant Clémence vers l'opposé. Au plaisir de ne jamais vous revoir!

Elles s'éloignèrent, Clémence résistant un peu, Julie lui déclarant qu'elle avait flairé le caractère obsédé de Tom et que ce n'était pas un garçon pour elle.
Nous restâmes comme deux ronds de flanc tous les deux, face au culot de cette Julie. Tom me regarda, complètement ahuri.

-Franchement, j'en ai eu des coups foireux douteux…mais alors me prendre un vent par l'amie de celle à qui j'ai demandé, jamais fait.
-Y'a une fois pour tout. En tout cas, c'est dommage, t'avais une touche.
-J'le savais, c'est pour çà que j'me suis lancé.

Je lui donnai un coup de coude, et il proposa qu'on rentre à l'hôtel. J'acceptai, et je fus surprise lorsqu'il roula à vitesse normale dans la ville. Enfin, j'allais être tranquille.
Dans le hall de l'hôtel, on s'est séparé, lui pour s'excuser de son comportement, moi pour monter dans ma chambre. Je vis Georg, lui fit un signe de la main. Il s'approcha de moi, et on est monté en silence dans l'ascenseur tous les deux. On ne parlait pas forcément.
Et une énorme secousse m'a fait vacillé, tombé à terre, hurlé même; tout comme Georg.
Jusqu'à ce qu'on comprenne que nous étions coincés.
_____________________________________________

Alors ?

Ah, j'l'attendais cette réaction ah ah XDDD!
Et encore, c'est pas fini pour toi chérie! (et pour Julie aussi, au passage x))

Et encore une fois, je ne dis rien, tu verras bien XDDD

J'avoue, j'avoue! J'aime torturer mes personnages ahah XD!
Surtout toi, et Julie, j'sais pas pourquoi!
Tu sais, même si je te faisais normale...tu serais folle XD.
Mais t'inquiète pas, Julie aura sa part de honte héhéhé... XD.

PARCE que c'est pas la honte là ?
je suis le gros gros monstre mdr
on dirait un chien enragé !
je tiens clem en laisse par contre
elle m'obéit
pourquoi tu me frappes pas mdr ?
t'es maso xD ?
au ile on garde le gros pour gustav pas pour tom !
meme pour le mot con mdr
je mets des vents a tout le monde
toutes tes lectrices vont me detesté !
bloquer dans un ascenceur ?
il y a des infos qui passent je vois mdr
je vais me remettre dans les combines

allez zuiiiteeee mon ile d'amour !!

Mais nan Julie, t'es gentille!
Et Clem te tape pas parce qu'elle a trop peur de toi ahah XD!
TRÈS DRÔLE. Je le répète encore une fois...
GUSTAV N'EST PAS GROS!
Voilà la suite 8D!
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• La peur est ce qui gronde dans le courage.
  Alain

"Just tonight I will stay
And we'll throw it all away
When the light hits your eyes
It's telling me I'm right
And if I, I am through
It's all because of you
Just tonight "
Just Tonight-The Pretty Reckless

Cher journal,

J'ai honte, si tu savais. Moi qui pensais qu'enfin, je n'avais plus peur des ascenseurs…c'est raté. J'ai voulu de l'adrénaline et de la peur, je suis vernie!

Quand je suis tombée au sol, je n'ai pas tout de suite compris ce qui se passait. J'ai crié par surprise. C'est quand j'ai vu Georg, calme, appuyer plusieurs fois sur le bouton d'urgence, que j'ai réellement compris.

-On est coincé???!, ai-je crié, les larmes me montant aux yeux.
-Panique pas Fran, çà va aller, ils vont bien entendre mon appel.
-Georg…

Je me suis recroquevillée sur moi, les larmes coulant sur mes joues, le ventre tordu par la peur, les mains moites. J'avais l'impression que la cabine tanguait, que les murs se rapprochaient de plus en plus de moi, en même temps qu'ils s'agrandissaient. Comme pour me prouver que je ne pouvais pas sortir. Georg s'est assis à côté de moi, l'air inquiet.

-Merde, Francesca, t'as peur?
-Ça se resserre autour de moi c'est horrible!
-T'es claustro et tu rentres dans les ascenseurs??
-Mais c'est que…je sais pas, d'habitude çà va, j'suis pas à l'aise, mais c'est pas non plus une torture.
-Ca va aller? T'es toute pâle…
-Georg, désolée d'être brutale, mais j'suis en pleine crise d'angoisse, alors comment veux-tu que çà aille? Normal que j'sois pâle, j'ai envie de vomir tellement j'ai la trouille!
-Excuse-moi, c'est idiot.

Il s'est tu, et je ne cessai de pleurer, toujours paralysée par la peur. Il s'est rapproché de moi, a passé un bras autour de mes épaules. Je me suis laissée aller, essayant de me calmer. Mais je n'y arrivai pas, il essayait tant bien que mal de me rassurer, mais rien n'y faisait. Mon corps était épuisé, et ce n'est que dans l'extrême fatigue, que je me suis assoupie, exténuée par cette peur tenace.
Je me suis réveillée je ne sais combien de temps après, par d'énormes bruits. L'ascenseur avait apparemment redémarré, mais les portes étaient toujours coincées. Je pense qu'ils avaient du prendre une énorme pince pour pouvoir les ouvrir. Je me suis frottée les yeux, un soulagement intense s'empara au même instant de mon corps. Je n'arrivais pas à bouger, tremblante. Georg m'avait attrapé par les mains et m'a aidé à me relever. Je vacillai, et me raccrochai à lui, lui tenant fermement le bras. Lorsque je suis sortie de l'ascenseur, soulagée, ce cauchemar enfin fini, mon frère s'est jeté sur moi. Il m'a écrasé dans ses bras, l'air encore plus paniqué que moi.

-Bon sang! Maintenant, je t'interdis de prendre l'ascenseur, tu imagines!
-Oui, mais Gustav c'est bon, çà va, je vais bien.
-Même! J'ai eu tellement peur.
-Moi aussi, mais ce n'était qu'un ascenseur coincé, rien de plus. Et puis, Georg a été extra.

Gustav se tourna vers Georg, avec un air reconnaissant sur le visage. J'ai pris le même air, un peu gênée par ma conduite. Tom nous a regardé tour à tour, Georg et moi, avant de lancer, un air narquois sur le visage.

-Oh oui, Georg est EXTRA.

Georg lui a lancé un regard noir, avant de secouer la tête dans ma direction, un petit sourire gêné aux lèvres, qui m'a attendrit. J'aimerais nier cette sensation dans le bas-ventre que j'ai ressenti, mais je préfère être franche avec toi et moi-même. Je ne sais pas réellement ce que çà peut bien signifier, même si j'ai ma petite idée. J'espère simplement que ce n'est pas une faiblesse de ma part. J'ai toujours trouvé que Georg avait quelque chose en plus, je le trouve plutôt mignon, mais je n'ai jamais pensé à lui comme étant autre chose que le meilleur ami de mon frère. Je pense que c'est plus la gratitude que j'ai ressenti pour lui à cet instant qui m'a fait ressentir la même chose que si…j'avais le béguin. Enfin je crois. Et puis je ne sais pas! Et je n'ai pas envie de me lancer dans ce genre d'affaire. Ce n'est pas ce qui m'importe, et c'est ce qui ne m'a jamais réellement intéressée. Mais je sais pas, je sais pas…et je n'aime pas çà.

Quoiqu'il en soit, cela a réveillé l'instincts trop maternel de Gustav. Alors qu'une soirée excellente se profilait à l'horizon, il m'a forcé à rester dans ma chambre, couchée, devant la télé. Parce que j'avais eu trop d'émotions. Lui-même est allé se coucher, alors que les trois autres étaient descendus danser. Je me suis discrètement levée, suis allée vérifier s'il dormait vraiment. Il dormait à poings fermés, ronflant copieusement. J'ai retenu un rire, et je suis partie. Par simple précaution, je suis descendue par les escaliers (Georg n'était en effet pas là pour me calmer). J'aimais ce genre de soirée. Simple, sans soucis. Je suis entrée dans la boîte de nuit de l'hôtel, cherchant du regard Georg, Tom et Bill. il y avait beaucoup de monde, et surtout beaucoup de monde connu. Je me sentais toute petite dans cette immense jet-set. Je reconnus Bill de dos, qui parlait à un homme qui lui arrivait au milieu du torse. Il semblait en grande discussion, je n'osais alors pas le déranger, et cherchai l'un des autres garçons. J'aperçus Tom au bar, en charmante compagnie. Il était alors hors de question de le rejoindre, il allait m'en parler et me le reprocher durant des années sinon. Il ne me restait plus que Georg. Georg que j'entrevis au bar, seul en grande conversation avec son verre. Bingo. Je n'allais pas déranger. Bousculant les danseurs, je m'approchai du bar, et pris place à ses côtés. Il tourna lentement la tête, et se mit à me sourire.

-Si Gustav te voit là…
-Gustav ne le saura pas. Vodka s'il vous plaît.
-Tu attaques vite dis-moi.
-Tu as quoi dans ton verre?
-Euh…
-On est d'accord.


Je secouai la tête, riant à tout va. Je sentais la chaleur de l'alcool monter en moi, et ce n'était pas déplaisant. Je commandai un second verre. Georg aussi, et nous trinquâmes en riant, je ne sais plus pourquoi. J'avais un peu plus chaud, mais je n'étais pas totalement saoule. Je marchai encore droit, j'avais toutes mes idées claires. J'étais simplement un peu plus bruyante et joyeuse que d'habitude. Et Georg aussi. Nous sommes allés danser, longtemps, très longtemps.

-Il faut que je te montre quelque chose, me fit-il à l'oreille.

J'avais hoché la tête, toute souriante, l'effet de l'alcool disparaissant de mes veines. Je n'avais jamais réellement bu, je n'en trouvais aucun intérêt. Mais on ne pouvait pas dire que je n'aimais pas l'alcool. Je l'aimais, modéré. J'avais donc suivi Georg, pratiquement consciente. Nous avons pris les escaliers pour monter. Monter, monter, et encore monter (mais cela valait mieux qu'un ascenseur). J'arrivai, épuisée, derrière Georg, sur le toit de l'hôtel. Il coinça la porte de secours avec une pierre. M'attrapa par la main pour m'entraîner là où il voulait.
J'eus un hoquet de surprise, et mon ventre eut le vertige.
LA s'offrait toute entière à moi. Les lumières resplendissaient, et les voitures prouvaient son énergie immortelle. La mer d'un noir d'encre à droite, les montagnes et Hollywood à gauche, sur une immensité qui me fit tourner la tête. C'en était trop beau, c'en était insultant tellement c'en était beau. J'eus des frissons, comme si la ville n'appartenait qu'à moi. Je sentais l'émerveillement monter en moi. Je me suis tournée, sans un mot, vers Georg, heureuse. Il me souriait, ses yeux verts pétillants de joie. Il avait réussi son coup. Je sentis que ma main était toujours dans la mienne. Je n'ai pas cherché à l'enlever, comme je n'ai pas cherché à enlever ce sentiment sourd qui se profilait au fond de moi.
_______________
Alors ?

Merci les filles
Voilà la suite, avant que j'aille réviser le modèle américain *PAN*.
__________________________

• Nécéssairement, le hasard a beaucoup de pouvoir sur nous, puisque c'est par hasard que nous vivons.
  Sénèque

"You could be my unintended
Choice to live my life extended
You could be the one I'll always love"
Unintended-Muse

Cher journal,

Je pense sincèrement que le hasard n'existe pas, qu'il n'y a que des coïncidences. Mais après ce que je viens de voir aujourd'hui, je ne sais plus réellement quoi penser.
Encore une fois, Tom s'est énervé contre un photographe. Encore une fois, il m'a empoignée pour qu'on se balade. Nous étions à pieds cette fois-ci, et il ne parlait toujours pas. Je commençai à avoir l'habitude de ces silences, qui me semblaient nécessaires, alors je ne les rompais pas. Mais le monde autour de nous semblait vouloir à tout prix entrer dans l'esprit de Tom. Le fait est que nous avons entendu un cri strident derrière nous. Je me suis retournée en sursautant, mais Tom non. Je n'ai même pas eu le temps de l'avertir qu'à nouveau, une fille lui fonçait dessus en roller. Il tomba à terre, la jeune fille avec. Une kyrielle d'insultes ont fusées de toutes parts. Tom insultait la fille, et la fille s'excusait grossièrement. Elle recula quand même, sans se relever, honteuse. Tom se redressa. Il aida quand même la jeune fille à se relever, elle aussi. Il allait continuer à lui crier dessus quand il se rendit compte de qui c'était.

-A ce que je vois, tu ne sais toujours pas faire du rollier, railla-t'il, attendri.
-J'suis vraiment désolée, j'avais pourtant réussi hier…
-Clémence, c'est çà? Ta folle de copine n'est pas avec toi?
-Oui, c'est moi, et ma copine a un prénom, Julie, répliqua-t'elle, vexée, les poings sur les hanches.
-Autant pour moi, Clémence. Mais puisqu'elle n'est pas là, je peux bien t'approcher?
-Euh…ben euh…

La pauvre fille se tordait les main, gênée devant l'assurance séduisante de Tom. Je me sentais un peu à part, mais je m'en fichais un peu aussi. Tom était souvent comme çà.

-Je prends çà pour un oui alors mademoiselle.

Comme toute star qui se respecte, il sortit un stylo de sa manche, et écrivit sur la main manucurée son numéro.

-Je suis au Hilton pendant encore une semaine. N'hésite surtout pas à appeler, je me ferais une joie de te répondre, surtout à quelqu'un comme toi.
-Oh euh, euh ben…
-A très bientôt Clémence.

Tom se retourna, me fit un clin d'oeil, m'attrapa par le bras, et on s'éloigna de Clémence, qui regardait encore sa main, abasourdie, mais avec un sourire énorme sur le visage.

-Tu vas pas jouer avec elle, hein dis Tom?, demandai-je. Elle a l'air tellement fragile.
-Franchement j'en sais rien. On verra bien, Fran. Mais c'est vrai qu'elle a l'air fragile, et elle donne plus envie de discuter et de la connaître que les autres.
-Ca veut déjà dire beaucoup dans ta bouche.
-Je sais. Au fait, tu te souviens que j'ai invité Mia, la copine de Georg? Eh bien elle est arrivée, elle est devant l'hôtel.
-C'est vrai?, m'exclamai-je.
-Ouais, et Georg ne l'a pas encore vu. Alors on va passer la chercher, et l'emmener à Georg, qui est en train de dormir dans sa chambre.
-C'est…cool!
-Fran…

Tom secoua la tête, d'un air contrit, mais ne termina pas sa phrase. Je ne sus jamais ce qu'il voulait me dire, mais au fond de moi, je le sais. Car aussitôt la réalité d'une copine, d'une autre fille, m'est arrivée en plein visage. Je ne compris pas exactement cette sensation d'agacement que j'ai ressenti. De la jalousie? Peut-être. Je n'allais plus être la petite protégée. Nous sommes arrivés devant l'hôtel. Je ne saurais dire pourquoi j'ai tout de suite su qui était Mia. Finalement, je connaissais Georg plus que je ne le pensais. Elle était assise, ses longs cheveux bruns et lisses volant au vent. Elle portait des lunettes de soleil qui lui mangeaient le visage. Une bouche rouge et pulpeuse. Elle était immense, perchée sur ses talons aiguilles dorés, et sa robe noire moulante, lui arrivant au-dessus du genou. J'ai regardé Tom, inquiète. Il me rassura d'un regard. En apercevant Tom, Mia se leva, enleva ses lunettes, et je ne pus qu'admirer la grandeur de ses yeux verts. Elle étira un énorme sourire vers Tom, et le serra contre elle. Elle s'éloigna, me fit également un énorme sourire, et me serra aussi contre elle. Je fus un peu surprise. Elle sentait vraiment bon, et était chaleureuse.

-Mia, je suis ravie de te rencontrer! Tom m'a parlé de toi, je me sentirais moins seule dans une bande de garçon avec une fille!

Je regardai Tom, ahurie. Je ne m'attendais absolument pas à ce genre de personne. L'air gentille, adorable, chaleureuse, sociable…
J'avais, l'instant de la marche, imaginé une fille quelconque, sans aucun bons traits de caractère. Je m'attendais à quelqu'un qui n'allait pas prendre ma place. c'étai bête à dire, mais je l'enviais. Elle et sa beauté, elle et sa facilité à se lier d'amitié avec les autres. Qu'elle soit celle que Georg avait choisi. Non. Je ne peux pas dire çà. Ce n'est absolument pas ce que je voulais penser…
Mais malheureusement, je l'ai pensé plus fortement que n'importe quelle autre remarque sur elle. Elle était tellement belle.

-Je suis contente de te rencontrer aussi, ai-je répondu, alors que je suppliai intérieurement ''ne prends pas ma place, par pitié".

Tom nous emmena vers la chambre de Georg. Elle parlait tranquillement avec Tom, et j'étais en retrait, derrière eux, comme si je n'existais plus. Je me suis sentie mal, bien que Tom ai prit les escaliers pour moi.

-Tu es restée coincée avec Georg dans l'ascenseur? Mon Dieu! Combien de temps?, a demandé Mia.
-Je ne sais pas trop, peut-être une heure ou deux, mais tu sais, j'ai eu l'impression que c'était une éternité. Heureusement que Georg était là, je ne sais pas ce que j'aurais fait sans lui.
-Je comprends, j'aurais été dans le même état que toi. Mais au moins, Georg était là pour toi.
-Oui.

Tom ouvrit la porte de la chambre de Georg. Mia s'y glissa, et avança près du lit, où dormait encore Georg, sur le ventre, torse nu. Tom et moi sommes restés près de la porte. Juste pour voir le visage de Georg. Mia s'est agenouillée, et a caressé doucement le bras de son petit ami. Il a émit une sorte de grognement avant d'ouvrir les yeux, lentement. Il fronça les sourcils, encore endormi.

-Mia? C'est toi?
-Eh oui, c'est moi.

Il s'est redressé d'un coup, un sourire énorme sur le visage. Ses yeux pétillaient comme jamais, et il attrapa Mia et la serra contre lui, le visage dans son cou parfait. Gênée, je quittai la chambre. Tom me suivit. Je détournai le regard, un sentiment de manque me bouffant le coeur. Je ne comprenais plus rien. Tom a posé sa main sur mon épaule, m'a regardé droit dans les yeux, longtemps, profondément, avant de s'éloigner.

Comme s'il comprenait chacune de mes pensées refoulées.
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Aloooors =D?

Je t oublie pas !!!

Je taimeee

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