[T] It's time to do it now, and do it loud.

je te tape mais je sais pas encore pourquoi mdr

xDDDDDDD Lis et frappe moi avec une raison XDD!

Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan...
C'est mignon !
*sors*

Mais...
J'arrive pas à me décider pour qui je dois pencher... que finalement elle reste avec Baptist ou que tout s'arrange et qu'elle retourne avec Georg...
Si c'était Tom, la question ne se poserait même pas mais là...

Suiiiiiiiiiiiiiiite !

Mily et Sean ?

+ 1
bon ça fait longtemps que tu n'as pas suité,
tu sais que ça fait longtemps que tu n'as pas suité vilaineee
j'aime bien mais bon, je suis certaine que georg va débarqué là
et tout foutre en l'air
bon tu suites ???
mon ile adorée
que j'aimeeeeee

Je poste maintenant, comme çà, avant que je parte, vous aurez de quoi lire ! Et désolée du retard, mais j'suis un peu à court d'inspi (j'ai l'idée, mais çà veut pas sortir XD).
________________________________________________________

• A quoi sert la lumière si on a les yeux fermés?
  Proverbe Arabe.

"How could this happen to me,
I made my mistakes
I've got no where to run
The night goes on
As I'm fading away
I'm sick of this life
I just wanna scream
How could this happen to me? "
Untitled-Simple Plan

Cher journal,

Baptist s'est approché de moi, alors que je fermai les yeux. Cela semblait tellement bizarre. Je veux dire, j'allais embrasser mon meilleur ami, et je ne savais plus quoi faire. Mais j'avais trop perdu mon temps, je n'avais pas assez osé dans ma vie. Alors maintenant, maintenant, peu importe les conséquences, je fonçai. J'en avais marre de passer à côté de choses si essentielles à ma vie.
Je pensais ne rien ressentir. Je pensais qu'on allait s'écarter quelques secondes après, mort de rire. Mais comme toujours, rien ne se passe comme je le pense. Je me rappelle très bien. Il s'est penché. J'avais les yeux fermés, parce que j'avais peur. J'ai senti son souffle sur ma bouche, ce même souffle qui me consolait lorsque je pleurais. Nos nez se sont frôlés, le même qui me chatouillait le cou quand on riait. J'ai senti que nos coeurs s'accéléraient. Nos bouches se sont frôlés, et mes membres tremblaient. Il m'a embrassé, avec une retenue qui me prouvait que lui aussi était mort de peur. On n'osait pas, on n'y arrivait pas. Parce que nos coeurs s'emballaient déjà. Parce qu'au fond de nous, on savait ce qu'il se passait. Instinctivement, j'ai pressé mes lèvres un peu plus fort. Je n'arrivais plus à contrôler quoi que ce soit. Baptist alors avait rapproché encore plus son corps du mien, m'attrapant par les hanches. Il faisait vraiment trop chaud, et je n'arrivais plus à penser. Il était doux, complètement abandonné sur moi, et je ne le repoussai même pas. Qu'est-ce que cela voulait dire? Au fond, tout cela ne nous avait jamais quittés. Nous avions toujours été liés par l'amitié, çà personne ne pourra nous l'enlever. Mais il y avait autre chose au fond de nous. Ce besoin pressant, ce désir de savoir que l'on pouvait basculer de l'autre côté d'un moment à un autre.

C'est alors que le visage de Georg m'est apparue. Cette image m'a giflée, est venue souillée un moment tant attendue, un moment où nous osions enfin pour la première fois affronter l'autre. Je me suis raidis immédiatement, le coeur en feu. Les larmes me montaient aux yeux. Baptist s'est immédiatement reculé, les cheveux en bataille, les yeux lumineux. Je plaquai ma main sur ma bouche. Je venais de tout gâcher. Georg venait encore de tout gâcher. Je me suis recroquevillée sur mon lit, m'éloignant le plus possible de Baptist, honteuse.

-Arrête de te fustiger Fran, s'il te plaît, lança Baptist.
-Pourquoi j'suis comme çà aussi!, m'exclamai-je, les larmes coulant sur mes joues.
-Eh stop Francesca, tu n'y es pour rien.

Il s'approcha de moi, me prit dans ses bras, et je ne pus même pas résister. J'ai enfouis mon visage dans son cou, pleurant, comme de nombreuses fois.

-Fran, on sait très bien ce qu'on a ressenti là, d'accord? On a très bien compris. Mais Georg est plus important pour toi, je le sais. Alors on fait comme d'habitude, çà ne va rien changer. D'accord?
-Je peux pas faire çà! Je me sentirais tellement mal pour toi, Baptist, je peux pas, j'y arriverais pas!
-Tu te souviens tout ce que tu m'as dis quand tu m'as avoué que tu m'aimais?
-Oui.
-C'est la même chose pour moi. Je ne souffre pas. Je veux juste que tu sois heureuse, et je sais que tu ne peux être heureuse qu'avec Georg.
-C'est complètement différent, je ne savais pas que tu étais amoureux de moi, je n'avais rien à perdre, je n'espérais même pas!
-Mais je ne vais pas espérer, t'en fais pas pour çà. S'il te plaît, fais-moi ce plaisir.

Je le regardais dans les yeux. Encore une fois, lui semblait confiant, heureux. Vraiment heureux. Et moi, moi, je me sentais mal pour lui, encore une fois.

-T'es sûr?? fis-je d'une toute petite voix.
-Absolument sûr. Et puis, c'est pas comme si le fait d'affronter ton frère et récupérer Georg allait changer quoi que ce soit à notre amitié!

J'hochai la tête, convaincue au moins par çà. Il m'embrassa sur le front, me prit par la main, et me força à descendre les escaliers.

-Je reste près de toi, ne t'en fais pas, me chuchota-t'il.

Par chance, ils étaient dans la cuisine. Au salon se trouvait Tom, avec Clémence sur ses genoux. Bill à côté de la cheminée, en train de rire avec Julie. Ce fut Julie qui me vit la première. Son visage s'illumina, et elle se leva d'un coup, criant comme une tarée, avant de me sauter dessus. Je sentis l'odeur de Clémence près de moi, et l'apaisement m'envahit. J'étais tellement heureuse de revoir ces deux folles, elles m'avaient tant manquées!

-T'as maigri ma belle! L'Allemagne te réussit pas! Retourne aux USA prendre un peu de poids!, s'exclama Julie. REGARDE! Je fais le tour de tes poignets avec mes bras!
-C'est le temps d'adaptation, justifia Baptist.

Julie et Clémence se regardèrent, puis regardèrent Baptist, avant de lui faire un énorme sourire.

-Ravie de te rencontrer Baptist!, lança Clémence.
-Tu nous rencontres enfin, nous, les folles!
-Oh oui, j'en ai entendus parlé!, ria-t'il.
-Et nous, on sert à rien??, demanda Tom.
-La ferme, petit con, railla Julie.

Baptist sursauta devant la hargne de Julie. Tom rigola, et me serra dans ses bras.

-On s'adore, avec la pétasse. Surtout depuis que…
-Tom, recommence pas, ou ta tête elle va finir au fond de la fosse sceptique!
-…Que j'suis restée une journée entière avec elle alors qu'elle se vidait de tous les côtés.
-Je t'avais prévenu!
-Charmant, commentai-je.
-Laisse, me dit Clémence. Ils sont toujours comme çà, mais ils s'adorent, vraiment. Parce que Julie à eu vraiment peur à ce moment-là d'être seule, et il était là.

Je sentis Baptist sourire, et je lui lançai un regard entendu. Nous pensions exactement à la même chose: lui, étendu sur le sol, en pleine crise de panique, la boîte de médicament à la main. Moi, à ses côtés, appelant les urgences, lui passant de l'eau sur le visage, le gardant éveillé, sans jamais lui lâcher la main. Lui, me suppliant de ne pas le laisser seul. S'il souriait, c'était uniquement pour le souvenir de ma présence. Car tout ce qui l'avait conduit à cette boîte de médicaments, tout cela, c'était encore à vif dans son coeur. Je le sentais.

Bill m'embrassa sur la joue, avant de rejoindre Julie. Puis, avant que je ne dise quoi que ce soit, Julie lâcha:

-Georg n'est pas encore arrivé, et Gustav est dans la cuisine, seul. Tes parents sont partis chercher Georg. C'est MAINTENANT, Francesca.

Mon coeur s'arrêta de battre. Je paniquai, et sentis la main de Baptist sur mon épaule. Je fermai les yeux, inspirai. Me concentrai uniquement sur cette main sur mon épaule. Je rouvris les yeux, puis sans un regard pour personne, pas même Baptist, je m'engouffrai dans la cuisine.

Il épluchait les patates, non sans en manger par-ci par-là. Il ne m'avait pas entendu. Je ne m'approchai pas. J'aurais très bien pu partir. J'aurais très bien pu me mettre à genoux et demander pardon, comme toujours. Mais pas cette fois-ci. Je ne pouvais pas. Le temps où je me soumettais était bien terminé. J'avais peur. J'avais très peur. Se battre est tellement plus dur que de laisser aller, et ne rien oser. Car c'est çà la vie. Si on ose pas, on ne vit pas. Alors c'est pour çà que j'ai clamé haut et fort:

-Plus jamais tu ne t'interposeras dans ma vie, Gustav.
_____________________________________

Alors?

Alors... ALORS C'EST TOUT ? T__________________T
Tu veux me tuer, avoue ! T____T

Je me demande... ouai nan, j'espère que Baptist est vraiment sincère quand il dit que ça changera rien...
Jveux pas qu'il fasse une connerie moi x')

Haha, Fran VS Gus !

ECRABOUILLE-LE !



Je veux la suite, now
Jveux savoir comment ça va se passer entre eux-deux, et après, comment ça va se passer si elle affronte Georg. Si elle arrive à l'affronter x)

Suite !

Baptist, Sean, mathéo, les gars qui servent à RIEN du TOUT
S'ili faut c'était un bon coup quand même elle aurait pu profiter un peu
hein ^^
non ?
Pseudo amitié, tu parles il peut pas rien de sentir
c'est pas trop normal tout ça --"

"cirant comme une tarée"
lol
toujours moi clem la parfait moi le crapaud quoi
Petit con contre pétasse j'adore
l'excuse de me vider xD
en gros on faisait autre chose mais c'est l'excuse pour clem hein ?
Baptist à rater sa TS

Spoiler:

je kiff tu crois etre en combat avec des patates et paf une soeur hystérique ce pointe
pauvre gustav
elle va crier il va manger puis se réconcilier xD
bon suite après tes vacs
ou par sms ?
pleeeassse
je t'aimee mon île

zuiiiteeeeee
mon île

Me revoilààààà !
En espérant que vous ne soyez pas déçues !
Et Ju' et Clem, TOUTES les références à la bouffe sont des spéciales dédicasses XD.
_____________________________________

• Qui sait tout souffrir peut tout oser.
  Vauvenargues

"Do you know what's worth fighting for?
When it's not worth dying for?
Does it take your breath away?
And you feel yourself suffocating?"
21 Guns-Green Day

Cher journal,

Gustav s'est figé. Il a arrêté d'éplucher les pommes de terre. Il ne m'a pas regardé, ah çà non. Il a continué de me tourner le dos, mais j'entendis son chuchotement las:

-Francesca…
-Stop. Pour une fois dans ta vie, tu vas laisser tomber ta petite personne, et m'écouter moi.
-Je…
-Tais-toi. Je veux que tu saches que, pendant toutes ces années, depuis ce moment où tu as commencé à taper sur tout ce qui bougeait, et que par miracle çà faisait du rythme, j'suis passée après toi. Et ne dis surtout pas le contraire: tu en jouais. Tu en jouais pour avoir les avantages. Les cours supplémentaires. Les excuses pour pas manger en famille, éviter les repas où on s'ennuyaient. Les concerts qui te faisaient rater les cours, sans problème. Normal, tu étais le génie de la famille. Tu avais appris si vite et était devenu si vite doué que tu passais avant tout. J'étais d'accord, parce que tu es mon petit frère, et que je t'aime. Mais quelque chose s'est brisé en moi quand on m'a refusé les cours supplémentaires nécessaires pour rentrer au Conservatoire de danse. Parce que la semaine d'après, on t'avait rajouté des cours qui valaient le triple de mon cours. Comment veux-tu que je me sentes bien? Mais je ne pensais pas que c'était de ta faute. Mon rêve, vous l'avez tous brisé, piétiné, pour que tu puisses taper une heure de plus avec un professionnel. Et ose me dire que tu n'es pas fautif.
J'ai mis toute ma vie derrière la tienne, pour que tu puisses briller sous le feu des projecteurs, et j'étais fière de toi. Et toi en échange, qu'as-tu fais? Tu as joué de çà dans chacune de nos discussions, chacune de nos confidences. Parce que tu savais que là était mon point faible: je ne pouvais rien te refuser. Je ne l'ai fait qu'une seule fois, pour Maxim. Tu avais peut-être raison, mais ton attitude a été exécrable. Tu ne m'as pas adressé la parole tout le temps où je suis sortie avec. Et quand il m'a larguée, tu aurais pu, tu aurais vraiment pu dire "je te l'avais dis", mais venir aussi recoller les morceaux, me consoler quand tu me voyais pleurer. Mais non. Tu n'as jamais rien fait de tout çà. A la place, tu te contentais de me regarder pleurer, un sourire sadique sur les lèvres. Tu vas me dire que c'est de l'histoire ancienne tout cela. Mais çà m'a brisée, c'est ancrée en moi. Je ne peux pas te regarder sans penser à la souffrance que j'ai eu quand on m'a dit non, et qu'on a brisé mon rêve de ballerine. Je peux pas te regarder sans revoir ce sourire méchant quand je pleurais. Mais j'avais tellement peur de perdre ton amour que je m'exécutais sans la moindre réticence. Mais c'est fini, Gustav.
Tu as assez joué avec moi. Je te fais passer pour le méchant. J'aurais dû m'interposer bien plus tôt. Mais çà ne justifie pas tes gestes, encore moins le dernier que tu as eu envers moi. Maintenant, je vais vivre comme je l'ai souhaité. Que tu me soutiennes ou pas n'a aucune importance à présent. Tu es mon frère, tu dois m'aimer pour ce que je suis, pour mes erreurs et mes réussites. Et non pour ton ombre. Alors tu sais quoi? Coupe les ponts avec moi. Je m'en fiche. Mais là, ce soir, je vais parler à Georg. Je suis amoureuse de lui, Gustav. Tu ne pourras rien y changer. J'ai trop fait cette erreur de ne pas foncer parce que tu n'étais pas d'accord, mais j'arrête là. Je l'aime. Et encore une fois, tu t'es délecté de mon malheur. Je n'ai pas pu vivre sans lui ces derniers mois, et si j'ai de la chance, il va falloir que tu t'y fasses, car je vais vivre ma vie comme je l'entends à présent, et non comme tu l'entends toi.

Je repris mon souffle, tremblante. Les mots qui étaient gravés sur ton papier étaient sortis sans aucune difficulté. La libération suprême. J'avais cette aura de force autour de moi. Peut-être que mon beau discours allait empirer les choses, mais qu'importe. J'avais fait ce que je devais faire. Et seule. Baptist n'avait pas été là. Il n'était pas derrière moi pour me soutenir, sa main sur mon dos. J'étais maître de la situation. Cependant, Gustav n'avait toujours pas bougé. Je sentais qu'il était crispé, et qu'il tremblait lui aussi. Je ne m'inquiétais pas pour sa santé mentale- il était costaud, et avait le choix de compenser par la bouffe. Mais maintenant, ce que j'espérais, c'était qu'il se retourne, et qu'il s'excuse. Qu'il me dise que plus jamais il ne recommencera, qu'il acceptera mon choix.
J'attendis encore un peu. Il avait tout le loisir de parler. Mais il restait là, immobile. Je sus qu'à nouveau, c'était à moi d'affronter la vérité pour deux: il n'avouerai jamais.

-Très bien. Je t'ai dis ce que j'avais à dire. Tu ne veux pas t'avouer que j'ai raison. Soit. T'auras qu'à passer me voir quand tu auras enfin compris ce que je t'ai dis. Mais ne compte pas sur moi pour te courir après.

Je vis ses épaules s'affaisser. Et malgré l'envie irrépressible de courir vers lui et le serrer dans mes bras, de m'excuser parce que c'était plus facile que de rester campée sur ma position, je me suis retournée, et suis sortie de la cuisine. Je tombai nez-à-nez avec Baptist et Julie, leur tête collées contre la porte. Ils m'ont souris avec le même air fier, et j'ai secoué la tête, attendrie. Il se sont reculés, relevés, et ont attendus que je dise quoi que ce soit. Baptist troqua son air fier avec un air plutôt inquiet. Je secouai la tête, me rendant compte que le manque d'initiative de Gustav me brisait le coeur.

-Il a entendu, mais il n'a pas compris.
-Ok, là c'est trop, s'indigna Baptist. J'vais aller le voir, il va comprendre le sens de tes paroles!
-Non, arrête, çà sert strictement à rien Baptist. Il va comprendre tout seul.

Du moins, je l'espérais.
J'entendis la porte d'entrer s'ouvrir. Puis la voix joviale de mon père. Celle de ma mère, heureuse de présenter le nouvel arrivant. Je n'avais même pas eu besoin de me retourner pour vérifier. Car Baptist s'est crispé, Julie a chuchoté "enfin", et Clémence a rappliqué vers moi, comme pour me protéger. Mais surtout, et par-dessus tout, c'était cette odeur. Son odeur qui a emplit la maison à peine rentré.
_________________

Sooooo ?

Citation :

Je ne m'inquiétais pas pour sa santé mentale- il était costaud, et avait le choix de compenser par la bouffe.

Tu m'as littéralement tuée xD

Peutin le pavé oo
Mais elle a eu le courage de tout lui dire, de tout déballer, c'est normal que ça soit aussi long... vu tout ce qu'elle avait sur le coeur...
Maintenant j'espère qu'il va comprendre et se rendre compte de "ce qu'il est".

Par contre j'ai beau relire le dernier paragraphe, je comprends pas vraiment la réaction de Clémence Super pressée de le voir ? 0o xD

Suite !

C'toi la banane ! x)
Il va pas forcément lui sauter dessus ou la massacrer hein



Suite !

10 KILOS de plus serait parfait lol il pourrait plus passer la porte de la cuisine xD
enfin fran se bouge ENFIN xD
Baptist fais son kéké land
moi collé contre la porte, pourquoi je l'ai pas ouverte ?
c'est pas logique du tout ça !!
faut refaire cette suite ( comme HP 72 )
xD
enfin georg un homme arrive c'est pas trop tot
mais va t'il arrivé seul ?
tu es assez sadique pour ça !
Préviens moi quand tu postes xD
vilaiiiiineeeee
ALLEZ POSTEEEE
j'ai fait vite hein, vu que je veux la suite mdr

(Je suis désolée de pas répondre à vos commentaires, mais Julie me presse XD)
__________________________________________________

• Parce que c'était lui, parce que c'était moi.
  Montaigne

"Hey, slowing' down,
Whataya want from me?
Whataya want from me?
Hey, i'm afraid
Whataya want from me?
Whataya want from me?
There might have been a time
When I would give myself away
Oh, once upon a time, i didn't give a damn.
But now, here we are, so whataya want from me?
Whataya want from me?
Whataya want from me?-Adam Lambert

Cher journal,

Je savais très bien que si j'attendais, je n'allais pas avoir le courage de lui dire. Je le sentais, c'était en moi. Alors malgré la présence de personne, malgré le monde autour de nous, mes parents, j'ai foncé. J'ai lâché la main de Baptist. Je suis allée droit vers lui, le regardant droit dans les yeux. Personne n'a réellement comprit. Je lui ai brutalement attrapé le bras, ai ouvert la porte d'entrée, le poussai dehors, claqua la porte. Le rattrapai par le bras pour l'éloigner des oreilles indiscrètes. Il faisait nuit noire, et j'avais froid. Il bruinait aussi. J'ouvris la bouche, mais il fut plus rapide que moi.

-Qu'est-ce que tu me veux?, cracha-t'il.
-J'aimerais qu'on s'explique.
-Qu'on s'explique? Mais y'a rien à expliquer Francesca, j'ai bien compris ton petit jeu. Je ne suis qu'un jouet pour toi. Un moyen de te divertir parce que tu ne trouves pas la vie assez amusante. Moi, je me suis vraiment lassé, comme toi. Mais je n'ai pas joué avec toi.
-Je ne joue pas avec toi, m'exclamai-je. Laisse-moi parler!
-Tu ne joues pas avec moi?, s'insurgea-t'il. Peut-être faut-il que je te rafraichisse la mémoire. Toi, prenant comme excuse ton frère pour pouvoir partir tranquillement, et là, maintenant. Tu jures que ce n'est pas un jeu, mais alors qui est ce connard à qui tu tenais la main il n'y a même pas cinq minutes??
-Ce connard est mon meilleur ami, et je t'interdis de l'appeler comme çà!!!!, hurlai-je. Tu n'as pas le droit de le mêler à notre histoire!!! Il n'a rien fait, rien fait que recoller les morceaux de mon coeur!
-Ouais, il t'a donc bien sauté. Il est au courant que tu n'es qu'une pétasse ou comme moi il s'est fait avoir?

La gifle partit sans mon consentement. Georg frotta sa joue. Je le regardai, horrifiée. Il serra les mâchoires.

-Je crois qu'on s'est tout dit, grogna-t'il.

Il s'éloigna, me laissant seule, sous la bruine. J'avais les cheveux plus qu'humides, et je tremblai. Tremblai de froid et d'effroi. J'avais les yeux fixés dans le vide, entendant chaque pas que Georg faisait pour se rapprocher de la porte.
J'eus l'impression de suivre la scène de loi. Je me vis, explosant en sanglots. Je le vis tressaillir au son de mes larmes.

-J'ai comme un trou dans le ventre depuis que je suis partie, me lamentai-je. Ca a toujours été un problème entre Gustav et moi. Il veut toujours contrôler ma vie selon ses envies. Ca m'a coûté énormément de rêves et m'a fait versé trop de larmes. Il a lu mon journal, que je tiens toujours, où je racontais mes journées avec toi. De mon bonheur d'être avec toi. Il n'a pas supporté. Et comme à chaque fois, il m'a demandé de choisir. Dans ma tête, je ne pouvais pas perdre mon frère, et tu n'as pas cherché à me laisser t'expliquer. Je suis partie. J'ai pleuré durant les dix heures de vol, à côté d'une femme qui faisait tout pour me consoler. Je suis arrivée à Berlin. Je me suis effondrée dans les bras de Baptist, mon meilleur ami. Je ne voulais pas manger, je ne voulais pas me lever. Je n'arrivais même plus à pleurer. Je faisais des cauchemars, ou tes mots me revenaient sans cesse. J'en hurlai. Je ne parlais pas. Et Baptist était là, comme toujours, voilà pourquoi je lui tiens la main. Voilà pourquoi j'suis aussi proche de lui. Il m'a secoué, et je me suis réveillée. Je ne saurais dire si je préfère être dans cet état catatonique et hurler ma souffrance que lors de mon sommeil ou de subir ce trou béant dans le ventre chaque seconde de ma vie. Car c'est ce qu'il s'est passé. Il n'y avait pas une seule seconde, un seul instant où je n'entendais pas ta voix dans ma tête, où je ne sentais pas ton odeur contre ma peau. Ou je n'entendais pas battre ton coeur. Je te voyais partout. Tu étais partout. Tu étais le chauffeur de taxi, tu étais le professeur de danse, tu étais le policier qui m'a verbalisé, tu étais moi. Alors ne me dis pas que j'en avais rien à foutre, que ce n'était qu'un jeu. Parce que, même si tu es là, même maintenant, j'ai encore mon coeur qui saigne, parce que tu ne me crois pas! J'ai osé défier Gustav pour la première fois de ma vie! Je ne pouvais pas faire plus belle preuve d'amour! Si après tout ce que je viens de t'avouer, tu ne crois toujours pas que je t'aime, c'est que tu es aveugle!

Je détournai le regard. Je m'étais mise à nue pour la troisième fois de la soirée. Je ne savais pas quoi en penser. J'avais tellement changée. Il y a quelques mois, j'aurais seulement rêvé de cette discussion. A présent, j'avais ce courage en moi. Bancal, certes, mais si présent! Le courage va de pair avec la peur. J'étais terrifiée, mais c'est en cela que je reconnais que j'ai changé, que je suis courageuse. J'étais simplement terrifiée autrefois. Maintenant, j'agis.

-Tu peux…tout aussi bien avoir inventé çà, déclara Georg, se rapprochant de moi, d'une voix pas très rassurée.
-Cher journal, récitai-je. Je riais encore, avant de me pencher pour l'embrasser tendrement. Il me pressa contre lui, et je riais.
Je me relevai, ayant une folle envie de danser. Il me regardait faire, attendri. Jamais je n'avais été aussi libre. Je n'étais pas ridicule, auprès de lui. Je pouvais danser devant lui, sur un toit, ou sauter sous la pluie battante, trempée, jusqu'à ce qu'il me rejoigne. Je pouvais également faire part de mon envie de jouer aux jeux vidéos. A ses yeux, je me sentais parfaite, je me sentais forte.
Je l'entraînai, pour qu'il se lève. Il râla, mais se leva quand même, m'attrapant par la taille, me soulevant, me faisant tournoyer. Je l'embrassai, encore et encore, un sourire éternel sur les lèvres.
"-Je t'aime, souffla-t'il, avant de me refaire tournoyer.
-Je t'aime aussi, m'exclamai-je. "
-N'importe quoi.
-CHER JOURNAL!, hurlai-je, à bout.Mon appartement me semble inhumain. C'est vide, c'est froid. Je n'ai pas encore vu mes parents. Je n'ai pas vu Liz, ni Alicia. Je ne suis pas retournée à mon travail. Baptist est le seul à être avec moi.
Je fais des cauchemars. Horribles. Je rêve qu'il meure, et que je ne suis pas avec lui. Je crie, je crie, jusqu'à ce que Baptist se réveille. Jusqu'à ce qu'il me prenne dans ses bras, me serre contre lui, et me calme. Je crie, puis je sanglote. Je pleure, je pleure, jusqu'à ce que mes yeux se ferment d'épuisement. Et les cauchemars ressurgissent.
Je ne veux pas sortir de mon lit, mais Baptist m'y oblige. Il me porte quand je n'ai plus aucune volonté, et me pose sur le canapé. Ouvre grand la fenêtre. Je sais que le vent souffle, mais je ne veux pas l'écouter.
Baptist me fait à manger. Mes plats préférés. Me fait manger lorsque j'en ai pas la force.
Et puis après, il essaie de me divertir. Mais rien ne marche. Je vois ses efforts considérables, je vois ce qu'il endure, mais je n'arrive pas à sortir de cet état. Je ne veux pas parler. Je ne veux rien faire. Seulement que Baptist me laisse tranquille. Enfin, non. Il ne serait pas là que je serais déjà morte. Morte de faim, de paresse, de tristesse. COMMENT OSES-TU DIRE QUE C'EST N'IMPORTE QUOI, COMMENT OSE…

Il m'avait attrapé par la taille, et avait doucement posé ses lèvres sur les miennes. J'avais les yeux grands ouverts, surprise, terrifiée, complètement prise de court. Puis j'ai compris ce qu'il se passait. J'avais réussi. Je sentis le trou cicatriser, se refermer lamelle par lamelle. J'ai passé mes bras autour de son cou, fermant les yeux, rapprochant mon corps du sien. J'ai pressé mes lèvres contre les siennes, plus fort. Il parcourut ma taille avec ses mains, me serrant encore plus contre lui. Il éloigna son visage, me regarda droit dans les yeux.

-Je ne suis qu'un idiot?
-Et moi une froussarde.
-Belle paire dis-moi, railla-t'il.

Il m'embrassa dans le cou.

-Ce Baptist, ce n'est que ton meilleur ami?
-Oui, répliquai-je, n'ayant pas l'impression de mentir. Mais comme je te l'ai dis, on est vraiment très très proche.
-Comme là avec moi?, fit-il, descendant sa bouche sur mon décolleté.
-Oh non, soupirai-je d'aise. Ce n'est qu'une amitié fusionnel.
-Je ne m'inquiète donc pas si tu lui tiens la main, si tu le serre dans tes bras et que tu passes énormément de temps avec lui?
-Surtout pas. Et puis, tu vas l'aimer!
-Pas autant que je t'aime toi.

Je redressai son visage, avant d'embrasser son nez, ce qui le fit rire.
________________

ENNNNFIIIIIINNNN

Nan mais t'es grave XD.

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !
Je suis trop contente ! *o*
J'avais l'impression de crier avec elle, de tout évacuer pour qu'il comprenne...

J'ai hâte de voir la tronche de Gustav et ce qu'il va faire quand Ge' et Fran vont rentrer oo

Suite !

suite ?

Non mais tu pourras faire ta bachelière L
mais le mot de cette suite c'est ENFIN parce que oui enfin il s'explique
ce qu'il aurait du faire depuis longtemps !
mais là tu exagères !
parce que oui le mot Enfin n'est pas "grave" mais bien
parce ça finit pas ta suite tu devrais te relire un peu !

Elle apprend son journal par coeur ?
elle est dingue ou quoi ?
tarééééee
tu t'es pas gavé pour cette suite à faire du copier coller lààà
de ton journal
moi je dis tu peux mieux faire xD

Je m'étais mise à nue pour la troisième fois de la soirée
bah ça va la vie de ce balader à poil ? comme ça ?
non mais oooh
c'est trop pas logique
(comme quand tu as une super baguette et que tu refais pas en chateau )
xD

Non mais j'aime
d'ailleurs parce que je suis dedans 'oreilles indiscrètes" ?
xD
j'adore
allez file nous la suite

On dirait que j'aime pas la suite alors que oui
hein
mais j'ai trop le sens critique négative xD

je l'ai trouvé touchante, enfin elle ose,
Baptist m'inquiète je serais très jalouse à la place de Georg
allez mon île tu nous remet une couche de bonheur ?
<3